Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Ce volume collectif est le quatrième publié par le Centre de recherches sur le XVIIIe siècle britannique de l'Université de Lille III. Avec Regards sur l'Écosse au XVIIIe siècle, nous avons voulu aborder un sujet essentiel sur le plan politique et économique : les rapports fluctuants entre l'Angleterre et l'Écosse après l'Union de 1707. Les récits de voyage d'Edward Burte, D. Defoe et S. Johnson, qui correspondent chacun à une optique différente, nous ont permis de mesurer le changement d'attitude des Anglais vis à vis des Écossais, tour à tour barbares, partenaires économiques, rebelles et victimes. Mais les divergences fondamentales, entre les tenants de la dynastie hanovrienne et les fidèles partisans des Stuarts, facilitent l'implantation en France d'un groupe écossais puissant... Nous avons tenu, dans un deuxième temps, à souligner la richesse de la pensée philosophique écossaise, et le rôle novateur d'Hutcheson, Hume et Adam Smith. Nous avons retrouvé la même originalité dans le domaine littéraire et artistique - poésie, roman ou architecture. Mais il est rarement possible de dissocier le fait littéraire de la réalité sociologique qui le sous-tend : le Jacobitisme et la Rébellion de 1745 s'inscrivent en clair, ou transparaissent en filigrane, tout au long de notre enquête. Le volume que nous présentons ici n'a pas la prétention d'être exhaustif, et de couvrir tous les aspects d'un sujet qui s'avère immense. Nous avons privilégié certains d'entre eux, en adoptant une démarche pluridisciplinaire, grâce à la collaboration d'historiens, de philosophes, de spécialistes de civilisation et de littérature. Peut-être ces regards sur l'Écosse permettront-ils au lecteur français de mieux percevoir la complexité de l'histoire, et de la culture écossaises, au XVIIIe siècle, et de prendre conscience de l'étonnante ambivalence des rapports anglo-écossais au cours d'une période mouvante, sous son apparente stabilité.
Le roman de Lise est, en réalité, une autobiographie écrite à la troisième personne. C'est un genre rare en littérature. Plus rare encore, l'auteur est une femme, née dans les courées de Lille il y a 76 ans, qui n'avait jamais écrit, et n'était pas beaucoup allée à l'école. Entrée à l'usine à 12 ans, Lise a travaillé jusqu'à 68 ans. Dans sa vieillesse, elle a senti le besoin de dire ses souffrances, ses bonheurs, son histoire à elle, celle des petites gens des courées. Le texte que nous publions, est fidèle aux 600 grandes pages de ses cahiers : nous n'avons corrigé que l'orthographe, et ajouté la ponctuation. C'est donc un document d'une authenticité exceptionnelle. Aux antipodes du récit des militants ouvriers, Lise nous parle des choses de la vie, de la famille, des enfants qu'on n'a pas voulus, du travail, de l'argent, de la maison, de l'amitié, du grand amour : il existe, elle l'a rencontré. C'est un témoignage sur la culture populaire, sur la vie quotidienne, sur les années qui passent et la vieillesse qui est là.
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Entre les années trente et 40, une vaste discussion a opposé entre eux les écrivains, les artistes et les théoriciens de l'émigration antifasciste allemande. Débat complexe, que l'on a d'abord appelé, de façon réductrice, « débat Brecht-Lukács » puis, moins étroitement, « débat sur l'expressionnisme ». En fait, la discussion s'est lentement approfondie, a pris de l'ampleur au point de devenir un débat sur l'art d'avant-garde, sur le réalisme, voire sur la création artistique tout court.
De ce débat, nouvelle querelle des anciens et des modernes, Georgy Lukács d'une part, Ernst Bloch et Hanns Eisler de l'autre, ont été les protagonistes majeurs.
Or Lukács était un « idéologue », il n'était pas un créateur. Il n'a jamais travaillé la matière constituante, et n'a jamais voulu admettre que celle-ci pût avoir son histoire. Toutes les réflexions très neuves et très profondes de Bloch et de Eisler (et de Brecht, et de Benjamin) - concernant l'évolution de la matière constituante - n'entraient pas dans le champ des investigations lukácsiennes. Il n'a pas voulu les comprendre, ou bien il ne les a réellement pas comprises. Toutes les techniques nouvelles (le monologue intérieur, le montage, le simultanéisme etc.), il n'y voyait que procédés « formalistes », et il les a combattues avec la dernière vigueur.
D'autre part, l'idéologue qu'il était a toujours pensé, qu'à une époque donnée il existait une pensée, une idéologie, qui recouvrent et englobent la littérature et les arts - qu'inversement la littérature, les oeuvres d'art ne peuvent exprimer autre chose, ni plus que cette idéologie. En fait, il a réduit l'art et la littérature à l'idéologie.
L'impact de l'exposition « Paris-Moscou » au Centre Beaubourg (1979), prouve que la querelle demeure actuelle. Il s'agit ici de passer la pensée de Lukács au crible de l'analyse dialectique.
La correspondance joue un rôle privilégié dans l'ensemble de la Recherche du temps perdu. Lettres, billets, télégrammes, petits bleus, conspirent à faire de cette oeuvre une machination postale, particulièrement complexe et rusée. Jusqu'aux relations à autrui, toutes, elles en passent par la lettre, envoyée ou reçue : il n'est de proximité supportable, que dans l'écart d'une distance épistolaire. Seul l'éloignement, autorise littéralement l'intimité. Simultanément au plus près et au plus loin, telle est la posture fondamentale de l'écriture proustienne, dont l'échange postal est le rite fondateur. Ainsi, lire les lettres de Marcel Proust - aussi bien la lettre fictive dans la Recherche, que sa correspondance privée - permet de s'installer en ce lieu décisif - parce que producteur de l'oeuvre - où s'échangent et communiquent les sphères du public et du privé, du romanesque et du biographique.
Ce manuel est le fruit d'un cours réalisé avec des étudiants de première année de droit. L'expérience a alors montré que les étudiants, avant d'entreprendre une étude plus théorique des phénomènes politiques, souhaitaient d'abord disposer d'un ensemble de matériaux et de réflexions centré sur les phénomènes politiques français : c'est à une telle initiation qu'est consacré ce manuel. C'est pourquoi les thèmes abordés dans l'ouvrage ont été choisis et exposés avec un triple souci. Le souci d'abord du concret : l'étude des mécanismes politiques apparents ou cachés n'a pas cherché à éviter les problèmes les plus actuels, même les plus controversés. Le concret conduisait naturellement, en second lieu, à donner la priorité à l'examen de la situation de la France contemporaine : la plupart des analyses illustrent cette situation ; de façon complémentaire, des exemples ont été puisés dans les pays de l'Ouest et de l'Est. Une volonté, enfin, de clarté qui, sans transiger sur la rigueur indispensable à un ouvrage de caractère scientifique, devrait permettre de faciliter l'accès de la Science Politique.
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Il y a cent ans, mourait Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïesvki. À l'occasion de ce centenaire, il est apparu opportun de tenter de faire le point sur l'aspect de sa personnalité qui demeure le plus controversé de tous : sa foi, sa conception du Christ et de Dieu, sa relation au divin. Pour le français Olivier Clément, le Christ qui se révèle à Dostoïevski est porté jusqu'à lui par une tradition autrement profonde : celle du christianisme oriental, attestée par la paternité libératrice des startsi. À l'opposé, le scénariste et romancier soviétique Friedrich Gorenstein, auteur du Lesedrama discussion sur Dostoïevski, ne voit dans l'écriture de Fiodor Mikhaïlovitch que l'expression d'un athéisme nationaliste actif. Qui a raison ? Qui a tort ? L'auteur du présent ouvrage s'est efforcé de recouper des textes de Dostoïevski, parfois de publication très récente, appartenant à tous les registres (carnets intimes, correspondance, écrits publicistiques, nouvelles, romans) et d'apporter ses propres éléments de réponse, tout en proposant au lecteur, comme aimait à le faire Fiodor Mikhaïlovitch, de développer lui-même en pointillé certaines de ses conclusions implicites.
L'aventure d'une cité tisserande et frontalière du département du Nord qui devint entre les deux guerres l'un des plus célèbres bastions du communisme français. Analyse la nature du communisme local, les rôles qu'il accepta de jouer auprès d'une société victime de l'érosion de ses repères identitaires.
Montre comment les transformations les plus actuelles du chômage, et particulièrement l'aggravation du chômage de longue durée, contribuent à lézarder les représentations sociales que nous avions de ce phénomène.
En cherchant à organiser un jeu signifiant à l'intérieur du texte et à l'extérieur de lui, cet ouvrage tente de cerner la cohérence du parcours ulysséen de Joyce.
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L'objectif de ce livre est de montrer que la dimension temporelle doit nécessairement être prise en compte dans toute étude psychologique. Destiné avant tout aux étudiants des 2e et 3e cycles de psychologie.
Cette étude concerne un des romans de Sand qui demeure parmi les plus souvent lus, le premier roman de mariage heureux, écrit après son procès en séparation - dont il porte les stigmates. Cette introduction pluridisciplinaire au texte, a voulu montrer quelle étape il marque dans la recherche, par Sand d'une foi sociale ; comment ce récit enchanté, roman de cape et d'épée, roman d'amour héroïque, roman historique aussi, participe de l'analyse de la féodalité menée par Hugo et Michelet à la même date ; comment ce roman de formation, qui se réclame de Rousseau, s'inscrit, avec ses châteaux, sa forêt, ses scènes de chasse, dans la tradition du roman baroque ; enfin, on a cherché quels enjeux psychologiques fondent l'attrait, toujours actuel, de ce conte.
Le Liban est une mosaïque de paradoxes qui en font l'un des pays les plus fragiles du monde. Un pays à la fois très vieux et très jeune, traditionnel et moderne, riche et misérable, cultivé et illettré.