Dans ce numéro : 3 entretiens en primeur : Patrick Gazé pour Ceci n'est pas un polar (en couverture; 8 pages), Thomas Cailley pour Les Combattants (10 pages) et Patricio Henriquez pour Ouïghours, prisonniers de l'absurde (6 pages). Quatre pages sur le livre de Ken Loach, Défier le récit des puissants, par Christian Nadeau. Un texte aussi long pour l'analyse de Her de Spike Jonze par Jean-François Hamel. Pour sa part, Zoé Protat revisite, pour Histoires de cinéma, Lacombe Lucien de Louis Malle (6 pages). Aussi au sommaire, des textes sur La Marche à suivre de Jean-François Caissy, Lulu femme nue de Solveig Anspach, L'Amour est un crime parfait de Jean-Marie et Arnaud Larrieu et plusieurs critiques...
Dans ce numéro : une longue entrevue de Nicolas Gendron avec Xavier Dolan sur Mommy (6 pages), sans doute LE film québécois de l'année 2014; un dossier exclusif de 18 pages sur le rayonnement international du cinéma québécois (un article sur les rôles de la SODEC et de Téléfilm Canada; un entretien de 6 pages de Michel Coulombe avec Anick Poirier de Séville International sur la vente des films québécois à l'étranger; un texte de 9 pages de Nicolas Gendron sur les expériences de cinéastes dans les festivals internationaux avec la participation de Denis Côté, Bernard Émond, Stéphane Lafleur, Anaïs Barbeau-Lavalette, Philippe Falardeau et Anne Émond; le point de vue des programmateurs de Sundance et de Tribeca sur le cinéma québécois récent). Dans la chronique Histoires de cinéma, Jean-François Hamel redit l'importance du film L'Avventura de Michelangelo Antonioni (6 pages). Et Christian Nadeau signe le texte « L'universel et le singulier » en abordant les 3 Histoires d'Indiens sous l'angle du Cinéma et philosophie. Également, un texte sur l'exposition Image x Image - Le cinéma d'animation à l'ONF et des critiques des films Le Mystère MacPherson, My Sweet Pepper Land, Bidonville..., Yves Saint-Laurent et plusieurs autres.
Le nouveau film de Maxime Giroux, Félix et Meira, trône en page couverture de ce numéro de Ciné-Bulles. Avec une virtuosité et une sensibilité semblables à celles du réalisateur, le critique Luc Laporte-Rainville présente ce grand film, qui met en scène une histoire d'amour non conventionnelle entre un héritier francophone excentrique et une jeune mère juive hassidique. De plus, pour marquer la sortie de Deux jours, une nuit, le 9 janvier, on trace le portrait du cinéma des frères Dardenne; on découvre l'exposition Stanley Kubrick: The Exhibition; et on commente plusieurs films à venir sur les écrans, dont The Price We Pay d'Harold Crooks.
À l'image du caractère insaisissable de son sujet, énigmatique à souhait, la couverture de ce numéro de Ciné-Bulles est consacrée au Profil Anima, documentaire de Sophie Deraspe. Une oeuvre « au diapason de la politique internationale et de nos obsessions virtuelles qui génèrent un mystère abyssal, vertigineux, sans fin », selon Zoé Protat qui a analysé le film pour nous. Un entretien de Nicolas Gendron avec la réalisatrice nous convainc de toute la pertinence de ce film. Des entrevues avec Mathieu Denis, réalisateur de Corbo, puis avec Rafaël Ouellet pour son 6e opus, Gurov et Anna, sont aussi au sommaire de cette édition, chacune étant suivies d'un texte critique. Finalement, la chronique « Histoires de cinéma » se penche sur le cinéma de Godard, plus spécifiquement sur Sauve qui peut (la vie), 35 ans après sa sortie.
Contrairement aux cinématographies américaine et française, le cinéma québécois s'est rarement intéressé à la comédie politique. Pour son plus récent film, Guibord s'en va-t'en guerre (en couverture), le cinéaste Philippe Falardeau se livre à cet exercice pour le moins nouveau, mêlant la satire et l'ironie à des préoccupations sociales. Ciné-Bulles a rencontré pour nous le réalisateur à l'humour fin qui réussit son pari d'équilibriste dans ce créneau casse-cou du rire réfléchi. Le dossier de ce numéro se consacre au documentaire, recueillant les témoignages de quatre cinéastes et s'intéressant au cycle complet de ce genre de cinéma, de la formation à la diffusion en passant par le financement. Côté critiques, la revue analyse entre autres le film-choc The Tribe de Myroslav Slaboshpytskiy et le deuxième long métrage de Mélanie Laurent, le poignant Respire.
Il y a rarement eu plus bel automne cinématographique québécois que celui de 2015. C'est le constat de Ciné-Bulles, qui emplit ses pages d'entrevues et de critiques de films réalisés par des talents d'ici. En couverture, le remarquable Garagiste, un projet dans lequel la scénariste du Ring (2007), Renée Beaulieu, s'est totalement investie. Porté par de magnifiques interprétations, cet émouvant récit confirme la belle entrée en scène d'une cinéaste. Dans un entretien avec Charles-Olivier Michaud, nous découvrons le parcours prolifique de ce cinéaste qui livre avec Anna, en salle fin octobre, son film le plus abouti. Ailleurs dans la revue, la chronique Du livre au film se consacre à Paul à Québec, Zoé Protat livre sa critique du nouveau Anne Émond, Les Êtres chers, et Frédéric Bouchard rencontre Philippe Lesage qui fait un premier saut en fiction avec Les Démons.
Dans ce numéro de Ciné-Bulles, un entretien en primeur avec Mina Shum qui signe le documentaire Ninth Floor sur les événements méconnus survenus à l'Université Concordia en 1969 (autrefois Sir George Williams) alors que des étudiants noirs accusaient un de leurs professeurs de racisme. OEuvre de mémoire qui fait la une de ce numéro. Également au sommaire de cette édition, des entretiens avec les réputés directeurs de la photographie André Turpin et Michel La Veaux qui ont réalisé, respectivement, le long métrage Endorphine et le documentaire Hôtel La Louisiane. Aussi, un retour, sous forme de portrait, sur le cinéma de Paolo Sorrentino, à l'occasion de la sortie de Youth. Et la chronique Histoires de cinéma raconte l'héritage à plusieurs égards du classique The Godfather de Francis Ford Coppola.
En couverture de ce numéro, Avant les rues, premier long métrage de Chloé Leriche, qui jette un regard sur la culture méconnue des Atikamekws. Ciné-Bulles propose un entretien en primeur avec la réalisatrice. La sortie de la biographie de Claude Jutra par Yves Lever a créé tout un émoi au Québec. Une entrevue avec l'auteur, la plus exhaustive publiée jusqu'à présent, permet d'en apprendre davantage sur les intentions de Lever ainsi que son immense travail de recherche. Aussi au sommaire de ce numéro, des hommages aux réalisateurs Ettore Scola et Jacques Rivette ainsi qu'à David Bowie, tous trois disparus en janvier dernier, un entretien avec Louis Bélanger pour son nouveau film Les Mauvaises Herbes et la chronique Histoires de cinéma sur le grand classique du comique de Jacques Tati, Playtime.
Ce numéro de Ciné-Bulles propose en couverture Elle de Paul Verhoeven, un film mettant en vedette la magistrale Isabelle Huppert qui a connu un grand succès à Cannes en mai dernier, et en profite pour revenir sur la filmographie hétéroclite du cinéaste hollandais. Les entretiens de cette édition donnent la parole aux cinéastes Steve Patry (Waseskun), Kim Nguyen (Two Lovers and a Bear) et Vincent Biron (Prank). De plus, le sommaire est riche en documentaires : des textes mettent en lumière les excellents Fuocoammare, par-delà Lampedusa, We Can't Make the Same Mistake Twice et Sur les traces d'Arthur. Un hommage est rendu au cinéaste Abbas Kiarostami disparu au cours de l'été et une réflexion est proposée sur l'érotisme au cinéma. Des critiques des films 1:54, The Girl King, Les Innocentes et Le Peuple interdit, entre autres, sont aussi publiées dans cette livraison.
Les cinéastes mécontents du travail des distributeurs veulent « ouvrir » les VOD (video on demand). Les distributeurs cherchent des salles et les salles tiennent à préserver l'exclusivité de leur première fenêtre ou manquent de films, faute d'acquisitions. Et les cinéphiles amoureux du grand écran, déplorent son accès limité et se replient sur la VOD... La diffusion du cinéma d'auteur se transforme. Pour tenter d'y voir plus clair, Ciné-Bulles donne la parole à une foule d'acteurs de ce milieu, des créateurs aux télédiffuseurs en passant par les distributeurs et les exploitants, sans oublier les cinéphiles! Un dossier riche en points de vue qui offre un inspirant tour d'horizon. Hors dossier, deux textes sur Juste la fin du monde de Xavier Dolan (en couverture), un hommage à Andrej Zulawski, décédé récemment, et les critiques de Love (Gaspar Noé), High-Rise (Ben Wheatley) et de Mia Madre (Nanni Morretti), entre autres.
Ce numéro, qui débute la 35e année de la revue, présente trois entretiens. D'abord celui avec les cinéastes Mathieu Denis et Simon Lavoie pour Ceux qui font les révolutions à moitié n'ont fait que se creuser un tombeau, film majeur en couverture de cette édition. Puis, Karl Lemieux pour Maudite Poutine et Philippe Lioret pour Le Fils de Jean racontent leur plus récent film. Sous l'angle Du livre au film, deux oeuvres sont analysées : Mal de pierre de Nicole Garcia et Mademoiselle de Park Chan-wook. Pour ce qui est des longs métrages Nelly, Toni Erdmann et Arrival, ils font l'objet d'un Avant-plan. Aussi au sommaire, la chronique Histoires de cinéma consacrée à Cléo de 5 à 7 d'Agnès Varda, film majeur de la Nouvelle Vague. Des critiques sur American Honey, L'Avenir, Le Cyclotron, Loving, Médecin de campagne, Mes nuits feront écho, Moonlight et Theater of Life.
Pur hasard ou air du temps, le Ciné-Bulles de printemps arbore des couleurs politiques. Plusieurs films engagés dans l'actualité ou les luttes du passé occupent en effet le haut de l'affiche, avec une place de choix pour le documentaire. En couverture, Un journaliste au front de Santiago Bertolino suit courageusement le journaliste indépendant Jesse Rosenfeld au Moyen-Orient. En entretien, Sylvain L'Espérance brosse avec son Combat au bout de la nuit une mosaïque fleuve des lendemains qui déchantent de Syriza, coalition des partis de gauche en Grèce. Des critiques consacrées à I Am Not Your Negro de Raoul Peck (portrait de l'écrivain et activiste pour les droits civiques James Baldwin) et aux Fleurs bleues d'Andrzej Wajda (ultime charge pour la liberté du réalisateur polonais) complètent cette série de rendez-vous politiques. Plus lyrique mais tout aussi engagé dans la radicalité de son art, Alejandro Jodorowsky, 88 ans, nous offre quant à lui le second chapitre de sa merveilleuse autobiographie filmée : Poésie sans fin.
« Sujets casse-gueule, paris réussis », c'est non seulement le titre du mot de la rédaction qui ouvre l'édition automnale de Ciné-bulles, mais aussi un excellent résumé des films couverts dans ce numéro. En effet, Barbara de Mathieu Amalric, un biopic pas comme les autres sur une chanteuse du même acabit et le documentaire DPJ de Guillaume Sylvestre, incursion en douceur dans une institution où le quotidien des travailleurs est fait de moments déchirants, constamment sur la corde raide, relèvent avec brio les défis que leur sujet pose. Destierros d'Hubert Caron-Guay, documentaire sur les migrants d'Amérique du Sud qui, passant par le Mexique, cherchent à atteindre les États-Unis ou le Canada, est de la même trempe. Le numéro propose aussi, entre autres, une critique du film 120 battements par minute de Robin Campillo, de Lucky de John Carroll Lynch et un article de fond sur Stalker d'Andreï Tarkovski.
En couverture du Ciné-Bulles estival, Ma Loute, dernier film de Bruno Lamont, d'un comique assumé, burlesque et tragique, selon l'analyse qu'en fait Jean-Philippe Gravel. Prétexte à l'exploration de couches sociales incompatibles, le film a pour trame une enquête menée par un duo incompétent d'enquêteur façon Laurel et Hardy. Ce numéro est aussi, et surtout, composé d'un grand dossier sur l'éducation cinématographique au Québec, son importance et ses possibles développements. Table ronde, témoignages et réflexions font état d'une foule d'initiatives auprès des jeunes du secondaire et du collégial, dans les classes et les festivals. Il s'en dégage une nécessité d'offrir une éducation au cinéma de qualité, et ce, dès le plus jeune âge. La reconnaissance du cinéma par le Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur comme forme d'art au même titre que les arts plastiques, l'art dramatique, la musique et la danse serait un bon premier pas (dixit ACPQ).
En couverture du numéro d'hiver de la revue Ciné-Bulles, retrouvez Portrait de la jeune fille en feu, un film de Céline Sciamma ayant remporté le Prix du scénario au dernier festival de Cannes. Le long métrage raconte une histoire d'amour impossible au XVIIIe siècle entre une peintre et son modèle. Frédéric Bouchard en signe le commentaire critique. Le numéro présente aussi deux entretiens, l'un avec le Winnipegois iconoclaste Matthew Rankin dont le premier long métrage prendra l'affiche prochainement. Le réalisateur est déjà bien connu des adeptes d'animation et de cinéma expérimental. Le second entretien a été mené avec Guillaume de Fontenay dont le premier long métrage, Sympathie avec le diable, raconte l'histoire vécue du siège de Sarajevo en 1992 à travers les yeux du correspondant de guerre Paul Marchand. Aussi au sommaire : un portait du cinéma de Ken Loach, un retour sur Où êtes-vous donc ? de Gilles Groulx en 1969 et une analyse du Joker de Todd Phillip, entre autres.
Le numéro printanier de la revue Ciné-Bulles s'ouvre sur un entretien de Marie Claude Mirandette avec François Delisle à propos de son plus récent long métrage, Cash Nexus (en salle le 22 mars). La critique du film qui fait la couverture du numéro est signée par Frédéric Bouchard. Aussi au sommaire de ce numéro : des entretiens avec Philippe Lesage pour Genèse et Robin McKenna pour Gift; des critiques des films Burning de Lee Chang-dong, The Favourite de Yórgos Lánthimos et Amanda de Mikhaël Hers; une analyse de l'oeuvre Un amour impossible sous l'angle Du livre au film; un bilan des documentaires québécois sortis en 2018; et un retour sur 1900 de Bernardo Bertolucci dans la rubrique Histoires de cinéma.
À la une du numéro d'automne de la revue Ciné-bulles, retrouvez le troisième long métrage de Renée Beaulieu à titre de réalisatrice : Les Salopes ou le sucre naturel de la peau. Lisez l'entretien entre la cinéaste et Ambre Sachet, puis le commentaire critique de Catherine Lemieux Lefebvre qui qualifie le film de « [r]éel électrochoc cinématographique [...][qui] ne peut laisser le spectateur indifférent, puisqu'il ose confronter, bousculer et brouiller quelques idées préconçues. » Le numéro comprend aussi un coup de gueule envers les effets pervers du cinéma hollywoodien par H-Paul Chevrier, un retour sur Belle de jour de Luis Buñuel par Jean-Philippe Gravel et un entretien entre Michel Coulombe et Jean-Marc E. Roy, réalisateur du film
Des histoires inventées qui met de l'avant le cinéma d'André Forcier dans une formule entre la fiction et le documentaire. De nombreux commentaires critiques complètent cette édition et portent entre autres sur La Disparition des lucioles de Sébastien Pilote, La Révolution silencieuse de Lars Kraume, Ville Neuve de Félix Dufour-Laperrière et The Death and Life of John F. Donovan de Xavier Dolan.
L'édition hivernale de Ciné-Bulles met de l'avant Luc Bourdon et son oeuvre de montage La Part du diable portant sur le Québec des années 1970 et réalisée à partir d'extraits de 200 films de l'ONF. Michel Coulombe s'est entretenu avec le cinéaste et Nicolas Gendron signe le commentaire critique de cet opus qui sortira en février. Également à l'avant-plan, lisez des critiques de The Square de Ruben Östlund et The Killing of a Sacred Deer de Yorgos Lanthimos. Ciné-Bulles se penche aussi sur l'exposition Il était une fois... le western - Une mythologie entre art et cinéma présentée au Musée des beaux-arts de Montréal, et constate qu'à trop embrasser, mal on étreint. Suivent un entretien avec Catherine Martin, réalisatrice de Certains de mes amis, et un retour sur Pather Panchali de Satyajit Ray. Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve fait également l'objet d'une riche et pertinente analyse par Jean-Philippe Gravel.
En couverture du numéro printanier de la revue Ciné-Bulles, un clocher d'église, quelques maisons, un village québécois pareil à cent autres. Vraiment ? En couverture figure le village de Saint-Ubalde, visage d'un comité de 13 citoyens solidaires et de leur démarche de parrainage d'une famille de réfugiés syriens que les documentaristes Nadine Beaudet et Christian Mathieu Fournier ont suivi et dont ils ont tiré La Maison des Syriens. Nicolas Gendron les a rencontrés pour discuter de ce film-témoin écrit « à l'encre de la fraternité. » Puis, au coeur du numéro, trois films français : L'Apparition par Xavier Giannoli, Jusqu'à la garde de Xavier Legrand avec lequel Ambre Sachet s'est entretenue, puis L'Atelier de Laurent Cantet, mis en perspective avec la filmographie du cinéaste dans un riche portait par Jean-Philippe Gravel. Aussi au sommaire, la première entrevue de la nouvelle rubrique Grand entretien avec le directeur photo Pierre Mignot et un retour sur Ivan le Terrible de Sergueï Eisenstein par Zoé Protat.
Le Ciné-bulles de l'été 2018 présente en couverture BlacKkKlansman, plus récent film de Spike Lee. Inspiré d'un fait divers, il raconte l'infiltration d'un policier noir dans une cellule locale du Ku Klux Klan, au Colorado, dans les années 1970. Cette improbable prémisse est le prétexte à une oeuvre forte, à mi-chemin entre la satire subversive et le film politique. Suit la rubrique « Du livre au film », consacrée à La Douleur d'Emmanuel Finkiel, adapté d'une nouvelle de Marguerite Duras. Le coeur du numéro estival est toutefois le dossier d'une quarantaine de pages sur les 50 ans de 1968, année de cinéma importante partout dans le monde (Europe, États-Unis, Québec, etc.).