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Jeunesse
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Lorsque l'enfant disparaît...
Lorsque, ce jour-là, Denise Desantis entre dans un magasin pour s'acheter des mouchoirs, elle est pressée et, comme cela se fait dans cette banlieue paisible, elle laisse son dernier-né dans la poussette, devant la porte. Lorsqu'elle ressort, la poussette est toujours là, mais vide. La disparition d'une enfant de treize mois est toujours une affaire douloureuse et compliquée, et le juge Conrad entend suivre ce dossier avec le maximum de rigueur. Homme intègre et pondéré, il veut éviter les débordements fréquents dans ce type de faits divers qui enfièvre les imaginations et excite les médias. Les investigations du juge commencent par l'interrogatoire de Denise Desantis. C'est une femme ordinaire, effacée. Mère de quatre enfants, épouse d'un ouvrier sans grand caractère, elle vit pauvrement mais dignement dans sa petite maison de banlieue. Une femme sans histoires. Et pourtant... Derrière sa détresse, son désespoir évident, le juge est intrigué par la rigueur et la minutie de son témoignage. Quand il s'efforce de retracer la chronologie des événements qui se sont déroulés avant la disparition de l'enfant, elle a réponse à tout, quasiment minute par minute. Toutes les informations qu'elle donne sont vérifiables. Au fil des jours, alors que tout prouve son innocence, la conviction du juge se forge : cette femme a tué son enfant. Il finira par la contraindre aux aveux et elle sera condamnée. Et pourtant... -
Lorsque Mathilda Stembert vient déclarer la mort de son mari, décédé accidentellement en Allemagne de l'Est, le maire du village, Roger Müller, sait qu'elle ment. La veille, dans la nuit, il a convaincu le docteur Stembert de ne pas quitter sa femme pour rejoindre sa maîtresse allemande. Roger Müller aime Mathilda Stembert depuis l'adolescence. Doit-il exiger une enquête sur ce décès improbable comme son devoir l'exige ou accepter les dires de la femme qu'il aime ? Orfèvre des mots et des sentiments, élaborant des histoires toujours plus subtiles, Armel Job nous offre une intrigue digne des meilleurs films d'Alfred Hitchcock.
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Dans quel engrenage sommes-nous entraînés lorsque les circonstances de la vie nous poussent à modifier des faits trop têtus ? Un père à soi explore avec une virtuosité époustouflante les effets, parfois terribles, de nos arrangements avec la réalité.Une belle complicité, une entreprise paysagiste prospère, deux grands enfants à l'université : tout sourit à Alban et Lydie Jessel. Jusqu'à ce coup de téléphone d'une jeune inconnue, un soir, alors qu'Alban ferme son bureau. Sans en parler à son épouse, à qui il dit pourtant tout, Alban accepte de rencontrer la jeune femme. Elle lui explique avoir accompagné les derniers jours d'une certaine Michelle. Et exécuter sa dernière volonté : Michelle voulait qu'Alban sache, après sa mort, que sa vie durant elle n'avait jamais aimé que lui...
Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Alban n'a aucun souvenir de la moindre Michelle. Quoique... Peu à peu, presque malgré lui, il se remémore ce bref épisode amoureux de sa jeunesse qu'il pensait avoir oublié, et dont les conséquences sur sa vie, la vie de sa famille et celle de son étrange messagère vont remettre en question tout ce qu'il a, croyait-il, construit de plus solide.
" La dissection au scalpel de l'humain, dans ses complexités et ses paradoxes. " La Croix -
Là, une fois séchée, devant la glace, souvent je m'arrêtais. Mon expression hagarde tout à coup me sautait aux yeux. Je me touchais les joues, la bouche, le corps. Je me demandais qui j'étais ou plutôt qui était cette image éperdue, sans cesse hors d'elle-même, à courir après soi, sans plus pouvoir se retrouver. Qu'est-il arrivé à Helena Vannek ? Tout a commencé avec la mort de sa mère à la fin de l'hiver. Le règne du père est arrivé. Un jour, sans crier gare, il a ramené un étranger à la maison : Guido, soi-disant son apprenti. D'où le sortait-il ? Toute la famille s'est prise d'affection pour Guido : le père, bien sûr, qui lui était attaché on ne sait comment ; la soeur d'Helena, qui l'a mis sous sa griffe de jeune chatte ; son frère, qui trouvait en lui le frère inespéré venu le sauver du chagrin. Et puis, à son tour, Helena, qui s'est mise à l'aimer tout court. En même temps, bribe par bribe, Helena a découvert le destin qui accablait Guido. Et elle n'a plus eu qu'une idée : l'en sauver. Elle ignorait, la pauvre, ce que l'on sait depuis les Grecs : on ne vainc pas le destin. Toutefois, il arrive qu'en s'y frottant, on lui découvre d'étranges attraits...
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" Armel Job excelle à révéler l'âme de ses personnages, transformant une histoire toute simple en tragédie grecque. " Femme actuelle.
À trente-neuf ans, Élise, célibataire, vit dans la famille de sa soeur, gynécologue réputée, et de son beau-frère, agent immobilier. Elle tient la maison, s'occupe des quatre enfants du foyer, et son existence s'écoule ainsi, dans une espèce de rythme immuable : depuis toujours, Élise vit dans l'ombre de sa soeur. Aux yeux de l'extérieur, elle passe pour une femme fragile, d'une timidité maladive, incapable de se débrouiller seule.Tout à coup, elle se met en quête d'un homme sur Internet - et c'est le grain de sable qui va enrayer la mécanique parfaitement huilée de cette famille de notables. Mais quelle mouche a donc piqué Élise ? Personne ne comprend. Elle affirme qu'elle a envie de vivre, c'est tout. Et qu'aucune mise en garde, aucun chantage, aucune menace ne la fera renoncer au type charmant, un antiquaire, qu'elle vient de rencontrer.L'enfer, dit-on, est pavé de bonnes intentions. N'est-ce pas ce qui attend Élise sur le chemin de son émancipation, comme tous ceux qu'elle entraîne à sa suite dans cette rencontre qui n'aurait jamais dû avoir lieu ?