En collaboration avec Marie-France Bazzo, Maka Kotto et plusieurs autres, voici un ouvrage qui traite de la liberté d'expression (que ce soit à propos du mot en n, ou de la pièce de théâtre SLAV), des débats sur le genre, ainsi que d'autres questions sociales fortement médiatisées qui ont provoqué un certain malaise dans la société.
Dans ce récent ouvrage révolutionnaire, Peter C. Gotzsche lève le voile sur les comportements frauduleux de l'industrie pharmaceutique dans les domaines de la recherche et de la commercialisation et sur son mépris moralement répugnant pour la vie humaine. L'auteur établit des rapprochements convaincants entre l'industrie pharmaceutique et l'industrie du tabac et révèle l'extraordinaire vérité derrière les efforts déployés pour semer la confusion et détourner l'attention du public et des politiciens. Il s'appuie sur des données probantes et traite de manière détaillée de l'extraordinaire défaillance du système causée par le crime généralisé, la corruption et l'inefficacité de la réglementation pharmaceutique - une réglementation qui, selon lui, doit être radicalement transformée. « Si nous prenons autant de médicaments, c'est principalement parce que les compagnies pharmaceutiques ne vendent pas des médicaments, mais des mensonges à leur sujet. C'est ce qui fait que les médicaments sont si différents du reste... Tout ce que nous savons sur leur compte, c'est ce que les compagnies ont choisi de nous dire et de dire à nos médecins... Les patients ont confiance dans leurs médicaments parce qu'ils extrapolent la confiance qu'ils ont envers leurs médecins et la reportent sur les remèdes que ces derniers leur prescrivent. Ils ne sont pas conscients que les médecins, s'ils en savent long sur les maladies et la physiologie et la psychologie humaines, en connaissent très, très peu sur les médicaments si ce n'est les informations fabriquées de toutes pièces par l'industrie pharmaceutique... Si vous ne croyez pas que le système est hors de contrôle, je vous invite à m'écrire pour m'expliquer pourquoi les médicaments sont la troisième cause de mortalité... Si une épidémie provoquée par une nouvelle bactérie ou un nouveau virus avait fait autant de victimes - ou si elle avait même causé un centième seulement des décès associés aux effets secondaires des médicaments -, nous aurions tout fait pour la contenir. »
Pour la première fois, un Amérindien esquisse les règles qui devraient s'appliquer à l'étude de l'histoire des autochtones, Uauteur nous emmène dans le vif de l'histoire telle que l'ont perçue et, en réalité, subie les Amérindiens. Il nous montre pourquoi l'histoire traditionnelle doit, et comment elle peut, transformer son discours sur les Amérindiens. Un livre révélateur, tant sur l'image que les Amérindiens ont d'eux-mêmes que sur l'importance de leur rôle dans la société actuelle.
Il y a 50 ans, lorsque le 5 octobre 1970 à Montréal le Front de libération du Québec (FLQ) enlève le diplomate britannique James Richard Cross et demande la libération de prisonniers politiques, c'est la surprise générale.
Le FLQ provoque alors une crise dont se servit le gouvernement fédéral, en invoquant les mesures de guerre, pour jeter en prison quelque 400 personnes qui, sans être reliées aux événements, étaient toutes engagées dans des luttes citoyennes.
Pour tous ceux qui ont suivi les événements, les médias constituèrent leur principale source d'information. C'est par eux que chacun a pris connaissance du déroulement des faits et gestes des acteurs de la crise, du déchaînement de haine et de mensonges, d'appel à la vengeance et au lynchage provenant d'intervenants de tous les milieux. On constate que le vernis de la civilisation s'estompe rapidement en temps de crise.
Un ouvrage passionnant sur un événement sans précédent dans l'histoire du Québec.
Découvrez l'Amérique du Nord avec Samuel de Champlain, telle qu'elle lui est apparue entre 1603 et 1632. Réédition intégrale en français moderne.
Cette approche par trois voies (orale, ethnographique et archéologique) à la société wendat nous instruit de l'existence et de la nature d'une pensée nord-amérindienne qui peut faire voir à juste titre la société wendat comme le foyer d'une véritable civilisation, méconnue jusqu'à présent.
La conquête des Plaines constitue l'un des chapitres mythique de l'histoire du Canada. Mais le mythe a son versant sombre. En quelques années seulement, des milliers d'Autochtones sont morts; les survivants ont été réduits en sujétion. Dans cette ouvrage passionnante et bouleversante, James Daschuk analyse les causes de cet effroyable massacre : les maladies venues de l'Ancien Monde; les rigueurs du climat; mais surtout, la politique ethnocidaire du gouvernement canadien.
Pour les premiers habitants des Plaines, le > de sir John A. Macdonald a tourné au cauchemar. Le Canada actuel continue d'en payer le très lourd tribut : en matière de richesse et de santé, un gouffre sépare Autochtones et Allochtones : le racisme, les différends et les malentendus continuent par ailleurs de les opposer.
« Près du quart des dépenses du gouvernement du Québec sont allouées au secteur de l'éducation. Pour une société, l'éducation agit tant comme un moteur de croissance économique que comme un puissant outil de lutte contre la pauvreté. L'investissement en éducation permet l'accumulation du capital humain, facteur déterminant du développement individuel.
Cette septième édition du Québec économique fait le point sur les enjeux contemporains du système d'éducation québécois. Pour bien positionner l'analyse, des portraits du réseau primaire et secondaire puis de l'enseignement supérieur sont d'abord présentés. Une série d'enjeux économiques sont ensuite étudiés de manière détaillée. Sont notamment abordés par des chercheurs reconnus dans leur domaine : le financement de l'enseignement supérieur, la performance du réseau de l'éducation ainsi que les rendements privés et sociaux de l'éducation. »
Qui sont ces personnes qui demandent l'aide médicale à mourir plutôt que de vivre dans les souffrances intolérables ou l'indignité ? Comment leurs familles et les intervenants vivent-ils cette expérience ? La Loi concernant les soins de fin de vie a introduit un nouveau paradigme en santé. Pierre Viens, médecin de famille, en présente les principales caractéristiques.
Cet ouvrage s'ouvre sur le récit poignant de douze histoires vraies où le respect de l'autre, l'émotion, l'humour, la tendresse, le silence et la paix baignent les derniers moments d'une personne libre et digne. En deuxième partie, l'auteur propose une réflexion concrète sur les lacunes de la loi permettant l'aide à mourir, sur les raisons qui empêchent des centaines de grands malades d'y avoir droit, sur la position et le rôle des médecins qui la pratiquent ou s'en abstiennent, sur les incohérences entre la loi fédérale et la loi du Québec. Une troisième partie est écrit comme un guide aux aidants naturels qui ont choisi d'accompagner un proche en fin de vie à domicile.
Au lieu de privilégier l'économie et les profits, les sociétés occidentales ont pris la décision de sauver des vies à tout prix. Voilà la leçon que nous devrions retenir de la pandémie de COVID-19. Une très grande majorité de citoyens et de chefs de gouvernement ont estimé qu'agir autrement n'aurait été que le symbole de la faillite morale de leurs sociétés. En revanche, les dirigeants qui n'ont pas fait ce choix ont été sévèrement critiqués pour ce qui a été considéré comme un profond manque d'humanisme.
Comment expliquer pareille attitude de la part des sociétés libérales ? A contrario, est-il possible que la conception de la vie privilégiée par ces sociétés se révèle en fait être une conception appauvrie de l'existence humaine qui, lorsqu'elle prévaut, peut mener à des dérives importantes ? Dans son troisième ouvrage sur la pandémie, Jean-François Caron explique les paramètres culturels qui ont mené au développement et à l'acceptation de cette manière typiquement occidentale de concevoir la vie, en plus de chercher à montrer les risques qui peuvent découler de celle-ci.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Qui aurait cru qu'un virus apparu dans un marché chinois de Wuhan allait mener à une pandémie mondiale qui a coûté la vie à des centaines de milliers d'individus en l'espace de quelques mois et forcé presque tous les pays à imposer des quarantaines, à confiner des villes entières et à fermer leurs frontières ? Et pourtant, ce sont les images qui nous resteront en tête lorsque nous repenserons à l'année 2020. En raison des dimensions et des effets de cette crise, il est clair que nos sociétés en ont des leçons à tirer et il est tout aussi évident qu'elle entrainera de profondes transformations à l'ordre international. Quelles sont ces leçons et à quelles sortes de changements devons-nous nous attendre ? Ce livre cherche précisément à répondre à ces questions.
Ces essais portent un regard critique sur l'évolution des démocraties libérales, montrent le potentiel que cette crise sanitaire globale nous offre pour reprendre le contrôle de la mondialisation telle que nous la connaissons depuis 50 ans, en plus d'expliquer en quoi cette pandémie pourrait accélérer la fin de l'ordre libéral international.
En tant que premier livre portant sur cette pandémie, ces essais critiques et sans complaisance seront d'un intérêt pour tout lecteur intéressé à comprendre les enjeux politiques de cette crise et à s'interroger sur la manière dont les sociétés ont cherché à combattre ce virus mortel.