" Dissidence " renvoie à la notion d' écart, centrale dans la stratégie intellectuelle de François Jullien. Le détour par la Chine de ce philosophe formé aux humanités grecques est l'amorce d'une dissidence philosophique qu'il n'a cessé de déployer dans l'ensemble de son travail. Ce livre tente d'en faire le bilan. Dans une seconde partie, François Jullien accepte une confrontation sans complaisance. Pour la première fois, il ouvre une piste nouvelle : une philosophie du " vivre " qui le situe dans la suite de Montaigne et le distingue des philosophes de l'" existence ". Car qu'est-ce que " vivre ", ou plutôt comment y accéder ? C'est là le coeur des questions qui lui sont soumises. Le problème de la dissidence face au pouvoir chinois émerge également au cours de ces dialogues, comme aussi un rapport critique à la sinologie. Quelle conception François Jullien développe-t-il de ces dissidences, et comment fait-il de la dissidence une position philosophique ? S'esquisse ainsi, à travers ce parcours, une certaine figure de l'intellectuel à l'aube du XXIe siècle.
Les plans sociaux ou plans de sauvegarde de l'emploi sont au coeur de notre économie. Cet ouvrage présente le cadre juridique, le rôles des acteurs impliqués et les différentes mesures d'accompagnement d'un plan social. Il en analyse les conséquences humaines, les états psychologiques et les réactions des salariés considérés comme des "survivants".
Ces contributions portent tant sur la définition même du droit que sur ce que chacun peut entendre par le terme "droit", sur les significations du droit (ou en droit) et sur les directions du droit. Une double démarche est adoptée : la première, plus spécifiquement théorique, analyse les problématiques liées à la question générale de la signification du terme "droit". La seconde présente les aspects et enjeux des nouvelles directions empruntées par le droit positif.