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Éditions Dominique Leroy
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L'oeuvre maudite d'Oscar Wilde...
Un prolongement à visage découvert du Portrait de Dorian Gray, autobiographique et sulfureux, d'un érotisme cru et d'un romantisme désespéré, racontant les amours homosexuelles et tragiques de René Teleny et Camille Des Grieux.
Tout Wilde est là : sa recherche du plaisir, le pressentiment de sa chute, ses références littéraires, ses personnages, ses aphorismes.
Oscar Wilde est à la fois Teleny et Des Grieux : séducteur et infidèle, amoureux passionné, jaloux impénitent, initiateur et disciple, il se livre sans voile dans ce roman troublant.
Teleny, publié pour la première fois anonymement à Londres en 1893 été attribué à Oscar Wilde par Maurice Girodias dès 1958, puis par son biographe H. Montgomery Hyde en 1975, dont les plus récentes conclusions sont rassemblées dans « l'enquête littéraire » qui ouvre la présente édition.
Collection L'Enfer de la Bibliothèque nationale de France créée par J.-M. Lo Duca.
Enfer : « Partie fermée d'une bibliothèque où l'on tient les livres licencieux, interdits au public. » (Larousse 1966).
Roman numérique, 236 pages, couverture en couleurs et en noir et blanc. -
À la feuille de rose, maison turque
Guy De Maupassant
- Éditions Dominique Leroy
- 27 Mai 2012
- 9782866885366
On peut dire que À la feuille de rose est un remake pornographique de l'Éducation sentimentale, pimenté par les thèmes favoris du divin marquis.
Cette farce en un acte et en prose narre les aventures d'un jeune couple de bourgeois provinciaux qui s'imagine passer leur nuit de noces dans un hôtel alors qu'il s'agit d'un lupanar de la pire espèce. Le maître des lieux fait croire aux deux époux que les prostituées qui défilent sont les femmes de l'ambassadeur de Turquie. La présentation des clients est prétexte à une sorte de guignol obscène qui donne lieu à des scènes d'exhibitionnisme, de lesbianisme et de coït collectif. M. et Mme Beauflanquet participeront malgré eux à cette débauche.
La pièce À la feuille de rose, Maison turque fut représentée le 13 avril 1875, pour la première fois, chez les peintres Becker et Leloir, dans leur atelier de la rue de Fleurus.
Cette comédie de moeurs « très libres » en prose fut écrite par le plus pervers des naturalistes, Guy de Maupassant. Aucun doute ne peut subsister sur l'identité de l'acteur-auteur qui reconnut son oeuvre par ces mots : « Nous allons, quelques amis et moi, jouer une pièce absolument lubrique....Inutile de dire que cette oeuvre est de nous. » Flaubert apporta le lieu de l'action, une maison close de Paris : la Maison turque (inspirée par un bordel parisien des bords de Seine à l'enseigne de la « Maison de Zoraïde », fréquentée par des gens beaucoup moins recommandables que les clients de la « Maison Tellier » citée par Flaubert dans l'Éducation sentimentale, mais Maupassant y ajouta un parfum sadique, celui-là même que l'on retrouve dans ses poèmes qui reprennent les thèmes de La Philosophie dans le boudoir (Ma source, 69, La Femme à barbe). On peut donc dire que À la feuille de rose est un remake pornographique de l' Éducation sentimentale, pimenté par les thèmes favoris du divin marquis.
Cette pièce ne fut publiée pour la première fois qu'en 1945 et à un tirage confidentiel de deux cent vingt-cinq exemplaires, ce qui explique que Guy de Maupassant n'eut pas à subir les foudres de la justice pour cette oeuvre très leste.
L'oeuvre érotique de l'auteur de Boule de Suif nous fait découvrir un Guy de Maupassant inconnu, libertin et hédoniste, qui aimait le vin et les femmes.
Collection L'Enfer de la Bibliothèque nationale de France créée par J.-M. Lo Duca.
Enfer : « Partie fermée d'une bibliothèque où l'on tient les livres licencieux, interdits au public. » (Larousse 1966).
Cette collection offre aux amateurs avertis, aux chercheurs, les titres de littérature érotique répertoriés par Guillaume Apollinaire et Pascal Pia jusqu'en 1972, date à laquelle on n'ajouta plus de nouveaux livres dans l'Enfer de la Bibliothèque Nationale de France à Paris.
Pièce de théâtre numérique illustrée, 102 pages, ornée de 5 illustrations anonymes en hors-texte, couverture en couleurs. (Enfer de la BnF, cote n° 1464) -
Véritable apologie du plaisir, « c'est le procès du père Girard et de sa pénitente la belle Cadière, qui a servi de cadre à cet ouvrage, et les noms des deux personnages sont ici anagrammatisés en Dirrag et Eradice » cite Apollinaire dans son Enfer de la Bibliothèque Nationale.
En effet ce roman est inspiré d'un fait divers scandaleux, ce fut l'affaire de Jean-Baptiste Girard, jésuite qui séduisit en 1730 une jeune carmélite âgée de 17 ans Catherine de Cadière alors qu'il était recteur du Séminaire royal des aumôniers de la marine à Toulon et son confesseur.
Alexandrian dévoile les anagrammes de ce roman à clés : « Thérèse, fille d'un bourgeois de Vencerop (Provence), est mise au couvent de Volnot (Toulon). Elle se lie avec Éradice (Cadière) et assiste en cachette aux leçons de piété que lui donne le père Dirrag (Girard). » « Oubliez et laissez-vous faire » lui dit-il en glissant entre ses cuisses « le cordon de Saint-François, qui par son intromission, doit chasser tout ce qui reste d'impur dans le corps de sa pénitente ». Son éducation terminée, dans la seconde partie du texte, Thérèse s'installe à Paris où elle ne connaît personne. Mais, bientôt, elle va se lier d'amitié avec sa voisine Madame de Bois-Laurier qui lui racontera sa vie galante. Enfin dans la troisième et dernière partie du roman, Thérèse rencontre à l'Opéra un comte, honnête homme, qui la conduira dans son château en promettant de respecter ses désirs et ses aversions. Véritable traité d'onanisme, ce récit s'achèvera cependant sur un coïtus interruptus - Thérèse abhorre la grossesse ! - sachant que « les femmes n'ont que trois choses à redouter : la peur du diable, la réputation et la grossesse »
Cet ouvrage publié pour la première fois en 1748, anonymement, fut tout d'abord attribué à son éditeur François-Xavier d'Arles de Montigny, détenu huit mois à la Bastille pour la publication de Thérèse qui heureux de cette paternité ne la dénia point. Apollinaire, dans son Enfer de la Bibliothèque Nationale indique que Thérèse fut aussi attribué à Diderot, hypothèse qu'aborde également Jacques Duprilot dans sa préface à l'édition de 1980, hypothèse purement fantaisiste ! Sade est formel, il affirme par la voix de Juliette qui dresse l'inventaire d'une bibliothèque libertine dans son Histoire : « Thérèse Philosophe, ouvrage charmant du marquis d'Argens, le seul qui ait montré le but... l'unique qui ait agréablement lié la luxure et l'impiété et qui donnera enfin l'idée d'un livre immoral ».
Un des ouvrages les plus réédités au 18e siècle, de 1748 à la révolution française, on recense déjà près d'une trentaine d'édition.
Collection l'Enfer de la Bibliothèque Nationale de France. (Enfer de la BNF, cote n°402)
Roman illustré numérique (eBook à télécharger), 87 pages, orné de 16 illustrations en couleurs et 20 illustrations en noir et blanc, couverture en couleurs.
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« Cette véridique compilation de prouesses libidineuses, de priapiques excès nous fait connaître le vrai beau du libertinage. »
Ce conte érotique met en scène un vilain prêtre, l'héroïne Érosie adepte des amours saphiques et un jouvenceau tout frais émoulu du collège qui va la guérir de sa haine des hommes et lui faire découvrir d'autres plaisirs, il tient en deux lettres qu'Érosie envoie à son amie Juliette. Érosie résume ainsi son récit : « Mais avoue donc que mon inimaginable aventure a bien de quoi mettre en défaut tout système sur la cause et les effets de l'amour et de la volupté ! Qui m'eût dit, lorsque je reçus ton dernier baiser, il y a si peu de temps, que presque aussitôt je serais radicalement guérie de mon antipathie contre le sexe masculin, et, bien pis, que sans m'amuser à prendre graduellement mes licences par un fatal concours d'incidents, je me trouverais impromptu coiffée du bonnet de docteur. »
Nerciat, soldat, bibliothécaire et espion, fut, dans ses romans, un philosophe hédoniste, il veut que « cette véridique compilation de prouesses libidineuses, de priapiques excès nous fasse connaître le vrai beau du libertinage ». Alexandrian confirme : « Le chevalier Andréa de Nerciat a été certainement le plus grand romancier érotique de toute l'Europe, sachant exprimer le pire libertinage sans être vulgaire, n'avilissant jamais l'esprit en excitant les sens. »
L'édition originale du Doctorat Impromptu, un des meilleurs ouvrages de Nerciat, fut publié en 1788, on retrouve ensuite une édition en 1866 à Bruxelles par Poulet-Malassis accompagnée des gravures de 1788.
Collection L'Enfer de la Bibliothèque nationale de France créée par J.-M. Lo Duca.
Enfer : « Partie fermée d'une bibliothèque où l'on tient les livres licencieux, interdits au public. » (Larousse 1966)
Roman numérique illustré, 70 pages, orné de 9 illustrations en hors-texte de Zyg Brunner, couverture en couleurs illustrée par Zyg Brunner.(Enfer de la BnF, cote n° 121) -
Pour les femmes et les hommes libres, la recherche consciente et joyeuse de la volupté donne du sens à l'existence.
Après avoir partagé un hédonisme priapique, Laure dit à sa tendre amie et confidente : « Tu connais ton pouvoir sur moi ; tu sais combien je te chéris ; tu réunis aujourd'hui tous les sentiments de mon coeur. Je t'apporterai un bijou semblable à celui de Valsay, mais moins dangereux ; s'il n'est moins naturel... J'irai à mon tour essuyer tes pleurs. Oui, tendre amie, oublions l'univers, pour ne nous en tenir qu'à nous-mêmes. »
Ce livre est un roman pédagogique à la manière d'Émile et un roman autobiographique à la manière de La Vie de mon père. Mirabeau dit avant Fourier que toutes les pratiques sexuelles sont possibles si elles s'accompagnent d'une bonne éducation et du bonheur d'aimer tendrement.
L'oeuvre érotique de Mirabeau est empreinte d'une savoureuse atmosphère de libertinage, celui du XVIIIe siècle, époque où les esprits éclairés tenaient pour droit naturel et inaliénable la recherche du plaisir physique, au même titre que celui du bonheur ou de la liberté.
Collection L'Enfer de la Bibliothèque nationale de France créée par J.-M. Lo Duca.
Enfer : « Partie fermée d'une bibliothèque où l'on tient les livres licencieux, interdits au public. » (Larousse 1966)
Roman numérique illustré, 156 pages, orné de 6 illustrations anonymes, couverture en couleurs. (Enfer de la BnF, cote n° 832) -
« L'obscénité disparait presque, la boue et le sang se sèchent au feu du style... »
L'intrigue est fort concise, Alcide, un proche de la comtesse Gamiani, intrigué et attiré par la maîtresse de maison, se cache, un soir, chez elle, pour surprendre ses secrets. Il découvre qu'elle est lesbienne et assiste à ses joutes saphiques avec son amie, Fanny. Alcide, ne pouvant résister à ce spectacle, pénètre dans l'arène surchauffée et se jette sur la jeune fille, mais la comtesse se mêle à leurs ébats et se révèle insatiable telle une « Prométhée femelle dévorée par cent vautours ».
Au comble de l'excitation, elle se retire dans une autre pièce avec sa camériste Julie et appelle son énorme chien ! Pendant les périodes de repos, chacun des protagonistes fera le récit de ses plus folles expériences amoureuses.
Alcide tente d'arracher Fanny des griffes de la comtesse, sans y parvenir. Gamiani se confie : « Oh ! oui, je personnifie les joies ardentes de la matière, les joies brûlantes de la chair ! Luxurieuse, implacable, je donne le plaisir sans fin, je suis l'amour qui tue ! ». Il lui faudra donc éprouver l'orgasme suprême, l'extase ultime, en mourant ! À l'aide d'un aphrodisiaque, elle empoisonne Fanny et s'empoisonne elle-même en disant : « Je meurs dans la rage du plaisir, dans la rage de la douleur ».
Publié pour la première fois en 1833 par l'éditeur Poulet-Malassis, fort bien placé pour connaître le véritable auteur, il affirmait d'emblée : « On a des preuves que M. Alfred de Musset est l'auteur de ce roman ». Il est indéniable que le Cénacle romantique savait parfaitement que Musset était bien l'auteur de ce texte. Dans la préface de l'édition de 1864, reproduite au début de la présente livraison, l'éditeur de l'époque, Vital-Puissant relate les circonstances qui ont participées à l'écriture de Gamiani.
Collection L'Enfer de la Bibliothèque nationale de France créée par J.-M. Lo Duca.
Enfer : « Partie fermée d'une bibliothèque où l'on tient les livres licencieux, interdits au public. » (Larousse 1966)
Pièce de théâtre numérique, 104 pages, orné de 12 illustrations en couleurs de Achille Deveria, couverture en couleurs.(Enfer de la BnF, cote n° 415) -
Des histoires crues, des contes pour adultes, gourmandises pour les sens.
Spontanés, inattendus, parfois cocasses, toujours excitants, ces « contes et récits licencieux » constituent une sorte de folklore d'alcôve, une véritable ethnologie de la gaudriole sexuelle exhibée au grand jour. En de petits tableaux priapiques, le narrateur nous promène, au gré de sa fantaisie de Paris à Moscou en passant par l'Autriche et de nombreuses régions en France.
« ...Sexie est telle qu'en vos désirs les plus secrets, les plus ardents, les plus subtils ; elle a les traits de celle dont vous aimeriez être l'heureux amant.
Oui, Sexie possède l'incommensurable charme, l'infinie beauté, l'inévitable attirance de la baiseuse... »
Cette dernière édition intégrale de Sexie ou l'Éloge de la nymphomanie a été revue et corrigée par son auteur qui s'est longtemps caché sous le pseudonyme de Starcante.
Claude Seignolle a eu le privilège d'entrer de son vivant dans l'Enfer de la Bibliothèque nationale de France à Paris dans les années 1960, et ses ouvrages érotiques font partie des 1730 ouvrages répertoriés par Guillaume Apollinaire et Pascal Pia. Nous sommes heureux de l'accueillir dans cette collection éponyme.
Collection l'Enfer de la Bibliothèque nationale de France créée par J.-M. Lo Duca.
Enfer : « Partie fermée d'une bibliothèque où l'on tient les livres licencieux, interdits au public. » (Larousse 1966).
Roman numérique, 428 pages, couverture en couleurs. (Enfer de la BnF, cote n° 1515, 1538).
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Louis Perceau, célèbre bibliographe de littérature érotique, on connaît le célébrissime L'enfer de la Bibliothèque Nationale avec Guillaume Apollinaire et Fleuret , a également commis quelques ouvrages savoureux dont ce recueil de poésie consacré à l'urolagnie féminine, une plaquette imprimée en 1934 par l'imprimeur Maurice Duflou à Paris (un exemplaire de cette plaquette a été adjugé en 2007 à Drouot pour la somme de 500 euros).
La plupart des exemplaires de cette plaquette, ont été vendus au cours des soirées du Lapin Agile, à Montmartre, où Perceau, allait une fois au deux par semaine réciter ses « Pisseuses ».
Poème numérique, 20 pages, couverture en deux couleurs. -
La Lettre - Nouvelle édition
Jean-pierre du Maine
- Éditions Dominique Leroy
- 8 Avril 2014
- 9782866885632
Je viens de recevoir le courrier d'une jeune femme qui m'a été présentée l'année dernière, je crois. Je la connais donc un peu. J'avais alors remarqué sa grande beauté.
Elle me prie de publier la lettre qu'elle m'envoie. J.- P. M.
« J'ai voulu faire comprendre par cette lettre que l'esclavage passionnel librement consenti existe bien. Sous d'innombrables aspects. Ma façon d'être heureuse maintenant en est un. »
Cette nouvelle est extraite du livre numérique LE DRESSAGE suivi de LA LETTRE.
L'idée centrale de cette collection de « petits romans » clandestins des années 1960 est de tenter de se défaire d'une image normalisée de l'érotisme. Des textes contemporains qui veulent tout simplement faire le point sur toutes les disciplines, un érotisme jubilatoire et dynamique traduisant une libido sans tabou ni interdit, impudique et libérée.
Nouvelle numérique, 34 pages, couverture illustrée en couleurs. -
Ce recueil propose trois nouvelles inédites de Marika Moreski écrites au début des années 2000, illustrées de quatre dessins originaux :
Pensionnat pour jeunes filles, le témoignage d'une soubrette-mâle prénommée Sissy par sa Maîtresse Natacha.
Barbecue chez Natacha, les confessions de Sissy, soubrette travestie, confiées à Marika Moreski.
Et Le Repos de la guerrière, le récit d'une jeune et belle dominatrice qui rentre chez elle après un très long voyage, elle retrouve son mari-esclave...
C'est en 1970 que Marika Moreski publia son premier roman Les Bêtes à plaisir. Son éditeur la présentait alors comme « un nouveau Sade en jupons ». Depuis, une vingtaine de romans ont paru qui font autorité dans les milieux sadomasochistes. Fervente prêtresse de la domination féminine, cette svelte et brune jeune femme régnait alors sur une cour d'esclaves « triés sur le volet » selon ses propres termes.
Aujourd'hui nous publions ce premier recueil de trois nouvelles inédites illustré de dessins, un second suivra très prochainement.
Collection Le Septième Rayon
L'idée centrale de cette collection est de tenter de se défaire d'une certaine image normalisée de l'érotisme. Des textes contemporains qui veulent tout simplement faire le point sur toutes les disciplines, un érotisme jubilatoire et dynamique traduisant une libido sans tabou ni interdit, impudique et libérée.
Nouvelles numériques, 52 pages, 4 illustrations en noir et blanc en hors-texte et couverture en couleurs.
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« Puis elle passa des bas de chevreau glacé qui enserrèrent ses merveilleuses jambes jusqu'au haut des cuisses et elle chaussa d'adorables souliers vernis à talons hauts et par coquetterie passa à ses chevilles trois anneaux de platine... »
Le Cuir Triomphant constitue une superproduction, non seulement à la Librairie Artistique et Parisienne, mais dans toute l'édition sadomasochiste d'avant la seconde guerre mondiale.
L'éditeur a voulu un ouvrage de luxe, très abondamment illustré par Carlõ, qui déploie toute son imagination fétichiste pour donner corps aux créatures en cuir verni imaginées par Mac Clyde.
Milliardaire en dollars, Odon Knut Anderson. le Roi du Cuir, soudoie un curé pour être présenté à la ravissante Solange qu'il épouse aussitôt et qu'il emmène en Californie. Le fétichisme du cuir verni et du chevreau glacé prédomine, comme il se doit.
Les bottines, les corsets et les cravaches ne suffisent pas, Carlõ le prouve : il ne se contente jamais de mettre un texte en image, il recrée véritablement une scène, il la rend crédible, presque réalisable, ajoutant ainsi une nouvelle dimension aux fantasmes de l'auteur.
Dans certains dessins, on retrouve les sources d'inspiration d'Eric Stanton et de Jim, prouvant à quel point Carlõ influença toute l'école d'illustrateurs américains de bondage d'après-guerre.
L'exploit qu'il constitue ne sera d'ailleurs jamais renouvelé, du fait de la censure qui s'abattit sur la France après la Libération. Jusqu'aux années 1970, il ne parut plus aucun livre sado-masochiste aussi abondamment illustré, du moins « à ciel ouvert »...
Orné de 5 hors-textes en lavis et 5 hors-textes en couleurs et dans le texte 38 dessins au trait de Carlõ, couverture en couleurs.
Collection Librairie Artistique et Parisienne
Roman numérique illustré, 210 pages, orné de 48 illustrations en hors-texte de Carlõ, couverture en couleurs. -
« Je lui avouais savoir, depuis ma plus tendre enfance, qu'il me serait impossible de vivre ailleurs que sous la botte d'une femme; que je l'avais vue, en rêve, longtemps avant de faire sa connaissance; que je ne saurais l'aimer que belle, despotique, cruelle, injuste, hautaine et méprisante; que ses coups et ses insultes seraient les seules preuves d'amour qu'elle pourrait me donner; que ma passion, ma vénération, ma fidélité et ma soumission ne pourraient s'épanouir que sous les humiliations et les privations de toutes sortes... »
« Ma confession s'achève. Dans un jour, deux peut-être, Madame sera de retour. J'ignore ce que cela me réserve. J'ignore ce qu'il adviendra de moi.
« J'ignore si ces quelques pages paraîtront un jour ? Je vais les remettre à Madame qui les fera sans doute présenter à un éditeur par personne interposée.
« Si elles paraissent, que tous ceux qui les liront aient la sensation d'avoir pris connaissance d'une grande, d'une puissante histoire d'amour, car c'en est une !
« Et que nul n'ait l'idée saugrenue de me plaindre. Je suis sans doute plus heureux que quiconque parce que je n'ai pas redouté d'aller jusqu'au bout de mon idéal.
« Et, dans la rue, s'ils me croisent, je suis un homme comme les autres, un monsieur tout-le-monde avec ses soucis et ses problèmes professionnels.
« Mais tout cela n'est plus, dans l'intimité, lorsque paraît Madame mon Maître ! »
Roman numérique (eBook à télécharger) , 120 pages, couverture illustrée par Bill Ward en couleurs. -
À sa mort Marjorie lègue Adrien, son mari et son esclave, à Roland Chambord, son amant. Peu séduit par les jeux sadomasochistes Roland Chambord utilise Adrien comme chauffeur et comme valet de chambre sous la tutelle de Lucie la jeune bonne. Mais, petit à petit, il est attiré par cet esclave masculin et commence à se laisser entraîner sur la pente de l'homosexualité.
Pour échapper à cela Roland Chambord décide, sur les conseils de sa jeune soeur, Évelyne, ravissante blonde aux yeux verts, d'offrir Adrien à chacune de ses liaisons féminines, pour le temps que durent leurs relations. C'est ainsi qu'Adrien connaîtra de nouveaux épisodes à sa vie d'esclave auprès de Lisette, la progressiste anti-esclavagiste, de Suzanne la veuve nymphomane et de Minerva la strip-teaseuse aux charmes exotiques. Au cours de son voyage de noces avec Minerva, Roland Chambord se tue accidentellement en automobile avec sa jeune épouse. Voilà Adrien, l'homme-esclave livré à l'horreur de la liberté...
Pas pour longtemps car Évelyne, la jeune soeur de Roland Chambord, fait valoir ses droits à la possession de l'esclave. Aidée de Lucie, elle emmène Adrien dans un manoir isolé du Sarladais et lui fait subir un dressage intensif.
C'est en 1970 que Marika Moreski publia son premier roman Les Bêtes à plaisir. Son éditeur la présentait alors comme « un nouveau Sade en jupons ». Depuis, une quinzaine de romans ont paru qui font autorité dans les milieux sadomasochistes. Fervente prêtresse de la domination féminine, cette svelte et brune jeune femme régnait alors sur une cour d'esclaves « triés sur le volet » selon ses propres termes.
L'idée centrale de cette collection est de tenter de se défaire d'une certaine image normalisée de l'érotisme. Des textes contemporains qui veulent tout simplement faire le point sur toutes les disciplines, un érotisme jubilatoire et dynamique traduisant une libido sans tabou ni interdit, impudique et libérée.
Roman numérique , 156 pages, couverture en couleurs illustrée par Bill Ward. -
Rondes et sensuelles tome 2
Noann Lyne, Jacques Fauvet, Virgile Adams, Xavier Otzi, Ian Cecil, Clarissa Riviere
- Éditions Dominique Leroy
- 20 Septembre 2014
- 9782866889081
Espiègles, joueuses, complexées ou timides,... Elles ont en commun leurs rondeurs et, même si plusieurs personnages de ces récits le découvrent seulement, leur sensualité : certaines situations, certains lieux, certains regards sont révélateurs. L'intérêt qu'on leur porte, le désir et l'amour les épanouissent.
« Ah ! Aujourd'hui, ces mots, que je les trouve fades et dérisoires, pour exprimer la plénitude, une adéquation infinie de mon être et de mon corps ! »
Rondes et sensuelles se décline en deux parties. Ce second titre est marqué par un érotisme plus affirmé. Il comprend les titres suivants :
XX Elle de Noann Lyne,
Une rencontre, l'affirmation d'un désir hors norme.
La Femme au comptoir de Jacques Fauvet,
Une irrésistible attraction pour cette femme que son compagnon délaisse...
La Voisine de Jacques Fauvet,
Sa femme n'est plus attirante, confie un voisin au narrateur. Sa femme... Mais à quoi ressemble-t-elle ?
La Bouchère de Virgile Adams,
Une location étudiante proposée par une femme bien en chair.
Urbi et orbi de Xavier Otzi,
Chez une voyante, la danse lascive d'une jeune femme pulpeuse.
Aphrodite de Ian Cecil,
Elle loue les services d'un homme afin de pouvoir entrer en couple dans une boîte échangiste...
Il était temps de Clarissa Rivière,
La grossesse a décuplé sa libido...
La Collection e-ros & bagatelle, des récits érotiques tout en légèreté, des nouvelles délicatement excitantes !
Des auteurs novices ou plus confirmés, tous amateurs d'érotisme, se donnent rendez-vous dans cette collection qui se veut dynamique : des textes inédits, courts adaptés à des lectures d'aujourd'hui, à parcourir avec délectation sur l'écran des liseuses, tablettes et autres smartphones sans oublier « les bons vieux » ordinateurs.
Nouvelles numériques, 112 pages, couverture en couleurs illustrée par Tess.
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Si la Grande-Bretagne perd peu à peu ses traditions légendaires, il en est une qui reste indéfectible, c'est l'« éducation anglaise ». L'usage des châtiments corporels a toujours été considéré Outre-Manche comme l'instrument rédempteur de toute faute. Le fouet, la fessée deviennent dans cet ouvrage les symboles de la jouissance suprême.
Ce livre écrit par l'auteure de Mademoiselle M. (Et Pourquoi pas ! et La Fête de l'hévéa) à la gloire de l'aphrodisiaque douleur donne à voir des personnages étranges vivant dans la somptueuse villa de Mrs Édith, jeune veuve désoeuvrée qui se consacre à l'éducation de son entourage en utilisant la fessée et la flagellation, sans modération !
Publiés dès l'après mai 1968 et jusqu'à la fin des années 1970, ces romans pornographiques illustrés de photographies, au début plutôt censurées puis peu à peu de plus en plus explicites, sont les dignes successeurs des romans clandestins publiés dans les années 1950-1960 sous le manteau.
Édith est l'un des sommets des romans de flagellation de cette époque, ce livre a été vendu à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires au début des années 1970, il n'avait jamais été réimprimé.
Collection Le Septième Rayon, des personnages issus de notre vie quotidienne vivent des péripéties dont le caractère insolite ne contredit pas la dimension « vécue ».
L'idée centrale de cette collection de « petits romans » des années 1970 est de tenter de se défaire d'une image normalisée de l'érotisme. Les textes publiés tenteront simplement de faire le point sur toutes les disciplines, un érotisme jubilatoire et dynamique traduisant une libido sans tabou ni interdit, impudique et libérée.
Roman numérique illustré, 230 pages, orné de 55 photographies en noir et blanc de John Weston, couverture en couleurs.
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« Jeune femme - 25 ans - cherche correspondance suivie avec vieux cochon - 65 ans minimum - à allumer avec des mots, des récits, des photos, etc. Aucun espoir de concrétisation sexuelle. »
Cette annonce, rédigée par Alicia, coiffeuse à domicile, engage Alain à lui répondre. Une correspondance fournie s'ensuit : Alicia souhaite comprendre ce qu'il se passe dans la tête d'un « pépé », Alain relate les moments de grâce où une femme s'exhibe volontairement ou à ses dépens. Jeu de dévoilement, les lettres d'Alicia amusent par leur franc-parler et émoustillent leur destinataire autant que le lecteur.
Dès le CP, la lecture est devenue, pour François-Fabien, une véritable passion. Qui ne s'est, au fil du temps, jamais démentie. Lire partout. Lire toujours. Découvrir et redécouvrir des auteurs par dizaines. C'est donc tout logiquement qu'il s'est tourné, après des études littéraires, vers des métiers touchant de très près au livre et à la littérature. C'est tout aussi naturellement qu'il s'est mis à fréquenter très tôt activement blogs, forums et sites littéraires. Et, bien sûr, à inventer des histoires.
Collection e-ros épistolaire : Quand les mots du désir épousent la forme de la lettre...
Des auteurs novices ou plus confirmés, tous amateurs d'érotisme, se donnent rendez-vous dans la collection e-ros qui se veut dynamique : des textes inédits, courts, érotiques et numériques adaptés à des lectures d'aujourd'hui, à parcourir avec délectation sur l'écran des liseuses, tablettes et autres smartphones sans oublier « les bons vieux » ordinateurs.
Nouvelle numérique, 56 pages, couverture en couleurs.
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Hilda, Souvenirs humides d'une Dame du temps jadis est une véritable saga des années folles débutant à l'immédiat après guerre de 1914-1918.
C'est en fait le journal intime d'une jeune adolescente orpheline qui devient une jeune femme épanouie à la sensualité bien assurée. Ce roman de l'époque où tout bourgeois avait dans sa bibliothèque un rayon très spécial : « L'Enfer » et où les miniatures licencieuses étaient signées Rops, Hérouard ou Icart, est agrémenté de 32 illustrations en couleurs et en noir et blanc.
Collection Bibliothèque Galante : Illustrés par des artistes talentueux, les ouvrages de cette collection proposent un panorama original de l'érotisme de la première moitié du XXe siècle.
Roman illustré numérique, 208 pages, orné de 16 illustrations en couleurs et 16 illustrations en noir et blanc anonymes, couverture en couleurs . -
Dressage suivi de Une brune piquante
Bernard Montorgueil
- Éditions Dominique Leroy
- 28 Mars 2019
- 9782866888510
Les textes collent aux dessins comme le cuir à la peau.
Tout comme les illustrateurs américains perturberont l'univers de la bande dessinée, dans une inversion proliférante comme un cancer vigoureux et protéiforme, Bernard Montorgueil profane les illustrations des romans d'amour à l'eau de rose et en appartements, dont il respecte les détails bourgeois de la décoration.
Le masochisme est un univers d'acteurs. Les personnages des dessins, grâce à des miroirs, sont aussi les spectateurs de leurs figures et tableaux. Par la magie des dessins, des personnages aux mêmes traits et costumes, s'activent simultanément dans des lieux différents qui découplent et écartèlent le texte comme une machine à supplices. Les textes collent aux dessins comme le cuir à la peau.
L'oeuvre de Bernard Montorgueil est, sans nul doute, la plus délicate représentation du masochisme masculin, sinon la seule. La plus grande discrétion entoure Bernard Montorgueil. Son oeuvre commença à circuler sous le manteau dans les années 1950 sous forme de quatre séries de dessins accompagnés de quatre textes, à l'origine calligraphiés.
Pour cette édition de Dressage suivi de Une Brune Piquante comme pour celle de Les Quatre Jeudis suivi de Barbara, les planches originales ont été spécialement rehaussées de couleurs selon la longue tradition de l'illustration libertine par May.
Cette collection de recueils thématiques d'une rigoureuse exigence aborde les grands illustrateurs libertins « en remontant dans le passé ». Des livres illustrés qui ont la séduction des choses disparues, le charme tendre et désuet du début du XXe siècle.
Collection Vertiges Souvenirs créée par Robert Mérodack.
Roman graphique, 108 pages, 35 illustrations hors-texte en couleurs de Bernard Montorgueil, couverture en couleurs. -
Les 120 Journées de Sodome
Donatien-Alphonse-Francois De Sade
- Éditions Dominique Leroy
- 10 Juin 2019
- 9782866885243
Les 120 Journées de Sodome sont en fait un catalogue des 600 perversions les plus représentatives des théories du marquis de Sade.
Sade, dans son introduction, nous avertit : « C'est maintenant, ami lecteur, qu'il faut disposer ton coeur et ton esprit au récit le plus impur qui ait jamais été fait depuis que le monde existe, le pareil livre ne se rencontrant, ni chez les anciens, ni chez les modernes.[...] Sans doute beaucoup de tous les écarts que tu vas voir t'échaufferont au point de te coûter du foutre, et voilà tout ce qu'il nous faut, si nous n'avions pas tout dit, tout analysé, comment voudrais-tu que nous eussions pu deviner ce qui te convient ? C'est à toi à le prendre et à laisser tout le reste, un autre en fera autant. »
Laissons Gilbert Lely situer le cadre et les acteurs de ce texte unique : « Vers la fin du règne de Louis le Grand, quatre psychopathes âgés de quarante-cinq à soixante ans et dont la fortune immense est le produit du meurtre et de la concussion, le duc de Blangis, l'évêque son frère, le président de Curval et le financier Durcet, s'enferment pour une orgie sans nom dans un château perdu de la Forêt-Noire, avec quarante-deux objets de luxure soumis à leur pouvoir absolu : les épouses, très jeunes et merveilleusement belles [...] un sérail de huit jeunes garçons et de huit jeunes filles ravis à leurs parents et dont les attraits sont au-dessus de toute expression, huit fouteurs sodomites, choisis pour leur dimension monstrueuse ; quatre duègnes sexagénaires, estropiées et rongées de chancres, et réservoirs de tous les crimes ; six cuisinières et servantes ; enfin quatre proxénètes historiennes blanchies sous le harnois [...] ces dernières se succédant de mois en mois, feront, à raison de cent cinquante chacune, le récit de six cents perversions que les maîtres du château, au comble de l'éréthisme, mettront souvent en pratique à l'instant même. Au cours des multiples orgies, qui se prolongeront vingt jours au-delà du 28 Février dans un crescendo d'horreurs, trente victimes appartenant à toutes les catégories que nous venons d'énumérer, sauf à celle des historiennes, périront dans d'épouvantables tourments. Douze personnes seulement s'en retourneront à Paris avec le duc et ses trois complices. »
Collection L'Enfer de la Bibliothèque nationale de France créée par J.-M. Lo Duca.
Enfer : « Partie fermée d'une bibliothèque où l'on tient les livres licencieux, interdits au public. » (Larousse 1966)
Récit numérique, 190 pages, couverture en couleurs illustrée par Philippe Cavell. (Enfer de la BnF, cotes nos 1524-975-976-977) -
À mon amante
Francois Chabert, Isabelle Loredan, Guillaume Perrotte, Michel Roux
- Éditions Dominique Leroy
- 29 Mai 2012
- 9782866885755
Lettres d'amour, lettres de désir, de jalousie, de regrets : quatre auteurs illustrent de leurs mots, en cinq textes, le thème de la lettre à une amante, femme qui suscite de tumultueuses passions.
Amour au féminin, tendre écrit nostalgique, virulence et apostrophes, reconnaissance envers celle qui a su dévoiler une personnalité ou rythme soutenu par la nécessité du contact : À mon amante collecte des manières d'être, de penser, de dire, cinq visions originales d'un érotisme épistolaire.
À mon amante contient les lettres suivantes :
Vous avez exigé que je vous raconte, Madame
et Ma chère salope, mon amour, mon amante, ma femme de François Chabert,
Ma belle endormie d'Isabelle Lorédan,
Mon amour de F... de Guillaume Perrotte
et Mon amante de Michel Roux.
Collection e-ros épistolaire : Quand les mots du désir épousent la forme de la lettre...
Des auteurs novices ou plus confirmés, tous amateurs d'érotisme, se donnent rendez-vous dans cette collection dynamique : des textes inédits adaptés à des lectures d'aujourd'hui, à parcourir avec délectation sur l'écran de votre ordinateur et de vos smartphones, tablettes et autres liseuses.
Nouvelles numériques, 38 pages, couverture en couleurs illustrée par Phanhoria. -
« Il faut oser dire n'importe quoi ! La morale est ailleurs que là où on l'imagine. »
Dans Dévergondages, on retrouve les éléments de Colette ou les amusements de bon ton, la même obscénité jubilatoire. Ici, le narrateur se consacre à l'initiation de jolies jeunes femmes toutes libertines : Alice, Françoise, Clotilde et les autres sont désirables et convaincues par les amours saphiques. L'intensité, la violence et la force de la langue, la diversité du vocabulaire, la recherche littéraire dévoilent le véritable écrivain.
Dévergondages fut publié clandestinement par Maurice Duflou en 1937. Il évoqua ainsi l'auteur dans une préface : « Disparu récemment, en emportant les lourds regrets de son entourage, l'auteur de tant d'oeuvres galantes nous fait, dans cet ouvrage, le récit de quelques-unes de ses aventures personnelles.[...] Aussi, avons-nous dû masquer l'identité de ces délicieuses femmes sous des noms d'emprunt. C'est d'ailleurs l'une d'elles, dont nous ne citerons même pas le pseudonyme, qui nous a confié le manuscrit que nous présentons ici... »
Ce roman très érotique a été attribué à Renée Dunan, journaliste et critique littéraire des années 1930. Dadaïste, anarchiste et pacifiste, ce fut une féministe avant l'heure. À une époque où les femmes n'avaient pas encore obtenu le droit de vote, elle voulait vivre totalement son existence de femme en assumant librement sa sexualité. Elle fut l'une des toutes premières femmes qui osa publier des romans érotiques.
Collection l'Enfer de la Bibliothèque nationale de France créée par J.-M. Lo Duca.
Enfer : « Partie fermée d'une bibliothèque où l'on tient les livres licencieux, interdits au public. » (Larousse 1966).
Roman numérique, 121 pages, couverture en couleurs. (Enfer de la BnF, cote n°1190 et 1242). -
Hic et Hec
Comte De Mirabeau Honore-Gabriel Riquetti, Mirabeau
- Éditions Dominique Leroy
- 25 Avril 2019
- 9782866885380
« À défaut de porte cochère, on peut entrer par le guichet. »
Le charmant Hic et Hec (Ceci-cela), petit abbé coquin initié dès son plus jeune âge aux plaisirs de la chair par un père jésuite, prône des Évangiles fort libertins.
Très prosélyte de sa Foi voluptueuse, le vigoureux bougre investit l'intimité de tous ceux qu'il rencontre et qu'il sait si bien convertir à sa perverse religion. Nul n'y résiste, car à l'Art de varier les plaisirs, Hic et Hec adjoint celui du discours.
Ce curieux personnage est à l'image de son créateur, Honoré-Gabriel Riquetti, comte de Mirabeau : homme politique et encyclopédiste des Lumières, écrivain de talent et érotomane distingué. À l'instar de Sade, Mirabeau écrivit la plupart de son oeuvre libertine en prison.
Son inspiration ne s'accommodant d'aucune misogynie, il écrivit Le Rideau levé pendant la même période, contant les tribulations de Laure, une jeune ingénue... qui ne le restera pas longtemps !
Collection L'Enfer de la Bibliothèque nationale de France créée par J.-M. Lo Duca.
Enfer : « Partie fermée d'une bibliothèque où l'on tient les livres licencieux, interdits au public. » (Larousse 1966)
Roman numérique illustré, 128 pages, augmenté de 11 illustrations anonymes, couverture en couleurs. (Enfer de la BnF, cote nos 671-672) -
« J'ai reçu votre lettre qui était un enchantement. Elle vous a peinte, à mes yeux, comme une jeune fille impérieuse et sensuelle. Je vous aime sans même vous connaître, aussi ne puis-je résister au plaisir de vous appeler Ma Souveraine. Ce titre me fait dépendre entièrement de vous. M'accorderez-vous l'extrême bonheur de me considérer comme votre esclave ? »
Cette nouvelle est extraite de l'eBook NOS MARIS, CES BÊTES À PLAISIR.
Nouvelle numérique, 25 pages, couverture illustrée par Bill Ward en couleurs.
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Un été, à Hyères. Les jours s'étirent inutilement tant que la chaleur n'est pas au rendez-vous. Lorsque les températures sont enfin à la hauteur de ses espérances, elle se met en chasse de femmes suffisamment dociles pour participer à ses jeux. À moins qu'elle ne soit à son tour soumise à une femme autoritaire ?
Dixième livre de Martine Roffinella, Trois Jours de braise est un roman où la domination relève aussi d'une quête identitaire.
Née en 1961, Martine Roffinella n'a jamais cessé d'écrire, depuis l'âge de douze ans, des nouvelles et des romans, explorant notamment les thèmes de l'intime et de l'amour saphique.
Collection e-ros D/s, des récits de Domination et de soumission, échanges de pouvoir érotique.
Des auteurs novices ou plus confirmés, tous amateurs d'érotisme, se donnent rendez-vous dans cette collection dynamique : des textes inédits adaptés à des lectures d'aujourd'hui, à parcourir avec délectation sur l'écran de votre ordinateur et de vos smartphones, tablettes et autres liseuses.
Roman numérique (eBook à télécharger), 94 pages, couverture en couleurs par Jahyra.