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Editions Boréal
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Montréal est en état de choc. C'est la quatrième femme qu'on retrouve dans une ruelle, morte, sauvagement torturée. Manifestement, il s'agit de l'oeuvre d'un tueur appliqué, minutieux, perfectionniste, qui obéit à un rituel immuable. Mais ni la police ni les journalistes n'arrivent à trouver une seule piste qui les mènerait vers l'assassin.
La journaliste Marie Pinelli se voit pressée par Jean-Marc, son patron, d'obtenir un scoop. Pourquoi l'enquête policière piétine-t-elle? Qu'est-ce que c'est que cette histoire de chat éventré qu'on retrouve chaque fois à côté du corps de la victime? Et ces vêtements soigneusement pliés? Marie grommelle. Ses hernies discales la mettent au supplice, le machisme de ses patrons l'horripile, mais ses instincts de journaliste prennent le dessus. Elle remuera ciel et terre pour arriver à ses fins, quitte à mettre sa vie en danger en s'approchant trop du psychopathe.
Dans ce premier thriller, Michèle Ouimet nous entraîne dans une plongée vertigineuse au plus profond de la conscience d'un tueur en série. En même temps, elle sait comme nulle autre donner vie à des personnages attachants, rendre l'atmosphère survoltée d'une salle de rédaction ou le quotidien, souvent si peu héroïque, des policiers. Par exemple, celui de François Prévost, qui est chargé de l'enquête et qui ne peut s'empêcher d'être bouleversé par ces drames humains, petits et grands, dont il est témoin tous les jours.
Grâce à son écriture directe, impitoyable, L'Homme aux chats sait nous captiver dès la première page. Ce roman noir nous ménage toutefois des éclaircies, des moments de lumière, nous promène entre le rire et l'horreur, entre violence et tendresse. -
Montréal n'a pas encore eu le temps de se remettre des excès du 31 décembre que le premier homicide de l'année est déjà annoncé : un agent du SPVM habillé en civil a été étranglé dans le parc Jarry. Alors que les médias s'affairent à la recherche d'un scoop, la direction de la police, toujours soucieuse de son image, met la pression sur ses troupes : il faut des réponses au plus vite pour rassurer la population et montrer que le meurtre d'un policier ne reste jamais longtemps impuni.
Ces réponses, c'est au lieutenant-détective Jack Barral et à ses collègues de la division des crimes majeurs qu'il incombera de les trouver. Aussi funeste soit-elle, la nouvelle tombe à point nommé pour ce bourreau de travail qui tourne en rond dans son loft du Plateau et s'inquiète de la distance qui se creuse avec son ex-femme et sa fille.
Très vite, Barral se rendra compte que le quotidien banal et fade de la victime dissimule un univers beaucoup plus sombre : celui des caïds de la drogue et des bars de danseuses nues, des soirées de débauche et d'abus en tout genre. Puis, quand il deviendra clair que ce premier meurtre n'est que le point de départ d'un plan macabre, il n'aura d'autre choix que de se lancer, en plein hiver, dans une course contre la montre à l'échelle du Québec pour tenter d'interrompre cette folle série éliminatoire.
Grâce à une infinie minutie et un sens de la construction hors pair, Olivier Challet nous fait vivre de l'intérieur le déroulement d'une enquête de vaste ampleur, où la tension et les rebondissements côtoient les incertitudes et les déceptions. Au coeur de ce roman policier d'un grand réalisme, il nous fait découvrir un enquêteur qui n'a rien d'un personnage de légende : il s'agit avant tout d'un homme, avec ses forces, ses faiblesses, ses tourments. -
Alors qu'un calme inhabituel règne à la Criminelle de Dundurn depuis plusieurs semaines, deux corps sont retrouvés sans vie dans la grande chambre d'un manoir niché au coeur du vieux quartier bourgeois de la ville. Howard Terry et son fils, Matthew, ont reçu deux balles dans le torse. Sous le corps de Matthew, de la bourre rouge sang jaillit de la tête fendue d'une poupée. Plus loin, un mannequin de femme gît sur le dos, vêtue de la même chemise de nuit que les Terry et affligée des mêmes blessures.
Quelques jours plus tard, la scène semble se répéter lorsqu'un cadavre est découvert à l'autre bout de la ville, au pied des cascades du Devil's Punchbowl. Le dos calé contre un énorme rocher, la victime porte elle aussi une chemise de nuit déchirée par deux balles, à la différence près qu'on a pris soin de dissimuler son visage sous une énorme tête d'âne en papier maché.
Si le lien entre les deux crimes ne fait aucun doute, c'est un autre élément qui attire l'attention de MacNeice. En effet, la savante disposition des corps lui rappelle une image qu'il a vue bien des années auparavant. Mais laquelle?
Dans cette quatrième enquête, Scott Thornley lance l'inspecteur MacNeice et son équipe à la poursuite d'un tueur en série à l'intelligence et au raffinement peu communs. Quand il deviendra clair que le meurtrier puise son inspiration macabre dans l'art des siècles derniers, les policiers devront rapidement comprendre ce qui relie ces oeuvres pour l'arrêter avant qu'il puisse de nouveau s'illustrer.
« Dans ce quatrième roman consacré à MacNeice, qui est aussi le plus abouti, l'écrivain torontois Scott Thornley met les nerfs de ses lecteurs à vif dès les premières pages et ne relâche jamais la tension jusqu'au dénouement spectaculaire de l'intrigue. »
-Toronto Star