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Philippe Erlanger
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Maudit par ses contemporains, un prince incompris qui n'a pas connu, à tort, l'indulgence de la postéritéParvenu au pouvoir en brisant le testament de Louis XIV, le Régent (1715-1723) inaugure une politique réformatrice et souvent audacieuse : il se rapproche de l'Angleterre, favorise la révolution bancaire, restaure les remontrances parlementaires et encourage les ambitions politiques de la haute noblesse. Le fiasco de la polysynodie et la banqueroute de Law amoindrissent son bilan tandis que le dirigeant éclairé disparaît derrière le libertin. Cette biographie enlevée souligne l'importance du politique et révèle une personnalité complexe et fascinante.
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Rodolphe II de Habsbourg, l'empereur insolite, 1552-1612
Philippe Erlanger
- Albin Michel (réédition numérique FeniXX)
- 5 Avril 2019
- 9782705004316
Le XVIe siècle fut une époque de grands bouleversements, de découvertes et de luttes idéologiques. Si les Français savent quels furent les effets de ces révolutions dans l'Europe occidentale, ils ignorent en général ce qui, pendant la même période, se passait au-delà du Rhin. Elizabeth Tudor, Philippe II, Henri IV sont universellement connus : leur contemporain, l'Empereur Rodolphe II, ne l'est guère et cependant il mériterait d'être également célèbre. Non que ce petit-fils de Charles Quint ait été un conquérant ou un grand homme d'État. Sa nature ne le lui permettait pas. Marqué par les redoutables atavismes des Habsbourg, c'était un personnage bizarre et fascinant qui, détestant le réel, rêva plutôt qu'il ne vécut. Aussi son règne fut-il jalonné de malheurs éclatants. Mais ce chimérique a laissé sur notre temps des empreintes beaucoup plus profondes que celles de la plupart des princes de cette Renaissance dont il fut l'incarnation suprême. Mécène incomparable, il rassembla un nombre prodigieux d'oeuvres d'art. Et surtout, son amour de la magie, son goût du surnaturel, sa curiosité du Cosmos firent que les savants dont il encouragea les travaux en les protégeant de l'Inquisition franchirent la barrière qui sépare l'astrologie de l'astronomie. Grâce à lui, Kepler put énoncer ses fameuses lois et ouvrir la voie où devaient passer les cosmonautes modernes. Philippe Erlanger s'est appliqué à faire revivre en son étrange Cour de Prague, parmi ses trésors, ses artistes, ses alchimistes, ses mages, ses chercheurs, au milieu des complots et du tumulte sanglant des guerres de Religion, cet empereur fastueux, mélancolique, torturé, qui préféra les étoiles à ses royaumes terrestres.
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La France sans étoile
Philippe Erlanger
- Plon (réédition numérique FeniXX)
- 12 Juin 2020
- 9782259302388
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Aventuriers et favorites
Philippe Erlanger
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- Présence de l'histoire
- 10 Juillet 2020
- 9782259303286
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Amours et secrets de Marie Stuart
Philippe Erlanger
- Hachette (réédition numérique FeniXX)
- L'envers de l'Histoire
- 4 Septembre 2020
- 9791037607355
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Clemenceau
Philippe Erlanger
- Plon (réédition numérique FeniXX)
- Présence de l'histoire
- 13 Mars 2020
- 9782259301992
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Madame de Longueville
Philippe Erlanger
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- Présence de l'histoire
- 11 Juin 2016
- 9782262054267
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Louis XIV au jour le jour
Philippe Erlanger
- La Table ronde (réédition numérique FeniXX)
- 26 Avril 2018
- 9782710386353
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Orpheline de père une semaine après sa naissance en 1542, la fille de Jacques V d'Écosse et de Marie de Lorraine est l'enjeu, dès l'âge de cinq ans, des convoitises diplomatico-matrimoniales de l'Angleterre et de la France. Un an plus tard, une nouvelle vie commence à la cour des Valois, partagée entre une éducation de princesse lettrée de la Renaissance, et les complots d'un pays déchiré par les guerres de Religion. En 1558, son somptueux mariage avec le futur héritier du trône, semble enfin inaugurer de belles années. Mais, un an plus tard, la mort accidentelle d'Henri II propulse son mari, François II, sur un trône branlant où son esprit enfiévré et brouillon achève de désorganiser la France. La mort de François, après deux ans de complots et de traquenards, laisse une veuve de dix-huit ans, aussitôt réexpédiée dans son Écosse natale, où elle doit affronter la vague protestante menée par John Knox. Incapable de s'adapter à la rugueuse vie écossaise, après celle des châteaux de la Loire, elle s'égare en plaisirs futiles, en frasques sentimentales, et en échafaudages politiques de pacotille qui - un peu à l'instar d'une Marie-Antoinette - lui valent discrédit, ragots, puis haine, et enfin guerre ouverte. Il ne manque plus que la fuite en Angleterre, chez sa cousine et adversaire Elizabeth, pour achever une existence lamentable, conclue, non sans grandeur d'âme, sur l'échafaud, à quarante-cinq ans.
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Peu de souverains connurent à l'égal d'Hhenri III l'amour passionné et la haine aveugle de la foule. Adoré avant son avènement comme un demi-dieu, il devint, sitôt qu'il règna, l'objet d'une exécration et d'un mépris qui devaient le faire tomber sous le poignard d'un assassin.
Et pourtant ce monarque tant vilipendé fut un souverain brave, séduisant, généreux, libéral, doué de tous les dons de l'esprit, grand orateur, soldat valeureux, diplomate incomparable, profondément attaché à sa patrie. Son impopularité, il ne la dut réellement ni à la bizarrerie de ses moeurs, ni aux étrangetés de son caractère. Le grief profond des hommes qui, de son temps, se disputaient la France vint de ce que, méprisant toutes les factions, il défendit inlassablement contre elles la cause du pays.
Philippe Erlanger s'est efforcé de tracer une peinture fidèle d'un roi mal connu et, pour ce faire, il a cru ne devoir dissimuler ni ses singularités, ni ses faiblesses. Dans une évocation pleine de vie et de couleur, il montre cet homme extraordinaire en lutte contre la révolution du XVIe siècle et ressuscite autour de lui les personnages fastueux, pittoresques, corrompus qui menaient leurs intrigues à la Cour licencieuse des derniers Valois. -
"En considérant le second des Bourbons à la lumière de la vérité, il nous est apparu que ce prince énigmatique était bien loin encore d'occuper le rang auquel il avait droit en tant que souverain et surtout en tant qu'homme. Il nous est apparu qu'à la place du fantoche, cher aux romanciers de l'histoire, se trouvait une personnalité d'une si grande richesse psychologique qu'il était permis de voir en elle un reflet des héros créés par les premiers génies du temps - un Shakespeare, un Corneille."
Philippe Erlanger -
Georges Villiers, duc de Buckingham : l'énergie du monde
Philippe Erlanger
- Gallimard
- Leurs Figures
- 1 Octobre 2016
- 9782072074738
Favori de Jacques 1er et de Charles 1er au point d'avoir été nommé "le dictateur non seulement de l'Angleterre, mais du souverain", amoureux jusqu'à la folie et aimé d'Anne d'Autriche, Premier ministre, grand amiral, général en chef, ambassadeur, mécène, plus magnifique qu'aucun prince de son époque, George Villiers, duc de Buckingham, offre l'exemple à peu près unique d'un homme qui disposa, avant vingt-cinq ans, d'un pouvoir absolu, sans y avoir d'autres titres que ses dons de séducteur. La manière dont il en usa voua à sa perte la dynastie des Stuart, affola le peuple britannique, bouleversa la politique européenne, provoqua deux guerres et ouvrit une révolution.
De son vivant même, Buckingham devint légendaire. À la fois adoré et exécré, il fut comparé aux archanges avant d'être identifié à l'Antéchrist. Assassiné par un fanatique dont l'Angleterre fit un héros, il fut pleuré jusqu'à leur mort par un roi et une reine. La plupart des historiens lui donnèrent le visage d'un traître, d'un apostat, d'un fléau de sa patrie et de la liberté, tandis que les romanciers et les poètes l'égalaient aux amants immortels.
La vérité, évidemment, n'a rien à voir avec ces imaginations, mais n'en est pas moins proche du merveilleux.
Avec toute la rigueur d'un historien et toute la pénétration d'un romancier, Philippe Erlanger nous conte la véritable histoire de ce favori dont la beauté, les passions, l'extravagance pesèrent d'un si grand poids sur le destin de l'Angleterre et sur
l'évolution politique de son temps. -
Sur Diane enfant nous ne possédons qu'un renseignement précis : son père l'emmenait à la chasse quand elle avait six ans. Dès le premier âge, le futur modèle du Primatice suivit les traces de la déesse, sa patronne, et soumit son corps aux saines disciplines dont elle devait être si bien récompensée. Pendant son existence entière, Diane se lèvera avec le jour, prendra des bains d'eau froide, chevauchera fougueusement à travers bois. Les nobles animaux qui contribueront à immortaliser ses images, elle ne perdra jamais le goût de les forcer.
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Le massacre de la saint-barthelemy - (24 aout 1572)
Philippe Erlanger
- Gallimard
- Trente journées qui ont fait la France
- 10 Septembre 2013
- 9782072243004
La Saint-Barthélemy a longtemps été considérée, étudiée comme une explosion du fanatisme religieux, comme l'épisode le plus dramatique des guerres fratricides qui pendant quarante années dressèrent les uns contre les autres catholiques et protestants français. La Saint-Barthélemy fut en effet cela, mais elle fut aussi bien autre chose. C'est diminuer cet événement capital, c'est en sous-estimer la portée que de ne pas le situer dans la perspective générale du XVIe siècle et de ses bouleversements politiques. C'est méconnaître également son actualité.
Les causes et les effets de la Saint-Barthélemy n'apparaissent clairement que si on les présente en fonction des vastes mouvements non seulement religieux, mais aussi diplomatiques et sociaux qui agitaient l'Europe. Dès lors l'éclairage change et les principaux acteurs de la tragédie apparaissent sous un jour nouveau.
En orientant son travail dans cette voie, Philippe Erlanger s'est imposé pour règle : ne céder à aucune des passions que ce sujet brûlant a si souvent provoquées chez les historiens. C'est avec une objectivité totale qu'il a cherché la vérité de ce drame, manifestation éclatante de la folie des hommes, tout imprégnée de l'esprit d'une époque révolutionnaire et que la nôtre aurait profit à méditer.