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Patrick Barbier
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Peu de femmes ont à ce point excité les passions, poussé aux commentaires les plus contradictoires, suscité autant de biographies. Marie-Antoinette n'est pas une reine comme les autres et l'on tend à la redécouvrir aujourd'hui sous des aspects moins connus. Le présent ouvrage se penche pour la première fois sur les liens forts qu'elle a entretenus avec la musique : ses études à Vienne, sa découverte du monde musical français, sa passion pour la harpe, le pianoforte et le chant, mais aussi pour l'opéra et l'opéra-comique. Par son soutien sans faille aux spectacles de la cour ou de Paris, elle a marqué sa volonté d'internationaliser un répertoire jusque-là très franco-centré.
Au fil des pages, depuis son arrivée à l'âge de 14 ans jusqu'aux jours sombres des Tuileries, on découvre le rôle important qu'elle a joué dans la société culturelle de la fin du XVIIIe siècle, ses liens avec le public des théâtres et avec les artistes, ainsi que l'influence qu'elle a exercée sur l'évolution du répertoire et les progrès techniques des instruments.
Tout au long d'une étude transversale qui unit la musique et les arts, mais aussi la politique, la société et des anecdotes de la vie quotidienne, Patrick Barbier propose un regard nouveau sur celle qui a été la reine mécène la plus mélomane et musicienne de l'histoire de France. -
Une histoire d'amour de plus de trente ans unit Patrick Barbier à l'époque baroque. Cet ouvrage en témoigne. Sous forme d'un dictionnaire de 60 entrées, l'auteur tente un tour d'horizon très personnel d'une époque passionnante quant à l'évolution des arts, de la musique, de la société et des mentalités. Il donne à ceux qui aiment le baroque, comme à ceux qui le connaissent mal, des clés de compréhension pour mieux apprécier les oeuvres et les lieux. Pourquoi la courbe, le contraste, l'éphémère, l'illusion ou la mort sont-ils les maîtres-mots de cette période? Quelles différences y a-t-il entre castrat et eunuque, contre-ténor et haute-contre, rocaille et rococo? Quelles sont les caractéristiques essentielles du premier courant artistique vraiment universel?
Dans un style vif, nourri d'anecdotes et d'exemples précis, Patrick Barbier n'aide pas seulement le lecteur à s'immerger dans le monde baroque, mais il en montre également les retombées actuelles dans les fêtes populaires, le cinéma, la joaillerie ou l'art contemporain. -
Tout au long de l'époque baroque, Venise, Naples et Rome jouent un rôle essentiel sur le plan musical, tout en poussant l'art de la fête à des sommets inégalés.
Dans cet essai vagabond, coloré et joyeux, Patrick Barbier nous plonge dans la vie quotidienne de cette Rome pontificale des XVIIe et XVIIIe siècles, théâtre d'un gigantesque bouleversement artistique.
Le lecteur voyage, guidé par Patrick Barbier, au coeur des chefs-d'oeuvre musicaux de la Rome baroque. Entre anecdotes historiques et documents inédits, nous découvrons l'aristocratie romaine et ses plaisirs, les courses de chevaux et les carnavals, les palais privés et les soirées à l'opéra, mais aussi l'étonnante vie culturelle et les cérémonies somptueuses du Vatican.
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L'âge d'or de l'opéra, l'âge d'or des castrats : le XVIIIe siècle. Farinelli fut le plus illustre d'entre eux. Originaire du sud de l'Italie, éduqué à Naples, très vite sa renommée l'entraîna à l'étranger. Après Londres et à la demande de la reine d'Espagne, il s'établit à Madrid, où le neurasthénique Philippe V se consume dans l'inaction. Et voilà le miracle : la voix de Farinelli agit sur le roi comme une drogue miraculeuse, il revit et s'intéresse de nouveau aux affaires de l'Etat. Personnage dorénavant important de la Cour espagnole, richissime, décoré de l'ordre prestigieux de Calatrava, le castrat reste vingt-deux ans à Madrid. Il se retira à Bologne, où défila toute l'Europe, de Mozart à Casanova.
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La maison des Italiens ; les Castrats à Versailles
Patrick Barbier
- Grasset
- essai français
- 6 Janvier 1999
- 9782246525998
Maîtres incontestés de l'art vocal au XVIIe et XVIIIe siècles, les castrats ont triomphé à travers l'Europe, à l'Opéra comme à l'église. Mais qui aurait pu penser que la France, réputée pour être réfractaire à ce type de chanteurs comme à tous les excès du baroque, ne cesserait de recourir aux voix des castrats, depuis la jeunesse de Louis XIV jusqu'aux derniers jours de Louis XVI aux Tuileries ?
Après l'Histoire des castrats et Farinelli, le castrat des Lumières, Patrick Barbier nous révèle cette fois tout un pas inconnu de l'histoire musicale française et de la vie à la cour : l'apparition des castrats dans les grandioses mises en scène imposées par Mazarin, le rôle des Italiens dans le relâchement des moeurs (les sodomites et la fameuse "secte de Rome"), leur présence permanente à la Chapelle royale et au Concert Spirituel, le jugement des mélomanes et des intellectuels français, mais aussi le répertoire des castrats en France et leurs conditions de vie dans cette maison, toujours intacte aujourd'hui, où ils reconstituèrent une sorte de microcosme italien.
Mêlant une recherche approfondie à des piquantes anecdotes, Patrick Barbier nous entraîne avec vivacité dans l'aventure de ces "castrats de l'ombre" qui servirent fidèlement trois rois de France.
Italianiste et historien de la musique, Patrick Barbier est professeur à l'Université Catholique de l'Ouest (Angers) et membre de l'Académie de Bretagne et des Pays de la Loire (Nantes). Il a publié la Vie quotidienne à l'Opéra au temps de Rossini et Balzac (Hachette, 1987) et Graslin, Nantes et l'Opéra (Coiffard, 1993). Son Histoire des Castrats (Grasset, 1989) et sa biographie de Farinelli (Grasset, 1994) ont été traduites en une dizaine de langues. -
La République de Venise vit au XVIIIème siècle ses dernières heures de gloire. Jamais on ne s'est autant diverti, jamais la fête et la musique n'ont occupé une telle place dans la vie quotidienne. Le carnaval (qui dure entre cinq et six mois), les fêtes officielles, le jeu, mais aussi les concerts, les cérémonies religieuses et l'opéra provoquent l'admiration et l'envie des visiteurs étrangers. Vivaldi, dont le nom est inséparable de Venise, écrit ses concertos pour les jeunes filles des Hospices et se comporte au théâtre en homme d'affaires, aussi doué que rusé.
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Naples en fête ; théâtre, musique et castrats au XVIIIe siècle
Patrick Barbier
- Grasset
- essai français
- 31 Octobre 2012
- 9782246802792
Au XVIIIè siècle, la vie bat son plein dans les ruelles de Naples. Du fond des théâtres, des opéras, de la Cour du roi et des Conservatoires, la musique des plus grands compositeurs se mêle en une infinie rumeur. C'est le beau siècle napolitain. Celui des arts, de la création et des chantiers grandioses. La fête est partout. De la rue aux institutions, l'art n'est jamais cloisonné, mais toujours vivant. Carnaval et bals populaires fleurissent aux côtés des prestigieux opéras buffa et des sensationnelles divas du seria. C'est aussi et surtout la période glorieuse des castrats, fleur de la production musicale italienne, qui connaissent alors leur apogée.
Il faudra au Roi Charles Bourbon peu de temps pour exacerber la splendeur de cette terre nouvellement libre après des siècles de soumission à des puissances étrangères, et lui offrir une renommée culturelle extraordinaire.
Avec ce livre lyrique qui est aussi un hommage, Patrick Barbier compose à Naples l'insoumise son plus bel écrin. -
Pendant deux siècles, entre 1600 et 1800, les grandes vedettes de l'opéra étaient des chanteurs au sexe hybride, hommes par la naissance, femmes par la castration. Ils étaient formés dans les conservatoires de musique de Naples, d'où ils partaient ensuite chanter dans les grands théâtres d'Europe, remportant des triomphes et déchaînant des passions. Patrick Barbier retrace pour la première fois les aventures de ces êtres adulés et légendaires. Il nous instruit sur leur origine sociale, les circonstances de leur mutilation, leur formation musicale, leurs carrières, leurs voyages à l'étranger, mais aussi leurs rivalités professionnelles et leurs amours tumultueuses, puis leur vieillesse mélancolique et enfin la disparition de leur "race", à partir de la Révolution.
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à l'Opéra au temps de Balzac et Rossini
Patrick Barbier
- Hachette Littératures
- La Vie quotidienne
- 19 Novembre 2003
- 9782012386655
La première moitié du XIXe siècle voit Paris accéder au rang de capitale de l'art lyrique : compositeurs et chanteurs étrangers affluent vers les grandes scènes de l'Opéra et du Théâtre italien.
Des tragédies lyriques aux grands drames italiens, des oeuvres de circonstance aux désopilantes parodies de grands opéras, cette vie quotidienne nous fait côtoyer Rossini et Berlioz, le castrat Crescentini et la Malibran.
Les grands triomphes de la scène et les petites anecdotes des coulisses ; l'émotion du public aux soirs de « premières » et l'organisation méthodique de la « claque » ; les vrais fanatiques de musique italienne et les faux opéras de propagande politique : autant de versants - authentiques et factices - de la vie musicale à ses heures de gloire dans une société élégante que ses divertissements conduisent des Tuileries à l'Opéra et du boulevard des Italiens aux salons aristocratiques.