Chaque année, avant les Fêtes, de nombreux Québécois convergent vers New York dans le but d'y vendre des sapins. Ni les nuits froides, ni les longues journées de travail, ni l'absence d'un lieu confortable pour dormir ne semblent freiner leur engouement. Notre journaliste s'est immergé, pendant cinq semaines, dans l'exigeant quotidien d'un marchand de sapins.
Considéré dans ce texte: les 75 ans de Normétal. Les minières et les forestières. L'absence de considération pour les communautés des «régions-ressources». Le plan Vautrin et les colons. Les pains à hotdogs comme levier de résistance. La volonté de se réinventer, quand on semble arrivé au bout de sa mission.
Pour le dossier Le Québec conscient, Rémy Bourbillon a recueilli les idées de six Gaspésiennes et Gaspésiens sur la question du développement régional. Et si le même budget que celui alloué aux plus gros chantiers gaspésiens leur était confié, à quels projets se consacreraient-ils en priorité?
Un dossier sur le thème des régénérescences spirituelles, urbaines ou environnementales qui vous propose des réflexions et éclairages variés sur le thème des nouveaux départs, des résiliences, des régénérations personnelles ou collectives.
Six mois d'enquête sur le projet de reconversion du Bâtiment 7, à Pointe-Saint- Charles (Montréal).
Pour souligner nos cinq ans, nous avons choisi de consacrer notre dossier principal au verbe «croire». Il y est question d'utopies, d'enthousiasme, de résilience, d'intuition, de foi, mais aussi de cynisme, de désenchantement, de résistance et des gourous de Silicon Valley. Les dramaturges Guillaume Corbeil et Philippe Ducros et le philosophe Jocelyn Maclure ajouteront leur voix à celles de Gabriel Nadeau-Dubois, Zadie Smith (traduction de Fanny Britt), Alain de Botton et plusieurs autres.
En mots ou en images, sept voyageurs nous donnent des nouvelles de leur coin de planète.
D'est en ouest, du nord au sud, chaque numéro, nos correspondants nous donnent des nouvelles de leur coin de pays.
Un bédéreportage sur le quotidien des agriculteurs Catherine Avard et Nicolas St Pierre, propriétaires de la ferme du Siffle Orange, à St-Aubert.
Des nouvelles de Richmond, Raymond, Montréal, Sherbrooke, Trois-Rivières, Saint-Valérien, Saint-Félicien, Cap-aux-Meules et Saint-Robert.
L'agonie du caribou migrateur provoque des tensions dans les communautés autochtones du Nord. C'est ce que Rémy Bourdillon a choisi de raconter pour le bédéreportage de ce numéro, illustré par Michel Hellman.
La talentueuse illustratrice Geneviève Bigué donne vie à un reportage du journaliste Rémy Bourdillon sur le manque de transparence des conseils municipaux québécois.
La vie moderne est caractérisée par la variété des options qu'elle nous offre. Mais comme le sait quiconque s'est déjà aventuré·e dans l'allée des dentifrices, cette liberté vient avec son lot de complications. Nouveau Projet explore ici diverses facettes de la notion de choix, à travers des textes de Sophie Bernier, Rémy Bourdillon et Geneviève Bigué, Marie-Eve Blanchard, Fanny Britt, Evelyne de la Chenelière, Alain Deneault, Ricardo Lamour, Catherine Mavrikakis et Sophocle.
Cinq ans après sa création, le semestriel Nouveau Projet se penche sur un des traits saillants du 21e siècle: l'hyperinformation. Cette ère où les dépêches circulent de façon quasi instantanée, où le métier de journaliste change pour la énième fois de visage, où tout un chacun tente à son niveau d'aviser, de prévenir, de documenter. Nouveau Projet tente un pas de côté sur cette question, pour l'aborder de façon constructive. De quelle façon souhaitons nous nous renseigner sur les autres et sur le monde? Et de quelle manière voulons nous renseigner les autres? Voilà les pistes qui ont guidé notre grand dossier (S')informer.
La vie moderne est caractérisée par la variété des options qu'elle nous offre. Mais comme le sait quiconque s'est déjà aventuré·e dans l'allée des dentifrices, cette liberté vient avec son lot de complications. Nouveau Projet vous propose ici neuf regards croisés sur les choix: ceux que nous faisons, ceux qu'on nous impose, ceux que nous devrions faire, et ceux que nous évitons, pour toutes les raisons du monde.
Notre époque semble obsédée par les états de la chair, qu'elle juge et évalue sans cesse. Le corps est à la fois l'objet d'un culte et d'une détestation ; il faut quantifier sa performance ou ses limites, viser son amélioration continue. On accepte sans trop broncher une pénible entreprise d'uniformisation des corps et des pratiques qui le conditionnent, à un point tel que notre définition étroite de l'esthétique des corps se confond avec une appréciation morale. On peut aussi se demander si le corps est aujourd'hui autre chose qu'un moyen d'afficher sa réussite ou, inversement, un baromètre de l'échec. Et il va sans dire que quiconque tente d'échapper à cette entreprise d'uniformisation et d'évaluation s'expose à diverses sanctions, à commencer par l'exclusion.
Devant ce sombre scénario, il ne faudrait cependant pas oublier que le corps, précisément parce qu'il est fini et faillible, peut constituer un lieu de résistance. Le corps, malgré la lutte qu'on lui livre, demeure le siège de la sensibilité humaine, de la créativité, des passions. Il donne à voir la beauté de l'inaltérable passage du temps. Alors que le rythme de la vie sociale, arrimé à la production, s'accélère sans cesse, le corps, lui, suit sa propre temporalité.
Comment « porter » son corps librement et joyeusement, sans se laisser déterminer par sa contingence ni le soumettre à une coercition héritée de notre système économique ?