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Valerie Ines De La Ville
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L'application de la théorie des parties prenantes aux industries de l'enfant révèle une série de difficultés liées à sa mise en pratique pour aider les dirigeants. À ce jour, aucune entreprise n'a apparemment produit de document public spécifique analysant l'impact global de ses activités sur le bien-être des enfants, que ces derniers constituent une cible marketing, qu'ils participent aux activités de la chaîne de production ou qu'ils soient de simples victimes collatérales des externalités négatives causées par l'entreprise. Du fait de leur absence dans de nombreuses recherches, les enfants et les adolescents semblent constituer un point aveugle de la théorie des parties prenantes. À un niveau plus profond, il s'agit d'interroger les difficultés de mobilisation en sciences de gestion de la théorie des parties prenantes.
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La participation dans les entreprises en Europe
Valérie-Inés De La Ville
- Vuibert (réédition numérique FeniXX)
- Ressources humaines
- 7 Novembre 2017
- 9782311599671
La décennie 1970 a été celle des conditions de travail et de la démocratie industrielle, la décennie 1980 celle des groupes d'expression, cercles de qualité et autres cultures ou projets d'entreprise, on parle dans les années 1990 de changer l'organisation du travail. Au-delà des effets de mode, un même constat s'impose dans la gestion des entreprises : la participation des salariés conditionne largement les résultats en termes de qualité et de productivité globale. À l'inverse de Ford, un dirigeant moderne pourrait dire à ses ouvriers : « Je vous paie aussi pour penser. » Mais si le management moderne se doit d'être participatif, l'accord sur l'objectif n'empêche pas que subsiste une interrogation sur les moyens appropriés. Ce livre propose d'associer recherches empiriques et réflexion théorique. Fruit de plusieurs années d'enquête, l'analyse transversale est nourrie par des observations approfondies dans une trentaine d'entreprises. Pour la permière fois, les entreprises étudiées regroupent à la fois des grandes entreprises et des petites et moyennes entreprises présentant des pratiques contrastées et situées dans différents pays européens. Cette collecte de données effectuée en pleine période de mutations permet de montrer comment le développement de la participation est lié aux nouvelles tendances d'une « économie de l'offre » conduite à la diversification des produits et à la flexibilité des procédés. Mais elle révèle aussi les limites et les difficultés rencontrées afin d'en tirer des enseignements concrets. Il s'agit en fait de contribuer à une socio-économie de l'entreprise où les relations sociales et professionnelles sont mises en rapport avec la nature des marchés et des produits, l'organisation de la production et les systèmes techniques. La démarche comparative débouche sur la mise en évidence d'une liaison entre participation des salariés et nouvelles caractéristiques de travail productif, ce qui amène à formuler les hypothèses de constitution d'une appartenance productive ou d'émergence d'un nouveau modèle professionnel.