Filtrer
Rayons
Éditeurs
Langues
Formats
République des Lettres
-
Manuel de civilité pour les petites filles à l'usage des maisons d'éducation
Pierre Louÿs
- République des Lettres
- 27 Juin 2018
- 9782824904337
Texte intégral révisé suivi d'une biographie de Pierre Louÿs. Manuel de civilité pour les petites filles à l'usage des maisons d'éducation. "Nous avons jugé inutile d'expliquer les mots: con, fente, moniche, motte, pine, queue, bitte, couille, foutre (verbe), foutre (subst.), bander, branler, sucer, lécher, pomper, baiser, piner, enfiler, enconner, enculer, décharger, godmiché, gougnotte, gousse, soixante-neuf, minette, mimi, putain, bordel. Ces mots sont familiers à toutes les petites filles." - Pierre Louÿs.
-
Le jeune Français André Stévenol croise une très belle andalouse au carnaval de Séville, Conchita Pérez. Il parvient à obtenir un rendez-vous, mais son ami don Matéo Diaz lui déconseille très vivement de s'y rendre. Pour éclairer le jeune homme plein d'illusions, il se décide à lui raconter sa propre histoire. Lui-même est tombé amoureux de Conchita mais s'est heurté à l'inébranlable résistance de la jeune femme qui, tout en disant l'aimer, lui refuse ses faveurs. En jouant un jeu savant où alternent tendresse et refus, elle l'a emprisonné dans les filets d'un esclavage passionné et désespéré, une sorte de psychose obsessionnelle qui détruit sa vie. Ayant obtenu en cadeau une maison et une dot, elle l'invite à passer une nuit chez elle mais l'arrête bientôt en lui déclarant cruellement qu'elle n'éprouve pour lui que de la haine, puis se donne devant lui à un autre homme. Elle continue ainsi à torturer Matéo qui ne parvient pas à la quitter. Stévenol part le lendemain avec Conchita. Pierre Louÿs développe ici à la perfection un drame passionnel dans l'incohérence de la vie elle-même où le coeur humain semble entraîné dans un pitoyable jeu de marionnettes. "La Femme et le Pantin" offre un des plus beaux exemples de la littérature amoureuse fin de siècle. Le roman a magnifiquement été adapté sur grand écran par Luis Bunuel sous le titre: "Cet obscur objet du désir".