Signe de l'intérêt croissant pour la lyrique des troubadours, cette anthologie lui est tout entière consacrée. Les poètes d'oc méritent en effet d'être plus largement connus ; ne serait-ce que pour l'élan initial qu'ils ont donné à la poésie européenne en langue vulgaire et pour la nouvelle conception de l'amour propagée par leurs chants.Cette beauté ne doit pas être réservée aux savants. C'est pourquoi Paul Fabre a veillé ici à éclairer les mots et le contexte. Ainsi, huit cents ans après, le lecteur entendra mieux cette parole et sera saisi par son pouvoir d'évocation. 143 poèmes en langue d'oc, avec traduction française en regard. 96 poètes cités.
L'auteur interroge une gfois encore son thème favori, la solitude. Le héros de ce livre éprouve ces solitudes que la vie lui impose, celle de l'enfance dans la montagne cévenole, celle de la jeunesse au milieu du tourbillon de l'université ou du service militaire, celle enfin du choix définitif qui le fixe pour toujours entre les murs de Peyrefort. Ces solitudes, pourtant, n'excluent pas la vie. La vie pure de la montagne, la vie multiple des livres, les vies de Jacques et Martine, de Pierre et Solange, de Maurice et de Brigitte...
Après avoir renié son village et sa famille, Pierre rencontre la vie réelle. Son meilleur ami trouve la mort dans un accident de la route, et celle qu'il aime l'abandonne. Commence alors une reconquête, Pierre va retrouver la littérature et le bonheur auquel il ne croyait plus,grâce à Solange. Mais la mort de la femme aimée va le renvoyer à ses interrogations passées en le livrant à la dernière solitude, celle qu'apporte une vie qui finit.
Enfant abandonné, né dans une montagne - les Cévennes- dont il ignore tout, Jean n'a pas appris à aimer les gens. IL n'aime personne en effet, pas même le couple Bortin, qui l'a accueilli, et qu'iul fuit un jour sur un coup de tête. Cett efugue va décider de son adolescence, et elle le livrera à la vie active dans une solitude qu'il défendra âprement. Et puis, vint le grand espoir avec l'amour de Mathilde, jeune fille riche et capricieuse...
Le plus ancien texte des Vies de papes que Muratori a publiées sous le nom du cardinal d'Aragon et que Watterich attribue, non sans grande vraisemblance, au cardinal Boson, camérier de l'Église Romaine sous Hadrien IV, nous est fourni par les manuscrits du Liber Censuum. Cette continuation du Liber Pontificalis ne figurait pourtant pas dans le Liber Censuum de Cencius en 1192. Nous allons rechercher à quelle époque et dans quelles conditions elle s'est introduite dans les manuscrits postérieurs.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
La rue Daguerre n'est pas une rue comme les autres : pour Pierre, cet homme "inactuel" qui a tout abandonné, son métier comme ses ambitions, et qui vit sans projet, elle est le cadre de ses rêveries, le lieu où son passé vient un jour l'assaillir et un jour le bercer... Rue "toujours recommencée", la rue Daguerre est à la fois le berceau où se recrée le souvenir et le tombeau où ce souvenir s'enlise dans la mort.
Retrace l'histoire de la formation des noms de personnes en France en se fondant sur la nature et l'évolution des formes. Propose un regard sur les anciens modes de désignation des personnes ainsi qu'une réflexion sur notre système anthroponymique.
Il arriva devant la mer. Elle était immense et ressemblait au désert imaginé par son rêve. L'eau recevait l'offrande généreuse des sources, l'aumône retenue des sillons, les canaux qui venaient là déposer pieusement leur savoir, pétri de mille mémoires, pour une mémoire à pétrir encore. Du voyageur au Poète, il n'y avait qu'un pas, malgré les lieues multipliées d'une route. Ouverte toujours à quelque secret.
Ce roman raconte une double histoire : celle de Denis, jeune paysan, et de Françoise, fille de l'instituteur; et celle de Costejourdes, village perdu dans les Cévennes profondes. L'histoire des deux jeunes gens pourrait être une idylle banale, mais une sorte de fatalité empêchera les choses d'aller jusqu'au terme envisagé. L'histoire du village des Cévennes retrace le quotidien de nos campagnes, avec ses querelles, ses personnages typés, tel ce "vieux Boissède", sorte de philosophe au langage cru.
Alors que le Code du travail place le contrat de travail à durée indéterminée comme « la forme normale et générale de la relation de travail », le contrat de travail à durée déterminée (CDD) assure, en moyenne, 80 % des recrutements, d?où l?invitation faite aux partenaires sociaux à « trouver des leviers pour que le CDI demeure ou redevienne la forme normale d?embauche », notamment en prenant en considération les coûts induits par les différentes formes de contrat, et en en tirant les conséquences sur la modulation des taux de cotisation, qui aura ensuite vocation à être déclinée dans la convention d?assurance chômage.
Néanmoins, sa légitimité n?est pas remise en cause et le recours à ce contrat d?exception est, dans bien des situations, inévitable.
Le présent ouvrage s?attache à faciliter la compréhension des règles qui gouvernent ce contrat.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Marseille et le café ... Une longue histoire que celle de la rencontre du grand port méditerranéen et d'une denrée exotique. Marseille n'avait-elle pas alors quelque droit à voir se tenir chez elle la première journée de rencontre régionale entre spécialistes de différentes disciplines en sciences humaines et praticiens expérimentés. Car ce droit s'appuyant sur les courants commerciaux contemporains, que les statistiques mettent en valeur, se fonde également sur l'Histoire elle-même. Ainsi c'est par l'intermédiaire du port de Marseille que l'introduction du café se fit en France grâce à Jean de la Rocque, négociant, de retour vers 1644 d'un long voyage en "Arabie heureuse".