Terre Courage est le récit romancé, sur 3 000 ans d'Histoire, des relations entre l'homme et la nature, depuis le temps des famines et de la simple cueillette jusqu'à celui où de nouvelles cultures apparaissent, reculent, reviennent selon les besoins et les moyens, entre les hantises de la disette et les mirages des excédents, entre les défrichements opiniâtres du passé et les reboisements actuels. Le cadre en est une forêt omniprésente, une rivière au cours fragile, une vallée aux terres ingrates, jadis ravagées par des animaux sauvages. Génération après génération, des hommes y ont imprimé leur marque malgré les guerres, les maladies, la fureur des éléments et des autres hommes. On dit souvent que « le paysage change » ; nos paysages ne sont eux-mêmes que des constructions, l'illustration du rapport passager de l'homme à l'espace. Fruit et outil de ce rapport, l'agriculture, comme la nature, n'est qu'un éternel recommencement. L'Homme est le véritable héros de ce roman, de celui de l'âge du fer au nouvel agriculteur d'aujourd'hui.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
La femme que j'aimais fut tuée dans un accident d'automobile... Il me restait d'elle un fouillis de notes et de poèmes, qui témoignent l'unique passion dont j'écrivis, tout occupé à la vivre. Si j'ai attendu un quart de siècle avant de les publier, c'est que leur brûlure m'était insoutenable. Octogénaire, j'ai été stupéfait en m'apercevant que je m'étais cru « vieux » à cinquante-cinq ans : au vrai, la force de l'âge. Je n'ai rien voulu y changer, car si j'ai la pudeur de mes sentiments, pas du tout celle qu'on attache au physique dans les choses de l'amour. Il me faut insister sur le fait qu'elle n'en ignorait pas une ligne, pouffant, rougissant ou pleurant à les entendre et à les lire. Ainsi ce « roman vécu » vous dévoilera-t-il les secrets d'un érotisme joyeux et profond - en vous donnant envie de les vivre.
Léonce est-il seulement un vieux bonhomme de "là-haut", ivrogne, sourd comme un pot, à la cervelle fêlée d'idiot du village, ou bien un vieux renard au coeur énorme, naïvement sincère et généreux ? Il est vital pour lui de le savoir avant la fin de cette journée, pour éviter que sa vie ne débouche sur quelque folie meurtrière. Avec truculence, il déterre ses souvenirs, ses douleurs : Madeleine, sa femme, murée dans le refus et l'ambition ; Maryse, sa belle amie envolée ; le poids du village et de ses individus hors du commun. Son espoir : le grand Ami de Nazareth et l'amour démesuré pour Albertine, sa fille. C'est à l'abri magique de la Pierre, un menhir dressé à l'endroit le plus beau de la montagne, que Léonce part à la recherche de lui-même.
La femme que j'aimais fut tuée dans un accident d'automobile... Il me restait d'elle un fouillis de notes et de poèmes, qui témoignent l'unique passion dont j'écrivis, tout occupé à la vivre. Si j'ai attendu un quart de siècle avant de les publier, c'est que leur brûlure m'était insoutenable. Octogénaire, j'ai été stupéfait en m'apercevant que je m'étais cru « vieux » à cinquante-cinq ans : au vrai, la force de l'âge. Je n'ai rien voulu y changer, car si j'ai la pudeur de mes sentiments, pas du tout celle qu'on attache au physique dans les choses de l'amour. Il me faut insister sur le fait qu'elle n'en ignorait pas une ligne, pouffant, rougissant ou pleurant à les entendre et à les lire. Ainsi ce « roman vécu » vous dévoilera-t-il les secrets d'un érotisme joyeux et profond - en vous donnant envie de les vivre.
Léonce est-il seulement un vieux bonhomme de "là-haut", ivrogne, sourd comme un pot, à la cervelle fêlée d'idiot du village, ou bien un vieux renard au coeur énorme, naïvement sincère et généreux ? Il est vital pour lui de le savoir avant la fin de cette journée, pour éviter que sa vie ne débouche sur quelque folie meurtrière. Avec truculence, il déterre ses souvenirs, ses douleurs : Madeleine, sa femme, murée dans le refus et l'ambition ; Maryse, sa belle amie envolée ; le poids du village et de ses individus hors du commun. Son espoir : le grand Ami de Nazareth et l'amour démesuré pour Albertine, sa fille. C'est à l'abri magique de la Pierre, un menhir dressé à l'endroit le plus beau de la montagne, que Léonce part à la recherche de lui-même.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Une bourgade dans le sud de la France, Puy-vignon, coupée en deux par une rivière. Dans la partie basse, une distillerie bruyante et malodorante rend la vie quotidienne insupportable aux habitants. Une association de défense est créée, soutenue par les écologistes. Tout est en place pour le déclenchement des hostilités contre les viticulteurs responsables. Le pouvoir local, d'abord indifférent, laisse faire. De proche en proche, l'affaire de la distillerie en dévoilera d'autres, où le rugby notamment sera concerné. Entre les querelles de clocher et les « magouilles » politico-viticoles, l'histoire progressera vers un dénouement inattendu. Un roman haut en couleurs sur des sujets dans l'air du temps.
Victor-Emmanuel apprécie l'argent, les grandes maisons, les grosses voitures et les très jeunes femmes. Sa neuvième épouse, Alizé, a vingt-huit ans, comme lui-même... dans son esprit. En réalité les quatre-vingt-six années qu'affiche un corps qui le trahit chaque jour davantage et la cruauté d'Alizé le font sombrer dans le désespoir. Il ne trouve un peu de tendresse qu'auprès de sa disgracieuse infirmière, Clémence, qui l'accompagne et le protège à sa façon, en le tarabustant pour mieux le sortir de sa mélancolie. Il se divertit encore quelquefois en jouant avec un entourage fasciné par sa richesse et un empire industriel sans héritier en titre. Éric, un jeune journaliste venu l'interviewer sur sa carrière de capitaine d'industrie, saura capter son intérêt et, bientôt, son affection. Isabelle Rahavi mène son roman tambour battant. Le trait est toujours acéré, parfois féroce, sans jamais aller jusqu'à la caricature. Sa manière de croquer ses personnages ajoute à la force de cette comédie grinçante.