L'auteur a eu le privilège de parcourir les étendues désertiques de la région de Tindouf et d'exercer le passionnant métier d'administrer un coin du Sahara. Son livre se situe à deux ensembles de confins. Ceux du Maroc, du Rio de Oro espagnol, de l'Algérie et de la Mauritanie, et ceux de la fin de la colonisation et des débuts de l'indépendance marocaine. Son héros est le vieux chef de la puissante tribu des Réguibat, jaloux d'un pouvoir qui s'étend au-delà des frontières, refusant le contact avec l'administration française.
Vecteur d'exotisme, de richesse et de rêve, contact entre civilisations occidentales et orientales, les épices ont joué dans l'histoire italienne et européenne un rôle de premier ordre. Cet ouvrage étudie les usages et la perception de ce produit lors de la rupture entre Moyen Age et Renaissance et lors de l'ouverture de l'Occident à de nouvelles réalités géographiques, politiques et économiques.
Les jeunes officiers des Affaires musulmanes comme les diplomates fraîchement nommés il y a 40 ans étaient encouragés par leurs chefs à rédiger certaines dépêches d'ordre ethnographique, sociologique ou culturel pour mieux faire connaître le pays de leur résidence. Ce sont ces "dépêches oubliées" qui sont livrées ici, qui se rapportent d'abord à la région de Tindouf et de la Seguiet Al Hamra puis à la Mauritanie nouvellement indépendante pour passer au Soudan, en Egypte et enfin au Yémen.
Cet ouvrage est une chronique personnelle de ce que l'auteur, amoureux fou de ce territoire, a découvert en Guyane lors de son séjour de 2000 à 2005. Il questionne la mosaïque des populations, des personnalités, l'enseignement, la vie politique, la création artistique... Il rêve en Amazonie. On y découvrira l'immensité des fleuves qu'il parcourt en pirogue, la forêt troublante, la rencontre du monde des Bushi Nengé, descendants des esclaves, etc.
Entre 1919 et 1939, l'Afrique équatoriale française devient pour les Français un lieu de séjour et elle s'ouvre au tourisme et aux grands reportages : journalistes, écrivains, touristes, colons contribuent par leurs récits à développer une certaine idée sur ces territoires et expriment différentes manières de penser et de juger la colonisation. Cette étude permet de découvrir ces témoignages écrits et l'auteur les analyse dans le but de soulever quelques aspects de la colonisation française de l'Afrique.
Sa véritable existence semble avoir commencé, auréolée d'aventure et d'audace. En effet, le récit qu'elle nous livre se situe en 1974, lors d'une expédition chez les Jivaros, en Amazonie péruvienne. Anne partage la case d'un sorcier et est initiée par lui à l'ayahuasca, " l'herbe de la mort ". Par la suite, s'éloignant des sentiers battus, sa passion pour l'inconnu la conduit à la rencontre des Indiens Achuals, en plein Pérou. Le grand mérite de ce témoignage est de ne pas chercher à être original mais de porter un regard profondément personnel, aigu et même parfois naïf sur des sociétés dites " primitives ". Au-delà du vert amazonien et de la poussière des Andes, ce sont des sentiments et une émotion vive qui transparaissent. Des Jivaros aux Incas, de la cuite phénoménale à l'alcool hydraté jusqu'aux réducteurs de têtes qui n'en réduisent plus, le vrai voyage, c'est aussi l'apprentissage de l'humilité. Pour tous ceux qui aiment les voyages, un témoignage nouveau qui prend du recul par rapport aux considérations ethnologiques.
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En 1764, Wilem Gerrit Dedel vient d'être nommé ambassadeur des Provinces unies en Turquie et organise son voyage pour rejoindre Constantinople. C'est ce périple entre Utrecht et la capitale de l'empire ottoman que décrit l'auteur de ce manuscrit. C'est aussi un guide touristique avant l'heure, témoignage vivant et coloré, qu'a laissé Meijn van Spanbroek, ce jeune commerçant "gentilhomme d'ambassade".
La compagnie maritime canado-écossaise Allan Line, qui assura le service du courrier jusqu'à la Première Guerre mondiale et transporta de nombreux migrants, est tombée dans l'oubli. Son histoire est celle d'une famille écossaise pionnière, qui ne peut s'appréhender que sur fond de révolution industrielle et d'ère victorienne, époque de prestige pour le Royaume-Uni. La réussite sociale récompensait les individus les plus entreprenants en leur offrant de magnifiques occasions d'ascension sociale, opportunités que les Allan ont su saisir.