Ce numéro de printemps fait état d'une embellie du cinéma québécois. Plusieurs réussites sont à célébrer : en film immersif, en documentaire (Combat au bout de la nuit de Sylvain L'Espérance, Gulîstan, terre de roses de Zayne Akyol), en ovni historique (Le Cyclotron d'Olivier Asselin), sans oublier la fresque-événement de Mathieu Denis et Simon Lavoie Ceux qui font les révolutions à moitié n'ont fait que se creuser un tombeau. Également au menu, un portrait et entretien avec le cinéaste israélien Nadav Lapid et l'inauguration d'une nouvelle chronique pour 2017 : Montréal et cinéma, carte blanche pour célébrer le 375e anniversaire de la ville. Le numéro est accompagné d'un DVD rassemblant sept des courts-métrages québécois les plus marquants des deux dernières années, aussi réunis en table ronde. Peut-être la meilleure façon de faire connaissance avec les créateurs de la relève de notre septième art?
Pour son numéro d'été, 24 images va à la rencontre de l'art contemporain. Dans son éditorial, le rédacteur en chef Bruno Dequen plaide pour « un cinéma ouvert au monde, nourri de multiples formes d'expressions artistiques qui se le réapproprient tour à tour ». Intitulée « Le cinéma en partage », la publication donne la parole à de nombreux artistes : photographes, concepteurs d'installations, sculpteurs et performeurs. Charles Guilbert, Geneviève Cadieux, Raymonde April ou encore Martha Towsend prennent la plume pour expliciter les liens entre le cinéma, les autres arts et leurs pratiques personnelles. Outre ce grand dossier, le numéro propose également un article de fond sur l'oeuvre du controversé danois Nicolas Winding Refn ainsi que des entretiens avec le réalisateur indépendant américain Whit Stillman à propos de son oeuvre et de son plus récent opus Love & Friendship et avec le vidéaste Mathieu Jacques, membre du duo son-image Organ Mood.
En ouverture de ce numéro estival, Benoît Dequen affirme qu'« il est plus important que jamais d'abattre les murs, de décloisonner la cinéphilie, mais aussi la nature des voix qui s'expriment sur et autour du cinéma. » C'est pourquoi 24 images ouvre ses pages d'été au théâtre. Se détournant de la compilation de films tirés de texte dramatique, ce numéro s'intéresse au passage de l'écran à la scène et aux démarches singulières d'hommes et de femmes de théâtre passionnés et inspirés par le 7e art. Le décloisonnement créatif est également mis de l'avant avec un hommage à Seijun, un survol personnel de Ralph Elawani sur le cinéma et la contre-culture à Montréal, un dernier salut à l'acteur Tomás Milián, aussi à l'aise dans la série B que chez Antonioni, et une tragédie théâtrale en 4 chants sur l'histoire de l'art vidéo.
Premier numéro de son nouveau format, entre le livre et la revue, cette édition estivale de 24 images consacre un riche dossier au cinéma de 1968. C'est l'occasion pour les collaborateur.trice.s. de la revue d'envisager les événements de 68, dont le fameux mois de Mai, dans un spectre plus large que celui du cinéma français, dont la contribution n'en reste pas moins mémorable. C'est donc sur les réalisatrices cubaines, les collectifs japonais, les étudiants mexicains, les cinéastes québécois, les documentaristes américains et les cinématographies de l'Europe de l'Est que se braquent les projecteurs des auteur.trice.s. Le dossier est agrémenté d'une liste de 68 films, des années 1960 à aujourd'hui, qui semblaient refléter le mieux les bouleversements vécus par le cinéma durant les années 60 et après. Tous sont porteurs de l'esprit contestataire, révolté et subversif au coeur de Mai 68. Le numéro est complété par les chroniques : jeu vidéo et cinéma, recension d'écrit, série télé, et autres critiques de sorties récentes.
L'édition printanière de la revue 24 images explore sous des angles multiples la figure du huis clos au cinéma dans un dossier étoffé piloté par Samy Benammar et Carlos Solano. Voyez comment l'enfermement, souvent abordé au point de vue de l'isolement et de la détresse ces derniers mois, peut aussi être à l'origine de nouveaux regards et rapports au monde. De la satire sociale surréaliste chez Buñuel aux témoignages intimes de la guerre en Syrie, des voyages fantastiques à l'intérieur du corps aux pièces closes comme lieux de réflexion révolutionnaire, de la maison hantée aux mélodrames familiaux ou encore le huis clos comme outil de création, de Chantal Akerman à Carol Nguyen ou Robert Morin, réfléchissez aux diverses formes que prend le cloisonnement. Le numéro comprend plusieurs entretiens, un avec Carol Nguyen, un avec Robert Morin et un avec Gabrielle Stemmer. Le dossier est accompagné d'un index de 50 films.
La revue 24 images vous invite cet automne à un « voyage aux confins de la fiction et du documentaire ». Jouer avec les codes du documentaire et de la fiction, c'est sans équivoque tendre vers un effet de réalisme, la recherche d'une certaine authenticité, peu importe le point de vue que l'on adopte. À travers la fiction, le documentaire tente d'atteindre « une certaine vérité de l'expérience vécue ». À travers le documentaire, la fiction nous amène à réfléchir à notre lecture des images, entre autres. Le dossier, étoffé, est complété par un index de 40 films voguant entre fiction et documentaire. Ensuite, les « Chemins de traverse » proposent un regard sur la série Westworld, un détour par le court-métrage en réalité virtuelle, puis par l'univers de Kira Mouratova. Enfin, les collaborateur.trice.s de la revue donnent leur point de vue sur plusieurs sorties récentes dont Happy Hour et BlacKkKlansman.
Le numéro de mars de 24 images s'intéresse au genre du western et à ses histoires parallèles. Genre dont la mort a été annoncée aussi souvent que celle du cinéma dans son ensemble, le western, même si son âge d'or est terminé, n'a pas dit son dernier mot et ses thèmes, qui ont fortement imprégné l'imaginaire occidental, continuent de résonner dans la culture populaire, les projets de films et de séries à travers les nombreux emprunts au genre qu'on y retrouve. La revue opte pour une série de gros plans sur des aspects plus inusités ou en apparence marginaux du genre «afin de privilégier les découvertes et de réfléchir sur la nature autocritique et polymorphe » du western, que ce soit du côté des cinéastes américains, québécois, italiens, russes ou japonais. (Bruno Dequen) 24 images vous propose en ce sens une liste de 101 westerns à découvrir ou redécouvrir.
« Auteurs vampirisés par le cinéma, films obsédés par la littérature, cinéastes/écrivains, écrivains/cinéastes, ce ne sont que quelques pistes abordées dans ce numéro... » En effet, le numéro d'hiver de la revue 24 images propose un dossier aux multiples angles et prises de vues, sur les affinités entre le cinéma et la littérature, loin d'une simple compilation de cas de figure d'adaptations plus ou moins heureuses. De l'influence de la littérature sur les cinéastes et vice-versa, aux auteurs jugés inadaptables ou trop adaptés, les collaborateurs et collaboratrices de 24 images donnent à réfléchir et présentent du même pas un index de 40 adaptations à (re)découvrir. Retrouvez aussi au sommaire, la série Sharp Objects, le jeu vidéo The Sexy Brutale dérivé du même concept que Le jour de la marmotte, une recension de Décadrages de Robert Lévesque et plusieurs commentaires critiques de films récemment sortis.
Cet été, la revue 24 images s'attarde à un genre chéri du public, mais souvent boudé par la critique, la comédie, et plus précisément, le jeu comique. Encore plus précisément, celui d'interprètes contemporains. Qui nous fait rire de nos jours ? Pourquoi et comment les artistes y parviennent-ils ? De Jim Carrey à Phoebe Waller-Bridge, en passant par Albert Dupontel, Jean-Luc Godard (ils n'ont pas pu s'en empêcher), Kajol et Shahrukh Khan, Martin Matte, Anne Dorval, Melissa McCarthy et Sarah Cooper, le dossier ratisse large et tente de décrire avec justesse la singularité des styles de plusieurs vedettes du grand et petit écran. Lisez d'ailleurs un entretien avec Martin Matte et Robin Aubert, en plus de découvrir un index de 30 acteurs et actrices comiques incontournables. (Source : 24 images)
Le numéro du printemps de la revue 24 images porte sur l'intérêt grandissant des cinéphiles pour les séries télé, dont les qualités cinématographiques ne cessent également de croître. Il est par ailleurs de plus en plus commun de voir techniciens et réalisateurs passer du grand au petit écran. Toutefois, même si l'enveloppe esthétique se raffine (au rythme où les budgets augmentent) la série reste fortement une affaire de scénaristes et de concepteurs, axée sur l'évolution de plusieurs personnages sur un long laps de temps, dans une structure de moins en moins épisodique et de plus en plus continue, favorisant ainsi l'écoute en rafale. Séries québécoises, étrangères, de Netflix ou encore séries-laboratoires et séries au coeur de nouvelles pratiques culturelles, les collaborateurs et collaboratrices offrent un riche portrait de ce médium actuel et un index de 30 séries de la dernière décennie, à voir ou à revoir.
La revue 24 images propose cet été un numéro consacré aux nouveaux territoires du cinéma québécois. Entre les positions irréconciliables de ceux qui disent (à tort) que le cinéma québécois n'est qu'une succession de drames déclinés dans une palette grise et froide et les (trop ?) enthousiastes qui clament la vitalité de notre septième art à l'international, ce numéro prend du recul pour explorer quelle image du Québec et du cinéma certains films proposent aujourd'hui. Loin de l'idée d'affirmer encore un « renouveau », force est d'admettre que le paysage cinématographique a en effet changé. Documentaire, fiction, expérimental, animation, long ou court, explorez diverses facettes du cinéma québécois. Réfléchissez sur la place des femmes dans l'industrie, le rapport au territoire, les enjeux de la création autochtone ou ceux de la distribution. Le dossier est complété par un index de 65 films à voir, parus entre 2012 et 2019.
Sujet sulfureux s'il en est un, le numéro automnal de la revue 24 images s'intéresse à la sexualité au grand écran. « On pourrait croire qu'avec le temps [...] le sexe à l'écran ne ferait plus autant frémir. Mais force est de constater que filmer frontalement les actes sexuels n'est pas devenu chose plus facile. [...] Qui peut filmer quoi (ou qui), et comment ? [...] S'il y a [...] un endroit où la sexualité peut être problématique, dérangeante, déviante, c'est bien au cinéma, là où elle peut prendre par ailleurs la forme d'un territoire commun, de partage et d'amour. » Le numéro offre un parcours diversifié à travers plusieurs époques, passant du cinéma grand public à la pornographie aux séries télé, de l'avant-garde à l'autofiction. Lisez un entretien avec Steve Koltai, propriétaire du Cinéma L'Amour, un avec Karl Lemieux et un avec Bree Mills, réalisatrice de pornographie inclusive. Le dossier thématique est complété par un index de 80 films à voir ou revoir.
Dirigé par Robert Daudelin, le numéro estival de la revue 24 images propose une incursion dans la musique et la conception sonore ! Au programme, Sébastien Pilote (réalisateur) et Philippe Breault (compositeur) reviennent sur leur expérience de création et de collaboration sur La disparition des lucioles et Maria Chapdelaine, puis Atom Egoyan (cinéaste) et Mychael Danna (compositeur) partagent leur amour commun pour la musique ancienne. Lisez aussi des entretiens avec Robert Marcel Lepage (compositeur), Sylvain Bellemare (ingénieur du son, concepteur sonore), Catherine Van Der Donckt (preneuse de son, conceptrice sonore) et Gabriel Thibodeau (pianiste, compositeur pour films muets) et des textes sur l'évolution des liens entre musique classique et cinéma, l'histoire du thérémine et la musique des mélodrames. De plus, l'équipe de 24 images vous a concocté un index de 40 musiques originales à découvrir des années 1920 à aujourd'hui et 18 portraits de compositeurs d'époques et d'approches diverses.
Pour son édition automnale, la revue 24 images se penche sur l'horreur politique. L'horreur qui « s'intéresse à ce qui se cache sous la surface des choses, à ce que l'hypocrisie collective tente de camoufler. [...] La communauté est le sujet de la politique. Elle sera donc, inévitablement le sujet de l'horreur politique. » (Alexandre Fontaine-Rousseau, éditorial) Pensez à Get out de Jordan Peele. Pensez à la série de films The Purge. Le dossier propose entre autres un article sur le slasher et l'Amérique, une analyse de l'horreur noire, un hommage au cinéma de Larry Cohen et un regard le cinéma de Tobe Hopper. Le dossier est complété par un index de 70 films à voir ou revoir. Retrouvez aussi les chroniques habituelles où il est cette fois entre autres question des séries Too Old to Die Young et Now Apocalypse et de la place de la politique dans l'industrie du divertissement. Le numéro se clôt avec des points de vue critiques de films sortis récemment.
Le numéro d'hiver de la revue 24 images propose un dossier sur les mises en scène du pouvoir. À l'aune de la transition qui s'opère chez les États-uniens, le dossier amorce la réflexion quant aux fonctions et aux dérives de la représentation du pouvoir. Au moment où, un peu partout, on déboulonne les statues, plusieurs filmographies dont celles de Denys Arcand, Nanni Moretti, Alexandre Sokourov et Olivier Stone passent sous le regard des collaborateurs et collaboratrices. Ce regard ouvre sur les problématiques qui sont les nôtres, mais cherche aussi à retracer l'évolution de la figure du pouvoir, partant des images d'archive réinterprétées par le montage jusqu'aux horizons incertains des mèmes et autres outils numériques issus d'une culture Internet en effervescence. Retrouvez-y entre autres un long entretien avec Denys Arcand sur les hommes politiques dans ses films. L'index qui accompagne le dossier propose, lui, 80 films sortis entre 1933 et 2020. (source : 24 images)
C'est au cinéma des années 2010 que la revue 24 images consacre le dossier thématique de son numéro d'hiver. Dans cette rétrospective, il est question de la place de plus en plus grande du numérique, d'un bilan de 10 ans de festivals, de la mutation du cinéma d'animation, d'un retour en force de l'interstellaire, de la nouvelle scène indépendante torontoise, de cinéma chinois et de cinéma de genre. Pour ce numéro, plutôt qu'un index de films incontournables, les collaborateurs et collaboratrices vous proposent quatre avenues, soit la décennie vue par 10 cinéastes, les découvertes, les plans subjectivement mémorables et les fulgurances, soit 27 films étonnants, testaments, imprévisibles ou qui auront su marquer l'époque. Aussi au sommaire, des points de vue sur The Twentieth Century de Matthew Rankin, The Irishman de Martin Scorsese, Antigone de Sophie Deraspe, The Lighthouse de Robert Eggers et Wilcox de Denis Côté, entre autres.
Dans un dossier intitulé « Industrie en crise. Cinéma en mutation », 24 images aborde les multiples facettes de la polémique autour de la fameuse crise du cinéma au Québec. Les révolutions numérique et cyberculturelle ont été foudroyantes et forcent l'industrie à se questionner : faut-il repenser la salle de cinéma, abolir le strict raisonnement commercial ou encore tenter de réveiller un public en désertion? La revue s'engage ensuite dans la réflexion sur les nouvelles avenues qu'emprunte le cinéma pour demeurer un art vivant en nous offrant un entretien avec Dominic Gagnon, auteur de RIP in Pieces America (DVD accompagnant ce numéro), film constitué de vidéos trouvées sur le Web, puis en nous présentant une analyse de l'oeuvre d'Apichatpong Weerasethakul, cinéaste et artiste multidisciplinaire dont la dernière exposition, For Tomorrow for Tonight, figure en page couverture.
Délaissant l'univers des dystopies de son numéro apocalyptique de décembre dernier, 24 images s'intéresse maintenant aux utopies, cherchant ses traces dans une ère où elles semblent avoir à peu près disparues de nos sociétés. Le 7e art ayant toujours été un espace d'exploration propice à leur mise en scène, ce numéro fouille et trouve les micro-utopies présentes dans le cinéma d'hier et d'aujourd'hui. Un dossier fascinant réunissant les textes de Marie-Claude Loiselle, Robert Daudelin, Jacques Kermabon et Marc Mercier, ainsi qu'un entretien avec Thérèse Clerc, utopiste militante qui illumine le film Les invisibles de Sébastien Lifshitz. Un autre entretien, celui avec Simon Galiero, auteur de La mise à l'aveugle, ouvre la section du Bilan Québécois 2012 et Bruno Dequen analyse la portée des paroles d'un certain M. Guzzo sur le cinéma québécois et ses spectateurs.
Parue de manière bien à propos en cette fin décembre 2012 sous le titre de « Apocalypse now? », la plus récente édition de 24 images s'intéresse aux productions cinématographiques qui tentent de saisir, à l'aube de toutes les apocalypses possibles, réelles et imaginées, les peurs qui hantent nos sociétés et quels modes de représentations celles-ci empruntent pour s'exprimer. Le DVD accompagnant la revue présente pour la première fois un film d'une production étrangère, soit Un lac de Philippe Grandrieux. Un entretien avec la productrice de ce dernier est publié pour l'occasion. Pour conclure, la revue dresse un bilan de 2012, retour qui n'échappe pas non plus aux spectres qui planent sur notre époque troublée.
« À qui s'adressent les films pour enfants ? » C'est l'une des questions que pose Alexandre Fontaine Rousseau dans l'introduction de ce numéro printanier de la revue 24 images consacré au cinéma jeunesse. « Un dossier qui peut sembler surprenant de prime abord. [..] Pourtant, une évidence s'impose. Même le plus exigeant des cinéphiles n'a pas découvert le cinéma avec Alain Resnais ! Des dessins animés aux films burlesques, en passant par les récits d'aventure et les innombrables péripéties animalières, le cinéma pour enfants a, de tout temps, été la porte d'entrée vers le 7e Art. [...] » (Bruno Dequen) Le dossier propose aussi plusieurs bandes dessinées. Et comme d'habitude, l'équipe de la revue vous propose son index de films à voir ou revoir. Ici, 50 films jeunesse pour (re)plonger en enfance. En dehors du dossier thématique, lisez les chroniques habituelles sur les séries télé et les liens entre cinéma et jeu vidéo, ainsi que plusieurs commentaires critiques de films récemment sortis.
En réponse à l'incertitude actuelle, la revue 24 images a décidé de concevoir en urgence ce numéro spécial consacré à ce qui nous manque depuis plusieurs mois: la possibilité de vivre une expérience collective du cinéma, dans les salles. Les voix de la revue ont ainsi laissé la place à celles de différentes personnalités du cinéma et de la littérature. Entre expériences de jeunesse inoubliables et rencontres marquantes, projections en solitaire et souvenirs de premières ou de festivals, éveils sexuels ou politiques, films fétiches et séances anarchiques, la diversité des témoignages témoigne d'un amour inconditionnel du cinéma et de la salle. En filigrane, quelques questionnements : « Mais que deviendrions-nous si le web devenait notre seule et unique porte d'accès aux films ? Ou, pour préciser les choses dans le contexte actuel : le cinéma en ligne est-il encore du cinéma ? » (Bruno Dequen) Retrouvez également des bandes dessinées de Jimmy Beaulieu, Catherine Ocelot et Julie Delporte. Michel Rabagliati signe l'illustration de la couverture.
Tout anniversaire est généralement l'occasion de célébrations et de remises en question... même pour une revue ! Rassemblés sous le signe de la cinéphilie, les textes de ce numéro de la revue 24 images cherchent à répondre à deux questions : quels sont les films et les multiples types de cinéma qui nous inspirent et que nous voulons défendre ? Et comment renouveler le geste critique à travers des approches plus personnelles et généreuses ? Aux antipodes de la tendance actuelle qui verse dans l'opinion lapidaire, le numéro privilégie de longs textes qui font la part belle aux doutes et à un véritable dialogue avec des films et des cinéastes, toutes époques et genres confondus, allant de Wong Kar-wai à Gilles Groulx, en passant par Claire Denis, Howard Hawks ou Abbas Kiarostami, du cinéma hollywoodien aux oeuvres expérimentales de réemploi. Ce numéro tient ainsi lieu de manifeste pour une certaine idée de la critique et du cinéma. (source : 24 images)
À bien des égards, cette année aura été l'une des périodes les plus étranges, stimulantes, inquiétantes et incertaines que la société - et l'industrie cinématographique - auront connu. La revue 24 images a choisi de consacrer son dernier numéro de l'année aux films de 2021, à cheval entre deux années, entre deux réalités. Des films créés avant la pandémie et reportés, des oeuvres conçues pendant la pandémie ; le retour des grands budgets mais aussi celui des productions artisanales au rayonnement inattendu (auquel la revue rend hommage avec sa couverture inspirée de Hygiène sociale de Denis Côté) On retrouve ainsi dans ce numéro : deux tables rondes autour du cinéma québécois et de l'état de l'industrie, deux entretiens avec des cinéastes inspirants du Québec : Ky Nam Le Duc et Émilie Serri, deux bilans des séries marquantes de l'année (à l'international et au Québec) et 33 critiques des films de l'année selon l'équipe de la revue. (source : 24 images)
Ce printemps, la revue 24 images « pense l'avenir » en s'intéressant à la science-fiction contemporaine. Que nous révèle-t-elle de notre capacité (ou incapacité) à collectivement nous projeter dans le futur ? Le cinéma sait-il encore construire de nouveaux avenirs ? Il semblerait que la science-fiction actuelle soit surtout peuplée d'histoire de survie, sur fond de crise climatique ou autre catastrophe à saveur dystopique. Surtout, le vrai sujet de la science-fiction est le présent, à partir duquel on construira demain. Les nombreux essais qui constituent le dossier sont complétés par un index de 50 films (mondes possibles). Le numéro comprend aussi un entretien avec la réalisatrice Miryam Charles, un article sur Keanu Reeves, un sur les liens entre art vidéo et science-fiction, ainsi que plusieurs commentaires critiques de sorties récentes dont Cette Maison de Myriam Charles, Drive My Car de Ryusuke Hamaguchi ou encore Le bruit des moteurs de Philippe Grégoire.