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Atelier 10
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Montréal, milieu des années 1940. Le gouvernement de Maurice Duplessis mène le Québec de manière rigide et autoritaire. Appuyé par l'intelligentsia du clergé et par les grands de l'entreprise privée, Duplessis prône le conservatisme et l'attachement aux valeurs traditionnelles catholiques. Pourtant, malgré la «Grande Noirceur», «des consciences s'éclairent au contact vivifiant des poètes maudits» et les signataires de Refus global sont parmi les premiers à sonner l'heure du réveil.
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Considéré dans ce texte: Les morts de Joseph Geihe, Karl Melchior et Lucian Szczyptierowski, par intoxication. Le prolétariat et le capital. L'inégalité des classes. Les vaines condoléances de Sa Majesté l'Impératrice d'Allemagne.
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Faire la morale aux robots ; une introduction à l'éthique des algorithmes
Martin Gibert
- Atelier 10
- Documents
- 12 Mai 2020
- 9782897595180
Les véhicules autonomes, assistants virtuels et autres systèmes d'intelligence artificielle sont conçus pour prendre eux-mêmes des décisions. Alors qu'ils sont appelés à occuper une place grandissante dans nos vies, nous devons nous demander en fonction de quels principes moraux nous voulons les programmer, ce qui soulève des questions inédites. Qu'est-ce qu'un agent moral artificiel? Existe-t-il de bons et de mauvais robots? Et s'il est vrai que les machines reflètent les valeurs de ceux qui les conçoivent, comment éviter de reproduire certains biais et préjugés?
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On voudrait nous faire croire que la poésie n'est que douceur inutile et bonté impossible, beautés incompréhensibles et ruineuses, aspirations prétentieuses, charabia, gaspillage, enfantillages, rimes quétaines, littérature. Mais notre vie serait-elle pas plus intelligible, plus lumineuse, plus habitable si nous ménagions un peu d'espace pour accueillir une certaine magie de l'existence? Véronique Côté entreprend le fragile inventaire des traces de notre besoin de poésie sous toutes ses formes, miraculeusement intact sous les couches de gros bon sens, de pudeur, d'individualisme et de déception.
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Vingt-six auteurs. Vingt-six lettres. Vingt-six adresses publiques. Un abécédaire. Une refondation de la parole et du sens des mots. La langue, les mots, leurs sens ont le pouvoir de lier une communauté autour d'images, de référents, de débats. Ils ont aussi le dos large. Souvent-particulièrement en temps de crise sociale-, on les récupère, les mate, les asservit au profit d'un inconsistant verbiage ambiant, d'un dérapage sémantique politique, d'une enflure langagière médiatique. Vingt-six auteurs luttent contre cette perte de sens en montant sur scène pour lire publiquement des lettres destinées à sauver de la vacuité des mots qu'on leur a confiés. Les mots sont morts, vive les mots!
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Le dénominateur commun
Francois Archambault, Emmanuelle Jimenez
- Atelier 10
- Pièces
- 2 Octobre 2015
- 9782897590369
Qui sommes-nous? D'où venons-nous? Où allons-nous?
Pour tenter de trouver une réponse à ces questions, le metteur en scène Geoffrey Gaquère et les auteurs François Archambault et Emmanuelle Jimenez ont rencontré une psychologue, une théologienne, un généticien et un physicien des particules.
Le dénominateur commun, pièce écrite à quatre mains, présente le résultat de ces rencontres entre artistes et scientifiques. Par des témoignages, des réflexions, des monologues, des choeurs ou des chants, les personnages de ce cabaret métaphysique cherchent à percer le mystère de la vie. Rien de moins.
D'abord présentée dans le cadre du Jamais Lu en 2013, la pièce a par la suite été montée à La Licorne en janvier 2015. -
L'histoire de l'humanité, jusqu'à très récemment, a été une vaste entreprise d'archivage-une lutte contre la faillibilité de la mémoire humaine et les mâchoires oblitératrices de l'Histoire. Or, depuis quelques décennies, nous nous sommes dotés de technologies nous permettant de ne plus jamais oublier, voire de ne plus pouvoir oublier. Pourtant notre mémoire collective semble de plus en plus dispersée, de moins en moins enracinée. Et si nous avions perdu quelque chose en route?
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La philosophie à l'abattoir : réflexions sur le bacon, l'empathie et l'éthique animale
Christiane Bailey, Jean-françois Labonté
- Atelier 10
- Documents
- 20 Novembre 2018
- 9782897594206
De quoi aurait l'air une société juste envers les animaux? Comment repenser le cadre éthique, politique et social qui balise nos relations avec eux? Ces questions suscitent un débat collectif qui s'annonce comme l'un des plus importants du 21e siècle. Entre les habitudes culturelles et les discours antispécistes, beaucoup peinent à se faire une opinion. Pour nous outiller, ce livre dresse une synthèse limpide et vivante des arguments invoqués dans cette discussion. Il y est question de poulets à ressorts, de citoyenneté animale et de désobéissance civile, et aussi de ce que nous voulons léguer aux générations à venir.
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Se battre contre les murs
Nicolas Sallee
- Atelier 10 et LA PASTÈQUE
- Journalisme 9
- 18 Avril 2024
- 9782897595852
Victor, Sofiane, Jérémy, Samir, Mark, Amar, Frank et lyad ont entre 15 et 18 ans.
Ils partagent le quotidien d'une unité de garde fermée à Cité-des-Prairies. À Montréal,
c'est dans cet établissement que sont exécutées les peines de placement et de surveillance, les sanctions les plus sévères prévues par la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents. Pendant plusieurs mois, Nicolas Sallée s'est rendu dans leur unité pour en observer le fonctionnement. Avec la complicité de l'illustratrice Alexandra Dion-Fortin, ce spécialiste des enjeux du traitement pénal de la jeunesse dévoile les équilibres fragiles sur lesquels repose Cité-des-Prairies, un lieu dont la structure carcérale semble constamment contredire ses visées de réhabilitation. -
Les images de la maternité naissent dans les clichés (Communion! Souffrance! Délivrance!), vivent de clichés (Main sur un front fiévreux! Claque en arrière de la tête!) et meurent sur un cliché (Elle ne m'a jamais dit qu'elle m'aimait!). Pour les contourner, il faut avancer prudemment, faire confiance aux histoires qui émergent et espérer qu'elles forment, au bout du compte, un tout cohérent. Fanny Britt se risque ici à une sorte de plaidoyer pour une maternité ambigüe, à coups de souvenirs, de récits, de conversations avec des mères et des non-mères, d'impressions de lecture et de sagesse trouvée dans les paroles de chansons.
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«Je ne suis pas une humoriste engagée, je suis une humoriste abasourdie», dit Virginie Fortin. Parmi les choses qui l'étonnent et la poussent à la réflexion, il y a le passage du temps, la quête de sens, les contradictions humaines, le prix des bungalows à Candiac.
Mes sentiments est une plongée dans les méandres de la vie intérieure et les grandes questions existentielles. Avec l'intelligence et l'originalité qu'on lui connait, Virginie Fortin y mêle habilement philosophie, introspection et trois ou quatre blagues. -
En ce moment même, nous sommes dans l'espace, tous et toutes. C'est une réalité à la fois banale et incompréhensible, et Virginie Fortin a envie qu'on en parle un peu, pour une fois.
Parce qu'il n'y a pas juste le vide, dans l'espace. Il y a aussi la vie moderne, l'argent, les camisoles, les extraterrestres-sans oublier bien sûr Marc Dupré.
Dans son tout premier one-woman show, succès critique et (presque) populaire, Virginie Fortin nous invite à une réflexion à la fois profonde et absurde où la philosophie et l'humour font bon ménage. -
Les indignés d'Occupy et d'ailleurs ont-ils raison de se plaindre des inégalités croissantes? Sont-elles plutôt le prix à payer pour les grands bénéfices de l'économie de marché? Dans quelle mesure peut-on intervenir dans la distribution de la richesse, et peut-on le faire sans brimer les libertés individuelles? Les riches et les pauvres méritent-ils leur sort? Qu'est-ce que la «juste part», au juste? C'est à ces questions pressantes que répond La juste part. À la fois accessible, érudit et brulant d'actualité, ce court essai jette un éclairage original sur ce débat qui secoue notre époque.
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Constituer le Québec ; pistes de solution pour une véritable démocratie
Roméo Bouchard
- Atelier 10
- Documents
- 22 Mai 2014
- 9782924429075
Notre démocratie est malade. Cynisme et abstention s'accroissent au fil de campagnes électorales toujours plus vides, décidées par les faiseurs d'images et les dollars publicitaires. À l'heure où nous devons faire des choix de société déterminants, nous sommes plus loin que jamais d'un véritable gouvernement par et pour le peuple. Notre voix peut-elle encore compter, alors que l'idée même de bien commun semble devenue archaïque? Oui, nous dit Roméo Bouchard, des solutions existent. Puisant dans sa longue expérience politique et dans de nombreux exemples étrangers, il nous présente des pistes de solution concrètes pour nous permettre de reprendre le contrôle de notre démocratie, avant qu'il ne soit trop tard.
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Le sexe est intrinsèquement lié à la vie-après tout, chaque être humain résulte d'un acte sexuel, désiré ou non. Mais quel est le parcours sexuel de chacun? Pièce de théâtre documentaire basée sur des histoires véridiques, Faire l'amour parle de la force irrépressible du désir, des amours ratées, de la lumière qui jaillit de la rencontre d'âmes soeurs, de vies cristallisées dans la frustration. Un terrain de jeu exceptionnel, pour mourir de rire, se crisper de douleur et faire éclater la poésie.
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Second début : cendres et renaissance du féminisme
Francine Pelletier
- Atelier 10
- Documents
- 14 Mai 2015
- 9782924429723
Cofondatrice de la revue La Vie en rose, Francine Pelletier se trouvait dans les tranchées de la révolution féministe, il y a 30 ans, alors qu'on entrevoyait le meilleur pour les femmes et la société en général. Une ère plus ouverte, décomplexée, libre et juste semblait s'annoncer. C'était avant l'électrochoc de la tuerie de Polytechnique, en 1989, la montée en puissance du fanatisme religieux et l'accroissement des inégalités sociales.
Mais l'année 2014 aura été, à bien des égards, porteuse d'espoir pour la cause des femmes. Aura-t-il fallu attendre une nouvelle génération-et un sentiment d'urgence omniprésent-pour que le féminisme renaisse enfin de ses cendres?
Francine Pelletier signe ici une réflexion inédite, vive et sincère sur ce que ça veut vraiment dire, être une femme dans le Québec actuel. -
À la suite d'un pari qu'elle était certaine de gagner, Évelyne perd son mari aux mains de Mélissa, barmaid du bar le Capri, que certains estiment être la plus belle fille du monde. Tentera-t-elle de ravoir son mari? Voudra-t-elle même le ravoir?
De cette nouvelle liberté étrangement acquise surgissent des réflexions sur différents sujets. Quelle est donc cette mince nuance entre délinquance et liberté? Comment s'incarne réellement la liberté, si mise de l'avant dans la publicité et les médias? De quelle manière la femme moderne peut-elle réellement profiter de cette autonomie?
Derrière sa prémisse farfelue et les grands éclats de rire qu'il déclenche, ce texte aborde donc de manière originale certains des plus grands enjeux de l'hypermodernité. -
Que reste-t-il de sauvage en nous? De quoi sommes-nous fiers? Que fêter de nous? Dans La fête sauvage, Véronique Côté fait exploser une symphonie de textes et de chansons célébrant les notions de pays, de territoire et d'appartenance. Huit auteurs, comme autant de bombes poétiques pour célébrer l'avenir, défricher nos contrées immémoriales, interroger notre identité et cultiver de nouveaux langages.
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Le condo de ses rêves, dans le quartier de ses rêves. La vie telle qu'on se l'imagine dans ses fabulations. Un homme et une femme, deux représentants immobiliers, proposent ce décor parfait avec aisance et simplicité. Mais cette chorégraphie millimétrée, répétée des milliers de fois, est un jour perturbée par quelques anomalies... À travers ce jeu de miroirs sur l'embourgeoisement et l'authenticité, Guillaume Corbeil pose un regard juste et troublant sur le surendettement de la classe moyenne et notre rapport à l'image.
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Hiver 2015: Philippe Ducros parcourt le Québec et ses réserves autochtones. Il veut voir ces peuples en bordure des villes et de l'immensité, mesurer le déracinement et les ravages de l'endoctrinement. Il écoute, tente de déchiffrer les blessures du passé et la force tranquille de ces survivants de l'Histoire, avec l'intuition qu'à travers eux, il apprendra à guérir, lui aussi. En résulte un récit polyphonique, entre road trip, carnet de voyage et témoignages.
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Documents 09 la route du pays-brûlé
Jonathan Livernois
- Atelier 10
- Documents
- 17 Mai 2016
- 9782897591380
Un patriotisme revivifié, plus prospectif que
nostalgique, est-il possible pour enfin repenser un Québec à la hauteur de son temps? Jonathan Livernois essaie ici de déboulonner son premier patriotisme pour mieux en envisager de nouvelles formes, collectives. Au menu: la déchirure dans sa chemise Mackinaw, les mensonges de son ancêtre patriote, le retour des Belles histoires des pays d'en haut et la route du Pays-Brûlé, qu'on empruntera à ses risques et périls. -
Hydro-Québec a longtemps symbolisé les plus grands rêves des Québécois, leur prise de pouvoir et leur affranchissement. Mais, plus de 70 ans après la création de cette société d'État, sommes-nous toujours «maitres chez nous»? Envoyée au front par Annabel Soutar et sa compagnie Porte Parole, Christine Beaulieu se fait l'interprète du citoyen dans un feuilleton politique palpitant. Théâtre documentaire exposant les facettes opposées d'un enjeu de société essentiel, «J'aime Hydro» lance une épineuse et passionnante discussion: qu'est devenue la relation entre Hydro-Québec et les Québécois?
La pièce a connu aussi un succès aussi phénoménal que continu, depuis sa première en 2015. Elle a entre autres remporté le Prix Michel-Tremblay du meilleur texte dramatique et le Prix du meilleur spectacle de l'Association québécoise des critiques de théâtre, en plus d'avoir été finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général, ainsi qu'au Grand Prix du Conseil des arts de Montréal.
Cette édition finale, complètement revue, présente des scènes inédites (dont une rencontre avec le nouveau premier ministre du Québec, François Legault), plus d'images, une préface de Serge Bouchard et d'autres ajouts et améliorations, par rapport à la version publiée en 2017. -
La fin des exils : résister à l'imposture des peurs
Jean-martin Aussant
- Atelier 10
- Documents
- 14 Novembre 2017
- 9782897593087
Le mot exil évoque généralement une exclusion forcée de son lieu d'appartenance. Mais les peurs non fondées-en particulier celles liées à l'économie-sont aussi une forme d'exils, intérieurs ceux-là. En nous détournant du bien commun, ils empêchent les sociétés d'évoluer vers leur plein potentiel. Il est plus que temps que l'on mette fin à ces exils avant que la notion même de collectivité ne perde son sens.
Résolument optimiste pour la suite des choses, La fin des exils soumet quelques pistes de réflexion pour résister à l'imposture des peurs, et donner enfin au Québec l'ambition de ses moyens. -
Revivre une, puis plusieurs naissances. Raconter ce qui demeure un choc brutal, un moment imprévisible. Explorer comment cette arrivée spectaculaire, animale, violente, gluante peut se révéler comme une catharsis. Venir au monde se présente comme une rafale d'accouchements, tous issus de la cueillette de centaines d'histoires vraies. Un spectacle qui donne envie de vivre plus fort, plus consciemment, avec davantage de fougue et de courage. Un appel d'air qui célèbre la vie, toutes les vies.