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Calmann-Lévy
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Gustave Flaubert et Michel Lévy, un couple explosif
Yvan Leclerc, Jean-Yves Mollier
- Calmann-Lévy
- Biographies, Autobiographies
- 10 Novembre 2021
- 9782702183892
Entre l'éditeur le plus novateur de son temps et le romancier qui devient célèbre du jour au lendemain par le scandale d'un procès, la relation dure pendantquinze ans et elle produit trois romans : Madame Bovary, véritable coup de tonnerre et immense succès, Salammbô, puis L'Éducation sentimentale, un échec public et commercial.
Comme beaucoup d'histoires de couples, celle-ci commence par un coup de foudre, se prolonge en lune de miel, traverse des tensions et se termine en rupture définitive.
Les deux hommes, tous deux nés en 1821, tous deux passionnés de théâtre avant d'écrire et de publier des livres, avaient de nombreux points communs, mais aussi des conceptions différentes de la littérature : Michel Lévy est un éditeur avisé qui ne sépare pas la qualité artistique de la valeur commerciale ; en esthète aristocratique, Flaubert méprise les « épiciers », du haut de sa conception d'un art autonome que la publication ne peut que prostituer. -
Toulouse. François Godefroy, professeur d'histoire à l'université du Mirail, spécialiste de la Première Guerre mondiale, disparaît au cours de son footing quotidien. Ce que tout le monde pensait être une banale histoire d'adultère se transforme en affaire criminelle lorsque le corps du disparu est retrouvé, abattu par un revolver de collection utilisé dans les tranchées.
Le capitaine Tarate oriente très vite ses recherches vers une rivalité professionnelle, les postes de maître de conférence étant rares et leur attribution soumise à des jeux de pouvoirs et d'influences complexes. Mais quand son suspect principal est assassiné dans les mêmes conditions, son enquête commence à piétiner.
Faute de nouveaux éléments, une idée un peu folle germe alors en lui : et s'il parvenait à découvrir le coupable en se penchant sur les travaux des différents protagonistes, et sur les querelles idéologiques qui les opposent ?
UN POLAR HITCHCOCKIEN À L'INTRIGUE MACHIAVÉLIQUE ! -
Les éditions Calmann-Lévy : de la Belle Epoque à la Seconde Guerre mondiale ; un demi-siècle au service de la littérature
Jean-Yves Mollier
- Calmann-Lévy
- Littérature Française
- 25 Janvier 2023
- 9782702185599
Calmann-Lévy, c'est avant tout une histoire de famille. À son décès en 1891, Calmann Lévy, le frère du fondateur Michel Lévy, transmet à ses trois fils, Paul, Georges et Gaston, la maison d'édition littéraire française la plus prestigieuse de l'époque. De Balzac à Vigny, en passant par Baudelaire, Dumas père et fils, Flaubert, Mérimée, Sand et Stendhal, la plupart des écrivains du XIXe siècle y ont publié leurs oeuvres.
Grâce à l'ouverture à des littératures du monde entier et à la création de nouvelles collections, les descendants s'adaptent au nouveau siècle tout en faisant perdurer l'engagement de leurs aînés. Anatole France et Pierre Loti rejoignent le catalogue, bientôt suivis par de nombreuses écrivaines - Anna de Noailles, Marcelle Tinayre, Myriam Harry, Colette -, ainsi que par de grandes plumes étrangères : D'Annunzio, Blasco Ibáñez, Galsworthy, Gorki, Pirandello, G.B. Shaw...
En octobre 1940, les nazis occupent la maison, qui sera aryanisée l'année suivante. Depuis Londres, où ils ont rallié la France libre, les fils de Gaston Calmann-Lévy, Pierre et Robert, préparent la relève, assurée dès la libération de Paris.
À partir de nombreux documents inédits, Jean-Yves Mollier retrace l'histoire des éditions Calmann-Lévy de 1891 à 1945, un demi-siècle d'une vie intellectuelle effervescente. -
Lukas ouvrit la première valise et leur mit la loutre entre les mains. Les deux vieux caressaient le poil un peu sec, sans répulsion, avec même une tendresse dérisoire. Lukas était rassuré. Parfois ça s'effondre d'un bloc en voyant les premiers échantillons. Là, non. au contraire. Les mains semblaient curieuses autour de la loutre empaillée.
- C'est évidemment un article rural, dit-il. À Paris ça se fait peu. Chez le montagnard elle est remplacée par la marmotte. Tendance régionaliste.
Il se sentit en confiance. Ces deux-là ne poseraient pas de difficultés.
Et il sortit de la valise un article moins évident. Pour tester.
- L'iguane d'Egypte. Ni lézard ni varan, le milieu. Deux couches de vernis doux.
Un soupçon de patine pour la vie. À peine poussiéreux.
Echange de regards entre les deux fauteuils.
- "Un soupçon de patine pour la vie."
- "À peine poussiéreux." C'est beau.
Les deux vieux étaient aux anges.
- Monsieur au téléphone m'a parlé de "petit compagnon familier" ?
Il attendait.
- Mon drôle d'oiseau.
- Ma petite chatte.
Lukas finit son verre de grenache sans faire la grimace.
- Pardon ? vous voulez dire que...
Les deux vieux le fixaient en souriant.
- Attendez attendez. Vous voulez que j'empaille ? ...
La réponse claqua dans le silence trop épais du salon.
- Lui : mon Léonce.
- Elle : ma Charlotte.
Une relation étrange allait s'instaurer entre le taxidermiste et ses deux clients. Tendre et féroce, drôle et noire. Une complicité fantasque et très intime, faite de fantaisie, de tendresse et... d'amour ?
Enthousiastes, tous les trois se passionneraient pour ce projet.
Et bientôt chacun allait en faire un peu trop. -
Et meurent les marionnettes
Yves Hughes
- Calmann-Lévy
- Cal-Lévy-Territoires
- 24 Mars 2021
- 9782702182031
Quand le costume de Guignol se teinte de sang.
Le jeune marionnettiste du théâtre de Guignol du parc de la Tête d'or à Lyon est retrouvé assassiné sur l'île Barbe, au milieu de la Saône.
Les marionnettes étaient toute sa vie. C'est donc dans son cercle familier qu'Alice Amelin, commandante de la PJ chargée de l'enquête, cherche une piste : parmi les habitués des allées du parc, de son Guignol mais aussi de son zoo, dont la vénérable éléphante Clochette fascine tant les enfants - à commencer par le fils d'Alice, Eliott.
Rien de bien concluant jusqu'à ce qu'Alice découvre, chez un sculpteur sur bois du Vieux-Lyon, une marionnette de femme aux yeux verts, en sweat-shirt et en jean, que le jeune homme avait, peu de temps avant sa mort, spécialement commandée.
Ce personnage, bien éloigné du répertoire classique de Guignol, a-t-il joué un rôle dans la triste fin du marionnettiste ? -
Engrenage criminel dans la campagne normande.1891. Dans le hameau de Troussebourg au coeur du pays d'Auge, la vie s'écoule paisiblement. Même l'ivrognerie de Coeur de chiffon, une chiffonnière qui sillonne le canton en compagnie de son fils simplet, Hyppolite, trouve grâce aux yeux des paysans.
Léonard, cacochyme et avare, maltraite sa femme Modeste. Il héberge dans une dépendance de sa ferme, adossée à la porcherie et à l'écurie, une cousine, la jolie Alphonsine, et son vigoureux mari, Victor. Elle est employée comme servante. Lui travaille comme ouvrier agricole.
En plus du gîte, le jeune couple a droit au couvert mais l'atmosphère à table est tendue car Victor est irascible. Pour venger un affront, il a égorgé l'âne d'un rival et écopé d'une semaine de prison.
L'air devient irrespirable quand Léonard accueille à demeure sa mère, une octogénaire invalide, dont l'unique occupation est d'exaspérer son entourage... -
La guerre, c'est la guerre...
Yves Gibeau
- FeniXX réédition numérique (Calmann-Lévy)
- 13 Décembre 2017
- 9782402209304
Mobilisé le 26 août 1939, l'archéologue Michel Scalby n'a aucune disposition pour la guerre ; il a dû abandonner Odile, rencontrée peu de temps avant la mobilisation. Relativement « planqué » dans un poste en retrait des lignes, il a tout loisir de s'interroger sur la grandeur et l'utilité du « devoir » pour lequel on l'a pressenti et il a conscience davantage chaque jour de l'asservissement auquel on le contraint. De plus il se heurte à un certain capitaine Wasselet, ancien de 14-18, pour qui la guerre est une revanche sur un destin médiocre. Appelé au chevet de son père accidenté, Scalby arrive trop tard, et les carnets de guerre de ce dernier, découverts par hasard, le confirment dans un choix qu'il hésitait encore à faire : « il ne rejoindra pas ». Pourtant un oncle et sa mère l'en dissuadent. Arrive le 10 mai 40. Alors que la division monte vers la Belgique, des avions bombardent le convoi. Scalby aura enfin le courage et l'inspiration nécessaires pour venir à bout du cas de conscience qui ne cessait de l'obséder. Ce récit d'une désertion en 1940 est écrit dans le ton familier à Yves Gibeau : plein de verve et de naturel. Le drame de la conscience individuelle en face des obligations civiques atteint ici à son point culminant. Il ne s'agit nullement d'un livre contre l'armée, mais d'un conflit intérieur auquel le talent si personnel du romancier confère une tendresse exceptionnellement rare.
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Un homme se traîne dans une sierra ; sans armes et sans eau. C'est le « capitaine » Manchego, à demi survivant d'un groupe de guerilleros, qui tente de rejoindre quelques autres miraculés de son genre. Il a gagné autrefois la guerilla dans son pays et le nouveau gouvernement l'a envoyé dans l'Île, une île de l'Amérique centrale, refaire la même besogne. Manchego, abandonné, revient dans son pays réclamer aide et assistance pour la guerilla de l'Île. Ses compagnons d'armes, devenus technocrates, ont oublié celui qui les avait menés au pouvoir. Que Manchego se débrouille... A l'amertume du combat inutile, s'ajoute, pour lui le poids de la passion qu'il éprouve pour sa maîtresse Guadalupe. Pourtant, Manchego repartira, sans autre espoir peut-être que la mort. Un grand roman d'aventure au rythme de notre temps.
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Profession, producteur
Yves Rousset-Rouard
- Calmann-Lévy (réédition numérique FeniXX)
- Libre parcours
- 14 Décembre 2018
- 9782706203022
Qu'est-ce qu'un producteur de cinéma en France, aujourd'hui ? Un joueur cherchant à trouver avant le départ la combinaison gagnante, un acrobate jonglant avec l'art et l'argent, un acteur de premier plan qui n'apparaît jamais sur l'écran et reste ignoré du public ? Yves Rousset-Rouard, producteur, entre autres, d'Emmanuelle et de Joseph Losey, jette un coup de projecteur en coulisses-sur cette profession mal connue et sur le monde fascinant du cinéma.
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Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Le grand Sire
Yves Jamiaque
- Calmann-Lévy (réédition numérique FeniXX)
- Collection Labiche
- 4 Février 2020
- 9782706200045
« Il ne faut point mettre le ridicule où il n'y en a point ; c'est se gâter le goût, c'est corrompre son jugement et celui des autres ; mais le ridicule qui est quelque part, il faut l'y voir, l'en tirer avec grâce et d'une manière qui plaise et amuse ». Yves Jamiaque a suivi ce conseil de La Bruyère pour présenter aux auditeurs de Dimanche dans un fauteuil les dialogues de Louis XIV et Racine qu'interprètent avec talent Jean-Pierre Darras et Philippe Noiret. Aujourd'hui, ces dialogues sont devenus un livre, Le grand Sire, où l'on retrouve tout ce qui a fait le succès de l'émission : la vivacité du style, le piquant de la satire et, surtout, cet esprit frondeur qui, sous Louis XIV comme sous Charles de Gaulle, reste le propre des Français.
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« Ils commençaient à rigoler, les gens. J'étais toujours là, pas très jovial d'allure, la peau et les os, mais vivant. Je savais ce qu'ils pensaient, ce qui les démangeait de me crier du milieu de la place : Alors, pas encore décidé ? On hésite ? C'est pas commode de mourir, même avec la meilleure volonté... » C'est pas commode de mourir et c'est encore moins commode de vivre, quand on a, comme le narrateur, hérité de sa mère le goût des larmes et reçu de son père plus de coups de pied au cul que de caresses. On n'est pas très armé pour affronter les surprises qu'elle vous révèle, l'existence, comme une chienne qui flaire la débandade de vos méninges en préretraite, avec votre plume d'écrivain pour seule compagne et vos souvenirs pour uniques copains. Alors le retour au vert patelin de votre enfance peut prendre les couleurs d'un enfer quotidien... Après plus de vingt-cinq ans de silence, Mourir idiot signe le grand retour d'Yves Gibeau au roman. Et c'est un superbe roman que ces pages poignantes, où brûlent la difficulté d'être, le refus de la médiocrité et la rage des mots.
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Lorsque le jeune Thomas arrive comme pensionnaire au collège de C., il est fasciné par une exposition qui retrace un événement (historique ou légendaire ?) de la ville : l'inauguration par le Lord-Maire d'un célèbre pont suspendu. Au cours de la cérémonie, tous les habitants déguisés en animaux avaient vu la Lady Mairesse se jeter dans le vide, miraculeusement sauvée par sa robe à crinoline, gonflée par le vent, tel un parachute. Au fil des mois, dans le monde mystérieux et turbulent du collège, cette image accompagnera Thomas, qu'il associera à celle de sa propre mère à l'agonie. Malgré l'amitié de Tim et les exploits sportifs qu'ils accompliront ensemble, Thomas s'enfermera peu à peu dans la solitude avec, pour unique confidente, une petite chienne baptisée Tigre dont la présence chérie ne le détournera pas de son destin. Révélé par ses deux précédents romans, L'Autobiographie d'Ingrid Weber, Prix du Premier Roman 1985 et Les Sept mois de Sabine Noël (Luneau-Ascot), Yves-Michel Ergal confirme ici ses dons originaux de conteur dans la description de l'univers magique de l'adolescence.
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Jeux d'enfer
Yves-Michel Ergal
- FeniXX réédition numérique (Calmann-Lévy)
- 18 Février 2016
- 9782402007214
Un petit garçon endimanché, d'un fiacre, jette une pièce de monnaie à l'enfant misérable qu'il prend pour un mendiant. Dans la boue et le crottin, William Crockford cherche ce talisman de l'humiliation sociale : « A nous deux, Londres ! » La folie du jeu et du plaisir s'empare des aristocrates finissants dans cette période charnière entre les XVIIIe et XIXe siècles anglais, à l'aube de la grande montée puritaine : on joue aux dés, aux cartes, aux courses, on parie sur les combats de boxe, on se dispute les femmes, les étalons, les athlètes... Doué d'un véritable génie des probabilités, William Crockford bâtit rapidement sur les jeux une immense fortune : cercle exclusif et luxueuse maison de prostitution, le club qui porte son nom devient le pèlerinage obligé du comte d'Orsay, de Talleyrand, de Wellington ou encore du futur Napoléon III... D'inoubliables personnages traversent le roman, de la grosse et cruelle lady Buck avec son neveu le marquis de Skeff, jeune précieux débauché, au rival et ennemi John Gully qui, lui, édifie sa carrière de parvenu sur la respectabilité.
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Un amour d'Ingrid Weber
Yves-Michel Ergal
- FeniXX réédition numérique (Calmann-Lévy)
- 17 Décembre 2015
- 9782402009607
Au soir de sa vie, la cantatrice Ingrid Weber revit les différents épisodes de sa carrière internationale, rythmée par sa passion tumultueuse pour un pauvre architecte. En fait, si Ingrid se permet quelques fantaisies sensuelles, c'est à elle-même et à son art qu'elle consacre tout son amour. Installée dans son appartement du passage Vérot-Dodat, entourée de sa cour - imprésario, médecin, gouvernante -, elle applique toute sa volonté à atteindre les sommets et à triompher dans le rôle de Donna Anna de Don Juan. Impitoyable, folle ou émouvante, Ingrid Weber ne peut laisser indifférent, et c'est tout l'art d'Yves-Michel Ergal d'avoir su recomposer - comme une « recherche du temps perdu » - à la fois le climat musical d'une époque et l'existence d'un « monstre sacré », ne craignant pas de dévoiler ses petitesses et ses secrets les plus inavouables.
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« Combien de fois l'homme avait-il déchaussé les pieds de sa femme ? Combien de fois les avait-il regardés marcher sur la moquette de leur chambre, et sur combien de trottoirs, dans combien de rues et d'escaliers oubliés ? Et dans combien de ses rêves, aujourd'hui, ces pieds-là revenaient-ils bouger la nuit ?
Laisse-toi faire, répéta-t-il à Fred. Qu'aurait-elle pu savoir de tout ça, elle, avec son pied qui ne saignait qu'un sang de vingt ans ? Un pied qui avait encore tant de rues et tant de marches à affronter ? »
Ancien comédien confronté à une jeunesse pour son dernier tour de piste... Écrivain raté aux prises avec sa mythomanie et ses impuissances... Voisins de lit d'hôpital en quête d'un fantôme de femme... Jeunes ou vieux enfants qui jouent, trichent et souffrent de vivre... Des personnages bousculés par leur propre existence, acteurs de leur déroute, et qui deviennent touchants à force de courage ou de faiblesse. Chacun traversera son Intérieur nuit. Et ne pourra éviter de susciter une certaine compassion, grinçante ou souriante, dure ou tendre. -
Contre-espionnage : mémoires d'un patron de la D.S.T.
Yves Bonnet
- Calmann-Lévy (réédition numérique FeniXX)
- 16 Juin 2016
- 9782702170090
En novembre 1982, Yves Bonnet est choisi par François Mitterrand, pour succéder à Marcel Chalet à la tête de la DST, la légendaire Direction de la surveillance du territoire. Pendant près de trois ans, il va diriger la « grande maison » de la rue des Saussaies.
À son arrivée, il découvre que certaines directions ont été sonorisées par Roger Wibot, le célèbre fondateur du Service, et y met fin immédiatement. En 1983, il arrive à la certitude qu'il existe, en France, un énorme réseau d'espionnage technologique, qui pille près de 70 % des brevets civils et militaires du pays. Yves Bonnet ne flanche pas et décide, en relation étroite avec François Mitterrand, de l'expulsion de quarante-sept diplomates soviétiques. Quelques mois plus tard, quatre jours après le sanglant attentat anti-Turcs d'Orly, il démantèle le réseau de l'ASALA en France.
Yves Bonnet lance une coopération internationale tous azimuts, multipliant les contacts avec les services de renseignements britanniques, américains, israéliens, syriens, irakiens, palestiniens, n'hésitant pas à collaborer avec Abou lyad et avec Georges Habache. Grâce à ses « relations particulières », c'est lui qui, au printemps 1985, obtient la libération de Gilles Sydney Pérolles, le fils de Gilles Perrault, enlevé au Liban. Mais Yves Bonnet dérange : il obtient trop de succès, répugne à transformer la DST en officine de renseignements « personnels ». Et, en juillet 1985, il est évincé...
Écrit au vitriol, riche en révélations, « Contre-espionnage » est un livre événement sur le monde du renseignement. -
Un ingénieur aux chantiers navals du Cotentin, ayant participé aux négociations avec le Koweït pour la vente de patrouilleurs rapides, décède dans un accident de voiture suspect. Une call-girl, surveillée par la DST, est enlevée par des terroristes et sa disparition est maquillée en mort accidentelle. Dénoncé par une hôtesse de l'air, un islamiste est arrêté à Alger par des ninjas sur le vol 293 de la Tunis Air.
Un point commun : tous sont liés à un mystérieux dossier portant la mention COSMIC, la plus haute classification de l'OTAN. À l'intérieur, les spécifications de patrouilleurs rapides dernier cri emportant une puissance de feu terrifiante.
Ce dossier, quelqu'un l'a perdu, donné ou vendu... Pour le récupérer, chacun devra forcer le destin, qui réserve bien des surprises à ceux qui pensent pouvoir tout planifier... -
La Gloire du rapporteur
Yves Charpentier
- Calmann-Lévy
- Littérature Française
- 27 Août 2003
- 9782702147177
" Tout aurait pu rentrer dans l'ordre, tout comme avant. Les autres auraient pu continuer à ricaner, ce pauvre Rabout [...] il rêve toujours de changer de portefeuille et même d'une promotion, [...] pourquoi pas chef de bureau tant qu'on y est. Mais là-dessus nouvelle convocation de Lavaut, exaspéré de perdre tout ce temps à mon sujet, me faisant attendre des heures puis déboulant dans le secrétariat, lâchant dans une bouffée de cigare : le Ministre a lu votre compte-rendu figurez-vous, ce n'était pas prévu, une erreur de transmission. [...] Il me dévore de ses yeux terribles, puis d'une voix doucereuse, menaçante : en tout cas il l'a lu c'est un fait et m'a demandé de vous féliciter du résultat. Le Ministre, moi ? Non pas encore Rabout, vous n'êtes pas encore Ministre, pas que je sache, au revoir Rabout. Trois jours plus tard c'était la lettre qui suivait, celle dont je ne me remettrai pas, la lettre venue d'en haut, à mon nom, Rabout grisé d'honneur et d'émotion, la lettre signée personnellement par le Ministre, en personne oui, en personne. "
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L'Offrande musicale
Yves-Michel Ergal
- FeniXX réédition numérique (Calmann-Lévy)
- 18 Février 2016
- 9782402008532
Une pianiste marche le long de la Seine vers l'église Saint-Julien-le-Pauvre où elle s'apprête à jouer les Variations Golberg de Bach. Quelle a été sa vie ? Yves-Michel Ergal la raconte en adoptant le rythme même des trente variations. Ainsi se découvrent les harmonies d'une existence tendue vers l'accomplissement d'un art et les dissonances dans les amours, parfois ambigus, qu'elle a connus à l'adolescence, au cours de sa traversée des clubs musicaux - tel le Navire ; enfin à Boston où elle acceptera de se voir ramenée au rôle de répétitrice pour un jeune homme aux yeux verts, Gregory.
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épreuve d'artiste ; dictionnaire intime
Yves Simon
- Calmann-Lévy
- Biographies, Autobiographies
- 19 Septembre 2007
- 9782702146033
Ni journal ni Mémoires, ce Dictionnaire intime est tout cela à la fois. À partir de plus de 250 mots librement choisis, Yves Simon nous parle de ce qui lui tient le plus à coeur. Tels des galets blancs, ces mots jalonnent sa vie, et l'accompagnent sur les chemins de la musique, de la littérature, de l'amour.Par exemple, Cheminot est un magnifique portrait de son père, et Don, celui émouvant de sa mère. Espèces et Dandys évoquent Gainsbourg, K la Prague de Kafka, Mirabelles, sa jeunesse en Lorraine, Mitterrand racontant à l'auteur le sauvetage de Robert Antelme du camp de Dachau.Grave et léger, ce Dictionnaire intime offre au lecteur d'innombrables rencontres inconnues ou célèbres (Juliet Berto, Marguerite Duras, Georges Brassens, Albert Cossery, Gérard Depardieu...), dans des situations inattendues. Et sans jamais s'appesantir, il nous propose une réflexion souriante sur les choses de la vie (Autoroute, Désir, Fiançailles, Hôtels [chambres d'], Jalousie, Table en pin, Utopies...)
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Michel et Calmann Lévy ou la naissance de l'édition moderne, 1836-1891
Jean-Yves Mollier
- Calmann-Lévy
- Biographies, Autobiographies
- 1 Avril 1994
- 9782702151006
En 1841, Michel Lévy a vingt ans. Ce fils de modestes colporteurs juifs venus de Lorraine à Paris, élevé à l'école de la rue, a quitté le conservatoire d'art dramatique pour l'apprentissage du métier de libraire dans le cabinet de lecture ouvert par son père. A la faveur de la révolution de 48, il va bâtir une des plus grosses entreprises de librairie françaises. En 1856, un véritable coup de génie fait de lui l'initiateur de l'édition moderne : il casse les prix du livre et oblige ses concurrents à s'aligner, favorisant le développement de la lecture dans tout le pays.Il sera l'éditeur de Mérimée, Baudelaire, Vigny, George Sand, Lamartine, Labiche, Victor Hugo, Flaubert, Balzac, Stendhal, Nerval, des deux Dumas, de Renan et de centaines d'écrivains. A sa mort, en 1875, c'est son frère, Calmann, qui lui succède et assure à la maison de la rue Auber la première place en Europe parmi les éditeurs littéraires. Loti, France viennent ajouter au rayonnement international de Calmann Lévy.La vie des frères Lévy, intimement mêlée aux mouvements politiques, économiques et artistiques du xixe siècle, est tout à la fois une destinée hors pair et l'éblouissante traversée intellectuelle d'une époque. Jean-Yves Mollier, utilisant maints documents inédits, la restitue ici avec une précision extrême qui, alliée à la passion du chercheur pour son sujet, fait de ce livre une exceptionnelle aventure de l'esprit.Né en 1947 à Roanne, Jean-Yves Mollier est docteur en littérature. Il est actuellement professeur de Lettres et prépare une thèse d'Etat en histoire sur le jacobinisme au xixe siècle. Il a présenté et annoté Dans les bagnes de Napoléon III. Mémoires de C.F. Gambon (P.U.F 1983).
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Par une nuit de novembre 1872, sur les hauteurs de Rouen, Delphin Luce, un garçon de dix ans, et la jeune Justine Boulard sont sauvagement agressés, au retour de l'usine de tissage où ils sont employés. L'enfant périt dans cette attaque qui bouleverse la Normandie.
Lorsqu'elle recouvre la parole, Justine varie dans la description de son agresseur et la police multiplie les arrestations, aiguillonnée par la presse, les rumeurs, les dénonciations. Enfin, à la surprise générale, la jeune fille désigne un proche, père de famille jouissant d'une honorable réputation.
Faut-il la croire ? Confronté à la fragilité des témoignages, à l'ambiguïté des faits, aux silences de Justine qui réveillent les spectres de l'occupation prussienne récente, le juge d'instruction Julien Delavigne doit éclairer de bien sombres mystères. Avant de guider la justice vers un inattendu coupable...
« ENQUÊTE, SUSPENSE, HUMOUR, ÉMOTION ET UNE SUPERBE PLONGÉE DANS ROUEN IL Y A 150 ANS : UNE RÉUSSITE ! »
MICHEL BUSSI
Tout en dénouant les fils d'une authentique énigme judiciaire, Yves Jacob, récompensé notamment par le prix Guillaume-le-Conquérant et le prix du Roman populaire, brosse une passionnante peinture de la Normandie du XIXe siècle, entre ville et campagne, bourgeoisie distinguée et monde ouvrier.