Vingt-cinq récits de voyages qui se composent de réalités rares (parades à New-York, les librairies de cette ville, un carrousel à Saumur), de moralités et de postérité. Avec la question suivante : qu'est-ce qui fait que tel ou tel écrivain reste? Nulle part il n'est question d'un voyage en Indochine.
Rigoureusement construites et d'une écriture irréprochable, les nouvelles noires de Jérôme Leroy flirtent avec la politique-fiction et projettent notre sombre présent dans un futur (très proche) apocalyptique. Parfois, pourtant, dans un enfer (mal) climatisé, dans un monde ravagé par la pollution et l'effet de serre, des miracles ont lieu... Ces textes magnifiques, d'une lecture passionnante qui force à la réflexion, nous rassurent au moins sur un point : apocalyptique ou pas, notre futur devra compter avec ce remarquable écrivain.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Ces pages sont des épaves, repêchées au hasard des grèves où les abandonnait mon impuissance. Qu'on n'y voie rien de certain, mais seule l'âme arrachée, rage et raison. Peut-être ai-je voulu, jadis, en faire un livre qui aurait eu l'orgueil des métaux précieux, mais il y eut examen de l'orage, et j'en restai longtemps hébété par le dégoût de "faire" que ne compensait pas l'appétit de "jouir". Je me contentai de sceller dans le silence mes rares et prudentes certitudes, sans savoir encore que je ne renoncerai pas à être saint. J'ai prétendu être pur et le Monde s'en est moqué, et j'ai plaint le monde comme un jeu mal joué, un jouet reçu sans joie, dans la nostalgie des merveilles. Laissez-moi vous dire à l'oreille que la vie n'est pas vainement vouée au miracle. Ph. L.
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En 1960, je suis entré comme spectateur dans la Cour d'honneur du Palais des papes d'Avignon. Je revois la grande façade aux trente neuf fenêtres, inégale et harmonieuse, les étoiles, les couleurs rouge, grise et noire de Singier. On jouait Antigone de Sophocle. Je n'étais pas étranger à ce que je voyais pour la première fois. Michel Foucault, dans son discours d'entrée au Collège de France dit : "Plutôt que de prendre la parole, je voudrais être enveloppé par elle et porté au-delà de tout commencement. J'aimerais m'apercevoir, au moment de parler qu'une voix me précédait depuis longtemps. Il me suffirait alors d'enchainer, de poursuivre la phrase comme si elle m'avait fait signe en restant un instant en suspens. De commencement il n'y en aurait pas."
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Ces pages ont pour objet de rechercher les traces d'une continuité entre une Révélation Première, qui forma la base de la religion en Égypte Ancienne, et son renouvellement dans le Christianisme, qui en serait l'héritier. Cette tâche est ardue, car les traces d'une soudure ont été oblitérées ou perdues. Le Phénix qui mourrait pour renaître serait le Symbole de cette continuité, car de même qu'il n'y avait qu'un seul Phénix, il n'y aurait eu qu'une seule et même Révélation. Les recherches décrites dans ce livre s'échelonnent sur 12 années d'études.
L'un des dessins de Sempé qui me réjouit toujours représente un « jeune auteur » debout déclarant à l'Éditeur confortablement assis dans son fauteuil : « Je voudrais pousser une longue plainte jusqu'à cent, cent cinquante mille exemplaires. » Ce livre n'est pas du tout une longue plainte, plutôt une sorte de grognement jubilatoire et désespéré, et le pari que je ne suis pas seule à aimer être vivante et que tout ça existe, tout en détestant absolument le monde et les choses telles qu'elles sont. Élisabeth Schneiter
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Ecrivain, polémiste et parolier, Thierry Séchan compte environ trente millions d'ennemis. Outre la sieste, Richard Brautigan et le whisky pur malt, il a pour passions principales Venise, ses filles et Frédérique. Le reste l'intéresse modérément.
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Thierry Séchan aggrave son cas. Non content de faire l'éloge de lui-même, de raconter ses procès, de dévoiler le courrier de ses détracteurs et de ses admiratrices, il nous redonne quelques portraits scandaleux mais ressemblants de ses amis les chanteurs : Julien Clerc, Elsa, Yves Simon, Patricia Kaas, encore Bruel et Goldman... Portraits crachés, au propre et au figuré. A la fin du livre, il craque : il dit du bien de quelques-uns de ses contemporains. Qu'on ne l'y reprenne plus !
Pour la première fois dans l'histoire de France, une république a un style. C'est le style Cinquième, comme Cinquième République. Né sous Pompidou, après une légère décadence sous Giscard, il connaît son apothéose sous M. Mitterrand. Le principe du style Cinquième, c'est la culture. Et elle cherche à nous intimider. Toute personne qui n'aime pas la culture est un monstre, dit-elle. Voilà comment elle est devenue un moyen de gouvernement. Les intellectuels, qui sont ses fantassins, font la morale aux artistes. Et même ils prennent leur place. Les malheureux ! Ils ignorent que l'art est un vieux crocodile qui ne se laissera pas faire.