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" Habemus papam ! " - l'histoire de dix moments clés de l'histoire de la chrétienté, quand la fumée blanche a émergé en même temps qu'un nouveau pape.
La papauté est l'une des rares monarchies dont le souverain est élu par une assemblée et non désigné de façon héréditaire. Autre originalité, le mode d'élection est inchangé depuis un millénaire : le moment venu, plus de cent cardinaux se réunissent en conclave dans un lieu coupé du monde (la chapelle Sixtine) afin de désigner le nouveau souverain pontife. L'élection n'est valide que lorsqu'un candidat réussit à obtenir au moins deux tiers des voix. Toutefois, si le processus visant à choisir le nouveau pape est immuable, le déroulement de chaque conclave est différent et son résultat souvent surprenant.
Entre le XIIIe et le XXIe siècle, dix d'entre eux se sont révélés particulièrement marquants. Qui sait que Grégoire X a été élu en 1271 à l'issue d'un conclave qui a duré trois ans ? Que celui de 1378 a provoqué le Grand Schisme d'Occident et a permis à trois hommes d'accéder au trône pontifical ? Que le cardinal Borgia, père de plusieurs enfants et partisan d'une vie dissolue, n'était absolument pas destiné à devenir le pape Alexandre VI en 1492 ? Plus récemment, que l'élection de François en 2013 a été révolutionnaire à plus d'un titre (il est le premier souverain pontife jésuite, sud-américain et issu d'un milieu modeste) ?
Bien que l'élection se déroule toujours selon des règles très codifiées, on le voit, le nouvel évêque de Rome est rarement celui auquel on s'attendait. Entre ambitions personnelles, manoeuvres sournoises et stratégies complexes, les conclaves sont souvent riches en rebondissements. Yves Chiron nous fait revivre les dix plus impressionnants de l'histoire dans un récit aussi enlevé que documenté.
I. Le plus long conclave de l'histoire
Grégoire X (1268-1271)
II. Une élection contestée : la naissance du Grand Schisme d'Occident
Urbain VI (1378)
III. Un concile élit le pape
Martin V (1417)
IV. L'élection d'un " père de famille "
Alexandre VI (1492)
V. Éviter un pape anglais
Jules III (1549-1550)
VI. Un conclave en exil
Pie VII (1799-1800)
VII. Un conclave sous la menace
Grégoire XVI (1830-1831)
VIII. La fin du veto politique
Pie X (1914)
IX. Un conclave face aux totalitarismes
Pie XII (1939)
X. Une élection inattendue
François, le premier pape sud-américain (2013) -
A travers l'évocation circonstanciée des 21 conciles oecuméniques, une histoire vivante et accessible de l'Eglise, s'intéressant autant aux doctrines, aux pratiques sociales qu'aux hommes.
À travers l'évocation des vingt et un conciles oecuméniques, une histoire vivante et accessible de l'Église, s'intéressant autant aux doctrines, aux pratiques sociales qu'aux hommes. Il y a cinquante ans, en 1962, s'ouvrait le concile Vatican II qui allait durer quatre ans et marquer durablement l'évolution de l'Église catholique. C'était le vingt et unième de l'histoire. Le premier avait eu lieu en 325, à Nicée, à l'initiative de l'empereur Constantin. Un concile oecuménique rassemble les évêques de l'oikoumenè (soit l'ensemble de la " terre habitée "). Son caractère universel fait qu'il peut imposer ses décisions à toute l'Église sous l'autorité souveraine du pape. Pour chacun d'eux, on trouvera dans cet ouvrage le contexte historique de sa convocation, l'histoire de son déroulement et des décisions disciplinaires qui ont été prises. Ces conciles ont constitué, progressivement, le corpus doctrinal du christianisme, qu'il s'agisse de la Trinité, de la nature du Christ, de la doctrine du salut, de l'infaillibilité du pape ou de la nature et de la mission de l'Église. Une question comme celle des minarets en pays chrétiens, qui suscite tant de controverses aujourd'hui en Europe, était déjà traitée, en 1312, au concile de Vienne. L'histoire des conciles oecuméniques ne concerne donc pas seulement l'histoire de l'Église, elle est aussi l'histoire de nos sociétés.Directeur du Dictionnaire de biographie française et spécialiste d'histoire religieuse, Yves Chiron a notamment publié la biographie de plusieurs papes contemporains (Pie IX, Pie X, Pie XI, Paul VI). Nombre de ses livres ont été traduits à l'étranger. -
L'histoire au service de l'actualité.
Le conclave, du mot cum clave (en latin : " pièce fermée à clef "), institué en 1274 et se tenant toujours à huis clos pour élire un pape, est un de ces événements qui attisent une curiosité quasi universelle. A chaque élection, les journaux fleurissent de listes de papabili, mais le résultat vérifie souvent le proverbe bien connu : " Qui entre pape au conclave en sort cardinal. " Un conclave n'est pas l'équivalent d'un scrutin politique : il n'y a ni campagne électorale ni candidats déclarés. La majorité des deux tiers des voix pour être élu - règle en vigueur depuis près de mille ans - empêche des résultats serrés et permet tous les retournements. S'appuyant sur de nombreuses archives, ce livre en retrace l'histoire, des origines à nos jours. Une histoire mouvementée, souvent contrariée par les puissances temporelles désireuses de favoriser tel cardinal ou, au contraire, d'empêcher tel autre. Ressort toutefois de ce tableau l'image d'une Eglise qui, au-delà des vicissitudes humaines, se renouvelle d'époque en époque tout en restant fidèle à des convictions qui remontent à son origine.Yves Chiron, historien, directeur du Dictionnaire de biographie française, est un spécialiste reconnu de l'histoire religieuse contemporaine. Il a notamment publié les biographies de plusieurs papes (Pie IX, Pie X, Pie XI et Paul VI). Ses ouvrages ont été traduits en diverses langues. -
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Le pape de la paix.Le pape de la paix. Benoît XV, au nom prédestiné (Giacomo Della Chiesa), devient pape à un moment crucial de l'histoire, le 3 septembre 1914. À sa mort en 1922, il est salué par des éloges quasi unanimes pour tomber ensuite dans un oubli injustifié. Pendant la Grande Guerre, il fait entendre une voix au-dessus de la mêlée. À l'encontre des exaltations patriotiques et des ferveurs guerrières, il la qualifie d'" horrible boucherie qui déshonore l'Europe " et de " suicide de l'Europe civilisée ". Il ne s'est pas contenté de la déplorer, il a tenté de l'arrêter tout en déployant une action charitable en faveur des populations des deux camps. Cette impartialité fut incomprise de la plupart des gouvernements : Clemenceau l'a traité de " pape boche " et le général allemand Ludendorff de
franzsisch Papst (" pape français "). Après la guerre, il a de grands desseins et une vision à long terme, qu'il s'agisse de l'Europe dont il ne fallait pas humilier les minorités nationales, des Arméniens qu'il aida tant qu'il l'a pu lors du génocide de 1915 et pour lequel il plaida le droit à un État, ou encore pour les pays de mission qui devraient un jour être des Églises autonomes.
L'auteur a dépouillé nombreuses sources d'archives (notamment les Archives secrètes vaticanes et les Archives diplomatiques françaises) et a utilisé le Journal de Carlo Monti, haut fonctionnaire italien et ami d'enfance de Benoît XV, qui a été reçu 175 fois au Vatican et qui, à la sortie de ces audiences, notait scrupuleusement le contenu des conversations qu'il avait eues.