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Philippe Lacoue labarthe
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POETIQUE : l'absolu littéraire ; théorie de la littérature du romantisme allemand
Philippe Lacoue-Labarthe, Jean-Luc Nancy
- Seuil
- Poétique
- 15 Juillet 2021
- 9782021488944
Avant de faire époque dans la littérature et dans l’art, avant de représenter une sensibilité ou un style (dont on annonce régulièrement le « retour »), le romantisme est d’abord une théorie. Et l’invention de la littérature. Il constitue même, très exactement, le moment inaugural de la littérature comme production de sa propre théorie – et de la théorie se pensant comme littérature. Par là, il ouvre l’âge critique auquel nous appartenons encore.
Poétique où le sujet se confond avec sa propre production, et Littérature close sur la loi de son propre engendrement, le romantisme (nous, en somme), c’est le moment de l’absolu littéraire.
Cela s’est joué vers 1800, à Iéna, autour d’une revue (l’Athenaeum) et d’un groupe (celui des frères Schlegel). Or, depuis bientôt deux cents ans que ce moment a eu lieu, pratiquement aucun des textes majeurs où s’est effectuée une telle opération n’a été traduit en français. La première ambition de ce livre est, par conséquent, de donner à lire certains d’entre eux.
Mais comme la contrainte que le romantisme exerce sur nous est à proportion de la méconnaissance où il a été tenu, on a voulu, chaque fois, accompagner ces textes et en prendre, à notre usage, la mesure théorique. Question, tout simplement, de vigilance : car au fond « l’absolu littéraire », n’est-ce-pas ce qui hante, encore aujourd’hui, notre demi-sommeil théorique et nos rêveries d’écritures ?
Ph. L.-L. et J.-L. N.
La traduction et l’annotation des textes ont été assurées avec la collaboration de Anne-Marie Lang. -
Scène
Philippe Lacoue-labarthe, Jean-Luc Nancy
- Christian Bourgois
- Détroits
- 14 Mars 2013
- 9782267024715
Si l'homme est bien « l'existant qui présente », alors il lui aura fallu inventer les outils et les formes de cette présentation : le langage, le dialogue, la représentation. Mais quels sont les enchaînements et les limites de ces formes ? Et comment le théâtre, qui les rassemble, peut-il, via l'espacement de la scène, ne pas les trahir ?
Ce sont ces questions qui trament les deux dialogues ici reproduits : Scène, qui fut publié en 1992 dans la Nouvelle revue de Psychanalyse, et Dialogue sur le dialogue, qui date de 2004 et qui en fut le prolongement.
Deux moments de haute intensité du travail en commun mené par les deux philosophes. -
Pour n'en pas finir ; écrits sur la musique
Philippe Lacoue-labarthe
- Christian Bourgois
- 15 Octobre 2015
- 9782267028980
Ce livre rassemble les textes sur la musique écrits par Philippe Lacoue-Labarthe entre 1969 et 2005. Par-delà leur diversité de ton ou d'accroche, leur préoccupation commune est de chercher à comprendre l'existence même de la musique : pourquoi existe-t-elle et de quoi est-elle en nous la déposition active, sans fin recommencée ? On retrouvera au fil du livre les motifs qui hantèrent la pensée de l'auteur : l'écoute, le rythme, la voix, l'écho - c'est aussi d'une puissance d'émotion qu'il est continûment question dans ces pages. « J'aimerais en somme saisir, si cela peut se savoir, ce qui arrive lorsqu'on remonte de Narcisse à Écho - me posant cette simple question : qu'est-ce qu'un retentissement ou une résonance ? » Édition établie par Aristide Bianchi et Léonide Kharlamov Collection « Détroits ».
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La panique politique
Philippe Lacoue-labarthe, Jean-Luc Nancy
- Christian Bourgois
- Détroits
- 14 Mars 2013
- 9782267024906
Les deux dialogues composant ce volume appartiennent à ce moment où, pour les auteurs, l'interrogation philosophique sur le politique croisait les faisceaux de questions mises en avant par la psychanalyse.
À la lumière de l'approche freudienne du phénomène politique, ce sont les conditions de possibilité de l'existence collective qui sont interrogées.
Dès lors qu'a pu être éloignée l'imposition d'une Figure (Dieu, Père, Chef, Peuple), comment et sur quoi étayer un être-ensemble capable d'échapper au délitement et à la panique ? -
«uvre de philosophie et non d'histoire, Le mythe nazi interroge la logique spécifique du nazisme en tant qu'elle peut nous rendre attentifs à certaines possibilités de notre histoire occidentale.» L'Homme et la Société «Une mise en garde contre l'idée que notre époque ne pourrait à son tour être sauvée que par le recours à de nouveaux mythes, de nouveaux rêves.» Lire «Pourquoi et comment le recours au mythe a été au coeur de la pratique politique et sociale du nazisme.» Le Monde «À lire absolument.» Bulletin critique du livre français Jean-Luc Nancy et Philippe Lacoue-Labarthe (mort en 2007) sont deux philosophes nés en 1940. Enseignants à l'université de Strasbourg, ils ont beaucoup travaillé et publié ensemble, notamment L'Absolu littéraire (Le Seuil, 1978) ou L'«Allégorie» suivi de Un Commencement (Galilée, 2006).
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Entretien avec Philippe Lacoue-Labarthe sur Friedrich Hlderlin. L'oeuvre et la vie de Hlderlin auront fourni le prétexte à bien des lectures, à bien des réécritures, engendrant d'autres livres, d'autres oeuvres à leur tour. Il y a donc bien une figure du poète, et une aura de l'oeuvre, qui sont profondément bien que peut-être confusément, imbriqués dans la stratographie textuelle de notre temps. L'entretien est suivi d'une biographie de Hlderlin.
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Études françaises. Volume 17, numéros 3-4, octobre 1981
Laurent Mailhot, Christie V. Mcdonald, Philippe Lacoue-Labarthe, Claude Levesque, Denyse Philie, Jean Larose, Francoise
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 4 Janvier 2025
- 9782760652224
Poser la question de la signifiance, tant pour la musique que pour les textes (philosophiques ou littéraires), et interroger cet impossible désir de la musique qui hante l'écriture.
Quel est ce privilège de la musique comme forme première universelle ? Quel rapport y a-t-il entre la musique et la détermination subjective de l'art ? Le melos prend-il la relève du logos dès « l'époque de Rousseau » ? Et si la musique fonctionne dans certains textes comme le signifié absent, comment tenir compte de l'élément musical présent, soit comme signifiant ou symptôme dans une pratique combinatoire, soit comme résonance dans des pratiques « modernes » du texte ? Au regard de la musique, qu'en est-il de ses structures, de Boulez jusqu'au tango, et de son rapport au texte qui ne saurait être celui de la seule homologie ?