Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Pour unifier et réformer le droit civil, il ne suffit pas de voter des lois, il faut aussi trouver des compromis socialement acceptables et surtout gagner le soutien des juristes. Les révolutionnaires de 1789 ne l'ont pas su; Bonaparte, lui, l'a bien compris.
Une remontée aux sources de ce miracle : peuplement, population et urbanisation, conditions de la création de la cité... L'auteur fait également appel à la démographie historique et à la géographie urbaine, peu exploitées jusqu'ici.
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Peut-on rester d'Eglise sans rien abdiquer de son esprit critique ? Rien de plus difficile au temps des réformes. Pourtant, en France, en pleine Contre-Réforme, des croyants n'hésitent pas, sans craindre de fournir des arguments aux protestants, à dénoncer les abus et les vices du clergé et à réclamer que les laïcs participant plus activement à la vie de l'Eglise.
L'auteur s'interroge tout autant sur nos comportements que sur la minorité en question.
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Empruntant les voies de l'histoire, de l'ethnologie, des mythologies comparées, l'auteur s'est efforcé de faire ressortir la symbolique religieuse sous-jacente.
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Le royaume de France est accablé : la famine menace toujours, la peste revient tous les dix ans, la guerre n'épargne totalement aucune génération ; mais le royaume de France est riche d'hommes. Comment imaginer leur vie brève et dure ? Dans le calendrier des Heures du duc de Berry, ils sont à l'ouvrage : les paysans solides labourent, hersent, s'occupent des vignes ou du troupeau ; les seigneurs donnent audience ou délibèrent dans leur palais ; des bourgeois au loin passent sur les quais de la Seine, aux pieds du Louvre, imposant comme la majesté royale elle-même. Mais face à cet univers apaisé, baigné de lumière, les danses macabres et mille documents crient la mort présente, la peine des hommes. Les clameurs des combattants et des révoltés, les cris d'alerte des guetteurs parviennent jusqu'à nous. Quel est le vrai visage de la société française ? Est-il dans ses hiérarchies complexes ? Dans ses contradictions, le luxe et la profonde misère, les élans de foi, les aspirations charitables et la brutalité ? Ne porte-t-elle pas en elle l'espérance que rien n'est immuable ? Qu'avec énergie, ténacité... avec de la chance aussi, l'homme peut profiter des temps de répit, survivre et même améliorer son sort ?
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Ce dossier rassemble les documents essentiels sur les causes du conflit et présente une série de points de vue exprimés par quelques acteurs du drame et de nombreux historiens. Après un rappel des sources possibles d'une guerre, l'auteur précise pourquoi l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie pouvaient se sentir menacées. L'équilibre européen était compromis par le durcissement des alliances. Après 1911, sans qu'il y ait aggravation générale de la situation, les grandes puissances sont hantées par l'obsession de la guerre et accélèrent la course aux armements. Les responsables allemands laissent échapper des paroles menaçantes. À la veille de la crise, les Puissances paraissent décidées à défendre leurs intérêts politiques vitaux ; les intérêts économiques restent au second plan. Les étapes de la crise de juillet 1914 montrent la détermination de Berlin et de Vienne qui veulent régler son compte à la Serbie malgré la menace de voir dégénérer l'affaire en conflit mondial. La Triple Entente laisse venir cette guerre sans chercher à défendre, avec énergie, une paix menacée par les initiatives austro-allemandes.
L'une des nouveautés les plus étranges et les plus radicales de la fin de l'Antiquité est l'apparition de la continence sexuelle : la virginité monastique, la retenue conjugale vont devenir des exercices et des idéaux. Aux antiques recommandations adressées à des hommes satisfaits par l'homosexualité pour encourager au mariage, succèdent les traités rédigés par les évêques qui veulent convaincre les femmes de demeurer vierges et les familles de rester chastes. Les notions d'hygiène quotidienne répandues par les ouvrages médicaux, l'éducation sensorielle du petit enfant, les pratiques des mariages dessinent alors des attitudes inédites. Préparation des femmes au refus des relations sexuelles, inclination des hommes à la solitude, où la répression du désir polyforme et multiforme devient la voie royale pour approcher Dieu. Porneia, comment, du IIe au IVe siècle de l'ère chrétienne, nous sommes passés de la maîtrise du corps à la privation sensorielle. Porneia, l'histoire d'une inflexion fondamentale dans l'évolution des moeurs de notre civilisation.
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L'Évangile de Jean présente un portrait de Jésus qui lui est propre. En théologien et en poète, il exploite la parabole du père et du fils, déjà connue des autres Évangiles. Au titre de fils, Jésus est envoyé par le père et mandaté pour accomplir son oeuvre. L'expression « faire l'oeuvre de Dieu » devient ainsi une formule christologique précise. On en comprendra sans peine ensuite la portée éthique. L'essai que nous présentons met en valeur pour la première fois ce concept fondamental du IVe Évangile. Au moyen de l'étude de plusieurs grands textes johanniques et de thèmes voisins, il cherche à en tracer les contours et à en définir le contenu. L'oeuvre de Dieu accomplie par Jésus, puis par tout homme qui croit, s'apparente à l'oeuvre d'art ; elle est oeuvre d'amour, au plus haut niveau de l'agir humain.
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L'Affaire Sokal : le canular d'un scientifique facétieux ridiculisant le snobisme scientiste d'une revue de sciences sociales ? Un épisode donc de la « guerre des sciences » ? L'expérience cruciale d'un physicien sérieux démontrant la légèreté des « post-modernistes » en philosophie ? C'est d'abord une affaire interne à la gauche américaine où l'on se jette à la tête le mot de « relativisme ». Mais sont aussi visés « les intellectuels français ». Des listes circulent, à dimensions variables : Derrida, Lacan, Lyotard, Baudrillard, Kristeva... En traversant l'Atlantique, Internet aidant, l'affaire tourne à la querelle. La querelle des impostures. En voici, à chaud, la première analyse. Sokal ne s'est-il pas, en définitive, pris à son propre piège, condamné au commentaire perpétuel de la seule imposture avérée de l'Affaire, la sienne ? De là l'exaspération de tous, de n'en pouvoir jamais saisir le fond. Yves Jeanneret le fait apparaître et nous invite à nous interroger sur les principes en vigueur dans l'évaluation des textes.
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L'emploi du raisonnement par l'absurde a été source de contestations au cours de l'histoire des sciences. On en propose d'abord ici une définition qui puisse subsumer tous les cas particuliers, puis on montre comment un tel raisonnement indirect peut se retourner en un raisonnement direct qui lui soit logiquement équivalent, ce dont Aristote avait déjà pressenti la possibilité. Cette équivalence des deux procédures incite alors à chercher les raisons pragmatiques qui conduisent à privilégier l'une ou l'autre selon les problèmes ou leur contexte. Tantôt présent, tantôt absent, ce mode d'inférence peut jouer un rôle de révélateur dans l'histoire des mathématiques. Des exemples empruntés à Euclide ou à Archimède, aussi bien qu'à Cantor et aux logiciens modernes, viennent le confirmer. Les résultats obtenus sont l'occasion d'un retour critique sur la faveur ou la défaveur que le recours à l'absurde a rencontrée chez des philosophes comme Platon, Aristote, Descartes, Pascal, Spinoza ou Kant. Structurale et épistémologique, mais constamment référée à l'histoire, la présente étude est de celles qui recherchent dans les conditions mêmes de la connaissance mathématique l'explication de la forme que peut y prendre l'appareil de la preuve.