Le cirque suscite aujourd'hui un intérêt grandissant. Les questions soulevées sont d'actualité : comment accompagner l'engagement dans une activité qui implique une prise de risque ? À l'ombre du fil tendu du funambule, n'y a-t-il pas ce fil qui relie tout une équipe, celle qui a préparé cette marche aux allures d'impossible ? L'ouvrage se propose de répondre à cette question en passant par l'exploration d'une expérience de formation singulière, ambitieuse, riche d'écoformation professionnelle construite sur la durée : celle du cirque Fratellini et son école attentive au rôle du milieu, du collectif, de la vie quotidienne et des valeurs partagées (solidarité, engagement, émancipation).
Depuis des temps immémoriaux, les Aninishinaabe, peuples autochtones d'Amérique du Nord ont eu recours à l'art comme langage symbolique pour transmettre les enseignements de leurs ancêtres. Les interprétations multiples offrent la possibilité de porter un nouveau regard sur soi et son appartenance au Cercle de Vie.
Comment faire disparaître ces murs invisibles qui coupent les écoles de leur environnement ? Comment faire en sorte qu'advienne « une école sans murs », dans la lignée des écoles prônant « la vie à l'école et l'école dans la vie » ? Ainsi qu'en témoigne cet ouvrage, le concept d'« école sans murs » réinterroge la place de l'école et propose d'instaurer un dialogue au-delà des espaces occidentaux et urbains que nous connaissons, de solliciter des chercheurs et praticiens venant de Sibérie orientale, du Japon, d'espaces autochtones du Brésil, et de rendre visibles les approches de quelques chercheurs-pédagogues de pays pour certains déjà largement métissés. La notion d'« environnement est sous-jacente à ce débat.
Plus que jamais en agriculture, la formation se trouve au coeur de la complexité des problématiques alimentaires et environnementales. L'agroécologie vers laquelle il faudrait tendre va-t-elle demeurer anthropocentrée ou saura-t-elle ouvrir les modes de production agricole à la complexité de la vie ? Trois "recherches-actions-formations" dans le monde agricole montrent que l'enseignement de modèles agroécologiques explicatifs sont de fait obsolètes de par leur arrachement au réel. Sont explorés ici des expériences de formation où il s'agit non pas d'éduquer à, mais de favoriser un espace-temps de perplexité, apte à laisser se former des savoirs...
De l'air ! Cri d'expiration ? D'aspiration ? Crise d'inspiration ? Cri cosmogonique. Le cri d'Icare plane. Si la conquête technique de l'air ne s'accompagne pas d'une conquête écologique, la chute menace... collective. Pas le choix. Faire comme Dédale : s'inscrire à l'école de l'air, à son écoute. S'en inspirer. Apprendre à respirer, à aérer, s'aérer, habiter ciel et terre, s'aérodynamiser. Programme invisible, léger, subtil. Vital, il est déjà à l'oeuvre à notre insu. Cet ouvrage a déjà été publié en 1992. Il n'a rien perdu de son actualité.
Comme artisan-chauffagiste, formateur en entreprises, élu, sculpteur, militant dans l'éducation populaire et artiste accompagnateur d'enfants, de jeunes et d'enseignants, Jipé Bocquel partage, ici, sa passion des métiers et des arts du feu ainsi que ses expériences de la pédagogie, conçue comme un véritable « art du feu ». Tous capables d'apprendre, tous créateurs, tous artistes, c'est possible ! Une conviction forgée par trois T : Talent, Travail, Témérité ! Et par une attention aux belles relations !
De l'éducation ou de la formation, on a surtout exploré la part sociale. Mais on méconnaît ce qu'apporte l'environnement à nos apprentissages et à la construction de nos identités. Cet ouvrage tente donc de révéler, à partir de quelques récits de vie, ce que la nature nous apporte. Il est le résultat d'un travail d'écriture mené collectivement au cours d'un stage d'autobiographie environnementale. Le but est donc de participer à lever les inconscients écologiques qui dominent notre société contemporaine. Les animaux, les végétaux, les écosystèmes, portent une valeur existentielle comme nos vies humaines.
Cet ouvrage aborde le savoir du quotidien et de l'ordinaire des bergers transhumants des Pyrénées. Dans le contexte de la transhumance, la qualification ne relève pas de l'accumulation de savoirs formels, mais de la précision du geste et de l'observation dans le travail quotidien avec le réel. Cette prise en compte de la relation bio-cognitive que le transhumant développe avec son lieu de travail et de vie, permet d'approcher une forme non sociale du savoir : une forme écologique.
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La crise écologique est directement liée au développement techno-économique de la civilisation occidentale moderne. Nous ne pourrons transformer notre rapport à l'environnement en restant enfermés dans une vision du monde qui est à l'origine de cette crise écologique. L'auteur explore les conditions nécessaires pour qu'un véritable dialogue s'engage entre la vision occidentale rationnelle et les visions symboliques des peuples autochtones. Ce livre est nourri d'une recherche de terrain sur l'île de Viti Levu dans le Pacifique où se trouve la nation Fidjie.