Le parlementarisme canadien est devenu, depuis près de trois décennies, un ouvrage incontournable en langue française sur les institutions politiques canadiennes. Cette septième édition s'inscrit dans le sillage des éditions précédentes, qui ont reçu un accueil très favorable aussi bien dans les milieux d'enseignement collégial et universitaire qu'auprès des gens des médias et des parlementaires.
Outre la mise à jour de tous les chapitres afin de tenir compte des événements politiques survenus depuis 2017, cette septième édition innove sur trois points. Le premier est d'incorporer un chapitre sur les mouvements sociaux et les groupes d'intérêt, des acteurs politiques qui, bien qu'ils soient à l'extérieur des institutions parlementaires, exercent sur ces dernières des influences déterminantes. Le deuxième est d'élargir la focale analytique afin de mieux refléter une société politique canadienne de plus en plus diversifiée, comme en témoigne la mise au programme politique des questions en lien avec les peuples autochtones. La préface de Manon Cornellier constitue le troisième élément d'innovation. Cette journaliste a couvert la politique parlementaire canadienne pendant plus de 30 ans, dont 25 au quotidien Le Devoir. Sa préface rappelle qu'il existe tout un monde entre le parlementarisme vu par les théories et le parlementarisme mis en pratique ; la démocratie représentative exige de la vigilance.
Si l'objectif premier de cette septième édition de Parlementarisme est d'accompagner une nouvelle génération d'étudiantes et d'étudiants dans leur exploration du régime parlementaire canadien, un autre but est de les éveiller à une citoyenneté critique.
En février 1902, Adjutor Rivard et Stanislas Lortie fondaient une société vouée à l'étude et au perfectionnement de la langue française au Canada, placée sous le patronage de l'Université Laval. Avec le concours de l'élite intellectuelle de l'époque, la Société du parler français au Canada a réalisé de grands projets linguistiques. Ses activités se sont poursuivies jusqu'au début des années 1960 et ses travaux ont été largement diffusés.
Dans le but de célébrer le 100e anniversaire de fondation de la Société, lequel coïncidait avec le 150e de l'Université Laval, le Laboratoire de lexicologie et lexicographie québécoises (Université Laval, Université de Sherbrooke et Université du Québec à Chicoutimi), a organisé un colloque à Québec le 25 octobre 2002. Cette rencontre, tenue au Musée de la civilisation sous la présidence d'honneur du Professeur Bernard Quemada, a été l'occasion de rappeler ce qu'a été la Société du parler français au Canada et le rôle exceptionnel qu'elle a joué dans la mise en valeur du patrimoine culturel québécois.