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Les éditions Pulsio
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Manuel de civilité pour les petites filles à l'usage des maisons d'éducation
Pierre Louÿs
- Les éditions Pulsio
- 6 Octobre 2015
- 9782371130029
Le ton de « Manuel de civilité pour les petites filles à l'usage des maisons d'éducation » est vif, voire lapidaire, le style particulièrement cru et chatoyant. Pierre Louÿs use volontiers d'ironie pour évoquer les amours viles des jeunes filles perverses, et cette relative distanciation lui permet de faire fi de toute censure morale. Le Manuel de civilité est sans doute l'oeuvre la plus subversive de Louÿs, véritable attaque en règle contre le puritanisme bourgeois de la Belle Époque.
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Trois filles de leur mère est un roman érotique rédigé par Pierre Louÿs vers 1910 et publié sous le manteau en 1926 par René Bonnel, éditeur en 1928 d'Histoire de l'oeil de Georges Bataille et du Con d'Irène de Louis Aragon, assisté de Pascal Pia.
Inspiré, selon la légende, par les rapports de l'écrivain à la femme de José-Maria de Heredia et ses trois filles (dont la plus jeune, Louise, avait été mariée à Louÿs) aux moeurs réputées alors assez libres, il présente les aventures d'un jeune homme de vingt ans, « X... », qu'une prostituée de trente-six ans, Teresa, et ses trois filles, Mauricette, quatorze ans et demi, Lili, dix ans, et Charlotte, vingt ans, visitent à tour de rôle, avant qu'ils ne se livrent tous ensemble à une grande mise en scène de jeux obscènes. -
Ce roman de "moeurs antiques" (sous-titre de l'ouvrage), dont le théâtre est Alexandrie, conte l'histoire de la courtisane Chrysis, et de Démétrios, un sculpteur. Galiléenne aux longs cheveux d'or (d'où son surnom grec), Chrysis, fière de son art et de sa beauté, se flatte d'obtenir « du premier venu la plus vile obéissance ». Démétrios, lui, est l'objet d'un véritable culte parmi les femmes de la cité, mais il est las de leur idolâtrie effrénée. Il en est venu à préférer sa statue d'Aphrodite à la reine Bérénice qui en fut le modèle, et dont il est l'amant blasé. Chrysis est la seule à marquer du mépris au sculpteur. Exaspéré de désir par sa résistance, Démétrios accepte de voler et de commettre un meurtre pour lui procurer les trois objets qu'elle exige en paiement de ses charmes : le miroir d'argent d'une courtisane rivale, le peigne d'ivoire d'une prêtresse égyptienne, et le collier de perles qui orne la statue de la déesse dans le grand temple d'Aphrodite. Après l'accomplissement de ces forfaits, le sculpteur fait un rêve dans lequel Chrysis lui offre la nuit d'amour qu'il désirait. Celle-ci en vient à aimer l'homme qui est allé jusqu'au crime pour elle, mais Démétrios la rejette, son rêve lui suffit. Comme elle insiste, il lui fait jurer - comme elle avait fait avec lui - d'accomplir sa volonté, avant de la lui révéler: porter en public les objets volés. Ce qu'elle fait, exhibant à la foule, sur le Phare d'Alexandrie, les attributs et la nudité d'Aphrodite. Emprisonnée et condamnée, Chrysis boit la ciguë, en présence de Démétrios, indifférent. Il se servira ensuite comme modèle du corps nu de la morte, le faisant poser "dans l'attitude violente où il l'a vu en songe, [pour] créer d'après le cadavre la statue de la Vie Immortelle". (source : Wikipédia)