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Éditions Cairn
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Erwan le surfeur part à la conquête des vagues du Sud. Tiphanie refuse un avenir écrit à sa place par une famille bourgeoise. Ils échouent par hasard dans un village isolé, au milieu des pins de la forêt landaise. Les deux jeunes s'attachent peu à peu aux habitants de ces lieux, qui leur ouvrent la porte de leur maison.
Au contact d'un ancien, Erwan apprend le dur travail d'ouvrier forestier. Tiphanie devient serveuse dans un bar où son sourire fait des ravages. Au milieu des querelles entre tradition et modernité, entre ceux qui défendent la forêt et ceux qui la font vivre, se nouent de belles histoires d'amour et d'amitié.
Jusqu'au jour où Erwan ouvre un tiroir et tombe sur un carnet. Quelques pages, qu'il n'aurait pas dû lire... -
De quoi s'agit-il ?... 36 + 15, code horreur. Moi, Louis Lorenzo, à deux pas de la retraite, j'avais une fille belle comme sur ces affiches pour les messageries du minitel. Un dingue, à l'autre bout du fil du rasoir, l'a déconnectée. Et comme il n'en est pas resté là, je lui ai donné rendez-vous. Lapin. C'est un plat qui se mange vivant, et je ne courais plus assez vite.
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Anarchistes espagnoles : Des femmes libres 1931-1939
Esther Penouilh
- Éditions Cairn
- 11 Mars 2024
- 9791070063682
Alors que l'histoire des femmes semble s'accélérer, il s'agit de s'arrêter sur un des épisodes les plus étonnants, écrit au siècle dernier par des femmes issues du mouvement ouvrier, les anarchistes espagnoles. Ces femmes adhèrent à l'anarcho-syndicalisme, un courant politique et syndical si puissant en Espagne qu'il donna lieu, de 1936 à 1937, à une expérience unique de communisme libertaire sous la IIe République espagnole (1931-1939) : le Conseil d'Aragon, seul gouvernement anarchiste qui ait jamais existé au sein d'une démocratie.
En 1936, leur syndicat, la Confédération Nationale du Travail (CNT), est le fer de lance du mouvement ouvrier révolutionnaire avec un million et demi de membres, parmi lesquels nombre de femmes voulant hâter le changement social attendu par elles depuis des siècles. Elles fondent au sein même du mouvement anarchiste, dont elles dénoncent le sexisme, une organisation féminine pour leur libération : les « Femmes Libres », convaincues comme leurs aînées Louise Michel, Voltairine de Cleyre ou Emma Goldman que la révolution ne peut advenir sans l'émancipation sociale, économique et politique des femmes.
Avec la défaite républicaine en 1939, leur combat précurseur va sombrer dans l'oubli sous la dictature franquiste et même après. Leur revue éponyme sera le porte-voix de cet ardent combat mené avec les paysannes et ouvrières de l'Espagne révolutionnaire. Elles y proclament que « sans la liberté des femmes celle des hommes ne vaut rien ». -
1944, Lestelle-Bétharram, Basses Pyrénées. Sur dénonciation, les enfants juifs de la colonie de La Croix des Hauteurs sont arrêtés par les polices françaises et allemandes. Seul le petit Léon Adler en réchappe. Soixante-dix ans plus tard, l'identité du coupable délateur fait la une des journaux. Samuel Adler, fils de l'unique survivant, et Marie, fille du présumé dénonciateur, décident de faire équipe pour établir la vérité.
Ils découvrent bientôt que dans cette France « libre », les silences des uns se heurtent aux connivences des autres. Et que deux générations plus tard, les consciences sont encore au secret.
Se jouant des codes du roman noir qu'il maîtrise parfaitement, Gilles Vincent nous offre un polar familial bouleversant. À travers l'histoire personnelle de Marie et de Samuel, surgit ce siècle terrifiant dont ils n'ont traversé que la fin. Ils en sont pourtant les enfants, fragiles témoins de la mémoire des autres. -
Un écrivain revient à Marseille, la ville où il est né, pour y retrouver les grandes émotions de l'enfance. Dans les nouvelles suivantes surgit une inconnue ivre de chair, de mots et de fantasmes sadomasochistes ; le paradis d'un petit village basculant dans une folie meurtrière ; les clameurs d'un Marseille illuminé par les mystères du ballon rond ; les rêves d'amour des taulards ; un homme enlevant pour quelques grammes de tendresse un nourrisson la nuit de Noël et quelques songeries sur les toits aux couleurs de Giono
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Automne 1944. Dans les Pyrénées battues de neige et de pluie, s'avancent les maquisards espagnols. Ils viennent de libérer l'Ariège des occupants allemands et lancent maintenant une offensive contre Franco, dernier avatar fasciste d'Europe. Parmi eux, Mateu, ex-policier barcelonais réfugié en France, qui entend racheter ses erreurs en tombant l'arme à la main.
Mais l'opération Reconquista tourne court, la brigade tombe dans une embuscade et Mateu se retrouve bientôt seul dans la montagne. Affaibli par un sevrage alcoolique brutal, la faim et le froid, hanté par sa mémoire, Mateu doit choisir : s'abandonner à la mort, ou lutter pour survivre. -
À peine 65 kilomètres séparent Castres de Toulouse. Un peu plus d'une heure d'un trajet, aujourd'hui gratuit. Un projet de construction d'une nouvelle autoroute, payante, de 53 kilomètres devrait favoriser le « désenclavement » du Tarn-Sud, selon les mots des décideurs locaux et régionaux. Près de 380 hectares de terres agricoles sont impactés et plusieurs centaines d'arbres ont déjà été abattus. Une balafre à des milieux de vie et artificialisation des sols dénoncées par les opposants à la future A69 qui ne comprennent pas pourquoi, des alternatives, notamment ferroviaires n'ont pas été sérieusement étudiées ?
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Depuis mon plus jeune âge, lorsque je fais face à un chagrin, une déception, une contrainte, ou à une quelconque forme de lassitude, je tourne les talons, saute dans un taxi ou enfourche la selle de mon vélo, claque la porte et disparais. Avant d'utiliser mon vélo pour m'enfuir, j'étais un coureur du dimanche qui rêvait de remporter un jour le Tour de France.
Je dois cet amour pour la course à ma grand-mère, qui m'a fait découvrir le Tour de France lors d'un après-midi de juillet 2003.
Ce voyage à travers les Pyrénées, durant lequel mes équipiers et moi avons levé des fonds pour la Fondation Recherche Alzheimer, m'a permis de replonger dans les précieux souvenirs de ma jeunesse. La mémoire est une voûte céleste, alors la perdre, je dis non. -
Été 2022, Léa, vingt-sept ans, DRH dans une compagnie d'assurance parisienne, est aux premières loges lorsqu'un macchabée vieux de cinquante ans est découvert dans une propriété du Cap ferret ayant appartenu à Toussaint Casanova, ancienne figure du grand banditisme bordelais de l'après-guerre.
Grâce au récit d'un ancien policier, Léa va découvrir l'incroyable ascension de Juanita, née en 1940 aux Capucins, quartier espagnol de Bordeaux, son parcours dans une société machiste (mais en pleine mutation, secouée par les mouvements contestataires de 68 et par l'émergence d'un élan féministe), dans le monde de la prostitution et de la contrebande de l'époque. La beauté de Juanita, son tempérament, son caractère entier, sa générosité, comme en témoignent ceux qui l'ont approchée, sa volonté de s'arracher à la pauvreté, de s'émanciper, sa rébellion contre l'ordre établi et la fatalité, son puissant goût de vivre, et sa quête éperdue de vérité, de bonheur, et d'amour en faisaient une personne fascinante qui ensorcelait tous ceux qui avaient la chance de croiser son chemin.
Pour Léa, troublée par les coïncidences et en proie à un étrange phénomène d'identification, la découverte du corps ouvre la porte à toutes les interrogations. Que s'est-il passé en 1969 ? Qu'est devenue Juanita et à qui appartiennent les ossements découverts sous la terrasse ? -
- Un homme est mort. - Il en meurt tous les jours, c'est pas pour ça qu'on en fait toute une montagne. - Justement, ça s'est produit à la montagne. Gérard soupira, s'il recevait une carte postale des Pyrénées dans les prochains jours, faudrait pas qu'il s'étonne. Il jouait à faire sa mauvaise tête mais, au fond, ça le rassurait que Gabriel, d'une certaine façon, prenne le bon côté des choses. - Il est mort de quoi, ton homme ? - On l'a retrouvé déchiqueté à deux pas de sa porte, une paluche immense semble lui avoir écrabouillé la tête, il y avait de la cervelle sur deux mètres à la ronde, sa mère ne l'aurait pas reconnu, et ne le reconnaîtra pas. Seul un ours a pu faire un truc pareil.
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Olivia et Laurent vivent la vie que tous les couples mariés expérimentent. Un boulot, des grands enfants qui ne vivent plus à la maison, et le quotidien monotone... Un jour, une lettre adressée à Olivia, c'est Simon, l'amour de jeunesse d'Olivia, qui veut la revoir. Ils décident de se revoir en terrasse à Biarritz, et prennent la décision d'abandonner leurs vies pour partir vers la belle-vie italienne, ou vers une tragédie...
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Martin est un jeune marin basque de Ziburu. Au début du XVIIe siècle, les procès de sorcelleries ravagent le sud du Labourd et les expéditions se multiplient vers le Nouveau Monde bien connu des basques, chasseurs de baleines jusqu'aux rives de Terre Neuve, à l'embouchure du grand fleuve Saint Laurent.
Le décor est planté : on y croise des aventuriers en tous genres, Champlain en personne, des autochtones fabuleux, des pêcheurs basques, bretons, anglais, des soldats du roi Henri IV, des hivers hallucinants, des ombres et des lumières et surtout des paysages canadiens à couper le souffle.
Une écriture vivante, qui mène le lecteur de 14 à 77 ans, au coeur de la tragédie finale sans même qu'il ne s'en rende compte. Une traversée du temps à lire/vivre sans modération. -
La vie est rude à Saint-Jean-Pied-de-Port. L'exil est le seul moyen de se sauver quand les prières, les pleurs et les cris n'ont aucun écho. Partir c'est espérer toujours. Partir, c'est fuir la prison crasseuse de ses origines modestes, se sentir contraint de dépasser des limites qu'on ne s'était jusque-là jamais fixées. Santxo ne craint pas l'hostilité d'un nouveau monde où ses frères se sont déjà exilés, d'un monde qui ne parle pas sa langue, qui ne connaît pas sa coutume. Ce qu'il voit, c'est l'espoir à perte de vue ». Au printemps 1907, Santxo embarque sur le paquebot La Touraine en direction des États-Unis. Pendant le voyage, il rencontre Léonie, lui sera berger dans le Nevada, elle domestique dans l'Idaho. Les deux jeunes de dix-sept ans vont vivre un destin hors du commun, parsemé de rencontres et d'aventures, de douleurs et de larmes.
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La Dordogne est un département boisé sur 45 % de sa superficie. Ce territoire se situe au 3e rang des départements forestiers français après les Landes et la Gironde. Une ressource inépuisable ? Rongée par la déréglementation, par la marchandisation, attaquée par les feux, ici comme ailleurs, la forêt couvre 31 % de la surface de la France avec 17 millions d'hectares.
Progressivement une vision économique qui aboutit à mécaniser et à industrialiser le domaine forestier. Conséquences : une perte de biodiversité associée à une destruction et à un appauvrissement des sols. Après 42 ans d'activité dans le secteur forestier, l'auteur tire la sonnette d'alerte et s'interroge.
Pourquoi ? Comment arrêter cette dérive ? Comment contrecarrer les signes de complaisance ou d'allégeance ? Comment inverser un manque flagrant de volonté et de courage politiques ? -
Extinction des glaciers pyrénéens : Illustration de l'auto sabotage en cours
Pierre René
- Éditions Cairn
- 7 Mai 2024
- 9791070064160
Autrefois symboles d'une nature hostile, les glaciers illustrent aujourd'hui la fragilité des écosystèmes. Les changements climatiques, entraînant dans leur course les glaciers, sont à l'oeuvre depuis toujours. Mais la cause anthropique actuelle est inédite. Les conséquences éclectiques de cette débâcle dépassent notre inventivité. L'utilisation excessive des énergies fossiles (pétrole, charbon et gaz naturel) produit un déchet gazeux : le CO2. Son accumulation dans l'atmosphère amplifie l'effet de serre naturel, de telle sorte que le simple vitrage vital devient un double vitrage mortifère. Le réchauffement global n'est donc qu'une conséquence, et par ricochet, les glaciers sont directement impactés.
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Dans ce recueil de 19 nouvelles, Léon Mazzella nous livre tout en sensibilité et poésie ses expériences associées à l'aube à travers le monde mais aussi dans le sud de la France. Passez maître dans la description des sensations visuelles, olfactives et auditives, l'auteur offre aux lecteurs des textes d'une intensité rare.
Un petit bijou littéraire que nous sommes heureux de rééditer dans la collection Regain. -
1981. Le renouveau du pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle en est à ses débuts. Très rares sont les pèlerins, rien ou presque n'est organisé pour eux. Guides, portables, Google, euro et cartes de crédit n'existent pas. L'Espagne sort à peine de dictature. Un autre siècle. Jean Eimer, journaliste, décide d'aller à Saint-Jacques de Compostelle à pied afin de raconter son voyage en feuilleton dans le journal Sud Ouest. Il ne va pas rencontrer grand monde en chemin, si ce n'est Michelle Hoyez, étudiante en médecine dans le nord de la France, partie à l'aventure pour rejoindre Saint-Jacques à bicyclette.
Au hasard des pérégrinations ils vont se croiser deux fois. Chacun à sa façon, ils vont le raconter. Lui dans son reportage, elle dans son journal intime. Regards sur une époque où le voyage à Compostelle était si différent de ce qu'il est devenu.
Une bonne fée a réuni 43 ans plus tard les deux récits pour en faire un témoignage à deux voix bien distinctes, très complémentaires. Témoignage qui appartient déjà à l'histoire même s'il illustre au plus près ce qu'il y a d'intemporel dans le cheminement vers un ailleurs par essence jamais atteint... -
Longtemps le rugby a été la maison-mère de Guilhem Arbanats. Tout en lui l'indique, de sa démarche pachydermique à la façon qu'il a de ne pas se sortir de devant quand on le contrarie, en passant par le féroce appétit qui à chaque instant le rattrape. Et puis il y a cette sale cicatrice qui segmente son visage. Guilhem a aimé le rugby et le rugby l'a sans doute aimé. Il a eu en son temps ses admirateurs, des spectateurs assidus qui venaient garnir chaque dimanche les tribunes des stades pour y admirer sa bravoure.
Seulement il arrive qu'un héros trébuche, ou plus exactement qu'on le fasse trébucher. Notre homme en avait encore dans le ventre - il se voyait bien arrêter sa carrière autrement, mais un triste jour il a dû se résoudre à y mettre un terme.
Sauf que si Guilhem Arbanats a raccroché ses crampons, il n'a pas raccroché sa rancune. -
En 471 après J. Christ, au coeur de l'évêché de Riez la Romaine, s'évanouit un fabuleux trésor de guerre.
En août 1944, c'est lors de la libération de la petite ville que va se dessiner un machiavélique scénario.
En Juillet 2017, les fouilles archéologiques de Riez vont se retrouver mêlées à une ténébreuse enquête. -
Un accident, un cadavre dans un coffre de voiture... Mais rien ne correspond. Pour l'adjudante Audrey Leroy-Fortin, fraîchement débarquée sur le terrain, il s'agit de faire ses preuves. Pour son équipe, c'est l'occasion de redorer le blason.
Mais à la campagne, le calme n'est qu'apparent. Lorsqu'une autre victime fait surface, il est temps de rebattre les cartes... Que vient donc faire cette vieille dame un peu perdue au milieu de ces macabres découvertes ? -
Alors que son mari est invité à une chasse privée en Espagne, une femme est victime d'un cambriolage qui tourne mal dans sa luxueuse villa en bord de Nive. Pendant ce temps, un chalutier de Capbreton fait une macabre découverte en relevant son filet, et au bout de la digue de Tarnos où il s'interroge sur son avenir de policier, Francis Sanlucar, commandant à la PJ de Bayonne est abordé par un inconnu. Ce dernier a risqué sa vie au cours d'un long et terrifiant voyage pour le rencontrer.
Il lui dit : « Il faut que tu m'aides. » Plus qu'un policier, Hôronya est un roman d'aventure, une réflexion sur la nature profonde de l'être humain et le sort de ceux qui sont prêts à braver tous les dangers pour conquérir leur liberté. Le plus important dans cette histoire à la fois macabre et poignante, n'est peut-être pas de connaître le nom du coupable. -
Jean Verlagne est professeur de littérature ancienne à la Sorbonne et, à ses heures, écrivain de polars historiques. En cette fin d'année universitaire, il est très en retard sur son dernier ouvrage, ce qui inquiète son éditeur qui a des délais impératifs à tenir. Alors, celui-ci accepte la proposition de son auteur : lui payer un séjour studieux dans un lieu où il ne devrait pas être distrait de son travail d'écriture, en l'occurrence un hôtel sur une minuscule île du lac Majeur, pays où se déroule son roman. Hélas, bien que le professeur ne sorte quasiment pas de sa chambre d'hôtel, il finit par être soupçonné du meurtre d'un de ses confrères retrouvé assassiné sur l'île.
Pris dans un engrenage historique et judiciaire qui perturbe gravement la quiétude nécessaire à son travail, taraudé par la peur de se retrouver dans une prison italienne, agressé par des inconnus, il décide d'apporter son aide aux enquêteurs dans l'espoir de se sortir de ce guêpier. -
Jusqu'où peuvent mener les bons sentiments, ceux d'un simple salarié qui croit pouvoir sauver sa boîte en difficulté avec pour seul objectif la satisfaction du devoir accompli ? D'un devoir que personne n'a jamais évoqué devant lui. Pour François, la question ne se pose pas, il se sent chargé d'une vraie belle mission. Même si la mort est au rendez-vous ? Il ira au bout. Tant pis...
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Le système informatique d'une firme bordelaise est piraté, avec demande de rançon ; un chef d'entreprise se suicide après la révélation de ses perversions sur les écrans de ses employés ; une mystérieuse liste, émanant d'un hacker nommé Microcebus, dénonce les agissements de criminels jusque là indétectables...
Une poursuite endiablée s'engage, menée par Pascal Nekka et Carole Zubrivna-Didier, commissaires de police rivaux cornaqués malgré eux par les services secrets, la détective privée Émeline et sa copine Muriel, des hackers russes et leurs comparses sans scrupules. Ils devront affronter des périls bien réels pour découvrir les liens qui les unissent à leur insu.