Filtrer
Yvon Desloges
-
Sous les cieux de quebec : meteo et climat, 1534-1831
Yvon Desloges
- Les éditions du Septentrion
- 10 Juin 2016
- 9782896649754
Le «réchauffement climatique»: l'expression est très à la mode. Elle sous-entend chaleur - quelquefois excessive -, températures extrêmes, tempêtes violentes, pluies diluviennes, périodes de froid sibérien et quoi d'autre Vous vous croyez au XXIe siècle? Bienvenue aux XVIIe et XVIIIe siècles.
La météo d'ici n'avait jusqu'à ce jour pas d'histoire. Peu de gens se doutaient que l'éruption d'un volcan en Indonésie pouvait provoquer un refroidissement jusqu'à Québec. Encore moins de gens auraient imaginé que Champlain a fondé Québec dans une période de froid sévère ou que le XVIIe siècle québécois compte parmi les plus froids du dernier millénaire. Et, surtout, que certains de ces froids ont été quelquefois communs à l'hémisphère Nord.
Encore moins de gens auraient même soupçonné que la région de Québec a subi, au XVIIIe siècle, une augmentation des températures, a connu des sécheresses et des feux de forêt à répétition et a dû faire face à des invasions de sauterelles et de chenilles, autant de signes associés à une période de réchauffement climatique. Cette augmentation des températures du XVIIIe siècle est attestée autant par les impressions des colons et les relevés de températures que par des études physiques comme celles de la dendrochronologie.
Yvon Desloges est un chercheur retraité de Parcs Canada. Depuis 2010, il est rattaché au Département des sciences historiques de l'Université Laval à titre de professeur associé. Il travaille à documenter l'histoire de l'alimentation au Québec aux XVIIe et XVIIIe siècles. Il est l'auteur de À table en Nouvelle-France. Alimentation populaire, gastronomie et traditions alimentaires dans la vallée laurentienne avant l'avènement des restaurants (Septentrion, 2009). -
L'alimentation touche au quotidien et à l'identité des gens du pays. Or, lorsqu'il est question de l'alimentation d'autrefois, ce quotidien est souvent perçu comme terne et sans saveur. Erreur! Car l'alimentation en Nouvelle-France, comme ailleurs, varie au gré des couches sociales, des saisons, du climat et des prescriptions religieuses et change avec l'amélioration des techniques agricoles. Elle est aussi marquée par le contact des diverses civilisations qu'elle côtoie, tant autochtones qu'anglo-saxonnes.
Prêts à emprunter aux Amérindiens des ingrédients qui assurent leur survie, les colons français s'empresseront, aussitôt leur modèle culturel alimentaire bien implanté, de rejeter radicalement ces aliments. Plus tard, au contact des Britanniques et des loyalistes, les «Canadiens» connaîtront de nouveaux goûts et adopteront de nouveaux produits. Bref, l'alimentation coloniale évolue, de sorte qu'on assiste à la naissance non pas d'une alimentation traditionnelle, mais de traditions alimentaires.
Histoire de mieux vous faire savourer ce bref survol des pratiques alimentaires des XVIIe et XVIIIe siècles, Yvon Desloges l'a épicé de quelques peintures d'époque tirées du répertoire européen. Hérésie? Non, puisque arbres fruitiers, graines de semences et cheptel, malgré une flore et une faune indigènes abondantes, proviennent du vieux continent. Et comme l'alimentation est d'abord affaire de cuisine, vous êtes aussi conviés à explorer et à expérimenter le goût de votre histoire à travers une quarantaine de recettes adaptées aux techniques et aux approvisionnements modernes.
«La cuisine, c'est la transformation de la nature en culture», nous révèle le grand cuisinier tourangeau Jean Bardet. N'est-ce pas là essentiellement ce que nos ancêtres se sont entêtés à faire sur ce continent depuis plus de 400 ans?
Yvon Desloges est historien retraité de Parcs Canada. Diplômé de l'Université Laval, il a travaillé à l'histoire du canal de Lachine pendant plusieurs années et a coécrit, avec Alain Gelly, le livre Le Canal de Lachine: du tumulte des flots à l'essor industriel et urbain (Septentrion, 2002). Historien polyvalent, il compte plusieurs publications sur l'histoire de l'alimentation, sur les fortifications et sur la ville de Québec. -
à table en Nouvelle-France ; alimentation populaire, gastronomie et traditions
Yvon Desloges, Michel de Courval
- Les éditions du Septentrion
- 3 Novembre 2020
- 9782897911508
L'alimentation en Nouvelle-France varie au gré des couches sociales, des saisons, du climat et des prescriptions religieuses et change avec l'amélioration des techniques agricoles. Prêts à emprunter aux Autochtones des ingrédients qui assurent leur survie, les colons français s'empresseront, aussitôt leur modèle culturel alimentaire bien implanté, de rejeter ces aliments. Plus tard, au contact des Britanniques et des loyalistes, les «Canadiens» connaîtront de nouveaux goûts et adopteront de nouveaux produits. Bref, l'alimentation coloniale évolue, de sorte qu'on assiste à la naissance non pas d'une alimentation traditionnelle, mais de traditions alimentaires.
En complément de cette histoire, Yvon Desloges vous invite à plusieurs tables où vous pourrez découvrir et déguster des plats quotidiens ou extraordinaires: à la table du paysan, dans le sillage du missionnaire et du voyageur, chez les religieuses, chez le cuisinier du gouverneur français, chez le marchand, chez l'aubergiste, chez le cabaretier et chez l'administrateur britannique.
Yvon Desloges est historien retraité de Parcs Canada. Diplômé de l'Université Laval, il a travaillé à l'histoire du canal de Lachine pendant plusieurs années et a coécrit, avec Alain Gelly, le livre Le Canal de Lachine: du tumulte des flots à l'essor industriel et urbain (Septentrion, 2002). Historien polyvalent, il compte plusieurs publications sur l'histoire de l'alimentation, sur les fortifications et sur la ville de Québec. -
Cap-aux-Diamants. No. 147, Automne 2021
Eric Giroux, Yvon Desloges, Genevieve Sicotte, Camille Choiniere, Joanne Burgess, Alain Gelly, Jacques Saint-pierre
- Les Éditions Cap-aux-Diamants inc.
- 14 Avril 2022
- 9782924353493
Cet automne, la revue Cap-aux-Diamants propose un numéro thématique sur l'histoire du pain et des boulangeries. Aliment essentiel, universel, le pain est aussi riche en histoire qu'en saveur ! Yvon Desloges signe un article sur l'insécurité alimentaire de 1541 à 1831, alors que Geneviève Sicotte s'intéresse à la symbolique du pain dans la vie agricole. Camille Choinière se penche, elle, sur l'histoire du grille-pain. Joanne Burgess se tourne plutôt du côté de l'industrialisation de la fabrication du pain à la boulangerie Le Pain Moderne Canadien de Montréal et Éric Giroux, lui, sur sa fabrication dans le quartier Centre-sud de Montréal. Alain Gelly s'intéresse à la matière première du pain dans son article sur les minoteries du canal de Lachine. Le dossier est complété par des articles relatant l'histoire de boulangerie spécifique, la boulangerie Samson de Lauzon par Jacques Saint-Pierre et la boulangerie Perron à Roberval par Michèle Jean.
-
Le canal de Lachine ; du tumulte des flots à l'essor industriel et urbain 1860-1950
Alain Gelly, Yvon Desloges
- Les éditions du Septentrion
- 9 Décembre 2009
- 9782896642984
Sans le canal de Lachine, Montréal ne serait pas devenue aussi rapidement la métropole commerciale et industrielle quelle est devenue. Interface entre lAtlantique et les Grands Lacs, le canal verra voguer au fil de leau une flotte de navires en tous genres. De même, par sa seule présence, leau du canal suscitera limplantation de lindustrie manufacturière le long de ses berges, les uns voulant sapprovisionner en énergie hydraulique, les autres tirant le maximum de cette ressource mésestimée. Avec une telle activité, de rase campagne, les berges du canal se métamorphosent en frange urbaine. Le canal nest plus seulement un lieu où lon travaille, mais devient aussi un milieu de vie. Pour rendre compte de limportance et de la particularité de ce canal, un album-photo comme celui-ci ne cherche pas seulement à offrir le splendide. Les photographies servent surtout dappuis formidables au propos des auteurs. Car, ce livre ne se veut pas seulement un beau livre mais aussi un document où des points essentiels de lhistoire du canal, de sa construction à la navigation, en passant par les usines et les hommes, sont mis en scène. Bref, où la mise en perspective historique prime sur la seule esthétique des photos.