Les trente ans qui nous séparent de 1958 ont vu d'immenses changements en tous domaines. Pourtant l'année 1958 est censée nous avoir légué quelque chose qui reste : une Constitution.
Héritière des grandes cités marchandes, Londres a acquis la suprématie mondiale au XVIIIe siècle. Au XIXe siècle, elle a transformé cette suprématie en hégémonie. Aujourd'hui, la City de Londres a cédé à New York et Tokyo les deux premières places dans le monde, mais consolide sa première place en Europe.
La cohabitation des princes finit dans le désenchantement parce qu'elle ne reflète pas la cohabitation des citoyens.
L'ordre public est l'ensemble des institutions, des moyens et des droits dont dispose la puissance publique pour garantir et maintenir le respect d'un ordre pacifique contre d'éventuelles infractions.
La question fut posée par les autorités chinoises dès 1845 : Hongkong fait-elle partie de l'Angleterre ou de la Chine ? Contre trop de simplisme et de bonne ou de mauvaise conscience, cet essai historique et polémique s'interroge sur les réponses données
La fin de la guerre froide et la désintégration de l'Union soviétique ont totalement modifié les rapports inter-arabes et la nature du conflit israélo-arabe. L'ensemble des acteurs de la région est à présent tourné vers Washington et l'Europe occidentale
La société à vivre n'exige, en définitive, qu'une révolution douce. Elle ne nécessite pas d'arrêter à grand fracas le train de l'Histoire, seulement de l'aiguiller vers un avenir plus chaleureux. De fait, la révolution personnaliste, qui devrait nous mener à ce type de société, a un coût économique et politique dérisoire, elle demande en revanche de chacun d'entre nous un certain état d'esprit.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Par-delà une vision globale des origines et des manifestations de la crise du continent noir, l'ouvrage explore les diverses possibilités de sortir du cercle vicieux de la misère et du sous-développement.
Une synthèse historique et théorique.
Les années 1950-1990 resteront une période cruciale pour la magistrature. Un nouveau statut l'aide à passer du 19e au 21e siècle; les juges-propriétaires font place à une magistrature d'employés et de cadres, la création d'une école remplace le bon sens juridique par la technique et le professionnalisme.
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La France est particulièrement touchée par un ensemble de phénomènes inquiétants : crise de l'autorité, effacement des repères idéologiques... Cette confusion est-elle inhérente à la démocratie ou réside-t-elle sur son fondement. Question fondamentale à laquelle les auteurs tentent de répondre.
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Représentée depuis longtemps comme une société divisée entre Flamands et Wallons, la Belgique est en outre apparue, depuis les révélations de l'affaire Dutroux, en 1996, comme un Etat en crise, frappé de corruption et d'incompétence. Cette représentatio
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La désinformation chez les autres, chacun la voit bien ; mais la désinformation chez soi ? Spécialiste de questions internationales, Édouard Parker nous en fait toucher du doigt quelques exemples ; ancien ingénieur nucléaire, il montre à quel point fou, dans ce domaine comme dans bien d'autres, les mythes l'emportent sur la réalité. Qui donc aujourd'hui pourrait nier être largement une « créature des médias » ? N'influencent-ils pas nos intentions d'achat, de vote, et nos divertissements ? Ne façonnent-ils pas nos personnalités jusque dans leur intimité ? Les Aztèques ont disparu victimes de leurs mythes ; ils avaient été « désinformés » par leurs « grands prêtres ». Qui pourrait jurer que nos « grands prêtres » médiatiques d'aujourd'hui ne nous mènent pas vers l'abîme ? Mais comment éviter un déclin semblable à celui de l'Empire de Rome, sous l'influence des jeux du cirque médiatique ? Une culture nouvelle, de résistance à la désinformation, est en train de naître. Édouard Parker en esquisse les grandes tendances. Il était temps que l'on démonte avec précision les mécanismes du « despotisme médiatique » qui permet à des groupes tout à fait minoritaires d'imposer leurs vues au détriment de tous. L'analyse d'Édouard Parker remet le pouvoir dans les mains de chacun.
Partout dans le monde, les organisations patronales se sont réformées ou sont engagées dans des réformes. Cela montre qu'une époque est révolue. L'époque où des institutions, trouvant souvent leurs racines au XIXe siècle, représentaient la communauté des affaires dans des relations parfois incestueuses, souvent complices, toujours complexes, avec la puissance publique et les syndicats de salariés. Mondialisation, libéralisation, déréglementation, démocratisation viennent partout chahuter, bousculer les vieilles structures patronales. Nouvelles attentes, nouvelles géographies, nouvelles entreprises appellent nécessairement un renouveau. Le monde change et avec lui les patronats bougent. Ils se transforment dans les pays développés, ils émergent dans les pays en transition, ils s'organisent sur le plan international. La mutation du « Patronat français » (CNPF), en « Mouvement des entreprises de France » (MEDEF) est symbolique de cet aggiornamento. Les « patronats » disparaissent mais les associations d'entrepreneurs demeurent, sous d'autres vocables, plus modernes. Elles sont d'autant plus légitimes à faire vivre la démocratie sociale et à promouvoir l'esprit d'entreprise que le marché impose aujourd'hui à toutes les entreprises du monde et à leurs représentants, les mêmes exigences.
Cela fait maintenant plus de dix ans que les diverses économies se débattent dans une crise profonde sans qu'aucune perspective d'issue n'apparaisse clairement. Diverses politiques économiques ont été essayées. Leurs succès se font toujours attendre. Derrière ce désarroi n'y a-t-il pas des difficultés tenant à la théorie économique elle-même ? Ne convient-il pas de s'interroger à nouveau sur les origines, les caractères d'une crise qui a semblé défier ladite science économique ? Des avancées importantes ont été réalisées ces dernières années. De multiples explications s'affrontent. L'heure d'un premier bilan est venue. A travers une lecture des théories de la crise cet ouvrage dresse un constat des apports récents de la théorie économique, marque leurs limites, propose un cadre d'ensemble pour contribuer à de nouveaux développements de la réflexion.
Changer ou disparaître. Tel est le cri d'alarme que lance depuis plus de dix ans le Club de Rome, un groupement d'industriels et de scientifiques présidé par un grand capitaine de l'industrie italienne, Aurelio Peccei. Le développement d'un ensemble de problèmes complexes, interdépendants et de nature mondiale menacerait en effet la survie même de l'espèce humaine. C'est cette « problématique mondiale » que le Club de Rome prétend analyser d'une manière scientifique et en dépassant toute option politique partisane et toute idéologie. Cet ouvrage cherche à montrer que la démarche du Club de Rome, loin d'être au service des intérêts supérieurs de l'humanité, est fondée sur une double imposture, commise par un groupe de pression transnational dont l'action préfigure la prise du pouvoir par une nouvelle élite, celle des gestionnaires souples et efficaces, prétendant penser en termes globaux et organiser rationnellement l'interdépendance mondiale.
Édouard Bonnefous, homme d'action et de réflexion, achève ici une histoire consacrée au XXe siècle. Dans le premier volume d'Avant l'oubli, il avait fait une évocation des années 1900-1940, dans le deuxième, celle des années 1940-1970. Ce troisième et ultime volume décrit les trois dernières décennies du siècle, riches en drames et en rebondissements, mais aussi en découvertes et en perspectives nouvelles. Avec le présent volume, l'auteur a su faire revivre non seulement le monde politique, mais aussi un « monde » qui fut si brillant, celui de la société, ainsi que celui des arts, du spectacle, des médias, des sciences ou de la médecine. Sous une forme synthétique, Édouard Bonnefous offre une multitude d'informations, d'analyses, de réflexions et de portraits qui donnent à ce livre toute sa valeur et son originalité.
La libre circulation des personnes est le grand rêve européen de ces dix dernières années. Cependant, cette nouvelle liberté ne doit pas s'exprimer au détriment de la sécurité. Aussi, la marge étant toujours très étroite entre une liberté qui émancipe et son protecteur qui restreint, les accords de Schengen ont l'ambition d'apporter une réponse originale à cette double quête de liberté et de sécurité. Signés par l'Allemagne, la Belgique, la France, le Luxembourg et les Pays-Bas, rejoints plus tard par l'Espagne, la Grèce, l'Italie et le Portugal, ces accords prévoient des mesures - délivrance des titres de séjour et des visas, droit d'asile, coopération policière et judiciaire, système d'information Schengen - qui se déclinent des deux principes fondamentaux de libre circulation et de sécurité. En illustrant son propos avec l'exemple français, l'auteur détaille l'ensemble de ces mesures destinées à compenser les risques inhérents à la suppression des frontières intérieures entre les pays partenaires des accords de Schengen.