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Fabrice Caro
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"Alors qu'autour de moi tombaient les corps, Fort Alamo était en passe d'être pris."
Devant la caisse du supermarché, Cyril maudit en silence le type qui l'a doublé l'air de rien. Quelques minutes plus tard, le resquilleur s'effondre sur le carrelage, foudroyé. Pour Cyril, père de famille sans histoires, c'est le début d'une série de faits similaires qui le plongent dans une angoisse existentielle. Ou est-ce plutôt la disparition récente de sa mère, la nécessité de vider la maison de son enfance ? À moins que ce ne soit Noël qui approche, les cadeaux à trouver, le repas chez la belle-soeur...
Mêlant l'humour et la mélancolie, l'acidité et la tendresse, Fabrice Caro excelle dans l'art du gag métaphysique. -
"On va faire un beau film !"
Depuis que le producteur a validé son scénario, Boris est aux anges. La tragédie romantique qu'il a intitulée Les servitudes silencieuses verra le jour au cinéma, en noir et blanc, comme dans ses rêves les plus fous. Tout semble décidément sourire à Boris quand il fait la rencontre d'Aurélie, une jeune femme cinéphile qui se passionne pour le projet. Pourtant le cinéma, comme l'amour, a ses aléas et ses contraintes. Du film d'auteur au navet, il n'y a parfois qu'un pas... -
"Je prononcerai ce discours à une condition, Ludo, une seule : que tu arrêtes de faire grincer ta fourchette dans ton assiette. Je pourrais tuer pour ça. Il y a des codes, Ludo, sinon c'est le bordel. Sept milliards de névrosés essayant de vivre ensemble, se faisant croire que c'est possible, qu'on ne tue pas pour un grincement de fourchette dans l'assiette, qu'on ne quitte pas son amoureux parce qu'il fait du bruit en buvant son café."
Lors d'un dîner en famille, Adrien, qui vient de se faire plaquer, apprend qu'il doit prendre la parole au mariage de sa soeur. Entre le gratin dauphinois et les tentatives de discours toutes plus absurdes les unes que les autres, il n'espère qu'une chose : que Sonia revienne.
Un récit digne des meilleures comédies romantiques, où l'on retrouve l'humour décalé de Zaï zaï zaï zaï. -
"TU VEUX PAS ÉCRIRE UN ROMAN SÉRIEUX ?" a conseillé Lisa à Alan, avant de le quitter pour un universitaire spécialiste de Ronsard. Profitant de l'été qui commence, Alan espère donc se plonger avec la discipline d'un guerrier samouraï dans l'écriture d'un livre profond et poignant. Ça et aussi s'occuper de la piscine des voisins partis en vacances. Or bientôt l'eau du bassin se met à verdir, de drôles d'insectes appelés notonectes se multiplient à la surface...
Après Le discours, cette nouvelle comédie brosse un portrait aussi désopilant que juste de notre époque. -
"Du paddle à Biarritz. Si je devais établir une liste de mes vacances idéales, le paddle à Biarritz avec un couple d'amis n'apparaîtrait pas sur la feuille, ni au dos, ni dans le cahier tout entier. Tout le monde était emballé, c'était l'idée du siècle, du paddle à Biarritz, youhou, champagne."
Une femme et deux enfants, un emploi, une maison dans un lotissement où s'organisent des barbecues sympas comme tout... Axel pourrait être heureux, mais fait le constat, à 46 ans, que rien ne ressemble jamais à ce qu'on avait espéré. Quand il reçoit un courrier suspect de l'Assurance maladie, le désenchantement tourne à l'angoisse. Et s'il était temps pour lui de tout quitter ? De vivre enfin dans une comédie musicale de Broadway ? -
"Une femme se retourne et nous fait signe de nous taire, une femme un peu moche et pas du tout dans le chagrin. Ça devient vraiment n'importe quoi ces enterrements."
À force de courir les funérailles, le narrateur est devenu un expert en la matière. Mais à bien regarder l'assistance, il semblerait qu'il ne soit pas le seul...
Un premier roman qui révèle l'univers déjanté de Fabrice Caro, dans la lignée de sa bande dessinée Zaï zaï zaï zaï.