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Veronique Cnockaert
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Études françaises. Volume 49, numéro 3, 2013
Martial Guédron, Valérie Stienon, Erika Wicky, Véronique Cnockaert, Thierry Laugée, Peggy Davis, Andr Schincariol
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 19 Septembre 2019
- 9782760641471
Ayant su attirer dans le champ de l'empiriquement observable des phénomènes relevant du jugement subjectif et donner l'allure d'une science à une croyance populaire, la physiognomonie a connu le succès d'une science capable de produire un savoir social particulièrement précieux dans un contexte de bouleversement des hiérarchies socioculturelles. À ce titre, elle a profondément marqué l'histoire des représentations et influencé la production et les projets d'artistes, de penseurs et d'écrivains. L'élargissement du champ d'investigation de la physiognomonie, son réinvestissement dans des constructions politiques ou sociales ainsi que les transpositions disciplinaires et médiatiques dont elle a fait l'objet, ont contribué à en faire un objet d'étude polymorphe. Les contributions réunies dans ce numéro observent les différentes manifestations de la postérité connue au XIXe siècle par le modèle physiognomonique qui postulait l'équivalence entre l'intériorité d'un individu et ses caractéristiques observables.
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Études françaises. Volume 39, numéro 2, 2003
Pierre Nepveu, Véronique Cnockaert, Colette Becker, Jean-Pierre Leduc-Adine, Jacques Pelletier, Alain Pagès, Marti
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 10 Juillet 2020
- 9782760641815
Dans le cadre des célébrations du centenaire de la mort d'Émile Zola, ce numéro d'Études françaises entend revisiter l'inscription de la marge dans l'oeuvre de cet écrivain. Les études en interrogent les marges sociales, spatiales, esthétiques et institutionnelles. Elles vont des romans de jeunesse aux Évangiles, et portent aussi sur le genre de l'Hommage, ainsi que sur la réalisation d'un Dictionnaire des métiers et des professions des Rougon-Macquart.
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Études françaises. Volume 54, numéro 2, 2018
Alexis Lussier, Hervé Martin, Laurent Demanze, Véronique Cnockaert, Llewellyn Brown, Jean-benoit Cormier landry, D
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 7 Juin 2019
- 9782760639737
L'imaginaire de la prédation est un imaginaire de la limite transgressée entre le chasseur et la proie, l'humain et l'animal, dans des scénarios qui brouillent les frontières entre les uns et les autres. Figure classique de l'objet du désir, et de son improbable maîtrise, la proie semble y apparaître en un point où le regard parvient à divers degrés de fascination, de la visualité exacerbée par l'attente ou le guet jusqu'au moment fatal où la proie fait image. C'est dans la perspective des approches de l'imaginaire que ce dossier propose de réfléchir au paradigme de la prédation en littérature, entre imagination et aliénation du regard, absence et surreprésentation de l'image, voire ses métamorphoses à l'ombre du mimétisme. Au sein de ce paradigme, toutes les polarités, toutes les rivalités peuvent indéfiniment se retourner. Ce qui voit peut être vu, ce qui chasse peut être chassé, ce qui dévore peut être dévoré. C'est pourquoi toute histoire de chasse, tout récit de prédation, témoigne de la puissance spéculaire de l'imaginaire, une puissance de réversibilité qui ne cesse d'ouvrir le regard à ce qui, inlassablement, lui échappe dans ce qu'il poursuit.
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Études françaises. Volume 59, numéro 1, 2023
David Belanger, Martine-Emmanuelle Lapointe, Francis Gingras, Judith Sribnai, Veronique Cnockaert, Cecile Huysman, Benja
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 14 Décembre 2023
- 9782760650114
Dans L'art d'être juste (1995), Martha Nussbaum invitait à ce qu'on confronte l'imagination littéraire à l'économie. Cette invitation semble avoir été entendue. Dans Le capital au XXIe siècle (2013), Thomas Piketty ne cesse de renvoyer à Balzac et à Austen pour illustrer les variables économiques des siècles passés, tandis que des romancières ou des romanciers comme Houellebecq se font économistes (Bernard Maris, Houellebecq économiste, 2014). À partir de la littérature, Joseph Vogl a lu dans la crise financière de 2008 Le spectre du capital (2010), ce qui a engagé un surcroît d'intérêt pour les dettes, soudainement lisibles dans la culture (David Graeber, Dette. 5 000 ans d'histoire, 2011).
La question au coeur de ce numéro s'inscrit donc dans ce chantier : comment parler du lien entre économie et littérature de façon sensible aujourd'hui ? Comment sortir des simples oppositions entre l'économique et le symbolique, que Pierre Bourdieu nommait « l'économie à l'envers », pour décrire la relation entre les deux domaines, ou encore entre l'économisme orthodoxe et la pensée marxiste ? Il existe, peut-on penser, un « imaginaire économique », c'est-à-dire une manière de dire l'économie, d'en nommer le fonctionnement, les rouages, les limites ; la littérature et sa théorie peuvent l'éclairer. Les articles réunis dans ce dossier tâchent donc, depuis le Moyen Âge jusqu'à l'extrême contemporain, de montrer comment la littérature sert cet imaginaire.