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sam millar
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Braquer une banque à Belfast le jour d'Halloween déguisés en loups semblait être une bonne idée. Se rendre compte que le coffre avait été vidé avant leur arrivée, un peu moins. Mais voler une mallette à un client de la banque qui leur avait gentiment suggéré d'aller se faire voir, c'était signer leur arrêt de mort.
À Belfast, on sait qu'il faut être fou pour ne pas perdre la tête, et qu'il ne faut pas s'attaquer à ceux qui ont « l'Alzheimer irlandais » : ceux qui oublient tout sauf la vengeance. Une course-poursuite en enfer entre braqueurs, ex-taulards, flics pourris, petites frappes, tueurs à gages et... la redoutable Fraternité pour la liberté irlandaise !
Des règlements de comptes, du suspense, de la violence et un humour très noir. -
De fait, le spectaculaire récit autobiographique de Sam Millar a tout d'un thriller. À ceci près que si on lisait pareilles choses dans un roman, on les trouverait bien peu crédibles.
Catholique, Millar combat avec l'IRA et se retrouve à Long Kesh, la prison d'Irlande du Nord où les Anglais brutalisent leurs prisonniers. Indomptable, il survit sans trahir les siens: voilà pour la partie la plus noire, écrite avec fureur et un humour constant.
Réfugié aux états-Unis après sa libération, il conçoit ce qui deviendra le 5e casse le plus important de l'histoire américaine. La manière dont il dévalise le dépôt de la Brinks à Rochester, avec un copain irlandais, des flingues en plastique et une fourgonnette pourrie, est à ne pas croire. Même Dortmunder, dans un roman de Westlake, s'y prendrait mieux. Il n'empêche, le butin dépasse les 7 millions de dollars!
Un procès et une condamnation plus tard, il retrouve la liberté, mais entretemps, la plus grande partie de l'argent a disparu. Millar semble avoir été roulé par ses complices... Saura-t-on jamais la vérité?
En tout cas, le FBI cherche toujours!
Né à Belfast en 1958, Sam Millar a fait de la prison en Irlande du Nord comme activiste politique, et aux États-Unis comme droit commun. De retour à Belfast où il vit toujours, il est devenu écrivain. Après deux romans, Poussière tu seras et Redemption Factory, et le best-seller international On the Brinks, il a commencé la série policière Karl Kane, à paraître au Seuil.
Traduit de l'anglais (Irlande) par Patrick Raynal
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Un jeune garçon, Joey, se noie dans dans un lac du nord de l'État de New York, Black's Creek.
Tommy, 14 ans, et ses deux amis ont assisté à la noyade. Tommy a même essayé de sauver son copain, en vain. Les trois jeunes sont sûrs de savoir qui l'a poussé à se suicider : pour eux c'est Norman Amstrong, « l'anormal ».
Mais il n'y a pas suffisamment de preuves et les enfants décident de prendre eux-mêmes les choses en main.
Cette histoire de crime pédophile supposé, de pouvoir, de découverte de la sexualité et de rumeurs résonne fortement avec l'actualité. La défiance envers les autorités et la soif de vengeance personnelle aussi.
La force supplémentaire du roman est liée à l'âge des protagonistes, des enfants à peine adolescents qui prennent une arme, en quête de vengeance ; la frontière entre victimes et coupables ne cesse de louvoyer, jusqu'à se dissoudre parfois. Ce texte ne laisse absolument pas indifférent.
« Sam Millar n'a pas inventé le roman policier noir mais... il aurait tout aussi bien pu. Puissant. À ne pas manquer ! » - Jon Land, écrivain, dans le New York Times
« Réminiscence du classique Stand by Me de Stephen King, et de Mystic River de Dennis Lehane, Black's Creek est un livre à lire absolument incontournable. » - New York Journal of Books -
Il s'en passe de belles, à Belfast, cet hiver-là...
Deux mains gauches sont découvertes dans les entrailles d'un sanglier abattu à la chasse. Vingt ans plus tôt, c'étaient des chiens sauvages échappés du zoo qui déchiquetaient les corps...
Et il ne fait pas bon s'attarder dans les bars : une femme mystérieuse –; pute ou pas pute ? –; attire plusieurs hommes de la ville dans ses filets , puis s'offre à leurs dépens des séances de torture raffinées avant de les achever.
Le soin de démêler les fils sanglants de cette série macabre échoit à Karl Kane, détective privé cabossé par la vie et hanté par un drame digne d'un fantasme de James Ellroy.
Et ce n'est pas la police qui va l'aider.
L'humour noir, très noir, mais cultivé, de Sam Millar est de nouveau présent dans ce premier volet d'une trilogie policière pas comme les autres.
Né à Belfast en 1958, Sam Millar a fait de la prison en Irlande du Nord comme activiste politique, et aux États-Unis comme droit commun. De retour à Belfast où il vit toujours, il est devenu écrivain, auteur de deux romans noirs, Poussière tu seras et Redemption Factory (Rouge est le sang chez Points), et d'une autobiographie On the Brinks (Seuil, 2012).
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Pour sa deuxième enquête, après Les Chiens de Belfast, Karl Kane, privé coriace, cinéphile et cabossé, est confronté au Mal en personne.
Dans Belfast qu'épuise une vague de chaleur inhabituelle, un prédateur s'attaque à de très jeunes femmes, des junkies, des laissés-pour-compte de la société. À chaque corps retrouvé atrocement mutilé, il manque le foie et les reins. Il apparaît bientôt que le tueur est animé par une perversion très singulière...
Initiée par la plainte d'une cliente dont la soeur a disparu, l'enquête de Kane prend soudain un tour personnel et spécialement dramatique qui durcit sa motivation. Ce ne sera pas toutefois une mince affaire que d'épingler son suspect, membre estimé de l'establishment : l'aveuglement délibéré, voire la mauvaise volonté de la police locale sont autant de bâtons dans ses roues. Mais la rage est un moteur puissant, et Kane, ce " faux dur à l'humour ravageur ", ne craint pas les coups...
Influencé par la BD, Sam Millar décrit ici des scènes violentes et graphiques qui sont autant d'uppercuts, tempérés il est vrai par des dialogues drôlement corsés.
Né à Belfast en 1958, Sam Millar a fait de la prison en Irlande du Nord comme activiste politique et aux États-Unis comme droit-commun. Libéré, il est rentré à Belfast pour écrire. Son expérience est relatée dans On the Brinks (Seuil, 2013), récompensé par un Trophée 813.
Il se consacre actuellement aux aventures du détective privé Karl Kane.
Traduit de l'anglais par Patrick Raynal
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" Sarcastique, sexy, dramatique et original. " Stern
Une enquête de Karl Kane
Il neige dru sur Belfast lorsque, tôt le matin, Karl Kane, allant chercher le lait devant sa porte, y trouve aussi une main sectionnée. La deuxième à se matérialiser dans la ville en quelques semaines. Que signifient ces macabres cartes de visite ? Attiré par la récompense substantielle qu'offre un homme d'affaires inquiet pour la réputation de la ville, Kane enquête. Un caïd local, brute impitoyable qui contrôle la drogue et la prostitution, retient son attention. De bars crapoteux, où des clients à la sexualité incertaine n'hésitent pas à sortir leur couteau, en bordels lamentables, Kane aborde une nouvelle descente en enfer. Son humour caustique et son code moral inaltérable ne seront pas de trop pour affronter l'épreuve.
Né à Belfast en 1958, Sam Millar a fait de la prison en Irlande du Nord comme activiste politique, et aux États-Unis comme droit-commun. Gracié, il rentre au pays et écrit : deux romans noirs, un récit autobiographique (On the Brinks), puis la série Karl Kane : Les Chiens de Belfast, Le Cannibale de Crumlin Road et, aujourd'hui, Un sale hiver, tous publiés au Seuil.
Traduit de l'anglais (Irlande) par Patrick Raynal
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Karl Kane, l'irréductible privé de Belfast, est confronté à Walter Arnold, l'homme qui a brutalement assassiné sa mère sous ses yeux, quand il était enfant, avant de le laisser pour mort à côté du cadavre. Quand une très jeune fille disparaît après l'incendie suspect de la maison familiale, Kane le soupçonne aussitôt. De fait, Arnold, inexplicablement libéré après de nombreuses années en prison, séquestre l'adolescente ainsi que Tara, une proie moins innocente qu'il y paraît : elle s'est échappée de Blackmoore, une institution pour jeunes personnes " à problèmes ", après avoir trucidé l'aumônier, un vrai porc, avec des aiguilles à tricoter (viser les yeux !). Walter Arnold travaille à la terreur, au scalpel et à la violence démente. L'ultime combat entre les deux hommes se révélera sauvage et impitoyable. Sans concession mais éclairé par un humour grinçant, Au scalpel est le plus noir et le meilleur roman de la série.
Né à Belfast en 1958, Sam Millar a fait de la prison en Irlande du Nord comme activiste politique, puis aux États-Unis comme droit-commun. Gracié par le président Clinton, il est rentré au pays et devenu écrivain. Son récit autobiographique On the Brinks a marqué les esprits. Toujours basé à Belfast, il travaille à un récit de hold-up...
Traduit de l'anglais (Irlande du Nord) par Patrick Raynal
" Sam Millar est un poète des ténèbres. " Village Voice