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Nina Bouraoui
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Je ne sais pas ce que déclenche la mort d'un père, je ne sais pas si je vais me briser me tordre ou grandir, m'élever. Je sais que je vais devenir une autre personne, j'espère être meilleure, progresser, j'espère ne jamais perdre ma douceur et mon étonnement sur le monde, j'espère que je saurai remplacer ce qui va désormais me manquer. (...) Il y aura une force nouvelle et inconnue parce que je ne veux pas tomber. »
Face à la douleur, Nina Bouraoui se tourne vers l'écriture, et mêle la vie de son père à la sienne. Tous les souvenirs reviennent de Paris à Alger, un art de jouer et d'aimer, une façon de vivre et d'observer. Nina Bouraoui raconte ce grand seigneur à l'existence hautement romanesque, et imagine les secrets qu'il emporte. C'est le bouleversant récit d'une perte et d'un rendez-vous par la mémoire et l'amour. -
« Je pense souvent à ce qu'il restera, à ce qu'Erwan gardera de moi, de son enfance, j'aimerais saisir, révéler ses sensations sur la pellicule photographique, graver nos instants, craignant que l'amour ne disparaisse avec les souvenirs, graver l'odeur du jasmin quand nous nous approchons de notre maison, odeur de la stabilité du lieu intérieur malgré les désordres de mon coeur, contre la violence extérieure, réelle ou imaginaire, de la mer, des hommes. »À travers la voix incandescente de Madame Akli, Nina Bouraoui nous offre un roman brûlant, sensuel et poétique qui réunit toutes ses obsessions littéraires : l'enfance qui s'achève, l'amour qui s'égare, le désir qui fait perdre la raison.
Sélection Prix Médicis 2021
Sélection Prix Fémina 2021
Sélection Prix Fémina des Lycéens 2021« Une des voix les plus fascinantes de son oeuvre. » Lire, magazine littéraire« Coup de coeur » Marie Claire« Puissant et magnifique » Le Parisien« Le dix-huitième roman de Nina Bouraoui est l'un de ses plus fascinants. » Causette« Une merveille de sensualité. » Femme Actuelle« De livre en livre, la petite musique de Nina Bouraoui est irrésistible, sans la moindre fausse note. » Version Femina« Prêtant sa plume à la mère de famille, Nina Bouraoui signe un roman lumineux et sensuel où les non-dits et le désir peuvent, à tout instant, devenir explosifs. » Télé Loisirs -
Le désir d'un roman sans fin : Écrits (1999-2022)
Nina Bouraoui
- JC Lattès
- Littérature française
- 3 Janvier 2024
- 9782709672245
« Tous ces textes ont été publiés, dits une première fois. J'ai retrouvé les plus anciens d'entre eux dans des journaux, des magazines. Je les ai recopiés mot à mot sans jamais rien corriger. Les mots ici rassemblés sont miroirs et reflets, opérant telle la boule à facette qui éclaire une partie du visage comme une partie d'un roman passé ou à venir. Aucun n'a ma préférence, aucun ne me fait honte. L'art d'écrire ressemble à l'art d'aimer, dans sa grâce, dans ses abîmes et dans l'espoir qu'il fait naître. »Ces textes de Nina Bouraoui, écrits entre 1999 et aujourd'hui, sont un trésor : ils évoquent l'Algérie et l'enfance, l'amour et le désir, Saint-Malo, les saisons, des chansons, des expositions, des livres tant aimés, des rencontres. Ils peuvent se lire comme un roman, ce roman sans fin qui dit la vie, ses arrêts, ses vitesses, ses errances, et livrent en creux un portrait magnifique de l'auteure et de ses quêtes.
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« Je m'appelle Sylvie Meyer. J'ai 53 ans. Je suis mère de deux enfants. Je suis séparée de mon mari depuis un an. Je travaille à la Cagex, une entreprise de caoutchouc. Je dirige la section des ajustements. Je n'ai aucun antécédent judiciaire. »
Sylvie est une femme banale, modeste, ponctuelle, solide, bonne camarade, une femme simple, sur qui on peut compter. Lorsque son mari l'a quittée, elle n'a rien dit, elle n'a pas pleuré, elle a essayé de faire comme si tout allait bien, d'élever ses fils, d'occuper sa place dans ce lit devenu trop grand pour elle.
Lorsque son patron lui a demandé de faire des heures supplémentaires, de surveiller les autres salariés, elle n'a pas protesté : elle a agi comme les autres l'espéraient. Jusqu'à ce matin de novembre où cette violence du monde, des autres, sa solitude, l'injustice se sont imposées à elle. En une nuit, elle détruit tout. Ce qu'elle fait est condamnable, passable de poursuite, d'un emprisonnement mais le temps de cette révolte Sylvie se sent vivante. Elle renaît.
Un portrait de femme magnifique, bouleversant : chaque douleur et chaque mot de Sylvie deviennent les nôtres et font écho à notre vie, à notre part de pardon, à nos espoirs de liberté et de paix.
Prix Anaïs Nin 2020
« Nina Bouraoui d'une écriture précise, finement ciselée, nous offre un texte délicat, juste et libérateur sur les violences intérieures. » Madame Figaro
« Nina Bouraoui signe un roman social et politique fort » L'Express
« Nina Bouraoui est une auteure salutaire. » Elle
« Nina Bouraoui signe le portrait singulier et redoutable d'une femme qui porte en elle une révolte, celle des invisibles, otages d'une vie étouffante.» Le Parisien Week-End
« Ce fulgurant roman d'initiation. De transition. » Télérama
« Nina Bouraoui signe un de ses plus forts livres, en phase avec notre société » Le Parisien
« Le talent de Nina Bouraoui est tel qu'elle nous rend imédiatement captifs de cette histoire d'une douloureuse réalité » Version Femina
« Un roman coup de poing » RTL
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Tous les hommes désirent naturellement savoir
Nina Bouraoui
- JC Lattès
- Littérature française
- 22 Août 2018
- 9782709660259
Tous les hommes désirent naturellement savoir est l'histoire des nuits de ma jeunesse, de ses errances, de ses alliances et de ses déchirements.
C'est l'histoire de mon désir qui est devenu une identité et un combat.
J'avais dix-huit ans. J'étais une flèche lancée vers sa cible, que nul ne pouvait faire dévier de sa trajectoire. J'avais la fièvre.
Quatre fois par semaine, je me rendais au Kat, un club réservé aux femmes, rue du Vieux-Colombier. Deux coeurs battaient alors, le mien et celui des années quatre-vingt.
Je cherchais l'amour. J'y ai appris la violence et la soumission.
Cette violence me reliait au pays de mon enfance et de mon adolescence, l'Algérie, ainsi qu'à sa poésie, à sa nature, sauvage, vierge, brutale.
Ce livre est l'espace, sans limite, de ces deux territoires.
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C'est une histoire simple, universelle. Après huit ans d'amour, Adrian quitte A. pour une autre femme : Beaux rivages est la radiographie de cette séparation.
Quels que soient notre âge, notre sexe, notre origine sociale, nous sommes tous égaux devant un grand chagrin d'amour.
Les larmes rassemblent davantage que les baisers.
J'ai écrit Beaux rivages pour tous les quittés du monde. Pour ceux qui ont perdu la foi en perdant leur bonheur. Pour ceux qui pensent qu'ils ne sauront plus vivre sans l'autre et qu'ils ne sauront plus aimer. Pour comprendre pourquoi une rupture nous laisse si désarmés. Et pour rappeler que l'amour triomphera toujours. En cela, c'est un roman de résistance.
N. B. -
C'est l'histoire d'un garçon qui vit seul avec sa mère dans un petit pavillon non loin d'une cité. C'est l'histoire d'un été, saison dangereuse et violente. C'est l'histoire de Jérémie qui s'ennuie et de son obsession pour Sami. L'histoire d'une désertion aussi. Il n'y a aucun espoir amoureux dans ce livre, parce que le corps prend tout, il est invasion de tout. C'est le feu, c'est l'attente, c'est la frustration. C'est le vide et le vertige. La jeunesse est un état sauvage où tout peut arriver, tout peut se détruire, parce que tout tient sur une seule force : le désir. Après Mes mauvaises pensées (prix Renaudot 2005), Nina Bouraoui revient au roman avec un narrateur masculin. Un roman incandescent et sensuel qui met à nu les tumultes et les fragilités de l'adolescence. De livre en livre, Nina Bouraoui affirme sa singularité, la grâce et la volupté d'une écriture envoûtante qui continue de nous éblouir.
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« Pendant trois ans, je me suis rendue une fois par semaine chez le docteur C. À chaque séance, j?avais l?impression de lui donner un livre, il s?agissait toujours de liens, de séparations, de rencontres, à chaque séance, je construisais et déconstruisais un édifice amoureux. Mes Mauvaises Pensées est le récit de cette confession, j?ai voulu raconter le métier de vivre et le métier d?aimer. Ce n?est pas le récit d?une thérapie, ce n?est pas une légende, c?est un roman parce que c?est une histoire rapportée ; c?est l?histoire de ma famille, de l?Amie, de la Chanteuse, d?Hervé Guibert, c?est l?histoire de mes deux pays. Je n?ai jamais quitté l?Algérie, on m?a enlevée à l?Algérie, je n?ai jamais fait mes adieux, j?ai appris à devenir en France et je crois que je suis née deux fois. Mes Mauvaises Pensées est aussi mon retour vers le pays où j?ai laissé quelque chose qui n?a jamais cessé de grandir dans mon dos, et qui n?a jamais cessé de m?effrayer. » Nina Bouraoui
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« Je deviens Brio. Être la première en tout. Être un garçon avec la grâce d'une fille. Brio pour toute l'Algérie. Brio contre toute la France. Brio contre mon corps qui me fait de la peine. Brio contre la femme qui dit : Quelle jolie petite fille. Tu t'appelles comment ? Ahmed. Sa surprise. Mon défi. Sa gêne. Ma victoire.
Je fais honte au monde entier. Je salis l'enfance. C'est un jeu pervers. C'est un jeu d'enfant. Non je ne veux pas me marier. Non, je ne laisserai pas mes cheveux longs. Non, je ne marcherai pas comme une fille. Non, je ne suis pas française. » -
« Parce que je sais que l'on désire comme l'on a été désiré, j'ai dressé la liste des hommes, des femmes, des images, des sensations, des oeuvres d'art qui ont construit la personne que je suis.C'est un livre de portraits, traversant les années (de 1972 à 2009). Traversant les villes (Alger, Paris, Berlin, Zurich, Abu Dhabi...). Portraits reliés les uns aux autres par la recherche sans fin de l'amour.C'est un livre sur la vie, un livre en vie, un livre qui bat, un livre dont on pourrait aussi entendre le son et percevoir les reliefs d'une géographie intime, la géographie des sentiments. J'ai voulu restituer ce que la mémoire garde. Ce qui fait ce que nous sommes ou ce que nous ne sommes pas. Éclairer une vie d'adulte par les débuts de l'enfance, les démons de la jeunesse. Chaque temps répondant à l'autre. Chaque temps expliquant l'autre. Comme si le désir était une identité. Comme s'il était notre seul pays. Territoire sauvage et illimité.C'est aussi un livre sur la liberté. La liberté d'aimer ou de ne plus aimer. » N. B.
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« Certaines personnes restent à l'intérieur de nous. Elles existent dans ce qu'on est, dans ce que nous faisons, dans la manière dont nous aimons. Par elles, nous avons une façon de nous inscrire au monde et une façon de nous en retirer. Elles nous absorbent ou nous révèlent. Elles sont "magnétiques ". Je crois que Diane a agi de cette manière-là dans ma vie. Je crois qu'elle m'a protégée de l'enfer, puisque je n'ai jamais cessé de suivre ses opposés. »
Nina Bouraoui
Le portrait de Marie, autoportrait en creux de l'auteur elle-même, l'été de ses seize ans, est un portrait sans concessions ni complaisance d'une adolescente dont l'enfance s'éloigne peu à peu. On la verra aborder sa première vie amoureuse. On la verra choisir, oser et exprimer ses amours plus belles, plus fortes, plus intenses, que celles des autres.
Dans La vie heureuse, Nina Bouraoui nous plonge au coeur d'un univers singulier qui porte ses codes et ses coutumes, elle nous fait (re)vivre cette période de confusion extrême qui, malgré le tourbillon des amitiés et des rencontres, s'acccompagne d'une profonde solitude.
Le roman cependant porte bien son titre, il s'agit de bonheur, de bonheur et de plaisir, le plaisir et la joie d'être sous la peau de ces êtres magnétiques. On n'a jamais écrit sur l'amour des filles avec tant de douceur et de violence mêlées. La vie heureuse est un livre de désir traversé par les musiques, les films et les modes des années 80 : Klaus Nomi est atteint du sida tandis que Sophie Marceau se dandine sur l'air de La Boum. -
Bruno Kerjen avait la certitude que « le monde réel était fait d'hommes et de femmes à son image, qui pouvaient être remplacés sans que personne remarque la différence de l'un, l'absence de l'autre ». Employéd'une entreprise de composants électroniques, cet homme de 35 ans n'attendait rien de la vie. À l'occasion d'un week-end passé chez sa mère près de Saint-Malo,il recroise Marlène. La toxique Marlène de ses années de lycée. Bruno Kerjen, qui s'était comme protégé jusque-là d'éprouver tout sentiment, a désormais un rêve : Marlène.
Portrait d'un antihéros de notre temps, d'un homme sans qualités replié sur lui-même, mû uniquement par la peur, Standard est aussi un roman tragique : un homme va chuter, inéluctablement et sous nos yeux, parce qu'il s'est décidé à aimer.
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Dix-sept ans après La voyeuse interdite, huit ans après Garçon manqué, trois ans après le prix Renaudot des Mauvaises pensées, Nina Bouraoui change pour la première fois de manière et de registre. Celle qui s'est vu reprocher dans sa jeunesse son écriture saccadée, ses fulgurances, celle qui nous a révélé peu à peu au fil de ses livres les amours interdites qu'elle s'autorisait, publie aujourd'hui son premier roman classique.
C'est l'histoire d'une rencontre, la rencontre d'une jeune femme écrivain et de l'un de ses admirateurs, de leurs échanges, de leur passion mais aussi de leur bonheur gagné jour après jour.
Nina Bouraoui a toujours intrigué son monde, elle n'est jamais là où il faut, là où on voudrait l'enfermer. Elle est un écrivain libre, libre à quarante ans de composer et de rédiger son Amant à elle tout en conservant sa singularité, ses propres empreintes. -
" C'est flagrant, elle ne m'aime pas. Elle embrasse les cheveux, le col des chemises, le revers de la robe de chambre, l'habit mais jamais la peau. Elle occulte les joues, le front, le cou, les mains... Ses baisers ratés finissent par un bruit idiot qu'elle fait aussi pour appeler son chien de la cuisine au jardin, de la chambre au salon... Ces baisers-là sont des gifles et des coups de poing, des blâmes, ils souillent mon besoin naturel de douceur... Ma mère n'est pas l'amante et ne le sera jamais, elle est la teigne et la cible de mes rêves, je la vénère et la déteste... Elle est indécente, j'ai honte de sa chair, de mon origine, de notre air de famille, de la poche où j'ai baigné. J'ai honte de la haïr et de l'aimer tant, à en vouloir me pendre. "
Nina Bouraoui est née le 31 juillet 1967 à Rennes. Le bal des murènes est son troisième roman après La voyeuse interdite (Prix du Livre Inter 1991) et Poing mort. -
" Je cherche la lumière et le coton, je cherche mon cheval de bois, je cherche la poitrine de ma mère, je cherche des voix, des rubans soyeux, je cherche l'odeur des crêpes et du chocolat brûlé, je cherche l'escalier en spirale, ma course ronde. Je cherche des yeux mon père qui fume. Un os de seiche flotte entre mes cuisses. Je suis virile. Je suis une grossièreté, animale, à quatre pattes, indomptable. Je ressemble aux singes de mon enfance. Je suis une guenon des gorges de Lassara, accrochée à la falaise, en attente sur mon tréteau d'appui, sale, excitée, prête à mordre, à tuer. "N.B.
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« C'est un journal amoureux. C'est l'histoire des vies, intérieures et extérieures : ma famille, mes pays, mes désirs, les mots. C'est le journal, de mon adolescence, de ma vie adulte : la Suisse, la France, le milieu des filles. C'est le journal de l'écriture aussi. Quand ai-je écrit pour la première fois ? Aimer, Ecrire, sont les deux actes fondateurs de ma vie, inséparables, l'un nourrissant toujours l'autre, l'un racontant toujours l'autre. J'ai voulu faire le compte des liens et des séparations. C'est le livre des mouvements du coeur, de ses forces, de ses fragilités. C'est un bréviaire amoureux, de Zürich à Ferney, d'Abu Dhabi à Paris. C'est aussi le livre des femmes, de toutes les femmes. Je ne suis pas innocente. J'ai toujours succombé à la beauté. J'écris pour dire ce ravissement-là. C'est un livre blanc, au plus près de moi, et au plus près de tous, parce qu'il s'agit toujours d'amour. Ainsi le journal devient un roman. Parce que toutes les femmes de ma jeunesse, sont devenues les femmes de ma vie, ce livre est l'histoire des strates amoureuses qui me composent. »
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"Qui sait le séisme ?
Qui sait la vraie peur ?
Qui sait le désarroi ?
Qui sait ma terre fragilisée ?
Le séisme forme déjà l'exil et la différence. Il traverse le corps et impose une scission. Il dénature et fonde une autre origine. Il modifie les naissances. Il est immédiat et profond. Je deviens une autre. Je viens de la terre qui tremble. Ma solitude est un puits.
Qui racontera, le magnétisme et la force, la chaleur et l'eau, le sable et la ville, mon attachement et ma folie?
Qui sait, enfin, mon enfance liée au mystère, algérien?"
Nina Bouraoui est née le 31 juillet 1967 à Rennes. Le jour du séisme est son cinquième livre après La voyeuse interdite (Prix du Livre Inter 1991), Poing mort, Le bal des murènes et L'âge blessé. -
« À la fin des années 1970, Sami, un jeune garçon, disparaît au centre de la campagne algéroise. Pour ne jamais l'oublier, Alya, son amie d'enfance, écrit chaque jour son histoire, leur histoire, réinventant le passé, fixant le présent, temps de l'attente et de l'imagination.Il m'est difficile de savoir la personne que je suis mais il m'est facile de savoir pourquoi j'écris. C'est arrivé en 1979. Dans les nuits algériennes où mes rêves n'étaient plus des rêves d'enfant. C'est arrivé dans l'attente d'un amour qui ne reviendrait pas. C'est arrivé dans l'espoir de devenir une personne qui trouverait sa place dans le monde. C'est arrivé tous les soirs, quand je regardais le soleil tomber derrière les plaines de la Mitidja. Chaque fois je me disais qu'il emportait une part de moi-même. Tout tourne, tout s'efface et tout recommence et je ne sais pas si l'on retrouve un jour ce que l'on a perdu.
Sauvage est le récit de cette année-là. »Nina Bouraoui