Cet ouvrage est à la fois un guide pratique pour l'entreprise et un manuel d'enseignement. Illustré de nombreux exemples chiffrés, il met l'accent sur les techniques de gestion financière à la disposition des entreprises ainsi que sur les relations entre ces techniques et les mécanismes des marchés. Aux entreprises, il apportera des solutions concrètes en indiquant clairement les opportunités, les risques et les contraintes auxquelles elles sont confrontées. À l'étudiant, il décrira le processus de décision financière des entreprises françaises, en tenant compte de leur environnement institutionnel particulier. Cette nouvelle édition incorpore les implications de la déréglementation et des innovations financières des dernières années. La précédente avait obtenu, en 1985, le grand prix « Harvard-L'Expansion » de sa catégorie.
Lorsqu'ils atterrissent à Chypre, cette île de la Méditerranée orientale où, selon la légende, est née Aphrodite, les milliers de touristes qui débarquent chaque année à l'aéroport international de Larnaca n'ignorent pas la division de l'île : sur les cartes de Chypre qui sont distribuées, une ligne est tracée d'est en ouest, au nord de laquelle il est indiqué « zone occupée ». Nicosie est la dernière capitale divisée d'Europe. À quelques mètres des tavernes touristiques, des barbelés longent l'immense zone tampon où le temps s'est arrêté il y a plus de trente ans. Dans ce secteur interdit, royaume des herbes folles et de la rouille, la vie s'est figée. De part et d'autre, des sentinelles armées veillent sous le regard vigilant des Casques bleus. Dès 1964, l'ONU crée la Force des Nations Unies à Chypre - UNFICYP. La force était alors présentée comme provisoire, dans l'attente d'un règlement pacifique de la situation. Mais les multiples négociations relatives à l'avenir de l'île ont toutes conduit à une impasse. La division de l'île semble s'éterniser. Et depuis plus de trois décennies, les Casques bleus sont présents à Chypre. Leurs drapeaux flottent le long d'un front immobile. Leurs véhicules parcourent l'île pour venir en aide aux populations isolées par la guerre. Loin de représenter une opération de maintien de la paix traditionnelle, l'UNFICYP comporte une grande partie des éléments qui définissent les « opérations de la seconde génération ». Cet ouvrage replace l'UNFICYP dans le contexte historique chypriote et présente les aspects institutionnels, juridiques et financiers de cette opération, la plus longue jamais entreprise par l'ONU. Une partie est notamment consacrée à l'activité quotidienne des Casques bleus qui luttent pour maintenir la paix à Chypre en vue d'abolir les frontières physiques et psychologiques entre les deux communautés de l'île.
La démocratie est l'universel et indépassable horizon de l'époque. Ses principes officiels sont abondamment commentés. La révérence l'emporte alors sur le souci de l'explication. À moins que l'écart entre le modèle et la réalité ne conduise à dénoncer la « crise de la représentation ». Certes, l'étude des phénomènes politiques ne vaudrait pas une heure de peine, si elle ne permettait de porter un jugement un peu plus lucide sur la réalité et, éventuellement, d'envisager les moyens de sa transformation. Mais il faut pour cela tenter, préalablement, d'en élucider les structures et les « mécanismes ». Cet ouvrage s'efforce de comprendre quelques-uns des aspects essentiels de la démocratie représentative. Comment cette forme de gouvernement s'est-elle, historiquement, constituée ? Quelles sont les relations entre représentants et représentés ? Comment les citoyens peuvent-ils se faire entendre ? Contrôler leurs élus ? Leurs aspirations sont-elles prises en compte par les gouvernants ? Y a-t-il des différences entre la droite et la gauche ? Quel est le rôle des partis ? du Parlement ? de la télévision ? des sondages ? de la Constitution ? La corruption est-elle inhérente à la politique ? Y a-t-il un déclin de l'intérêt pour la politique ? Une perte d'emprise du politique ? Une défiance croissante à l'égard des partis ? Pourquoi la présidentialisation ? le contrôle de constitutionnalité ? le vote ? le militantisme ? La politique est-elle une compétition pour le pouvoir et les honneurs ? une carrière ? un jeu microcosmique ? un spectacle médiatique ? une lutte pour les principes ? le moyen de la transformation du monde ?
On aurait tort de réduire l'Église catholique à n'être qu'un "véhicule du Salut", qu'un instrument du passage dans l'autre monde. Dans cette France du XXème siècle, que les années 1880 ont voulu rendre à la seule puissance de l'humain, l'institution romaine a clairement pris place dans l'arène politique : refusant de se laisser enfermer dans la simple administration du culte, elle s'est assignée de replacer la figure divine au fondement même de l'espace public. De ce projet antimoderne, est né un "catholicisme de mouvement", fait de théologies conquérantes et de mobilisations offensives : ce livre analyse, depuis sa constitution sous Léon XIII jusqu'à sa reviviscence sous Jean-Paul II, les grandes étapes de son histoire.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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À travers l'histoire tourmentée du capitalisme la social-démocratie, cette très vieille formation politique, surgit et resurgit comme une tendance historique durable, toujours capable de rebondir. La force de « la poussée vers l'égalité » semble soutenir et rythmer son parcours historique. Cependant, aujourd'hui, dans cette période de turbulences, où les identifications partisanes s'affaiblissent, la social-démocratie est devenue une force politique vulnérable qui a perdu son assurance et son aplomb. Tout indique qu'on assiste à la fin d'un cycle politique et social, à un processus de bouleversement et de « refonte » des social-démocraties européennes. Les partis sociaux-démocrates, en voie de « désocial-démocratisation », ne sont plus, et depuis déjà quelque temps, des formations à identité sociale, politique et organisationnelle forte... La « nouvelle social-démocratie » in statu nascendi, tributaire, plus que par le passé, de la personnalité de ses leaders, sera plus composite socialement et culturellement, plus faible organisationnellement, plus instable électoralement que la social-démocratie « ancienne ».
Qu'est-ce que la présidence américaine ? Rien, dans la Constitution de 1787. Qu'ont voulu être les présidents ? Quelque chose, tout simplement, prétendaient-ils. Y ont-ils réussi ? Certes : ils sont aujourd'hui (presque) tout. En s'immisçant dans les silences de la Constitution, contre la volonté du Congrès et avec la bénédiction de la Cour suprême, ils sont devenus la clé de voûte du système politique.
Le CEDIN lance une nouvelle collection consacrée aux opérations de maintien de la paix de l'ONU, intitulée L'ONU et les opérations de maintien de la paix. Selon un principe simple « un livre - une OMP », un ouvrage sera consacré à chaque crise, que celle-ci conduise à une seule ou plusieurs moutures - comme c'est le cas pour le Rwanda - d'une même opération. À la suite de l'ouvrage inaugural sur La vision française des opérations de maintien de la paix, voici la première étude de cas, consacrée à la MINUAR I, Mission des Nations Unies pour l'Assistance au Rwanda. La MINUAR I issue du processus de paix entamé à Arusha en août 1993, qui devait assurer le maintien de la paix au Rwanda, n'a pu éviter à ce pays de plonger en avril 1994 au coeur d'une des plus grandes catastrophes humanitaires qu'ait connue l'Afrique. En quelques semaines, les victimes se comptent en centaines de milliers, deux millions de Rwandais sont déplacés à l'intérieur du pays et autant fuient dans les pays voisins. Il est clair que ce génocide marque l'échec retentissant de la MINUAR I. Après une période d'hésitations et de repli, le Conseil de sécurité accepte enfin d'élargir le mandat de l'opération de maintien de la paix en mai 1994, créant ainsi la MINUAR II. Opération initialement à but humanitaire, celle-ci se transforme finalement en une véritable opération de restauration de l'État, non sans que s'y soit provisoirement - de juin 1994 à août 1994 - substituée l'opération Turquoise, force multinationale sous le leadership de la France, autorisée par le Conseil de sécurité. Le présent ouvrage est consacré à l'étude de ces opérations. L'analyse est complétée par des cartes et une présentation du Rwanda, une chronologie détaillée des principaux événements, une fiche technique pour chaque mission et une sélection pertinente des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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L'objet du présent ouvrage est de tenter de rendre intelligible la vie politique en France dans sa réalité et dans son évidence immédiates.
- La vie politique est mouvement. Elle est historique, dynamique et aussi pesanteurs. Se borner à décrire de façon statique des organisations, voire des systèmes où les relations sont codifiées et comme figées, c'est négliger cette dimension fondamentale.
- La vie politique est conflit. Elle est antagoniste, les contradictions qui l'animent et qu'elle tente vainement de résoudre sont insurmontables. Méconnaître cet aspect conflictuel pour n'envisager que le fonctionnement harmonieux de mécanismes organisés ou spontanés, c'est réduire abusivement les tensions permanentes qu'elle implique.
Sans doute pourrait-on objecter que la perspective chronologique n'est que de peu d'intérêt, que la succession n'est pas l'enchaînement rationnel, qu'elle sacrifie la compréhension à l'événement fortuit, le permanent et l'important au superficiel et au contingent. La connaissance du jeu des forces politiques est cependant à la fois préalable et primordiale. Leurs stratégies opposées se développent dans le temps, ces forces elles-mêmes se définissent et se modifient constamment en fonction les unes des autres. Ainsi la vie politique est, sous un certain angle, l'histoire de la dissociation et de la recomposition des groupes. L'analyse et le récit s'interpénètrent, et, comme l'écrit Roland Barthes, « ... la politique est un roman, c'est-à-dire un récit qui dure... ».
Une présentation de la nouvelle législation relative à la liberté des prix et de la concurrence.
Retrace le processus historique qui a produit l'administration française.
Des questions variées ont été abordées, allant de l'analyse des différentes résolutions de l'ONU face à l'invasion du Koweït, à l'utilisation de l'environnement comme arme de guerre, en passant par les conséquences de l'embargo sur les relations contractuelles ou le problème de responsabilité pénale internationale de Saddam Hussein.
Rappelle les lignes de force des idées politiques depuis 1789.
Si l'histoire du droit et la sociologie juridique ont acquis depuis longtemps leurs lettres de noblesse, une sociologie historique inquiète encore parfois historiens ou sociologues. L'épreuve de l'enseignement ne l'a cependant pas desservie et ce livre souhaite la faire mieux connaître. Plutôt que de s'en tenir au débat théorique, il la situe dans le vaste domaine du pouvoir politique, illustrant par des références historiques la notion de pouvoir et sa mise en jeu par des « groupes dirigeants ». Analyse doctrinale et exemples historiques s'y donnent un appui réciproque, l'histoire politique de la France au cours des XIXe et XXe siècles tenant le rôle majeur dans la seconde partie.
Sont ici présentés de multiples déclarations par les différents Etats issus de l'ex-Yougoslavie, des lettres adressées aux institutions onusiennes, certains des avis de la Commission Badinter, des résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale, des comptes rendus des débats à l'ONU, des rapports du Secrétaire général, ainsi que quelques articles plus généraux.
Une approche multidimensionnelle permettant de couvrir les diverses facettes et la complexité des opérations de maintien de la paix, du point de vue français.
Pour permettre aux candidats d'aborder dans les meilleures conditions l'épreuve dite du grand oral du CRFPA, le présent ouvrage soumet la procédure pénale à l'épreuve des libertés et droits fondamentaux.
La monarchie constitutionnelle, ou monarchie limitée, a été en France l'avatar, tôt avorté, de la monarchie pure, ou monarchie absolue : tentée maladroitement par Louis XVI en 1789, cette transformation aboutit alors rapidement, en 1791, à une démocratie royale, impraticable et éphémère, renversée dès 1792. Imposée de nouveau en 1814-1815, puis en 1830, comme bouclier contre la démocratie et la république. cette solution de compromis par le haut. entre le roi et les notables fortunés, fut définitivement condamnée en 1848. Pourquoi est-ce la France qui fut en Europe le premier pays à rejeter cette formule, alors que celle-ci a conduit, dans quelques autres pays, à des formes de démocratie royale qui ont survécu ?
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.