Ce livre est un outil précieux pour comprendre les cultures
et traditions noires et pour combattre les discriminations et le racisme.
Ainsi parla l'Oncle, premier manifeste de la condition noire, a inspiré les auteurs du mouvement de la négritude. Jean Price-Mars y explore les traditions, les légendes du vaudou et l'héritage africain qui fondent les cultures noires.
Rééditée dans un nouveau format, cette oeuvre monumentale a servi de bréviaire aux intellectuels des peuples noirs. Pour penser le monde, pour comprendre les mécanismes de l'aliénation, soit du « bovarysme culturel », Jean Price-Mars a mis en avant les traditions, les légendes populaires, le vaudou et tout l'héritage africain qui fondent les cultures noires.
Ce qu'on en a dit:
« Le plus célèbre essai de la littérature haïtienne. », Dany Laferrière
« Au bout de ma quête, je devais trouver Alain Locke et Jean Price-Mars. Et je lus Ainsi parla l'Oncle d'un trait comme l'eau de la citerne, au soir, après une longue étape dans le désert, j'étais comblé... », Léopold Sédar Senghor
« Ainsi parla l'Oncle (...) illumine de manière magistrale les efforts que nos pères ont dû accomplir pour entrer (et nous après eux) dans le cercle interdit de l'humanité. », Maryse Condé
L'auteur
Jean Price-Mars (1876-1969), médecin, ethnographe, diplomate, homme d'État, pédagogue et écrivain, est considéré comme le principal maître à penser haïtien du XXe siècle.
Prix des Libraires du Québec 2019 | Essai
La vérité a souvent un goût amer. Nous ne savons comment accepter nos histoires. Faut-il s'en tenir aux faits et dire la vérité ? Cet ouvrage monumental si richement documenté est précieux, il nous tire de l'oubli et du silence. Que savons-nous de l'esclavage au Canada ? Que savons-nous de la répression exercée sur les femmes et les hommes noirs ? Que savons-nous du racisme systémique ? Que savons-nous de la détresse des Autochtones, des sans-papiers, des personnes réfugiées ? Enfin fort peu... Parce que l'État construit et déconstruit les récits à travers les institutions. Les citoyen.ne.s sont ainsi condamné.e.s à reproduire une histoire qui nous échappe.
L'ouvrage propose une réflexion critique à la fois sur la géographie et sur la région caribéenne comme elle a trop souvent été enseignée et décrite. Pour ce faire, cet espace est appréhendé à la fois dans sa globalité et dans le détail, au travers de nombreuses études de terrain menées par l'auteur durant les dix dernières années (Suriname, Haïti, Cuba, etc.). Le géographe Romain Cruse rejette ici d'emblée le mythe de la neutralité en sciences humaines, qui amène trop de chercheurs à décrire le monde qu'ils étudient du point de vue des classes moyennes occidentales. Fort des années passées dans les quartiers pauvres et les villages de pêcheurs de Trinidad, de la Dominique ou encore de la Jamaïque, il choisit volontairement d'adopter le regard des classes populaires caribéennes - regard à la fois inspiré des observations sur le terrain et fondé sur un travail de recherche minutieux dans les bibliothèques universitaires de la région. La Caraïbe ainsi décrite n'est donc ni un éden touristique, ni un modèle de libre-échange, ni une région de forte croissance économique. On découvre plutôt des sociétés profondément divisées selon des clivages ethniques et sociaux hérités du colonialisme, des bidonvilles abandonnés derrière des décors de carte postale, la manipulation des masses par les élites locales et les investisseurs étrangers, et un regard différent sur la condition caribéenne contemporaine. Une condition qui se nourrit d'un environnement particulier, d'une histoire singulière et de traits démographiques propres tels que la créolisation et le pluralisme.
Histoire du style musical d'Haïti représente l'ouvrage le plus considérable
qui ait jamais été écrit sur la musique haïtienne et sur la diversité de ses pratiques. L'auteur y aborde les traditions paysannes - le vaudou, les instruments coutumiers, le conte chanté rural -, la musique populaire de danse urbaine, les genres et les formes de la musique classique.
Écrire sur la musique d'un pays, c'est être attentif aux répertoires, aux instruments, aux conceptions du beau et de la création ainsi qu'aux moments charnières de l'histoire. Ouvrage fondamental pour découvrir et comprendre la musique des Haïtiens, Histoire du style musical d'Haïti
conjugue recherche, analyse, anthologie et réflexion critique.
Avec Controverse cubaine entre le tabac et le sucre, Don Fernando Ortiz offre le grand livre de Cuba publié pour la première fois
en français.
Il a parfois été salué comme un pionnier des études africanistes, mais il a été plus que ça : il a été le Maître. Plus qu'un grand homme de science, il a été quelqu'un qui a mis la science au service de sa patrie, de l'humanité et des
relations entre l'Afrique et l'Occident. La présence de Fernando Ortiz nous dominera toujours par sa volonté d'amour des hommes.
Roger Bastide
Peu d'hommes ont consacré une aussi longue période de vie à un idéal de solidarité et de fraternité humaines que Fernando Ortiz.
Jean Price-Mars
Controverse cubaine entre le tabac et le sucre. Vous avez entre vos mains un ouvrage monumental. Fernando Ortiz est le premier
à expliquer l'identité cubaine par la route du tabac et du sucre.
Par le concept Transculturation, Ortiz a pu confronter données historiques et démographiques à des considérations géographiques.
Il les a intégrées dans un ouvrage qui, inspiré d'une forme dialogique issue de la musique cubaine, propose une expérience de la diversité et de la traversée des cultures.
Une véritable genèse qui éclaire de si belle manière les choses.
Une nouvelle fenêtre s'ouvre sur les grands mouvements populaires des années 1960 et 1970 dans la Caraïbe. Que se passe-t-il durant ces révoltes à San Juan, à Kingston et à Pointe-à-Pitre ? Que reproche-t-on à ces Dreads abattus par la police à la Dominique ? Comment expliquer ces coups d'État fantasques à la Grenade et au Suriname ? Quelles résonances entre ces évènements isolés, la longue marche pour l'émancipation caribéenne et les trépidations du monde occidental : Mai 68 en France, Révolution tranquille au Québec, lutte pour les droits civiques aux États-Unis ; mais aussi éviction de De Gaulle et assassinat de Kennedy. Cet ouvrage revisite bien des idées reçues sur la Caraïbe, sur les liens entre socialisme et capitalisme, sur la finance, et sur quelques concepts creux de cette époque qui nous hantent toujours tels le développement, la crise économique, les théories du complot. Romain Cruse raconte une histoire populaire de la révolution caribéenne, en donnant à l'Histoire la force du vécu et du vivant. Le Mai 68 des Caraïbes est un petit manuel de la résistance.
Frantz Fanon est né à Fort-de-France en 1925 et mort en Algérie en 1961, ce médecin-psychiatre militant mit sa parole en actes et s'engagea, très tôt, dans la résistance pendant la Seconde guerre mondiale puis aux côtés des combattants du FLN pendant la guerre d'Algérie... Essayiste étudié, loué et célébré, il a inspiré plusieurs générations d'intellectuels et d'activistes révolutionnaires, mais il est aussi cet « inconnu célèbre », oublié, rejeté ou condamné, à la fois sur sa terre natale, par la métropole ou dans l'Algérie de l'indépendance.
Peau noire masques blancs, Les Damnés de la terre, L'An V de la Révolution algérienne, ses titres phares transcendent les combats et demeurent une réflexion d'une pertinente actualité, une plongée salutaire au coeur du préjugé, du processus colonial, de l'aliénation et de ses ressorts. Avec lui, pas de « mission nègre », pas de « fardeau blanc », pas de haine et pas de reconnaissance, pas de mépris et pas de merci. Plus de cinquante ans après sa mort, trente-deux écrivains et artistes contemporains mêlent leurs mots pour dire la place que l'homme et son oeuvre occupent dans leurs parcours d'écriture, dans leurs itinéraires de femmes et d'hommes.
Les chiens s'entre-dévorent... Indiens, Blancs et Métis dans le Grand Nord canadien, publié pour la première fois en 1977, nous interpelle encore. Les Autochtones, pauvres, marginalisés,
parlent de leur existence. Cet ouvrage, résultat d'une enquête sur un projet de création de pipeline, présente leur point de
vue : le combat pour la reconquête de leur voix, de leur corps, de leur territoire et de leur langage. Aujourd'hui plus que
jamais, le monde est face à l'urgence de la condition autochtone dont le statut politique et la situation socioéconomique
demandent à être repensés. Dans Les chiens s'entre-dévorent..., Jean Morisset montre la voie.
Quels moyens l'État haïtien s'est-il donné de rendre justice et de surmonter les séquelles de la dictature? Rassemblés en 2014 pour en débattre, chercheurs et militants de tous les milieux (sciences politiques, philosophie, droit, anthropologie...) en discutent collectivement, librement, apportent leurs expériences des transitions démocratiques en Haïti et dans des pays comme le Chili, l'Argentine ou encore le Rwanda. Un travail de mémoire et de restitution pour rompre le silence et dire la violence.
Ce collectif est une contribution singulière à l'avènement d'une démocratie à venir.
L'État à réinventer...
État faible. C'est le cas d'Haïti. Haïti n'est pas formellement sous tutelle, néanmoins les rapports de dépendance sont tels que l'ordre public, les décisions économiques et même les arbitrages électoraux sont réglés à partir de l'extérieur.
La République Dominicaine qui partageait avec Haïti cette condition d'État faible s'est, en partie, ressaisie. Comment
expliquer la faiblesse de l'État ? La situation est-elle condamnée à se dégrader ? Pour l'auteur André Corten,
L'État faible est l'héritage de sociétés jetées précocement dans la mondialisation. En montrant la fracture radicale entre les élites, les classes moyennes et le peuple, Corten
explique la complexité de la crise haïtienne. Une solution est donc aujourd'hui hors de portée. Quelle issue alors ?
Une tutelle renforcée ? Ou une refondation en sortant la masse du peuple de son exclusion ?
Le Soudan n'existe plus. Le divorce a été prononcé, le pays séparé en deux. Et ces deux Soudans font partie de ces pays coincés entre la géographie de la guerre et de la faim. Si les médias nous ont appris un ensemble de mots comme séparation du Sud-Soudan, crimes de
guerre, crimes contre l'humanité, génocide au Darfour, nous sommes encore loin de comprendre ces réalités complexes.
Pour l'histoire, Guillaume Lavallée propose ce témoignage éclairant sur les derniers jours de ce géant d'Afrique.
Huit femmes, universitaires et intellectuelles, ont engagé la réflexion
autour de la Charte, de l'avenir de la société et du vivre-ensemble.
Elles inventorient attitudes, postures, dérives et discours identitaires.
Elles dénoncent l'exclusion, l'arrogance et la discrimination, en questionnant les privilèges juridiques et administratifs que
revendiquerait un groupe social au détriment des autres. Cet ouvrage touche de près la peur qui travaille le Québec d'aujourd'hui, et l'incapacité de nommer la crise de valeurs qui fractionne plus qu'elle ne rassemble. Elles font acte de pensée, de compassion et de solidarité.
Elles proposent ce « diagnostic des dérives politiques et sociales... et offrent en partage cette parole » qui a le mérite de s'indigner.
Ainsi parla l'Oncle, premier manifeste de la négritude, paru en 1928, est le grand livre sur la condition noire, sur la relation à l'Afrique et à sa culture. Lire aujourd'hui Ainsi parla l'Oncle pour découvrir un geste essentiel.
Revisiter l'Oncle
Vingt-quatre auteurs relisent Ainsi parla l'Oncle et Price-Mars: Maryse Condé, Dany Laferrière, Jean-Daniel Lafond, Raphaël Confiant, André Corten, Laënnec Hurbon, Jean Bernabé, Léon-François Hoffmann, Maximilien Laroche, Jean Morisset, Romuald Fonkoua, Alain Anselin, Carlo A. Célius, Asselin Charles, J.Michael Dash, Lilian Pestre de Almeida, Milagros Ricourt, Joëlle Vitiello, Eloise A. Brière, Kunio Tsunekawa, Joël Des Rosiers, Françoise Naudillon, Hérold Toussaint, Christiane Ndiaye.
Penser le pays autrement.
Faire émerger l'espace de la citoyenneté dans le discours social et dans l'espace public. Les espoirs sont grands et les promesses mirobolantes. Les interrogations qui accompagnent les mots refondation et reconstruction sont légion. Refonder comment? Reconstruire quoi? Pour qui? Pour quoi? Le débat s'ouvre ici avec la voix des citoyens haïtiens, interpellant l'histoire en évoquant les structures et pratiques sociales qui font obstacle au développement du pays. Voici un ouvrage sans complaisance, une utopie afin d'esquisser le visage nouveau du pays à venir.
Ce texte propose aux lecteurs trois études sur la tranche d'histoire qui s'étend de 1915 à 1930, ou plutôt sur trois faits historiques importants de cette courte période marquée profondément par la grande blessure qu'a été pour le pays l'Occupation américaine. La première étude est consacrée à la Mission Fuller, dernier épisode de la longue série d'assauts diplomatiques du Grand Voisin, dans le cadre de sa politique interventionniste, prélude à l'occupation militaire. La seconde concerne la Convention haïtiano-américaine de 1915 qui nous fut imposée sous les baïonnettes de l'occupant et qui aura été la « grande Charte » de cette Pax Americana. Le dernier volet s'ouvre sur la Commission Forbes de 1930, événement majeur initiant le processus de la désoccupation et le compte à rebours vers ce qui a été appelé l'haïtianisation. Les « croulants », comme l'auteur de ces lignes, qui ont franchi depuis quelque temps le cap de la soixantaine, ont gardé certainement le souvenir ému de quelques faits saillants de cette fin d'occupation, comme l'arrivée de la Commission Forbes ou la cérémonie de rétablissement du bicolore, remplaçant le drapeau étoilé, au haut du Sémaphore. Quant aux jeunes qui n'ont souvent que de vagues notions de ce passé encore récent, il serait souhaitable que ces propos d'histoire, simples et sans prétention, puissent les inciter à de fécondes prospections dans notre patrimoine historique, riche par ailleurs, en exaltantes leçons de patriotisme et de vertus civiques.
Résumé
Savoirs créoles : Leçons du sida pour l'histoire de Montréal propose un regard critique sur l'histoire de Montréal à travers l'épidémie du sida au cours des années 1980.
Viviane Namaste étudie les différentes formes de lutte de la communauté haïtienne, faussement associée au sida et par conséquent victime de discriminations dans tous les domaines de la vie publique (logement, éducation, emploi, santé... ). À partir d'une documentation originale, de recherches dans les journaux, radios, archives et d'entrevues, Savoirs créoles montre le lien établi par les institutions publiques entre les Haïtien·ne·s et la maladie.
Les membres de la communauté, ayant vécu cet amalgame tel un désastre, ont déployé des modèles de mobilisation exemplaires et des savoirs enracinés dans leur vécu, leur langue et leur culture. L'auteure souligne l'immense travail des infirmières haïtiennes qui se retrouvaient au premier plan de la lutte.
Analysant cette crise de santé publique, Namaste pose la question : Comment et pourquoi certaines réalités sont effacées dans l'histoire de la ville de Montréal ?
L'auteure
Viviane Namaste est professeure titulaire à l'Institut Simone de Beauvoir, Université Concordia.
Quelle est la relation entre la migration haïtienne et la politique au Québec ? Comment s'articulent les débats mondiaux sur la migration et la société québécoise ? Comment les migrants ont-ils influé la forme des débats : la langue, la classe, le nationalisme et la sexualité ? Des années 1930 à aujourd'hui, Une place au soleil explore ces questions par le biais d'histoires du Québec et d'Haïti et a formé au fil du temps une Histoire de passion, de combat et de racisme. Mais, c'est surtout l'histoire de deux grands peuples d'Amérique.
Avec ce livre, Sean Mills nous donne à lire deux histoires qui se recoupent : celle d'un Québec qui s'affirme et en arrière-plan celle d'une Haïti, qui tente de se reconstruire. Un livre fabuleux qui nous éclaire sur la complexité de ces deux histoires.
L'ouvrage est accompagné de photos.
RÉSUMÉ:
Publié originalement en 1997 aux États-Unis, Le contrat racial est un livre monument traduit en français pour la première fois. Le philosophe Charles W. Mills expose les failles du contrat social, qui est avant tout un contrat racial. Ce contrat a façonné le système de domination européenne qui fait exister les Blancs en tant que personnes à part entière et les non-Blancs en tant que sous-personnes. Charles W. Mills place la justice raciale au centre de ses analyses. Réfutant l'idée du contrat social, Mills évoque plutôt le contrat racial où l'ordre racial crée les assises de nos sociétés, la reconduction des privilèges et la domination. La présente édition a bénéficié d'une nouvelle préface de l'auteur Charles W. Mills, rédigée à l'occasion du 25e anniversaire de la parution du livre. Le contrat racial est un incontournable. Les courants antiracistes contemporains doivent beaucoup à Charles W. Mills.
L'AUTEUR:
Charles Wade Mills est un des philosophes contemporains les plus influents. Connu pour sa contribution à la philosophie sociale et politique, en particulier à la théorie politique critique centrée sur la classe, le genre et la race, Charles W. Mills est décédé en 2021 aux États-Unis. Mills était professeur émérite de philosophie à la City University of New York (CUNY). Il est l'auteur d'une oeuvre saluée partout dans le monde. Son livre Le contrat racial est une référence pour les courants antiracistes.
LE TRADUCTEUR:
Historien et artiste de hip-hop, Aly Ndiaye alias Webster étudie l'histoire de la présence afro-descendante et l'esclavage au Québec et au Canada depuis l'époque de la Nouvelle-France. Webster est l'auteur d'un manuel d'écriture hip-hop, À l'Ombre des Feuilles (Québec Amérique, 2019), et d'un livre jeunesse à propos d'Olivier Le Jeune, le premier esclave africain au Canada, Le Grain de Sable (Septentrion, 2019). Il est aussi le commissaire de l'exposition Fugitifs! (Prix Excellence de l'Association des Musées Canadiens) au Musée National des Beaux-Arts du Québec autour de l'histoire des esclaves fugitifs et le chemin de fer clandestin. Membre-fondateur du collectif Limoilou Starz, il est l'un des pionniers du mouvement hip-hop au Québec.
PRESSE:
"Un livre fondamental. Le contrat racial nous incite à réévaluer notre façon de penser la théorie du contrat social, repenser le concept de race et la structure de nos systèmes politiques" - Teaching Philosophy
"La thèse du contrat racial de Mills est si convaincante qu'on se demande pourquoi elle n'a pas été explorée jusqu'à présent dans les enceintes de la philosophie politique dominante. Mais c'est là où il veut en venir. L'efficacité du contrat racial réside dans son invisibilité même." - In These Times
"Un ouvrage de philosophie incontournable, à la fois court et accessible. Mills réussit admirablement à démontrer l'existence d'un contrat racial. Qu'il puisse le faire d'une manière à la fois rigoureuse, passionnée et accessible est tout un accomplissant." - Philosophy in Review
"Courageusement créatif." - Social Theory and Practice
"Partant de l'idée du contrat social, Mills expose la discrimination raciale en tant que norme, plutôt qu'une déviation de l'idéal. Une discussion lucide sur l'exploitation mondiale moderne des non-Blancs et sur le contrat racial en tant que version naturalisée de la théorie du contrat social." - Choice
"Une réflexion audacieuse sur l'ordre racial et une critique de la manière dont il a été représenté dans la pensée et les institutions académiques. Mills contourne les mystifications qui imprègnent le discours populaire et universitaire sur la race. Le contrat racial offre un cadre théorique qui devrait servir de point de départ à toute étude sérieuse de la race dans la société américaine à une époque où « l'épistémologie de l'ignorance » a le vent dans les voiles." - American Journal of Sociology
"Ce livre passionnant, voire explosif, soutient que le racisme blanc est lui-même un système politique avec ses propres droits, responsabilités, privilèges, fardeaux, etc. Cet ouvrage provoquera sans aucun doute un débat passionné bien au-delà du domaine de la philosophie politique. Audacieux et de grande envergure, Le contrat racial présente des arguments clairs et convaincants démontrant que l'oppression raciale systémique n'est pas une anomalie, mais le contexte même dans lequel la théorisation de ces droits s'est produite." - The Front Table
"Mills attire notre attention sur la domination et l'exploitation raciale qui sont parties intégrantes de l'histoire du libéralisme. Une contribution majeure." - Ethics
"L'objectif de ce livre n'est rien de moins que le remodelage de la philosophie politique libérale de bas en haut. Mills soutient que le point zéro des sociétés démocratiques occidentales n'est pas le contrat social mythique qui a prévalu chez les philosophes politiques, mais un "contrat racial". En bref, nous vivons dans un monde de suprématie blanche parce que les `Blancs' ont accepté qu'il en soit ainsi. La force révolutionnaire de cette démarche est évident."- The Nation
Ressurgissent des mots que l'on croyait révolus comme la tendresse de la révolution. D'autres expressions se profilent comme dignité, jasmin. Les peuples debout s'inventent des printemps. Solidaires, des voix s'associent dans la diversité (regards, discours, générations, tons) et dans le respect de l'autre pour donner à lire et à voir la complexité d'un univers. Ici défile le monde arabe sous de multiples formes : la poésie, le rap, la mémoire, l'analyse, la chronique, le monde intime des femmes et des hommes. Bref, l'existence. Les auteurs viennent de tous les horizons et de tous les milieux. Cet ouvrage aura l'avantage de rompre avec les poncifs, en établissant simplement les faits, les expériences du vécu afin que résonne la raison arabe.
Ce collectif rassemble des témoignages sur la plus longue grève qu'à connue Haïti. Enquêtes, photos, documents d'archives, pamphlets restituent cette mémoire. Acteurs et témoins évoquent la résistance à l'horreur et l'urgence d'une société fondée sur le respect des droits humains. Entre savoir et démocratie. Les luttes de l'Union nationale des Étudiants haïtiens (UNEH) sous le gouvernement de François Duvalier retrace cette tragique histoire: d'un côté, la naissance de la dictature et , de l'autre, le combat pour la justice. Se pose alors la question de la relation entre le savoir et la construction de la démocratie.
Un homme brandit la cocarde de la révolution comme un dernier espoir terrible et profond en l'homme. Ce journal est un manuel d'hygiène révolutionnaire. Gérald Bloncourt ne cesse de le marteler dans ce qui deviendra un véritable manifeste pour celles et ceux qui luttent :
o Apprendre à rester debout pour ne pas faillir.
o Ensemble, nous avons le pouvoir de changer les choses.
o Osons : rêvons...!
o La révolution est nécessaire et légitime.