Une enfant trisomique, Toinette, est séparée de ses parents lors d'un bombardement pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle est sauvée par un couple et se retrouve sur les routes de campagne.
Années 1970. Jacques Gaubert est le maître d'école d'une classe unique dans un petit village de Beauce, non loin de Chartres. Comme le veut la tradition, il est aussi secrétaire de la mairie. Jusqu'au jour où l'inspecteur de l'Éducation nationale lui signifie la fermeture de l'école pour cause d'effectif insuffisant. Cette annonce signifie le départ de la famille Gaubert. Une catastrophe d'autant plus grande que son épouse est infirmière : le village va perdre à la fois ses enfants, son instituteur et le seul soutien médical présent dans le canton.
Des drames personnels et familiaux se profilent à l'horizon de cette désertification rurale. Pour sauver la classe et le village, Jacques et son maire vont tenter de créer un regroupement pédagogique, seule solution pour faire reculer l'Inspection académique. Mais il va falloir composer avec les maires des communes voisines, dont Aimé Duval, octogénaire communiste et résistant de la dernière heure, qui aime mettre des bâtons dans les roues de ses concitoyens.
Jeune Irlandaise, Colleen vit dans un village de pêcheurs. Elle s'interroge sur le comportement d'un mystérieux Français qui cherche à acquérir à tout prix la maison de sa tante récemment décédée. Un jour, le corps de l'étranger est trouvé mort au pied d'une falaise. Qui est l'assassin ? Le curieux visiteur que Colleen a surpris un jour dans la maison ? Et que cache ce cottage pour susciter une telle convoitise ?
Pour André et Louisette Pichot, propriétaires exploitants, le temps semble venu de transmettre leurs terres à leur neveu Benoît. Cette décision, ils l'avaient déjà prise depuis longtemps, et il faut maintenant l'officialiser. Rien de compliqué, en somme... jusqu'au jour où l'annonce tombe : le 25mai 1984, un décret promulgue la construction d'une ligne TGV.
Commence alors un long parcours, non seulement pour les Pichot et leur famille, mais pour tous les habitants du village et des alentours. Où passera la ligne de chemin de fer exactement ? Comment seront dédommagés les agriculteurs qui, immanquablement, perdront une partie de leurs terres cultivables ? Auront-ils leur mot à dire ? Des questions et des doutes à la mesure d'un projet faramineux...
Juin 1940. Dans ce minuscule village de la campagne française, le blé est magnifique et la moisson s'annonce abondante. Mais dans six semaines, qui la fera ? Automobiles, vélos, carrioles et landaus empruntent à la queue leu leu l'unique rue du village. L'exode a bel et bien débuté ! Lucien, lui, travaille ses champs. Les foins, les haricots, la moisson qui approche le préoccupent bien davantage. Il a fait 14 et Verdun. Il en a vu d'autres.
Et puis, n'est-on pas loin derrière la ligne Maginot ? Le Maréchal Pétain n'a-t-il pas repris les choses en main ? Cette maudite guerre se rapproche pourtant. Un matin, on cède à la panique et on abandonne ses terres, sa ferme, ses bêtes. Lucien charge la gerbière et toute la famille part en emmenant pêle-mêle la grand-mère impotente, la machine à coudre, la belle-fille enceinte sans nouvelles de son homme mobilisé, de l'avoine pour le cheval et un bric-à-brac aussi hétéroclite qu'inutile. La Loire. Il faut franchir la Loire...
Dans l'attente du retour de son mari grièvement blessé à la guerre et pour élever Pierre, deux ans, et Jeanne, trois mois, Rosine accueille en nourrice Suzanne, pupille de l'Assistance publique. Mais l'enfant est fragile et meurt prématurément, au grand désarroi de Rosine qui, pour conserver l'indispensable pension, en vient à un acte insensé : substituer Jeanne à Suzanne. Les années passent et la peur que l'imposture soit découverte s'estompe... jusqu'au texte de loi du 19 juin 1923 qui autorise l'adoption des orphelins mineurs. Un couple se portant candidat pour adopter Suzanne, Rosine risque de perdre sa propre fille...
Au milieu de l'hiver, à Hennebeaux, les nuits sont glaciales. Joseph et Marie Pichot souscrivent un emprunt et deviennent propriétaires de cinq hectares. Les conditions sont draconiennes, mais qu'importe ! ils sont enfin maîtres de leur destin. Joseph a soif de progrès, d'émancipation et de justice. Au prix d'un travail acharné, il agrandit la ferme et rêve d'utiliser les machines modernes qui apparaissent. Mais lorsque la construction d'une ligne de chemin de fer est annoncée, c'est le branle-bas de combat au village. Touchera, touchera pas mes terres ? Arrive le temps des passions fortes autour de ces terres brunes si précieuses...
Son père voulait qu elle soit paysanne, Louison a décidé de devenir infirmière. Sur le champ de bataille, elle va chercher les blessés. Un homme à la silhouette vacillante implore son aide. Il a une blessure à la tête et ne sait plus qui il est. Louison doit faire un choix crucial : l'abandonner là ou le ramener au château. Vite, le convoi s'apprête à partir !
Juin 1959. Après deux ans passés en Algérie, Étienne revient chez ses parents. À son retour, il retrouve une ferme familiale qu'ils n'ont pas su faire évoluer. À 27 ans, considérant que l'armée lui a déjà gâché sa jeunesse, Étienne prend son destin en main : avec Nicole, son épouse, c'est une vie entière qu'il a à reconstruire, en rupture avec le modèle des générations passées...
Bouleversements économiques et sociaux, c'est une véritable révolution !
Révolution 1789 : les biens de l'Église sont confisqués et vendus au profil de l'État. La cathédrale de Chartres est achetée par un bâtisseur qui projette de la démonter et d'en exploiter les pierres. Miraculeusement, le prestigieux édifice échappe à la destruction et retrouve sa fonction initiale quelques décennies plus tard.
Avec les années, on oublie cette sombre histoire de vente à un particulier.
Cependant, 225 ans plus tard, les plus hautes instances judiciaires françaises sont bien obligées de constater que l'acte de vente n'a jamais été annulé, et que, d'héritier en héritier, il est incontournable de restituer la cathédrale à ses légitimes propriétaires : 5 vieilles dames pétillantes à qui le tribunal ne peut que remettre les clés.
Mais que peut-on bien faire d'une cathédrale ?
Pendant des jours, rien des intentions de ces vieilles dames de transparaît... excepté que l'édifice est fermé au public, ce qui secoue la bonne ville de Chartres.
Laurence a rencontré Clovis en 1939, alors qu'elle avait dix-sept ans. Pendant toute la durée de la guerre, elle l'a fidèlement attendu. À son retour du camp de travail allemand, ils se sont mariés. Et depuis neuf ans, tous les mois, Laurence guette le signe annonciateur d'une grossesse qui ne vient pas. Clovis lui propose une solution inattendue, mais il doit vaincre la réticence de sa femme pour la mettre en oeuvre.
Le capot relevé est attaché à l'antenne par une ficelle. Entre les deux yeux jaunes des phares, le moteur ouvert fait penser à un coffre à jouets renversé.
- Tu crois vraiment qu'il pourra aller jusqu'au cap Nord avec ça ? interroge Mélanie.
Adriano passe son bras autour des épaules de sa soeur et la serre contre sa poitrine.
- Un jour, je serai instituteur. Le gouvernement me donnera de l'argent pour apprendre à lire aux enfants. On sera heureux tous les deux, tu verras.
Mélanie vit en France, Adriano en Colombie. Mélanie est gravement malade, Adriano protège ceux qu'il aime. L'un et l'autre se battent pour survivre et réaliser leurs rêves. Leurs étoiles vont se mêler. Un roman fabuleux à mettre en toutes les mains, deux suspenses parallèles qui nous frappent en plein coeur.
Le vieux professeur Jean-Baptiste Dieu a gagné. Il est le propriétaire légitime de la cathédrale de Chartres, achetée par l'un de ses ancêtres comme bien national en 1789. Le lendemain, les portes de la cathédrale restent closes. Les cloches se sont tues. Les offices ne sont plus célébrés. Les tentatives pour pénétrer dans la cathédrale tournent mal les unes après les autres. Les spéculateurs n'ont pas davantage de succès. Jean-Baptiste Dieu ne se montre toujours pas... Seul un chat noir, au regard inquiétant, rôde jour et nuit sur le toit de l'édifice. Bientôt on parle de diableries...
Dans la chaleur moite d'une fin d'après-midi, Robert Deprémesnil rejoint sa fille Joséphine. Le riche planteur est tout heureux de lui offrir, comme serviteur, l'un des onze esclaves qu'il vient d'acheter. Le petit homme noir aux yeux vifs intrigue tout de suite Joséphine. Pourquoi s'enferme-t-il secrètement avec son père dans le bureau ? Quel rôle joue-t-il dans les disparitions successives des esclaves ? D'interrogation en interrogation, l'imagination de Joséphine l'entraîne à échafauder les hypothèses les plus folles...
Le clan des Lunes vit dans le pays froid du Nord. Les hommes bleus meurent de faim. Le clan des Soleils vit dans le pays du Sud. Les hommes rouges ignorent la famine, mais craignent les attaques sanglantes de leurs voisins. Depuis toujours, les deux clans franchissent la Griffe de l'enfer, formidable barrière naturelle qui sépare le pays du Nord de celui du Sud, pour se massacrer. Les uns et les autres rêvent de vivre en paix, mais ils ne savent faire que la guerre. La paix... Ils ne voient qu'un seul moyen de l'obtenir : détruire le clan adverse en totalité, définitivement. Chacun ébauche des plans terribles...
Le vieux professeur Jean-Baptiste Dieu a gagné. Il est le propriétaire légitime de la cathédrale de Chartres, achetée par l'un de ses ancêtres comme bien national en 1789. Le lendemain, les portes de la cathédrale restent closes. Les cloches se sont tues. Les offices ne sont plus célébrés. Les tentatives pour pénétrer dans la cathédrale tournent mal les unes après les autres. Les spéculateurs n'ont pas davantage de succès. Jean-Baptiste Dieu ne se montre toujours pas... Seul un chat noir, au regard inquiétant, rôde jour et nuit sur le toit de l'édifice. Bientôt on parle de diableries...
Dans la chaleur moite d'une fin d'après-midi, Robert Deprémesnil rejoint sa fille Joséphine. Le riche planteur est tout heureux de lui offrir, comme serviteur, l'un des onze esclaves qu'il vient d'acheter. Le petit homme noir aux yeux vifs intrigue tout de suite Joséphine. Pourquoi s'enferme-t-il secrètement avec son père dans le bureau ? Quel rôle joue-t-il dans les disparitions successives des esclaves ? D'interrogation en interrogation, l'imagination de Joséphine l'entraîne à échafauder les hypothèses les plus folles...
Le clan des Lunes vit dans le pays froid du Nord. Les hommes bleus meurent de faim. Le clan des Soleils vit dans le pays du Sud. Les hommes rouges ignorent la famine, mais craignent les attaques sanglantes de leurs voisins. Depuis toujours, les deux clans franchissent la Griffe de l'enfer, formidable barrière naturelle qui sépare le pays du Nord de celui du Sud, pour se massacrer. Les uns et les autres rêvent de vivre en paix, mais ils ne savent faire que la guerre. La paix... Ils ne voient qu'un seul moyen de l'obtenir : détruire le clan adverse en totalité, définitivement. Chacun ébauche des plans terribles...
En septembre 2019, l'écrivain Roger Judenne s'exile aux confins de l'Irlande gaëlique avec une seule idée en tête : écrire un roman. Il n'a, à l'instant de son départ, aucune idée de l'histoire qu'il va imaginer, mais il compte sur les paysages grandioses de la pointe de Dingle et sur les Irlandais vivement attachants qui demeurent près de l'océan pour l'inspirer.
Ainsi est né An seabhac, le voilier de la liberté, un formidable roman d'aventure, et un suspense éprouvant, qui met aux prises Niall, un jeune kayakiste, avec les membres d'une armée secrète. Le jeune Niall va aussi croiser la route d'un Français étrange, un convoyeur de fond qui veut à tout prix rejoindre son fils dans l'océan Pacifique.
Par la fenêtre de sa vieille demeure, Clémentine regarde la maison d'en face où vit un rude paysan, Vincent, maître autoritaire d'un domaine de soixante hectares. Vincent n'a qu'un regret : il n'a pas de vrai héritier, si ce n'est Maurice, l'enfant que sa femme Jeanne a eu d'un premier mariage. Hélas ! Ce « fils », qui préfère la ville et le luxe, ne perpétuera pas l'exploitation. Tout le travail accompli, les efforts consentis et les sacrifices acceptés n'auront donc servi à rien. Mais quelle importance après tout ? Vincent doit faire face à un souci autrement plus pénible : la « garce de gueuse », comme il l'appelle, ce crabe qui ronge ses poumons depuis deux ans...
Les vacances s'annonçaient prometteuses : un boulot pour payer ma moto, et une rencontre avec la mystérieuse Ophélie. Et puis il y a eu les hommes armés, la fusillade, l'enlèvement... Je suis plutôt cool mais là, enfermé dans le coffre de cette voiture, je me sens un peu dépassé par les événements. Enfin, dès qu'on m'en sortira, c'est promis, je tenterai le Diable pour te retrouver Ophélie...
Il se nomme Robert. Tout le monde l'appelle Fouine. En ces temps rendus difficiles par l'Occupation, ce jeune veuf travaille dans les fermes et braconne pour subvenir aux besoins de ses trois enfants et de sa belle-mère, une vieille femme revêche. L'amour de Fouine, c'est Pierrette, veuve avec des enfants à élever elle aussi. Il se voit déjà, assis à ses côtés autour d'une table, à regarder grandir ses mômes et les siens. Mais la jeune femme a d'autres ambitions : partir avec un monsieur de la ville qui a fait fortune grâce au marché noir et qui seul peut lui proposer « une vie de dimanche »...
Marianne, la petite bonne de ferme, Benjamin, le garçon meunier ou plus près de nous le jeune Jean-Claude vous entraînent dans le monde merveilleux du rêve.