Voici le second tome de ces Grands procès de l'Histoire que l'on a évoqués sur les antennes de Radio Monte-Carlo. La justice, dit-on souvent, est un jeu terrible et dangereux soumis aux caprices de l'Histoire et souvent aussi aux caprices du Pouvoir. Il faut y ajouter naturellement les perversités, les ambitions et parfois les naïvetés, voire même les vertus des hommes. Nulle part ne sont offertes, avec plus d'ostentation et d'intensité, que dans les prétoires les calamités humaines. On retrouvera, nous l'espérons, dans ce tome II, ces complexités qui donnent tant à réfléchir sur les autres et sur soi-même. À la lecture de ces nouvelles histoires judiciaires, qui sont aussi parfois des histoires de l'Histoire, on aura la preuve, une fois de plus, que la justice n'est pas autre chose que la recherche de la vérité, art difficile entre tous et, comme tel, le plus passionnant de tous.
Un même jour de juin 1977, Henry Kissinger alerte le président Carter sur les dangers de l'eurocommunisme, et le Rude Pravo de Prague, organe officiel du P.C. normalisé, réitère les accusations formulées à l'Est, contre ce même eurocommunisme en qui il dénonce une arme nouvelle de la bourgeoisie. Qu'est-ce donc que cet eurocommunisme porté sur les fonts baptismaux à Madrid, trois mois plus tôt, par Berlinguer, Carrillo et Marchais, et qui vaut à ses protagonistes les foudres conjuguées de Washington et de Moscou ? Pour répondre à cette question qui passionne ou inquiète l'opinion mondiale, François Fonvieille-Alquier fait l'inventaire des raisons qui ont incité les partis communistes de France, d'Italie, d'Espagne, et même du Japon, à distendre leurs liens avec Moscou et à choisir la voie démocratique. Mais cet aggiornamento est-il sincère ? L'opinion publique est en droit de s'interroger. En fait, il s'agit d'un pari, et l'auteur de l'ouvrage mise sur la bonne foi des eurocommunistes. Il convient, avant de trancher, de suivre sa démonstration jusqu'au bout et de connaître ses raisons.
Il y a un siècle, Nietzsche et Dostoïevski ont répandu cette nouvelle : Dieu est mort. Il est né de ce vide des demi-dieux de substitution, lesquels sont en train de mourir à leur tour : c'est la nouvelle d'aujourd'hui... Les hommes vont d'orthodoxie en orthodoxie. Quelle sera la prochaine ? Ou bien saurons-nous, un jour, nous passer d'orthodoxie ?... Après la découverte de l'Évolution, les hommes ont cherché à s'inscrire dans une élite qui ferait tourner à son profit la lutte pour la vie. Darwin, à travers Hitler et Staline, est ainsi devenu criminel malgré lui... Marx a opposé une utopie socialiste à un capitalisme naissant. Il nous faut aujourd'hui comparer des expériences socialistes à un capitalisme évolué... Les réductionnistes nous invitent à révérer un déterminisme universel. Nous ne l'éprouvons pas en nous et ne pouvons le vérifier dans le temps de notre vie et les événements de notre expérience. Nous nous intéressons à des choix... Qui était finalement Freud ? Un savant, un magicien, un explorateur de terres inconnues, un introducteur de la pornographie, un psychologue voué à être récupéré par les publicitaires ?... On voit aujourd'hui monter une vaste curiosité psychiatrique qui se satisfait mal de l'orthodoxie freudienne... Imaginons pour finir une réunion intime ou Marx et Freud confronteraient leurs existences publiques et privées. Chacun se saisirait de la vie de l'autre pour la faire entrer, toute pantelante, dans son propre système...
Frédéric Pottecher rend compte des grands procès de l'histoire : tout ici est au présent, on assiste comme si on y était au déroulement de ces affaires racontées avec succès sur les ondes de Radio-Monte-Carlo. Ce premier volume regroupe le récit de treize procès exemplaires, reflets fidèles de la Société.
Jean Marcilly a débuté, à 18 ans, dans le journalisme. Après avoir effectué le premier reportage au-delà du "rideau de fer", il travaille dix ans au New York American Journal, à la rubrique des affaires criminelles françaises. C'est alors qu'il entre en contact avec le "Milieu", et qu'il se lie avec Attia, d'une amitié qui ne cessera qu'à la mort de Jo.
Il s'occupe ensuite de cinéma, part cinq ans au Mexique, où il enquête sur les Indiens. Il est aussi passionné par les chevaux (voir son livre « Les cavaliers de l'Apocalypse », en 1973). Il a été, successivement, chef des informations à Ici Paris, rédacteur en chef de Noir et Blanc, puis directeur des informations à France Dimanche.
Jo Attia n'a jamais parlé, ni sous les tortures de la Gestapo, ni sous la schlague à Mauthausen, ni lors des interrogatoires de police.
Une drôle d'enfance pas drôle, des dons certains pour la boxe, qui l'a aidé à bien se tenir en prison, à ne pas tuer pour rien lors des premiers "casses", et à survivre aux "Bat'd'Af'", un patriotisme d'acier, un courage tout simple pour sauver les faibles : c'est aussi Jo Attia. Il est mêlé à toutes sortes d'activités, la "bande des tractions avant", l'affaire Ben Barka, l'affaire Argoud.
On lui a consacré des centaines d'articles de journaux, et cet énorme "dossier de presse" est à la mesure de sa légende : Il fait le poids.
La vérité est encore plus extraordinaire, entre les deux plateaux de la balance, celui de la société impitoyable et celui du "Milieu", pitoyable, comme Jo qui joue les fléaux, Jo l'archétype de l'aventurier des temps modernes, grand capitaine égaré, Mandrin de vocation, James Bond d'occasion et Arsène lupin de la mystification.
« Circonstances atténuantes » est la suite de notre série « Les grands procès de l'Histoire », diffusée chaque jour sur les antennes de Radio Monte Carlo. "Le fait, de droit, des circonstances atténuantes, a marqué l'entrée de la pitié dans nos prétoires", a dit un avocat général...
Certains accusés ne méritaient pas cette mansuétude ; d'autres, au contraire, auraient dû en bénéficier. Incertitude de la justice, qui bouge et se transforme sans cesse, sous l'effet du temps, des moeurs, et qui s'efforce, pas toujours avec succès, de s'incorporer à la réalité humaine.
Frédéric Pottecher
Né à Clermont-Ferrand, Edmond Giscard d'Estaing obtient sa licence ès lettres et son doctorat en droit en 1914. Lieutenant d'artillerie, il est grièvement blessé devant Peronne et cité à l'ordre de l'armée en juillet 1916. En 1919, il est reçu major de sa promotion au concours de l'inspection générale des Finances. Il va rester en activité de 1919 à 1930. Il accomplit de nombreuses missions financières en Tchécoslovaquie, en Allemagne et en A.O.F. De 1921 à 1926, il est directeur des Finances du haut Commissariat français en Rhénanie. Élu maire de Chanonat (Puy-de-Dôme), en 1935, il le reste jusqu'à ce que, en 1946, il soit remplacé par son fils. Président de la Société financière pour la France et les pays d'outre-mer, président de la Société du tunnel du Mont Blanc, président de la Chambre de commerce internationale, il est à la tête de diverses sociétés industrielles. Vice-Président du Secours catholique, Edmond Giscard d'Estaing est aussi l'auteur de nombreux articles et de divers ouvrages traitant des questions économiques. Il joue un rôle important dans l'oeuvre d'unification européenne.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Taylor, Fayol. Un Américain et un Français. Le premier est le père de l'organisation scientifique du travail ; mais le rationalisme qu'elle implique devait être l'occasion d'abus vis-à-vis du salarié.
Le second, plus connu aux États-Unis qu'en France, a proposé une analyse fonctionnelle de l'entreprise moderne, en mettant l'accent sur le rôle essentiel joué par la fonction administrative.
L'un et l'autre peuvent être considérés comme les ancêtres du management moderne ; leurs disciples, humanistes, hommes d'action, médecins, sociologues, organisateurs, en ont fait - par la suite - un art et une science. Le « management » est un ensemble de techniques et de méthodes pour mieux organiser, mieux gérer, mieux diriger ces cellules fondamentales que sont les entreprises ; chaque travailleur doit accéder au poste convenant à son talent, participer activement à la vie de l'entreprise et contribuer à sa prospérité.
Ce premier ouvrage de la « Collection Management » rappelle les origines, identifie les fondements idéologiques de cette longue quête pour un mieux-être de l'homme au sein de l'entreprise, qui va de l'organisation scientifique du travail au management. Il retrace les étapes de cette évolution, en étudiant les apports successifs de chercheurs français - tels qu'Alexis Carrel, Gaston Berger et Louis Armand - ou étrangers, parmi lesquels les travaux - encore trop peu connus en France - de Peter Drucker occupent une part prééminente.
Mais il n'y a plus, aujourd'hui, une façon américaine et une façon européenne, ou spécialement française, de diriger une entreprise. La conception actuelle la veut internationale, et sans frontières. C'est pourquoi l'auteur évoque, pour terminer, l'expérience des « managers » de l'Est et de l'Ouest - dont les points de vue sur une recherche efficace, sur le gouvernement de l'entreprise - prouvent que les techniques de management n'ont plus de nationalité.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Un an après avoir renoncé pour des raisons de santé à la fonction de député, à laquelle il se consacra pendant plus de 22 ans, Francis Leenhardt, ancien rapporteur général du Budget, ancien président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, publie, sur un sujet brûlant, un livre de choc. Dénonçant le laxisme du gouvernement, son refus obstiné de réformer un financement qui repose presque uniquement sur la taxation des salaires, l'auteur ajuste son tir sur les cibles que sont les charges indues supportées par le régime général, le plafonnement, la surcharge des industries de main-d'oeuvre. Abordant les problèmes de santé, Francis Leenhardt met le projecteur sur l'absurdité de la tarification hospitalière, le gaspillage des médicaments, les investigations abusives, l'explosion de la démographie médicale et il plaide vigoureusement pour que notre organisation sanitaire soit tournée vers la prévention, seule solution pour l'avenir. Ce constat amène naturellement à soulever les grandes controverses : la médecine libérale à l'acte est-elle condamnée ? Faut-il supprimer le ticket modérateur ? Comment lutter contre l'absentéisme ? Comment résoudre le problème de l'âge de la retraite ? Va-t-on vers un retour à l'assurance individuelle ? Abus, gaspillage, laxisme, inégalités insupportables ? Au moment où éclate à nouveau le scandale de la débâcle financière, cet ouvrage présente au grand public les véritables données du problème sans fausse dramatisation, en les dépouillant de leur aspect technique, et indique les voies de la réforme qu'il faut imposer au plus vite pour sauver notre régime de protection.
Cet ouvrage interroge d'abord l'Histoire et restitue, dans un saisissant éclairage, les persécutions de tous les "déviants", de tous les "hérétiques". Histoire passée mais vivante, où l'on retrouve, par exemple au siècle des Lumières, les Jésuites et les Francs-maçons dans une même lutte pour l'abolition de la torture.
On peut tout détruire d'un homme, sauf sa mémoire. Cette mémoire s'imprime à travers les souvenirs et les témoignages. De la multitude des récits d'hommes et de femmes, humiliés et meurtris dans leur chair, se dégage une Histoire contemporaine, celle de la torture.
Les années 1980 ne constitueront pas, pour la génération future, un modèle de tolérance car la torture est présente dans plus de cinquante pays ! On les retrouve sur tous les continents de la carte mondiale dressée par les auteurs. Une "nouvelle Inquisition" semble naître et prendre force.
Les seuls espoirs résident dans l'émergence des organisations humanitaires, telle Amnesty International (dont l'organisation est analysée en profondeur), et dans l'éveil de l'opinion internationale.
Cet éveil, perceptible aux travers d'enquêtes conduites auprès d'étudiants et de médecins, n'est pas exempt, toutefois, d'ambiguïtés et de contradictions.
Les auteurs tiennent à préciser qu'ils s'expriment, dans cet ouvrage, à titre personnel.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Au cours de sa carrière, c'est à l'avenir de l'homme qu'a constamment pensé le Dr Jean-Robert Debray, membre de l'Institut. Le « meilleur emploi », le troisième âge, les nouvelles conceptions de l'Assurance maladie et des retraites, l'usage de l'ordinateur en médecine préventive, autant de thèmes retenus au long des années, par ce médecin moraliste auteur de « Le malade et son médecin » et de « Sécurité sociale : évolution ou révolution ». Naguère parlementaire, il travaille - depuis des années - avec des administrateurs, des économistes, des juristes, et c'est cette forme de pensée, essentiellement pluridisciplinaire, qui l'a amené à défendre, depuis 1960, le thème du changement de métier. Élu à l'Académie des sciences morales et politiques, en 1965, il en est le vice-président en 1972, et il la présidera en 1973.
Le changement de métier, d'activité, de profession, de fonction, est encore mal vu en France et dans certains pays d'Europe. Or, il devient de plus en plus une nécessité économique. Mieux encore, il est un des facteurs essentiels du management moderne, comme le souligne Jean Fourastié dans la préface : « le changement est un des traits majeurs de la condition humaine ». Le management ne peut en effet progresser dans les entreprises que grâce aux connaissances, à l'imagination et au dynamisme des cadres ayant vécu - au cours de leur existence - des expériences de plus en plus enrichissantes. C'est à travers les échecs - correctement interprétés et sainement maîtrisés - que se forgent les cadres de qualité, dont les entreprises en expansion ont le plus grand besoin.
Ce nouvel ouvrage de la collection, est le fruit de la collaboration d'une équipe de cadres venus d'horizons très différents, ayant vécu une série d'expériences dont ils ont voulu faire profiter les entreprises et les cadres - ou dirigeants - qui se trouveraient dans leur situation, pour des raisons nombreuses d'ordre économique ou social : conjoncture difficile, fusions et absorptions, maladies et problèmes familiaux, chômage, etc.
L'ouvrage, dont la rédaction a été assurée sous l'autorité du Docteur J.-R. Debray, ne constitue pas un ensemble de recettes pratiques à l'américaine, mais une somme de réflexions pertinentes et concrètes sur la meilleure manière d'assurer une reconversion de métier ou de profession. C'est dire que l'ouvrage s'adresse à un très nombreux public de cadres, de dirigeants, voire, de membres de professions libérales et indépendantes.
Le changement de métier est courant aux États-Unis, et il n'est pas paradoxal d'affirmer que plus un cadre a changé de métier (toutes proportions gardées bien entendu), et plus il est apte à s'adapter à des situations nouvelles. Cet ouvrage aidera le public - européen et français en particulier - à changer de mentalité, en vue d'une meilleure efficacité dans sa carrière.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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