Il a seize ans, une gueule d'ange, un avenir tout tracé. Un jour, il se rend compte qu'il peut tuer sans le moindre scrupule. Un monde nouveau s'offre à lui...
Davide a eu une enfance choyée et sans histoires. Un soir, lors d'une fête, il est kidnappé et enfermé à l'arrière d'un camion. Tapi dans le noir, un inconnu lui saute dessus et tente de le massacrer. Terrorisé, Davide agit par réflexe et tue son adversaire. Il est alors conduit dans une cave, où il rejoint d'autres prisonniers. Comme lui, ils sont là pour s'entraîner à combattre et intégrer un jour l'élite des tueurs. Abasourdi, Davide comprend que son seul moyen de survie est de tuer. Il remporte chacun de ses combats. Un jour il décide de s'enfuir, mais l'organisation ne l'entend pas de cette oreille...
Naît-on assassin ? C'est la question que se pose Davide tout au long du roman lorsqu'il découvre qu'il peut tuer avec ses poings sans le moindre scrupule. Analyse psychologique très fine sur les rapports entre kidnappeur et otage, À mains nues raconte l'éducation par la violence d'un gladiateur des temps modernes.
Que fait un homme quand il se retrouve face à l'assassin de son enfant ?
Antonio Lavezzi mène une existence solitaire et monotone depuis le jour où Michela, sa fille de treize ans, a été sauvagement assassinée. Sa femme l'a quitté, et le meurtrier n'a jamais été arrêté. Antonio travaille dans le bâtiment avec un ami d'enfance. Ce dernier lui présente inlassablement de petites amies potentielles qui ne l'intéressent pas. Lorsqu'un corps est découvert sur le chantier dont il est responsable, des éléments troublants amènent Antonio à penser que cette affaire et son histoire personnelle sont liées. Contacté par un homme mystérieux, baptisé l'Assassin, qui lui ordonne d'exécuter des criminels ayant échappé à la justice, Antonio décide d'obéir et va s'extraire peu à peu de sa torpeur et de son silence. L'Assassin semble savoir qui a tué Michela, et Antonio, pris dans une spirale meurtrière, est plus que déterminé à venger sa fille.
Paola Barbato impose une fois de plus sa vision et son style uniques : le schéma de vengeance privée à l'oeuvre est savamment imaginé et décrit. Le Fil rouge, c'est à la fois un Crime de l'Orient-Express moderne et un Dexter à l'italienne.
Corrado De Angelis et Roberto Palmieri sont deux écrivains que tout oppose. Le premier, neurochirurgien, doit son succès à la qualité de ses textes qui ont su redonner au roman policier ses lettres de noblesse. Palmieri est quant à lui un auteur vedette qui ne rate pas une occasion de faire le buzz et passe son temps sur les plateaux de télévision pour le plus grand plaisir de ses milliers de fans, et ce malgré la piètre qualité de ses romans.
Les maisons d'édition de De Angelis et de Palmieri ont passé un accord diabolique : les deux auteurs sortiront leur nouveau polar le même jour à la même heure, et un prix sera décerné à qui vendra le plus de livres. La compétition sera lancée en direct à la télévision. Mais, le grand soir, rien ne se passe comme prévu, et De Angelis disparaît quelques minutes après avoir quitté le plateau. Le mystère s'épaissit lorsque débute une série de meurtres imitant à la lettre les crimes des thrillers de l'écrivain disparu. Une véritable chasse à l'homme commence alors, car tout porte à croire que Palmieri, jaloux et souffrant d'un indéniable complexe d'infériorité, est coupable. Mais la réalité est bien différente et, comme dans chaque roman de Paola Barbato, insoupçonnable.