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Étude de ce roman consacrée à l'univers des Antilles et publié en 1972. Une partie importante de l'ouvrage est consacrée à l'analyse du portrait peu flatteur que fait Simone Schwarz-Bart du mâle moyen et ses rapports avec l'autre sexe.
Une étude historique de l'écriture nègre (la "négriture") en regard de la façon dont les écrivains ont dû composer avec une langue qui leur était étrangère. Si l'école coloniale a tenté de leur inculquer les règles et modèles du "bon français" et du "bien écrire", les romanciers nègres ont inventé leurs propres procédés littéraires afin d'indigéniser leur langue et de se l'approprier.
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Ce volume, dédié aux littératures insulaires de la Caraïbe et de l'océan Indien, reprend plusieurs des communications présentées à la Table Ronde des 24 et 25 avril 1981, organisée par les Universités Paris IV et Paris XIII. Il s'agissait, autour d'un thème qui s'est révélé encore plus fécond qu'on ne l'avait supposé, de tenter de saisir ce qui fait des îles ces lieux de genèse renouvelée, ces foyers de surgissement de cultures et de langues nées dans l'entrecroisement des relations. On trouvera ici, entre autres, des réflexions sur l'espace insulaire (lieu de l'utopie ou théâtre de l'Histoire ?), des études sur l'insularité comme condition ou objet de l'écriture (en Haïti ou à Maurice), des analyses d'oeuvres littéraires (de Rabearivelo ou de René Depestre), une présentation méthodique (accompagnée d'une bibliographie très abondante) de la littérature créolophone de l'aire caraïbe... On a ajouté, hors Table Ronde, venus de Maurice, une étude sur l'oeuvre poétique d'Edouard Maunick et des documents sur la réception mauricienne de Paul et Virginie au début du XIXe siècle.
Ce livre est un témoignage sur la vitalité de la littérature congolaise dont la richesse s'exprime à travers les conversations menées à bâton rompu avec dix écrivains congolais que les auteurs ont rencontrés à Brazzaville et à Paris : Marie-Léontine Tsibanda, Sylvain Bemba, Emmanuel Dongala, Henri Lopès, Guy Menga, Maxime N'debeka, Jean-Baptiste Tati-Loutard, Sony Labou Tansi, Tchikaya U Tam'si et Tchichellé Tchivella. Chacun s'est prêté sans réticence au jeu des questions et des réponses, acceptant le plus souvent de dépasser le cadre de l'interview journalistique pour évoquer différents aspects de la création littéraire, avec, toujours en toile de fond, la politique qui, au Congo plus qu'ailleurs, est un élément fondamental du paysage quotidien. Grâce à l'audience internationale acquise par certaines de ces personnalités hors du commun qui se sont trouvé des liens de parenté avec les grands auteurs hispano-américains, il semble bien que la littérature congolaise ait pris dès à présent quelques longueurs d'avance sur celle des autres pays africains d'écriture française. Ces Conversations congolaises prouvent également, si besoin était encore, que la seule aspiration réelle de tout écrivain, quelle que soit son origine et indépendamment des spécificités propres au génie de son pays, est de tendre à l'universalité.
Cet ouvrage s'articule sur trois axes. Le premier, généralités et principes théoriques, comporte deux chapitres. Le chapitre I s'efforce d'expliciter la distinction entre trois notions souvent confondues : philologie comparée, analyse contrastive et analyse des erreurs. Le chapitre II a pour double objectif de faire une mise au point des deux notions fondamentales du système verbal - temps et aspects - et de présenter d'une manière succincte le modèle proposé par W.E. Bull aux fins de décrire le système verbal d'une langue. Le deuxième axe, descriptions, comporte trois chapitres : les chapitres III et IV sont consacrés à la description du système verbal du chichewa tandis qu'il est question dans le chapitre V du système verbal du français. L'auteur procède dans le troisième et dernier axe à la mise en parallèle des deux systèmes verbaux, chapitre VI, afin de dégager les points de convergence et de divergence entre français et chichewa, ces derniers lui permettant de définir les zones potentielles d'interférences en français au plan du système verbal pour un apprenant chichewaphone. Enfin le septième et dernier chapitre récapitule, sous forme d'une conclusion générale, les conclusions importantes auxquelles cette étude a abouti.
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