Filtrer
Rayons
Langues
Merchandising
-
Ô Angels' Book, réponds-moi... Tu as sûrement déjà prêté attention aux signes sur ton chemin, sollicité les cartes ou interrogé la célèbre boule magique, dans l'espoir d'une réponse positive ou non...
Et si je te disais que je contiens toutes les réponses à tes questions ?
Pense fort à ta question. Respire. Feuillète mes pages rapidement et arrête-toi sur celle qui t'attire.
Voilà ta réponse !
Alors, que souhaites-tu savoir ? -
Etre chevalier, c'est à la fois bénéficier d'un statut, d'un armement particulier et observer une conduite originale. De l'époque carolingienne jusqu'au XVIIIe siècle, ces guerriers nobles vont adopter un comportement singulier dans leur manière de combattre, dans les rîtes d'adoubement, dans leurs jeux, leurs parades ou leurs tournois et jusque dans leurs discours politiques - qu'il s'agisse de la protection des églises, des pauvres, des femmes ou des croisades. De cette mutation majeure témoignent les châteaux conçus comme les manifestations d'une puissance territoriale et sociale, mais aussi comme les lieux d'une civilité chevaleresque. Ce livre, écrit notamment par Philippe Contamine, Dominique Barthélémy et Patrick Boucheron, offre la seule synthèse disponible en collection de poche.
-
Claude Monet (Paris, 1840 - Giverny, 1926)
Pour Claude Monet, le qualificatif d'impressionniste est toujours resté un sujet de fierté. Malgré tout ce que les critiques ont pu écrire sur son oeuvre, Monet n'a cessé d'être véritablement impressionniste jusqu'à la fin de sa très longue vie. Il l'a été par conviction profonde, et peut-être a-t-il sacrifié à son impressionnisme beaucoup d'autres possibilités que lui offrait son immense talent. Monet n'a pas peint de compositions classiques avec des personnages, il n'est pas devenu portraitiste, bien que tout cela fût compris dans sa formation professionnelle. Il s'est choisi, en fait, un seul genre, celui du paysage, et il y a atteint un degré de perfection auquel aucun de ses contemporains n'a pu parvenir. Pourtant, le garçonnet avait commencé par dessiner des caricatures. Puis Boudin lui conseilla d'abandonner la caricature et d'opter pour le paysage : c'est que la mer et le ciel, les animaux, les gens et les arbres sont beaux justement dans l'état où les a créés la nature, c'est-à-dire entourés d'air et de lumière. C'est en effet de Boudin que Monet hérita la conviction de l'importance du travail en plein air, conviction qu'il transmit plus tard à ses amis impressionnistes. Monet ne voulut pas entrer à l'École des Beaux-Arts. Il préféra fréquenter une école privée, l'Académie Suisse, fondée par un ancien modèle, quai des Orfèvres, près du pont Saint-Michel. On pouvait y dessiner et peindre un modèle vivant pour une somme modique. C'est là que Monet rencontra le futur impressionniste Camille Pissarro. C'est ensuite dans l'atelier de Gleyre, que Monet rencontra Auguste Renoir, Alfred Sisley et Frédéric Bazille. Il parlait aussi à ses amis d'un autre peintre qu'il avait également trouvé en Normandie. Il s'agissait de l'étonnant Hollandais Jongkind. «Il fut à partir de ce moment mon vrai maître », disait Monet. «C'est à lui que je dois l'éducation définitive de mon oeil ». Ces paysagistes normands, Boudin et Jongkind, se rangent au nombre des maîtres directs des impressionnistes.
En 1871-1872, les paysages de Monet ne se distinguaient pas encore par une grande richesse de coloris ; ils rappelaient plutôt les tonalités de la peinture des artistes de Barbizon ou les marines de Boudin. Il composait une gamme de coloris sur la base de tons marron-jaune et bleu-gris.
En 1877, lors de la troisième exposition des impressionnistes, Monet présenta, pour la première fois, une série de tableaux : sept vues de la gare Saint-Lazare. Il les choisit parmi les douze toiles peintes dans la gare. Ce motif, dans l'oeuvre de Monet, est dans la ligne non seulement du Chemin de fer de Manet et de ses propres paysages, avec trains et gare, à Argenteuil, mais aussi de la tendance qui commença à se manifester avec l'apparition des chemins de fer. Un beau matin, il réveilla Renoir avec un cri de victoire : «J'ai trouvé, la gare Saint-Lazare ! Au moment des départs, les fumées des locomotives y sont tellement épaisses qu'on n'y distingue à peu près rien. C'est un enchantement, une véritable féerie ». Il n'avait pas l'intention de peindre la gare Saint-Lazare de mémoire ; il voulait saisir les jeux de lumière du soleil sur les nuages de vapeur qui s'échappaient des locomotives... -
Serge Malakoff, dramaturge contemporain en perte de notoriété, se lance dans l'écriture d'une nouvelle pièce qui, il en est certain, va le remettre sur le devant de la scène : la rencontre conflictuelle entre Chateaubriand et Émile de Girardin à propos de la publication des Mémoires d'outre-tombe en feuilleton dans le quotidien La Presse.
-
Paul Klee (Munchenbuchsee, 1879 - Muralto, 1940)
La réputation de Klee était celle d'un artiste introverti et rêveur. C'est une image qu'il cultivait en partie lui-même. En 1911, Klee fut présenté à August Macke. Peu après, il rencontra Marc et Kandinsky. Ils l'accueillirent dans le groupe exposant sous le nom de Blaue Reiter et il contribua à leur almanach. En avril 1912, Klee se rendit à Paris et fut profondément impressionné par «l'Orphisme » abstrait de Robert Delaunay. L'art de Klee se distingue par sa diversité extraordinaire et son innovation technique. L'une de ses techniques les plus efficaces était en réalité très simple - le transfert à l'huile (le dessin avec une pointe affûtée au verso d'une feuille couverte de peinture à l'huile et couchée sur une autre feuille). Les effets collatéraux du procédé entraînaient l'apparition de taches de couleur dues au hasard. De cette façon, Klee parvint dans plusieurs oeuvres à éhiculer une impression «spectrale ». De nos jours, l'un des plus célèbres tableaux de Klee est Der Goldfisch (Le Poisson rouge) de 1925. Un poisson lumineux brille vivement, en suspension dans un enfer aquatique. Klee fut xtrêmement productif pendant les années du Bauhaus, mais en fin de compte, la prise du pouvoir par les Nationaux-Socialistes le poussa à quitter l'Allemagne avec sa femme pour sa Suisse natale. Les dernières oeuvres de Klee, dans lesquelles dominent les formes simplifiées et archaïques, montrent sa préoccupation pour la mortalité. Klee mourut en 1940, au terme d'une longue maladie. -
Chère Taslima Nasreen...
Collectif
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 24 Novembre 2017
- 9782234117228
Condamnée à mort par des islamistes, poursuivie par la justice, Taslima Nasreen, écrivain journaliste du Bangladesh, devient, le 4 juin 1994, clandestine dans son pays. Face à cette disparition forcée, au silence imposé, Reporters sans frontières et la revue « La Règle du Jeu » ont choisi de répondre par les mots. Des mots choisis par des écrivains en écho aux mots interdits par les pouvoirs politiques et religieux du Bangladesh. Des mots pour défendre la liberté d'expression. Salman Rushdie, Rachid Mimouni, Bernard-Henri Lévy, Philippe Sollers, Nadine Gordimer, Bat Ye'or, Leïla Sebbar, Rada Ivekovic, Pierre Mertens, Susan Sontag, Erich Loest, Elfriede Jelinek, Mohamed Choukri, Irène Frain, Amitav Gosh ont chacun écrit une lettre ouverte à Taslima Nasreen. Chaque semaine, pendant l'été 1994 et jusqu'à l'arrivée de Taslima Nasreen en Suède, les premières de ces lettres furent publiées dans une vingtaine de journaux, essentiellement en Europe.
-
Les États de la passion
Collectif
- FeniXX réédition numérique (Filipacchi)
- 23 Octobre 2015
- 9782402010375
Les cinq femmes dont cet ouvrage nous livre le portrait ont toutes dû affronter les difficultés de leur temps, mais elles sont parvenues à réaliser leurs aspirations les plus profondes car elles étaient animées par ce souffle puissant qui balaye les obstacles les plus insurmontables : la passion. Afin de montrer que l'enthousiasme pouvait fleurir dans tous les domaines, l'auteur a délibérément choisi ces cinq passionnées dans des époques différentes, et parce qu'elles s'étaient enflammées pour des activités très diverses. Alors que Brunehilde promènera le lecteur dans le monde cruel du pouvoir, Madeleine Béjart et Clara Schumann lui feront partager leur amour du théâtre et de la musique. On suivra avec émotion le cheminement d'une Nadejda Dourova en quête de son identité, et Colette Duval nous donnera une idée des fantastiques défis que la passion du sport peut nous pousser à relever. Bien plus que de simples biographies, ces portraits esquissés par petites touches de couleur, distillant ici l'émotion, là la démesure, nous plongent au coeur même de l'intimité de ces femmes qui ont tout sacrifié à leur rêve. La profondeur des analyses consacrées à cette mystérieuse énergie qui dort en chacun de nous et la sensibilité avec laquelle l'auteur a brossé des portraits riches et attachants font de ce livre un voyage délicieux dans le jardin des passions. Ces cinq figures féminines montrent la multiplicité des formes que peut prendre la passion et posent en définitive une question : quel visage cette dernière aura-t-elle au XXIe siècle ?
-
À la vie, à la mort : histoire du journal «Combat», 1941-1974
Collectif
- FeniXX réédition numérique («Le Monde» Éditions)
- 15 Avril 2016
- 9782402101660
Issu du mouvement de résistance Combat, le journal de Pascal Pia et d'Albert Camus fut celui des intellectuels des années 50. Cinquante ans après les ordonnances de 1944 qui devaient favoriser le pluralisme de l'information, l'histoire de ce quotidien, mort faute de lecteurs et de ressources, est toujours d'actualité. « Copyright Electre »