Les deux oeuvres présentées intégralement dans ce volume datent de 1951 et 1952, L'École de perfectionnement de Mrs Tyrant est l'une des oeuvres la plus achevée d'Eric Stanton et aussi l'une de ses rares publications comportant des châtiments corporels autres que le ligotage ou que les tortures d'opérette. Les dessins de Stanton sont parmi ses meilleurs et le texte est d'une qualité rare.
Madame Discipline se réfère aux événements culturels et politiques de l'époque et pastiche les histoires d'espionnage en vogue pour permettre au dessinateur de donner libre cours à ses fantaisies. En effet, ces mouvements de navire de guerre dans le Pacifique concernent la guerre de Corée, et ces espionnes qui gravitent dans le monde du spectacle et même dans celui tout récent de la télévision représentent manifestement ces communistes que l'Amérique commence à voir partout...
D'origine russe, Eric Stanton naquit en 1926 à New-York où il vécut jusqu'à sa mort en 1999.
Il commença à dessiner des filles en détresse en 1947 pour le compte de l'éditeur Irving Klaw, fondateur et directeur de Nutrix Corporation. Jusqu'à la fin des années 1950, il illustra ainsi une trentaine d'histoires dont environ un tiers sous forme de bandes dessinées.
La froideur pulpeuse de ses personnages, la richesse des modelés, son souci du détail piquant rendirent Eric Stanton plus célèbre que ses prédécesseurs (en particulier John Willie et Jim) et même que ses collègues pourtant talentueux (Gene Bilbrew, Ruiz...). Sa réputation franchit alors les frontières, associée au renom de Nutrix Corporation et il devint le maître incontesté du « bondage »...
Vers 1960, à la suite d'un différent avec Irving Klaw, Stanton cesse de travailler pour Nutrix et décide d'exploiter lui-même sa célébrité... mais son oeuvre postérieure à 1960, si elle contient encore quelques joyaux, n'atteindra jamais plus la perfection constante de son travail pour Nutrix.
Introduction et traduction de Robert Mérodack.
Collection créée par Robert Mérodack.
Collection Vertiges Passions.
Roman graphique, 60 pages, 96 dessins en noir et blanc d'Eric Stanton, couverture mise en couleurs par May.
Contrairement à ses trois redoutables soeurs, Bertha Chevrotine est douce et romantique, et sa vie consiste en une longue histoire d'amour.
Certes, son entourage lui inflige de cruels tourments ou bien cherche à éveiller en elle le goût de la domination.
Mais, débordante d'enthousiasme sensuel, la tendre Bertha ne se laisse pas corrompre. Serait-elle donc vraiment la honte de la famille ?
En choisissant le mode du pastiche, dans Pascaline, Bill Ward et Bart Keister s'étaient donnés quelques limites. Avec les soeurs Chevrotine, ils ont fait éclater leur imagination intarissable. Tous les fétichismes, toutes les perversions sont représentées dans ces deux volumes, sans la moindre retenue et avec pour seules constantes l'humour noir et une sexualité exacerbée. Débordantes de sensualité, toujours revêtues de plus incroyables parures de cuir, bourreaux ou victimes, les créatures de Bill Ward exhibent avec nonchalance leurs charmes stupéfiants et nous coupent le souffle.
Bill Ward est l'un des plus prolifiques illustrateurs américains. Spécialiste des couvertures en couleurs et dessinateur humoriste sous le nom de Bill Ward, il est auteur anonyme mais facilement reconnaissable d'une multitude d'illustrations érotiques parfois roses, le plus souvent cruelles, mais toujours acerbes et pleines d'humour. Bartholomew Keister, Américain exilé en Irlande, passionné par la langue française et l'argot, est l'auteur de plusieurs ouvrages d'aventures érotiques à la fois mouvementées et violentes.
Album illustré numérique, 70 pages, orné de 112 illustrations en noir et blanc dans le texte et hors-texte de Bill Ward, couverture en couleurs.
La nonne qui, tourmentée par la chair, enfreint bienséance et morale inspire grand nombre d'auteurs de romans ou poèmes, de l'Abbé du Prat avec Vénus dans le cloître à Alfred de Musset dans Gamiani ou deux nuits d'excès.
OEuvres des Enfers, textes pour lesquels leurs auteurs ont été poursuivis, aucune de ces lignes n'a laissé indifférent ses contemporains.
Cette anthologie thématique plaisamment illustrée de huit planches en couleurs et en pleine page par Denis devrait émoustiller les sens des amateurs de textes libertins...
Extraits des oeuvres contenues dans Nonnes lubriques :
La Religieuse de Denis Diderot,
Vénus dans le cloître ou La Religieuse en chemise de l'Abbé du Prat,
Poésies badines et facétieuses d'Alexis Piron,
L'Aretin moderne de l'Abbé du Laurens,
Histoire de Juliette ou La Prospérité du vice du Marquis de Sade,
Gamiani ou deux nuits d'excès d'Alfred de Musset.
Illustrateur depuis plus de trente ans, Denis est né dans le sud de la France au milieu des années soixante. Féru de belles femmes et d'aquarelle, il fait se rencontrer ses passions sur la blancheur du papier.
La collection e-ros & curiosa, proposera des anthologies illustrées des grands textes des siècles passés.
Recueil numérique, 44 pages, huit illustrations en couleurs en hors-texte et couverture en couleurs de Denis.
Enlevée par Hadès, Perséphone satisfait sa mère et son époux en passant la moitié de l'année sur Terre et l'autre moitié aux Enfers.
Le mythe occulte cependant les ressentis de Perséphone. Frédérique Gabert choisit pour sa part de narrer le trouble de la nymphe et son désir naissant pour le dieu des Enfers. Les quelques jours qui précèdent la décision de la future reine des morts sont l'occasion d'une visite des lieux et d'une description classique de ce qu'étaient les Enfers pour les Anciens.
« Voici donc ma proposition : demeurez auprès de moi trois jours et trois nuits. Si au terme de ce temps, vous désirez toujours partir, je vous libérerai »
Dans une langue soignée, l'auteure dépeint un décor somptueux et le désir de Perséphone, exacerbé par les tentations d'Hadès. Le texte est somptueusement illustré.
Perséphone, Reine des morts est le premier volume de la série Figures mythiques qui s'intéresse à de grandes figures féminines, mythologiques ou historiques.
Frédérique Gabert est l'auteure de plusieurs nouvelles érotiques. Lys Sinclair, illustratrice, signe avec Perséphone sa première participation à la collection e-ros.
Collection e-ros graphique, des récits érotiques illustrés.
Des auteurs novices ou plus confirmés, tous amateurs d'érotisme, se donnent rendez-vous dans la collection e-ros qui se veut dynamique : des textes inédits, courts, érotiques et numériques adaptés à des lectures d'aujourd'hui, à parcourir avec délectation sur l'écran des liseuses, tablettes et autres smartphones sans oublier « les bons vieux » ordinateurs.
Nouvelle numérique, 44 pages, 6 illustrations et couverture en couleurs par Lys Sinclair.
Après s'être penchée sur l'histoire sexuelle du petit chaperon rouge dans le pastiche Le Petit Chaperon vert, Miriam Blaylock narre les rocambolesques aventures d'une Cendrillon dépourvue de poitrine.
L'espiègle et lascive Sans-Nichon, aux prises avec le puritanisme de sa belle-mère, découvre les affres de l'amour et des désirs naissants pour un beau prince qui se croit gay...
L'imagination truculente de Miriam Blaylock associée aux fines illustrations de Denis dans un livre de conte à réserver aux adultes.
« - Jamais, moi vivante, tu n'iras à ce bal, tu m'entends ! JAMAIS !
Sans-Nichon haussa les épaules et les sourcils.
- J'ai entendu, pas la peine de gueuler. Contrairement à ce qu'on prétend, la masturbation ne m'a pas rendue sourde, Madame ma mère, répondit-elle en exécutant sa révérence habituelle, avant de foutre le camp sans attendre les calottes, qui s'apprêtaient à pleuvoir. »
Miriam Blaylock vit et écrit à Bruxelles. Passionnée de sadomasochisme et d'érotisme, elle se consacre principalement à l'écriture de contes, de poèmes et de nouvelles.
Illustrateur depuis plus de trente ans, Denis est né dans le sud de la France au milieu des années soixante. Féru de belles femmes et d'aquarelle, il fait se rencontrer ses passions sur la blancheur du papier.
e-ros graphique, des récits érotiques illustrés. Des auteurs novices ou plus confirmés, tous amateurs d'érotisme, se donnent rendez-vous dans cette collection dynamique : des textes inédits adaptés à des lectures d'aujourd'hui, à parcourir avec délectation sur l'écran de votre ordinateur et de vos smartphones, tablettes et autres liseuses.
Collection dirigée par ChocolatCannelle.
Nouvelle numérique, 48 pages, 6 illustrations en couleurs en hors-texte et couverture en couleurs de Denis.
Et si l'Histoire n'était pas telle que l'on avait apprise ? Cléopâtre, reine d'Égypte, narre ses espoirs et ses craintes, de l'exercice du pouvoir à sa relation avec César, et son attirance pour une étrange créature, Sémiramis. Celle qui domine son peuple se laisse alors dominer par la force de ses sentiments, se laisse aller à être femme sous les caresses d'une autre.
« Je rêvais d'un être, femme ou homme, qui eût l'audace de me posséder, une personne qui ne serait pas à mes pieds, à mon écoute absolue. Un maître ou une maîtresse. Longtemps, j'ai cru que ce rôle ne pouvait échoir qu'à une femme. »
Récit passionné et captivant, Pour l'amour de Cléopâtre conclut le volet consacré aux figures mythiques dans l'Antiquité.
Noann Lyne écrit des textes érotiques pimentés mais aussi sensibles. En témoignent sa dernière nouvelle publiée aux éditions Dominique Leroy, dans le recueil Fantasmes 1, ainsi que ces confidences de Cléopâtre.
Crow aime lire sous sa couette, écrire et dessiner. Il s'agit de sa première collaboration avec la collection e-ros.
Collection e-ros graphique, des récits érotiques illustrés.
Des auteurs novices ou plus confirmés, tous amateurs d'érotisme, se donnent rendez-vous dans la collection e-ros qui se veut dynamique : des textes inédits, courts, érotiques et numériques adaptés à des lectures d'aujourd'hui, à parcourir avec délectation sur l'écran des liseuses, tablettes et autres smartphones sans oublier « les bons vieux » ordinateurs.
Nouvelle numérique, 52 pages, six illustrations et couverture en couleurs par Crow
L'École des Biches est un récit très osé qui se présente comme une vaste pièce de théâtre, selon une solide tradition du dialogue. Les scènes les plus scabreuses sont dites encore plus que décrites. L'impact érotique n'en est que plus direct et réalise à peu près tous les fantasmes de l'amour à deux ou à trois...
En transformant les scènes du roman en planches de bande dessinée, Georges Lévis a su rendre visuel tout ce qui était dit, avec un bonheur constant où l'on retrouve son trait exquis et charmeur. Grâce à une impudique délicatesse, Georges Lévis fait de ce célèbre roman une fête des yeux et des sens.
Bande dessinée numérique, 46 pages, 40 planches en noir et blanc, couverture en couleurs de Georges Lévis.
D'origine russe, Eric Stanton naquit en 1926 à New- York où il vécut jusqu'à sa mort en 1999.
Il commença à dessiner des filles en détresse en 1947 pour le compte de l'éditeur Irving Klaw, fondateur et directeur de Nutrix Corporation. Jusqu'à la fin des années 1950, il illustra ainsi une trentaine d'histoires dont environ un tiers sous forme de bandes dessinées.
La froideur pulpeuse de ses personnages, la richesse des modelés, son souci du détail piquant rendirent Eric Stanton plus célèbre que ses prédécesseurs (en particulier John Willie et Jim) et même que ses collègues pourtant talentueux (Gene Bilbrew, Ruiz...). Sa réputation franchit alors les frontières, associée au renom de Nutrix Corporation.
Vers 1960, à la suite d'un différent avec Irving, Klaw, Stanton cesse de travailler pour Nutrix et décide d'exploiter lui-même sa célébrité... mais son oeuvre postérieure à 1960, si elle contient encore quelques joyaux, n'atteindra jamais plus la perfection constante de son travail pour Nutrix.
La bande dessinée présentée ici Phyllis en péril, parue en 1950, pastiche les histoires d'espionnage en vogue à l'époque et permet à l'auteur de donner libre cours à ses fantaisies.
Bande dessinée numérique, 38 pages, 20 planches en noir et blanc, couverture en couleurs.
L'oeuvre de Sacher Masoch adaptée par J.-M. Lo Duca et superbement dessinée par le père de « Paulette »
Consoeur ès atrocités de Gilles de Rais, la comtesse Bàthory se livrait en sa forteresse des Carpates au XVIIe siècle à des jeux férocement pervers. Elle fit torturer et mettre à mort plus de 600 jouvencelles afin de se tremper dans leur sang, pensant avoir trouvé dans ces bains criminels, le secret de l'éternelle jeunesse.
Cette bande dessinée, mise en images par Pichard, entremêle inextricablement l'érotisme le plus plaisamment torride et l'horreur la plus implacablement terrifiante.
Un simple dessin de Georges Pichard devrait suffire à le présenter. Chacun connaît son baroque devenu un liberty somptueux, son goût de la chair généreuse, radieuse et élégante, sa sensualité faite d'une turgescente ingénue, ses fantasmes cruels ou Giotto l'a précédé avec une troublante identité.
Les femmes de Pichard ne s'estompent jamais dans la fragilité éthérée, mais elles n'ont pas non plus la dureté scintillante et impénétrable des matières plastiques d'avant-garde. Elles pèsent, elles s'épanouissent, elles souffrent, elles pleurent, elles rient. Bref elles existent, en regardant les autres héroïnes de BD on constate que ce n'est pas si fréquent et on comprend alors toute la magie de l'oeuvre de Pichard.
Collection Vertiges Bulles.
Bande dessinée numérique, 54 pages, 44 planches en noir et blanc et couverture en couleurs de Georges Pichard.
Pour le roi des Dieux, les occasions de tromper son épouse ne manquent pas. Junon fulmine et, sur un conseil de Vénus, décide de riposter. Jupiter n'est pas le seul à trouver des charmes aux mortels...
« Pourquoi ne lui ferais-tu pas éprouver ce qu'il te fait subir ? Pourquoi serais-tu la seule à souffrir ? Regarde en bas avec moi, les beaux mortels ne manquent pas. »
La mythologie romaine narre les nombreuses aventures extraconjugales de Jupiter. Clarissa Rivière a choisi pour sa part de dresser le portrait d'une déesse insoumise et séductrice. La vengeance n'a jamais été aussi douce ni plaisante.
Le conte est agrémenté d'illustrations très fraîches de Tonino Della Bianca.
La Vengeance de Junon est le troisième volume de la série « Figures mythiques » qui s'intéresse à de grandes figures féminines, mythologiques ou historiques.
Collection e-ros graphique, des récits érotiques illustrés.
Des auteurs novices ou plus confirmés, tous amateurs d'érotisme, se donnent rendez-vous dans la collection e-ros qui se veut dynamique : des textes inédits, courts, érotiques et numériques adaptés à des lectures d'aujourd'hui, à parcourir avec délectation sur l'écran des liseuses, tablettes et autres smartphones sans oublier « les bons vieux » ordinateurs.
Nouvelle numérique, 40 pages, six illustrations et couverture en couleurs par Tonino Della Bianca
Paris. Fin des années 1950. Tatiana est une femme indépendante, belle et fière. Personne n'est insensible à son charisme. Chacune la raconte ainsi à sa manière.
Sous le regard d'autrui, qui est Tatiana ?
Pluie : À la Bibliothèque nationale de France, sa Maîtresse vient avec la pluie. Tatiana est une tornade pour une secrétaire amoureuse...
Le Bonheur des dames : Entre référence à la littérature et à la photographie, le romantisme à la française face à l'Hôtel de ville, au milieu des froufrous aguicheurs des grands magasins ? S'y associent les charmes d'une Américaine et des souvenirs de Russie...
Fetish et glamour, Tatiana sous tous les regards est, par l'écrit comme par l'image, une ode à la féminité.
À la fois dessinateur et professeur à la Scuola Internationale di Comics (École internationale de BD) à Jesi, en Italie, Fabrizio Pasini a toujours aimé le style rétro des pin-up des années mille neuf cent cinquante.
La rencontre avec Fabrizio Pasini a donné à Tatiana Smirnov l'occasion de laisser leur imaginaire érotique se refléter dans le miroir de sa mémoire et de recréer ainsi un monde fantastique où ils font tous deux bouger son propre personnage, le glissent sous le regard des autres, proches ou inconnus, afin que ceux-ci racontent sa propre histoire.
Collection e-ros graphique, des récits érotiques illustrés.
Des auteurs novices ou plus confirmés, tous amateurs d'érotisme, se donnent rendez-vous dans cette collection dynamique : des textes inédits adaptés à des lectures d'aujourd'hui, à parcourir avec délectation sur l'écran des ordinateurs, des smartphones, tablettes et autres liseuses.
Nouvelles numériques, 44 pages, 6 illustrations et couverture en couleurs de Fabrizio Pasini.
Hélène découvre une forme de plaisir sous le joug du brutal Ménélas auquel elle est mariée. Mais lorsque Pâris est missionné à la cour de ce roi, le danger excite les sens. Pâris et Hélène fuient ensemble... De cet adultère va naître la guerre de Troie.
« Ainsi commença cette guerre qui devait durer dix ans. Aurait-elle eu lieu, si je m'étais refusée à Pâris, si je ne l'avais pas suivi sur les flots ? »
Fleur sensuelle et vénéneuse, la trop belle Hélène est un personnage complexe. Julie Derussy en ravive l'histoire tragique avec brio en la contant à la première personne. Cette vision neuve de la vie d'Hélène de Troie séduit aussi par les illustrations qui l'accompagnent.
Julie Derussy est l'auteure de nombreux récits érotiques, dont L'amour nous rend liquides écrit avec sa soeur. Denis, déjà remarqué pour ses illustrations dans Nonnes lubriques ou encore Venise for ever, a réalisé six aquarelles pour ce titre.
Collection e-ros graphique, des récits érotiques illustrés.
Des auteurs novices ou plus confirmés, tous amateurs d'érotisme, se donnent rendez-vous dans la collection e-ros qui se veut dynamique : des textes inédits, courts, érotiques et numériques adaptés à des lectures d'aujourd'hui, à parcourir avec délectation sur l'écran des liseuses, tablettes et autres smartphones sans oublier « les bons vieux » ordinateurs.
Nouvelle numérique, 46 pages, 6 illustrations et couverture en couleurs par Denis.
Leone Frollo promène Mona du Pont des Arts à Paris au Pont du Rialto à Venise où elle va vivre de bien troublantes aventures et surtout combattre des aristocrates vénitiens qui sous prétexte de moralisation assouvissent leurs phantasmes en maltraitant leurs fragiles victimes. Mais Mona veille et va réussir à délivrer ses consoeurs.
La reine de Leone Frollo a été Betty Boop, la pulpeuse ingénue de Max Fleischer qui venait du music-hall américain où son sosie Helen Kane chantait un refrain à faire rougir les débardeurs.
Mona Street ressemble à Betty Boop. D'ailleurs, elle est l'innocence même. En regardant les séduisantes silhouettes féminines de Leone Frollo, nous paraissons tous des amateurs inquiets de corps lascifs de femmes qui sont en train de s'exalter pour eux-mêmes. Pas pour notre désir... C'est cet érotisme des plus suaves qui donne la définition entière de l'art de Leone Frollo : fragilité perfide à la Klimt, humour à la Beardsley, féminité coquine à la Leonor Fini, goût de l'extrême jeunesse à la Balthus...