Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Délits : membre alléchant du gang Sanguine, provincial, prend ses réalités pour des rêves, apologie de l'action directe. Objet du délit : roman. Un peu déprimé mais cool, Manu ne demandait rien à personne. Mais qui résisterait à un beau paquet d'argent doublé d'une aventure sans risque apparent ? Faut dire que la fille avait mis les formes... pas très longtemps. Rapidement, la désagréable impression d'avoir été le dindon de la farce amena Manu à revoir ses théories sur la communication. Mourir à Nice était aussi stupide que de vivre en prison !
Menacé par un sanglier en furie, le roi de Terrenoire ne doit sa vie sauve qu'à l'intervention d'un étrange garçon. Accueilli au château, Jean des Chaumes Se révèle un chasseur d'exception, mais sa soif de sang est sans limite. Qui guérira Jean Le Rouge de cette rage meurtrière ?
Planté sur un cap de granit à l'extrémité du Cotentin, Flamanville offrait a priori le profil d'un paisible village flanqué d'un modeste port de pêche. Mais les hommes s'acharnèrent à en faire le lieu d'une épopée industrielle hors du commun : des carrières de granit du port de Diélette au centre nucléaire de production d'électricité, en passant par la mine de fer sous-marine creusée au XIXe siècle, les falaises de ce bout du monde normand ont assisté aux plus prestigieuses aventures de l'industrie humaine. A l'occasion du dixième anniversaire de la mise en activité de la centrale, il eût été possible de refaire pas à pas le parcours de sa construction, en alignant les preuves chiffrées de la réussite et en insistant sur les prouesses technologiques réalisées. Ce livre, au contraire, a choisi de réveiller la mémoire des lieux par le témoignage des hommes et des femmes qui ont contribué à faire de Flamanville un bastion ouvrier et industriel au coeur d'une nature magnifique et sauvage. Rien de ce qui se passe sur cette bosse de granit ciselée par la houle n'est ordinaire, comme si ce morceau de terre était un site inspiré, élu pour donner vie à cette énergie qu'on y fabrique aujourd'hui, mais qui l'habite depuis toujours.
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Jocko, aveugle, erre avec ses deux filles, Antigone et Ismène, sur une route qui ne conduit nulle part. En chemin, il croise plusieurs laissés-pour-compte qu'il emmène avec lui. Il les prend sous sa protection et fonde alors les fils de demain. Retirée dans une fabrique à l'abandon, la famille de Jocko est bientôt victime de Prince. Celui-ci, par des échanges continuels, brouille les pistes et entrecroise les destins ; il séduit l'un après l'autre les membres de la secte et les transforme en fils d'aujourd'hui, autant dire en individus obéissants et soumis. Jocko perçoit trop tard le cours inattendu que prend l'histoire. Il se retrouve au coeur d'un drame qui met en jeu tout son passé. Pour lui et pour ses filles, la tragédie se noue une dernière fois.
Roc-Inébranlable et Roseau-Fragile sont frères... mais ils sont aussi différents que le jour et la nuit. Si le premier est un chasseur impitoyable, le deuxième, doux et rêveur, fraternise avec les animaux.
Or, à l'adolescence, les voilà amoureux de la même jeune fille.
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Dans les forêts et les montagnes du Vermont, Denis va rejoindre une jeune américaine. Sa passion montre un tel emportement que Kathleen, oubliant sa vocation d'actrice, est enfin touchée par l'amour. Pour quelques heures les deux amants vivent une union absolue. Mais la merveilleuse nuit du Vermont s'achèvera dramatiquement, et c'est un homme dégarni de toute espérance qui fuit à travers les forêts sombres. Denis ne se tuera pas. Son désespoir va être une aventure. Ce roman qui débute par un chant de passion, continue dans les tumultes du monde réel. Denis, pour qui vivre est désormais une fonction, interviendra dans le destin des autres, de quelques autres, qu'il replongera dans le cruel fleuve de la vie : Geneviève, l'allemand Wilhelm, la belle et craintive Irène qu'il abandonna jadis, et Julien, passionné par sa vocation de dramaturge. Enfin, après un combat contre le puissant Frank, Denis montera vers la paix ultime, muni des derniers sacrements humains, trop humains. Pour la première fois, l'auteur du "TEMPS DES RENCONTRES" et du "COMMERCE DES HOMMES" n'a pas fait appel à l'histoire de notre temps pour sous-tendre le destin de ses personnages. Bien des romanciers ont mis leur héros sur le chemin qui va vers l'absolu. Michel Zéraffa, en nous montrant Denis sur le trajet du retour, ajoute "LES DERNIERS SACREMENTS" à la lignée des grandes fictions.
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Gorsky publiera successivement « L'Aquarium de Dieu », « Le Maillon et la Chaîne », « La Dernière Île », « L'Atoll ». Mais une grande expédition se monte en Belgique, organisée par l'Université de Liège : l'exploration de la Grande Barrière de Corail. Gorsky en fera le récit. A peine le manuscrit de « La Grande Barrière de Corail » et les documents sont-ils remis aux Éditions Albin Michel que l'auteur chargé de mission repart en Polynésie Française pour créer une réserve sous-marine à Rangiroa. Difficultés, émerveillements : Gorsky a trouvé dans cet atoll, le plus grand du monde, une source nouvelle d'inspiration pour son prochain livre : « Le Retour à la Mer ».
« Il fallait que Jean de Boschère écrivît un livre sur Jérôme Bosch, presque son homonyme. Il est à son aise avec lui, il est dans sa familiarité. Il comprend ses intentions et à notre tour nous comprenons que les siennes propres sont de même sorte. Lui aussi, dans les fureurs et les cruautés de ses admirables poèmes, il connaît le bonheur de créer de la poésie, de multiplier les images, de dessiner des formes qui échappent à un plan préétabli et se prennent à vivre de leur vie propre. « Toute sa vie Boschère gardera cette étrange sorte d'inspiration qui, dans ses tout derniers poèmes, s'épanouira en une frénétique luxuriance, atteindra à un lyrisme d'apocalypse. Et il y a bien d'autres points de contact et d'amitié entre Bosch et Boschère, leur bestiaire, par exemple, qui est un même monde innocent et terrible, où l'un et l'autre se sent chez lui. Les oiseaux, surtout, ont leur prédilection, créatures si légères que même lorsqu'elles se posent sur une arabesque, elles ne la font pas plier ; et bien d'autres délicatesses exquises leur sont propres, dont nos deux magiciens connaissent le secret. « Boschère parle sans cesse du bonheur de Jérôme, de sa joie. Non point la jubilation du sadique qui se plaît à la douleur d'autrui, mais la jubilation d'un ange dont l'exercice est de battre des ailes et de chanter. Mais, parlant ainsi, ne parle-t-il pas de son propre bonheur, ne parle-t-il pas de lui-même ? »
Souvent craints, parfois mal aimés, les Ogres sont toujours méconnus.
Ce livre, élaboré avec minutie, est un guide précieux qui permettra : de mieux comprendre leur histoire et leurs moeurs, de mieux apprécier leur élégance et leur culture, en un mot, de les aimer.
On considère volontiers le couple franco-allemand comme le pivot de la construction européenne. Et pourtant ce « couple » a connu bien des vicissitudes, comme en témoignent ces textes qui vont de la Chanson de Roland à nos jours. Depuis Montaigne, les voyageurs ont traversé les terres allemandes. Les échanges commerciaux, les guerres ont mis les peuples en contact. Avec De l'Allemagne, Madame de Staël a participé à la mode allemande, mais aussi fait circuler des clichés durables. Après l'époque romantique, s'amorce une période noire que le vingtième siècle ne dément pas : l'Allemagne devient un État, cela ne peut-il se faire qu'aux dépens de la France, du reste de l'Europe ? Alsace-Lorraine, tranchées, Occupation, camps de la mort : la suspicion, la peur et la haine envahissent les relations, sans que disparaisse pour autant l'attirance française pour ce peuple de philosophes, de poètes et de musiciens... Naïveté des Français ? Duplicité des Allemands ? Si l'Allemagne est aujourd'hui une démocratie respectée, la hantise des « vieux démons » n'a pas disparu... Avec ce pays si proche - les Francs étaient après tout un peuple germanique -, le malentendu ne date pas d'hier ! Le choix de textes proposé ici entend donner un aperçu de la manière dont les écrivains français, tantôt ironiques, tantôt enthousiastes, souvent amers, ont vu l'Allemagne. La palette est variée qui va de l'amour à la haine. L'Allemagne décidément fascine, comme une énigme qui reste à déchiffrer.
Journal de bord d'une croisière organisée par Médecins du monde et Action école avec des enfants de différents pays du monde pour aller porter au président des Nations unies, M. Perez de Cuellar, la Déclaration des droits de l'enfant qui doit être discutée à l'assemblée de l'ONU, fin 1989.
« On peut se passer du bonheur. Il suffit d'être assez attentif à la vie, assez occupé à l'affronter ou à la fuir. Le héros du « Rendez-vous » s'y emploie avec talent. Il a très peur de mourir. Il est très amoureux. Cela fait deux raisons de continuer. Il s'intéresse à tout. Il ne croit à rien. La femme qu'il aime, dont il parle merveilleusement, ne veut aimer qu'un écrivain. Il écrit donc. Quelle meilleure raison ? Écriture amoureuse. Écriture de conquête. C'est un roman qui serait une lettre d'amour, une lettre d'amour qui ferait un roman. On soupçonne un livre autobiographique. Trop de fraîcheur pour être tout à fait inventé. Trop d'étrangeté pour n'être pas vrai. C'est à la fois cocasse et grave, émouvant et déroutant. Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Celui-là, oui. Il n'est pas comme les autres ; c'est pourquoi il nous éclaire sur nous-mêmes. Le corps de cette femme, pour lui, vaut plus que tous les livres. Cela met la littérature à sa place, qui n'est pas la première. Et ce roman à la sienne, singulière et belle. On peut se passer du bonheur. On peut se passer de la littérature. Mais de l'amour, non. » André Comte-Sponville
Alors que la guerre ravageait le Viêt-nam, le Laos et le Cambodge étaient-ils vraiment les îlots de neutralité tant vantés ?... Au-dessus de la jungle laotienne, un groupe d'opérations spéciales appartenant aux Bérets Verts saute en chute libre. Son objectif ? Quatre instructeurs d'un pays de l'Est... Après une évocation historique de l'origine des Forces spéciales, cet ouvrage retrace le rude entraînement du Béret Vert. La guérilla au Tibet, les embuscades au royaume de Sihanouk, les parachutages clandestins en République démocratique du Viêt-nam, autant d'activités insoupçonnées révélées au fil des pages... Mais la guerre secrète n'est nullement circonscrite à la seule Asie du Sud-Est : fer de lance de la CIA, les Forces spéciales ont le monde comme terrain d'action. L'auteur nous entraîne dans les Andes, où un âpre corps-à-corps oppose les Bérets Verts et les parachutistes péruviens aux guérillas gauchistes. La collusion entre les techniques d'investigation de la CIA et la trame tissée par le KGB, jette un nouvel éclairage sur la fin tragique de Che Guevara. Enfin, d'inquiétantes divulgations sur les carences de la machine de guerre américaine sous l'ère Carter, expliquent le camouflet infligé par l'Iran khoméniste. Ces révélations spectaculaires sont l'aboutissement d'une longue enquête, menée par un spécialiste, auprès des témoins eux-mêmes.
Saint-Tropez, résumé de la folie et du désordre humains, tel est le sens de ce roman qui nous entraîne des bas-fonds de Saint-Tropez aux collines de Ramatuelle, dans les forêts sauvages qui dominent Pampelonne, où vivent cachés d'étranges personnages, les uns charmants, les autres terrifiants, des monstres. À travers un texte accéléré, volontairement un peu fou, comme le pays lui-même, de rebondissement en rebondissement, drôle ou féroce, parfois tragique, sur un fond de guignolade avec le choeur antique des éternels figurants de la comédie tropézienne : l'antiquaire, l'avocat, l'architecte, le médecin, le peintre, les coiffeurs, le milliardaire, le voyou, la comtesse..., l'auteur va très loin dans l'étude des formes diverses de la débauche et de la cruauté dès qu'elles trouvent le lieu, l'époque, le climat et les moyens de s'exprimer. Les Hauts de Ramatuelle disent très clairement qu'au-delà des apparences bon enfant et d'un luxe tapageur- Sodome et Gomorrhe entre pizza et dom Pérignon - la verte presqu'île est un de ces lieux où règne le Malin. Sous un ciel admirable, Valmont et Sade y font la ronde. Un roman où l'imaginaire galope si fort qu'il rejoint la réalité. Un grand roman de moeurs.
L'Évangile de la Colombe se situe à mi-chemin entre le conte oriental, le poème philosophique et le rêve éveillé, à l'instar du Prophète de Khalil Gibran ou des célèbres Dialogues avec l'Ange. Dialogue lumineux, en effet, que cette rencontre hors du temps sur une montagne sacrée, entre le Cavalier errant en quête de Connaissance, l'Enfant inspiré venu d'ailleurs, et le vénérable Sage qui se fait médiateur entre l'un et l'autre. L'Évangile, la « bonne nouvelle » qu'est venu apporter sur terre Yahal l'androgyne, n'est autre que l'ineffable secret de l'Unité : "Tout est échange", tout est flux qui relie la flèche et la cible, le dedans et le dehors de l'homme, la vie et la mort, le bien et le mal... Ainsi s'annonce l'ère de la Colombe, symbole par excellence de l'Esprit.
Dans une sombre époque du futur, Grizzly Cat règne sans partage sur un peuple de mutants. Tous le craignent et lui obéissent, excepté l'aigle Amos, fier et libre, que la belle Félina aime secrètement. Grizzly Cat, jaloux de cet amour, attire Amos dans un piège. Il espère ainsi que la mort de l'aigle lui offrira l'amour de Félina.
Un conte, où la lutte pour l'amour prend des allures de haine, où la vérité des sentiments parvient à percer les ténèbres.
« À travers les hublots du masque embué par leur haleine, les quatre hommes regardaient de tous leurs yeux. Ce qu'ils découvraient ensemble, le souffle court, le coeur battant, glacés par l'extravagance du spectacle plus que par son horreur, aucun d'eux jamais ne pourrait plus l'oublier... » Un crime fabuleux, le plus déconcertant et le plus raffiné des annales criminelles de tous les temps, a été découvert avenue Kléber. Un meurtre sans précédent dans l'histoire, aussi prodigieux par sa nature que par sa technique. Un crime qui secoue l'opinion, mobilise toutes les polices d'Europe, obsède les hommes politiques, risque d'ébranler l'État. Quels sont les auteurs de ce forfait ? Des monstres ? Cette énigme fascinante, l'inspecteur Gaborit va s'efforcer de la résoudre au cours d'une longue et passionnante enquête. Cette enquête constitue, selon le mot de Thierry Maulnier : « le roman policier le plus haletant, le plus hallucinant de ces vingt dernières années. Avec quelque chose de plus poignant qu'un roman policier ». Ce roman a fait l'objet d'une série télévisée réalisée par Jean Delannoy pour Antenne 2, avec Michel Duchaussoy et Fiona Gélin.
La dissuasion nucléaire française n'offrirait-elle qu'une protection aussi illusoire que feu la ligne Maginot ? Telle est la question cruciale posée par cet essai qui n'hésite pas à emprunter aux formes romanesques. Dans cette fiction tout est vrai : les procédures de décision, les formes de la mobilisation, les caractéristiques des armements, la description des régiments. Tous les techniciens connaissent les matériels qui seront opérationnels dans 10 ans. Alors, si un jour quelque chose de nouveau se produisait à l'est, les formes de la réplique occidentale et française sont dès maintenant analysables. C'est à cet exercice que s'est appliqué le lieutenant-colonel de Richoufftz. Qu'un officier d'activé prenne ainsi la plume est déjà, en soi, exceptionnel. Qu'il fasse en outre preuve d'esprit critique par rapport aux dogmes officiels de notre défense nucléaire est un événement. S'il refuse de sombrer dans le sensationnel, le lieutenant-colonel de Richoufftz n'en procède pas moins au constat clinique des faiblesses de notre défense. Il détaille les fragilités accumulées, en dépit de l'autosatisfaction officielle, au fil des lois de programmation militaire. Il ose dire que le roi est nu et expliquer pourquoi. Surtout il propose des correctifs et des réponses. Un débat capital est ainsi ouvert.