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Editions Léo Scheer
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Conquistadors raconte un épisode de la conquête du monde telle que je l'ai rêvée, ouragan ou invasion de sauterelles. C'est en tous les cas un grand raout d'or et de sang, épopée glorieuse et vulgaire, comme elles le sont toutes, assortiment de hautes manoeuvres et de mauvais coups.
Cet épisode est celui de la conquête du Pérou par Francisco Pizarre et de la destruction de l'Empire inca. On y voit s'ouvrir la tragédie de notre monde, celui où nous vivons, par un grand fait divers où la mappemonde, Dieu, l'or et la poudre se rencontrent.
Ainsi, s'accrochant aux pentes sèches de la Cordillère pour la grande chasse à Dieu, les mercenaires d'Espagne soufflèrent sur les premières braises de l'empire le vent glacial du progrès.
É. V. -
Laisser les cendres s'envoler
Nathalie Rheims
- Editions Léo Scheer
- Littérature
- 26 Août 2014
- 9782756105222
« J'ai perdu ma mère. Elle a disparu il y a plus de dix ans. Ma mère est morte, je le sais. Mais, lorsque j'y pense, je ne ressens aucun chagrin, pas la moindre émotion. »
Dans son quatorzième roman, Nathalie Rheims laisse apparaître, pour la première fois, la figure de la mère. Une femme se souvient, des années plus tard, du jour où, quand elle était adolescente, sa mère l'a abandonnée. Sa croyance en un amour maternel absolu, irrévocable, était-elle une illusion ?
Avec une lucidité intransigeante, Laisser les cendres s'envoler livre les secrets d'une relation brisée, les non-dits d'une famille singulière, les troubles enfouis qui, pour être démêlés, requièrent souvent une vie entière. Mêlant émotion et férocité, ironie et tendresse, Nathalie Rheims dévoile ses vérités les plus intimes, et invite le lecteur à venir à sa rencontre. » -
«?Le pacte que j'avais signé m'avait donc donné le pouvoir de me débarrasser de ce qui m'encombrait le plus. Encore fallait-il avoir une conscience précise de ce qui m'avait, jusque-là, gâché la vie.
Que de fardeaux transportés à longueur d'années sans le savoir, parfois même en finissant par aimer ses bourreaux et les causes de ses malheurs?!
Il fallait bien y réfléchir, car le temps pourrait venir à me manquer, et choisir, sans me tromper, ce que je pourrais corriger, sélectionner ce que j'avais le plus envie de jeter par-dessus bord.?»
Dans ce dix-neuvième livre, Ma vie sans moi, roman, Nathalie Rheims s'abandonne plus que jamais, et poursuit la démarche entreprise dans Laisser les cendres s'envoler (2014) et Place Colette (2016), ses deux derniers romans publiés aux Éditions Léo Scheer. -
Un jour, il est parti. Lui qui l'avait vue naître et accompagnée depuis toujours, il s'est retiré dans la solitude.
Dix ans plus tard, elle retrouve sa trace et le rejoint pour comprendre ce qui s'est passé. Dans une maison aux apparences trompeuses commence un huis clos où les cauchemars se confondent avec le réel. Les souvenirs ressurgissent à travers les contes de fées qu'une main invisible dépose chaque soir à son chevet. De l'éveil de La Belle au bois dormant au crépuscule de La Petite Marchande d'allumettes, elle franchit les étapes d'une étrange initiation qui la mène à un secret bouleversant. Aura-t-elle la force d'aller au bout de la vérité, de sa vérité ?
Sur le chemin des sortilèges, le destin attendait son heure.
Le Chemin des sortilèges est le dixième livre de Nathalie Rheims.
La presse en parle : Livres Hebdo - 6 juin 2008, Le Nouvel Observateur - 21 août 2008, Madame Figaro - 23 août 2008, Le Point - 4 septembre 2008, Le Monde des livres - 12 septembre 2008, Elle - 29 septembre 2008 -
La femme couchee par ecrit
Alain Fleischer
- Editions Léo Scheer
- Littérature
- 20 Août 2014
- 9782756104683
Ce livre est composé de deux textes de nature très différente, et qui pourtant portent le même titre : La Femme couchée par écrit. Entre ces deux parties, une interface : ni une préface ni une postface, ni un texte qui ouvre ni un texte qui clôt, un texte entre-deux, central, qui distribue vers l'avant et vers l'après, et qui tente de dire pourquoi un même titre peut être donné - ou donner lieu - à deux objets littéraires différents.
La Femme couchée par écrit est d'abord un bref essai sur le personnage de Roberte dans l'oeuvre littéraire et picturale de Pierre Klossowski. De l'autre côté de l'interface, le deuxième texte, identiquement intitulé La Femme couchée par écrit, est une nouvelle où il est question du contrat proposé aux jeunes femmes qui poseront nues, non plus pour un peintre mais pour un écrivain. -
Journal d'un veau - roman interieur
Giovannoni Jean-Loui
- Editions Léo Scheer
- Littérature
- 25 Février 2015
- 9782756105949
Que vienne mon tour et tu verras, ô grande bouche, de quel velours je suis fait. Avec moi, tu ne connaîtras jamais plus la nuit ni l'obscur du corps, mais une blancheur, une blancheur éternelle.
Vil, veule, velléitaire, bêlant, le veau pleure sa grâce perdue, son innocence laiteuse. Il appelle son élu, aspire à son palais. Il met dans ses regrets et dans son désir de sacrifice tout ce qu'il y a de plus haut et tout ce qu'il y a de plus bas, en fier équilibriste de la chair blanche. Tour à tour émouvant et odieux, l'enfant de la vache renie le taureau, se réfugie dans le sentimental, puis sombre dans la violence et rêve aux pires holocaustes.
Rien de ce qui est inhumain ne lui est étranger : la mort partout présente, convoitée dès l'enfance, la pureté innommable et ses terribles cruautés, le racisme enfin, les plus terrifiantes persécutions bouchères... Son monologue, ardent jusqu'au délire, révèle l'horreur qui se tapit sous la mère, et ce qu'il y a de barbare dans la mièvrerie insinuante des plus doux amis de l'homme.
Cette viande se croit destinée. Elle veut sauver le monde. Le monde a du souci à se faire. -
La vie commence ce soir. Benjamin en est persuadé quand il arrive chez Marianne, et compte profiter de cette fête pour célébrer son renouveau. Son père, croit-il, va devoir lui laisser l'entreprise familiale. À trente ans, il s'apprête enfin à devenir l'homme accompli dont il a toujours incarné l'exact contraire.
Edmond, lui, pense que la catastrophe a commencé au moment où il est entré. Rien ne va, il se sent vieux, son meilleur ami le boude, sa femme s'éloigne...
Et puis, les rôles s'inversent, le désordre s'installe, et l'anarchie balaye le bel ordonnancement de la fête.
En une soirée, tout peut basculer. Mais pas nécessairement dans le sens attendu. Le vent tourne sans prévenir.
Comédie virevoltante où les destins se jouent en quelques heures, Le vent tourne jette les uns contre les autres des êtres infiniment touchants et férocement drôles. Un jeu de massacre étourdissant. -
Avec Le Cercle de Megiddo, Nathalie Rheims nous entraîne aux sources de nos croyances. L'intrigue du roman nous plonge dans les mystères de l'astrologie et les secrets de la kabbale.
Maya est une jeune archéologue. Elle quitte Londres, un lundi matin, pour rejoindre le professeur Friedmann qui vient de faire une importante découverte sur le site de Megiddo, au Nord d'Israël.
La mise au jour d'un sanctuaire chaldéen remet en cause les origines de la Bible. Des messages apparaissent sur les téléphones portables, dont certains menaçants. « Il vous reste douze jours. »
Une malédiction semble s'être mise en marche, chaque jour une nouvelle victime succombe, dans un compte à rebours inexorable...
Nathalie Rheims est écrivain. Le Cercle de Megiddo est son septième livre.
Éditions Léo Scheer, 2005 -
Où cours-tu, Gilgamesh ? La vie que tu poursuis, tu ne la trouveras pas. Quand les dieux ont créé l'humanité, c'est la mort qu'ils lui ont réservée ! L'immortalité, ils l'ont gardée pour eux. Toi, Gilgamesh, que ton ventre soit repu ! Jour et nuit, réjouis-toi ! Chaque jour, fais la fête ! Danse et amuse-toi ! Que ta bien-aimée se réjouisse dans tes bras ! Telle est l'occupation des hommes.
Le grand roi Gilgamesh dans ses oeuvres : débauché, bagarreur, fanfaron, il court les aventures, défiant les hommes et les dieux, et se croit invincible. Aux côtés d'Enkidu, son ami, son double, il triomphe du terrible Humbaba, de la déesse Ishtar, qui ne lui pardonne pas de s'être refusé à elle, ou du Taureau-Céleste, mais Enkidu meurt, la chance s'évanouit, la vie lui glisse entre les doigts. Gilgamesh le héros, le demi-dieu, est un pauvre mortel. L'homme ne peut échapper à sa condition.
Ce roman, le premier de l'Histoire, est, après trente-cinq siècles, d'une fraîcheur, d'une nouveauté intactes. La présente édition, libérée des contraintes de l'édition savante, permettra au plus large public de découvrir ce trésor du patrimoine universel comme s'il s'agissait d'une oeuvre écrite hier. Gilgamesh, notre contemporain. -
À l'âge de 9 ans, la narratrice de Place Colette est victime d'une erreur de diagnostic qui la cloue sur un lit d'hôpital, le corps prisonnier d'une coquille de plâtre. Au terme de trois années de calvaire, un professeur finit par découvrir la véritable maladie?; il l'opère et la sauve.
La jeune fille a passé ce temps immobile à découvrir la littérature et les textes classiques. Elle voue une passion sans limite au théâtre. Revenue à la vie, elle tourne autour de la Comédie-Française et de la place Colette. Le jour de ses 13 ans, elle entre dans la loge d'un comédien dont elle est tombée amoureuse. Bien qu'il ait trente ans de plus qu'elle, elle lui propose de devenir son cadeau d'anniversaire.
Ce roman, qui aurait pu s'intituler Détournement de majeur, est l'histoire d'une double initiation, à l'amour charnel et à la passion du théâtre. Écrit à la première personne, il est pourtant aux antipodes de ce que l'on qualifie d'autofiction?: le mensonge enveloppé dans une rhétorique de vérité. C'est un «?roman-vrai?», où l'auteur se cherche et finit par faire tomber le masque.
Nathalie Rheims est écrivain. Place Colette est son dix-septième livre. -
Une fuite d'eau dans un immeuble. La fuite d'un amour?: Jeanne. Une facture à régler, et le prix de l'absence à payer.
Alexandre, comédien rêveur au chômage, se regarde, non sans humour, dériver dans un Paris menacé par la crue, à la recherche d'un rôle et de son amour perdu.
Il glisse dans la sous-location de sa propre vie et le microcrédit de son coeur. Mais sa soif d'absolu le rattrape, tandis que le souvenir de Jeanne persiste. Il faut aller ailleurs. Peut-être substituer, à son amour, une autre histoire?: celui d'une vedette de cinéma, de l'Art ou de Dieu...
À moins que la véritable passion ne réside dans ce qui sépare deux êtres?: la distance comme condition d'un amour éternel.
Alexandre Steiger est comédien et réalisateur. La Distance est son premier roman. -
À Paris, un écrivain qui approche de la soixantaine tombe amoureux d'une cantatrice russe beaucoup plus jeune. Rencontre entre un homme de l'ombre et une diva?; rencontre difficile, dans laquelle intervient aussi la fille de la soprano, Dolores, 16 ans, venue d'Amérique. Nouvelle Lolita ou adolescente en quête de parents, la jeune fille les amènera devant leurs propres gouffres.
On retrouve ici le personnage de Pascal Bugeaud, double de l'auteur, cette fois placé devant une interrogation inédite?: la cantatrice est-elle sa dernière passion, ou Dolores une autre figure amoureuse?? Est-ce pour lui la fin de l'écriture, ou bien, grâce à la musique, le début d'une nouvelle vie??
Richard Millet est l'auteur de nombreux ouvrages dont, récemment, Tuer (2015), Province (2016) et Pour Bernard Menez (2017), publiés aux Éditions Léo Scheer. -
Le lai du solitaire ; roman intérieur
Jean-Louis Giovannoni
- Editions Léo Scheer
- Littérature
- 10 Juin 2015
- 9782756107707
Alors, il paraît que ce Lai est totalement auto-bio ? Jusqu'à la dernière goutte. D'accord. Mais ça raconte quoi ? Pour faire court : l'histoire d'un poète, un peu vide, qui décide de loger en lui un ver à vie. Un solitaire ? Le pire. Mais à quelle fin ? Pour versifier voyons. Et ça donne quoi ?
Une oeuvre romanesque bouleversante et profonde. Pas étonnant - avec un ver à demeure. Vous simplifiez trop. Ici c'est tout l'être intérieur qui vire vers la beauté... Houlà ça va loin ! Très loin. Maintenant on attend quoi ? Allons au Lai. Bien volontiers. Attention c'est prenant. Qu'importe, si ça débouche vers la lumière. Garantie. Prêt ? Alors plongeons !
Jean-Louis Giovannoni est né en 1950. Il vit à Paris où il est assistant social dans un hôpital psychiatrique. Il est l'auteur de nombreux livres de poésie et de proses, dont Garder le mort (1975), Chambre intérieure (1996), Le Journal d'un veau, roman intérieur (1996) et Traité de la toile cirée (1998). -
Jeanne et son ami Derrick sont videurs au Coconut Café. Une nuit, entre concert mythique et recherche effrénée de l'âme soeur d'un soir, leur patron est assassiné par deux ours roses. Jeanne, qui découvre le corps, est soupçonné du meurtre. S'ensuit un road-movie haletant qui conduit les deux comparses de soirées décadentes en aventures improbables.
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Oscar Lélu est convoqué dans un commissariat pour un problème de carte d'identité. Le commissaire veut savoir s'il est bien Lélu Oscar. Alors il lui déballe tout en vrac, sa vie entière, dans un monologue échevelé et désopilant.
À la maison je m'emmerde, à l'école je m'emmerde, je m'emmerde tout le temps sauf quand Néné me touche popaul en sciences physiques. Il est temps que les choses bougent. Et le petit deuxième qui me regarde avec ses grands yeux. Tu veux du Sheiba ? J'aimerais bien lui dire cassons-nous, prends une latte, allons boire une pinte à la ville sauf qu'il est trop jeune, y boit pas.
Tout le monde baise à 13 ans de nos jours, 68 c'est du passé, 68 c'est matin midi et soir, les poils, le cuni, la partouze c'est du Banga. On a compris l'esprit, on s'est adaptés, vieux. Laissez-moi baiser bordel, je suis mûr, j'y peux rien ! En plus j'ai une bite de poney !
Thomas Lélu est né en 1976. Artiste graphiste et écrivain, il est notamment l'auteur du Manuel de la photo ratée (2002) et de Je m'appelle Jeanne Mass (2005). Perdu de vue est son cinquième livre. -
Un jeune chroniqueur télé, qui porte avec arrogance un regard ironique sur la vie parisienne, a un coup de foudre pour une femme croisée dans la rue. Il la suit jusqu'à ce qu'elle le remarque. Après quoi, il la fuit. Attirée à son tour par lui, c'est elle qui décide de le suivre. La rencontre se concrétise alors mais aucun ne fait un pas décisif vers l'autre, car chacun préfère rester sur son quant-à-soi.
Avec une acuité particulière, Myriam Thibault décrit l'incapacité, si commune aujourd'hui, à exprimer ses sentiments, l'orgueil étant plus fort que le désir.
Myriam Thibault a 17 ans. Elle est l'auteur d'un recueil de nouvelles, Paris je t'aime (Éditions Léo Scheer, 2010). Orgueil et Désir est son premier roman. -
Toute jeune fille rêverait qu'un chanteur de rock descende de scène et l'entraîne avec lui. Toutes, sauf peut-être Alma, qui avait autre chose en tête quand elle s'est retrouvée dans ce festival. Mais c'est elle que John - coup de foudre ou caprice - a décidé d'élire. John est beau, charismatique. Son énergie est irrésistible. Elle accepte sans savoir ce qu'elle fait, et le voyage commence, fiévreux, endiablé, au rythme des tournées mondiales. Elle devient son ombre, sa confidente, sa partenaire. Un jour, tout s'accélère : il lui demande de monter sur scène avec lui.
Et Alma passe de l'autre côté du miroir.
Jusqu'où le désir peut-il nous emporter? À partir de sa propre expérience, Claire Berest pose les questions du hasard et du destin, du goût de l'aventure et de l'imposture d'accepter une vie qui semble soudain devenir celle d'une autre. -
Étudiant attardé, musicien de jazz médiocre, Calude vit de petits boulots à Montmartre. Dilettante d'exception à l'esprit presque aussi libre que ses journées, il se laisse aller à ses divagations, aux côtés de Côme, son voisin de palier octogénaire, Rosemonde, la tripière de la rue Lepic, et Très-Cher-Zut, son ami d'enfance contrebassiste.
Jusqu'à ce que Zoé emménage dans son immeuble. Surtout, jusqu'à ce que survienne un terrible événement et que son existence chavire. Après avoir vécu à rebours, Calude retrouvera-t-il le sens de la marche ?
Récit d'une vie en équilibre instable, multipliant fantaisies et épisodes cocasses, Un passant ordinaire est aussi un roman amoureux de Paris, dont le jazz est la petite musique de nuit.
Renaud Czarnes est journaliste, photographe et critique musical spécialisé dans le jazz. Un passant ordinaire est son premier roman. -
Tombeau pour cinq cent mille soldats (1967), Éden, Éden, Éden (1970), Prostitution (1975), Le Livre (1984), Bivouac (Festival d'Automne 1987), Progénitures (2000), qui, au moment où Pierre Guyotat composait ce livre, venait de paraître?: un monde sans équivalent, et une langue à chaque fois plus profondément reconstruite, plus rythmée.
Comment un tel monde est-il né ? Comment ses représentations se sont-elles imposées?? Quelles significations faut-il leur donner?? Et comment la langue la mieux faite pour dire ce monde et le chanter, celle de Progénitures, s'est-elle, livre après livre, composée?? Enfance, formation, références, Histoire, engagements, création, l'écriture revendiquée comme art et comme métaphysique...
À l'occasion d'entretiens avec Marianne Alphant, dont il a tiré ces Explications, Pierre Guyotat revenait, de façon approfondie et toujours familière, sur ce qui a constitué son être, dans un livre qui, avant Coma et Formation, ouvrait une dimension autobiographique au coeur même de son oeuvre.
Ce livre, publié pour la première fois en mars 2000, était le premier des Éditions Léo Scheer, alors tout juste créées. -
En 1999, le jour où Nathalie Rheims rencontre Claude Berri pour l'interviewer sur Charles Denner, sujet de son premier livre, L'Un pour l'autre, le grand cinéaste et producteur vient d'apprendre que son fils Julien a eu un accident grave. Ils ne se quitteront plus jusqu'à la mort de Claude, le 12 janvier 2009. Dix années de vie intense, passionnée, auprès d'un homme qui, entre une réussite fulgurante, quasi magique, et les chagrins de la fin, connut un destin hors du commun.
Nathalie Rheims n'avait qu'un recours possible face au choc de ce deuil brutal : l'écriture. Elle revient sur leur histoire, et, plongeant dans ses souvenirs, touche au plus intime, au plus vrai d'un être dont elle restitue les multiples facettes. Du gamin du faubourg Poissonnière au jeune acteur devenu scénariste, réalisateur, producteur et distributeur pour demeurer libre, du maître du cinéma français au collectionneur d'art contemporain, elle donne à voir, dans sa réalité la plus immédiate, un homme exceptionnel, qui fut jusqu'au bout entraîné par cette force irrépressible, ce désir souverain qu'il lui a transmis et qu'à son tour elle transmet jusqu'à nous.
Claude est le onzième livre de Nathalie Rheims. Il paraîtra au moment où Trésor, l'ultime film de Claude Berri, sortira en salles.
La presse en parle : Le Point - 29 octobre 2009, Livres Hebdo - 23 octobre 2009, Paris Match - 5 octobre 2009, Elle - 6 novembre 2009, Madame Figaro - 7 novembre 2009, Le Journal du Dimanche - 8 novembre 2009
Éditions Léo Scheer, 2009 -
Vincent apparaît et disparaît comme un rêve, sans entame ni prélude excitant. Il n'appelle pas, il arrive, débarque, sème selon l'humeur. Comme une horloge, mais fluctuante. Une horloge ébréchée. En deux semaines, il a envahi, défoncé, une solitude - que je cherchais ? Je laisse faire.
Un jeune homme aborde une jeune femme, la nuit, dans un bar. Une histoire simple pourrait commencer. Mais tout est bifurcation et surprise dans ce conte urbain d'une troublante cruauté. Vincent l'aime-telle ? Aime-t-elle Vincent ? Ils passent leurs journées ensemble, parfois leurs nuits, mais ils ne font pas l'amour. Ils se frôlent, se blessent au passage, se méfient, s'attendent. Elle ne sait pas ce qu'il veut, et plus leur histoire avance, plus elle craint de le découvrir. Quelque chose semble se tramer dans l'ombre, dont elle n'est pas sûre de sortir indemne. -
« Paris, 1886. Le destin de Tess, étudiante à la Salpêtrière auprès du célèbre professeur Charcot, semble tout tracé. Elle se consacrera à sa future carrière médicale.
L'arrivée d'une lettre de son oncle Émile va soudainement l'arracher à son univers familier. Il lui demande de venir d'urgence en Angleterre, pour aider sa tante, Blanche, atteinte de troubles mystérieux et inexplicables. Émile l'a vue grandir. Depuis toujours, elle l'aime en secret.
Les connaissances de Tess se révèlent très vite insuffisantes. Des phénomènes insolites se multiplient. Autour du manoir, dans l'ombre, des adeptes du spiritisme et de la magie, des sociétés secrètes tissent une toile où Tess pourrait bien se retrouver prise au piège.
Entre Émile et Tess commence alors une étrange histoire d'amour. La jeune femme est envoûtée au point de tout remettre en cause, de tout quitter pour aller jusqu'au bout de sa fascination.
L'Ombre des Autres, livre initiatique où s'affrontent les passions humaines et les puissances de l'au-delà.
Depuis son premier roman, L'Un pour l'Autre, et jusqu'au Cercle de Megiddo, Nathalie Rheims écrit sur les relations secrètes entre le visible et l'invisible. L'Ombre des Autres est son huitième livre.»
La presse en parle : Le Figaro - 29 novembre 2006, Psychologies Magazine - automne 2006
Éditions Léo Scheer, 2006 -
Vivian Parker, une star sublime et hautaine, rencontre Louis lors d'un festival de cinéma. Sans savoir pourquoi, elle lui donne son numéro de téléphone. Commence alors une passion qui réunit deux êtres que tout oppose. Entraînés dans le vertige de leur amour irrationnel, les deux amants vont se découvrir peu à peu, avant de se déchirer.
Avec ce roman à deux voix, tour à tour émouvant, sensuel, sombre et cruel, Catherine Breillat met en scène une histoire d'amour tragique, une histoire de dévoration mutuelle.
Catherine Breillat est metteur en scène de cinéma et écrivain. -
Les vies Lewis
Louis-Henri de La Rochefoucauld
- Editions Léo Scheer
- Littérature
- 24 Juin 2015
- 9782756107943
Le narrateur, un jeune homme de vingt ans qui mène une existence solitaire à Paris, a le sentiment de passer à côté de sa vie. Un jour de septembre, il part faire les vendanges en Champagne, où il est hébergé chez son grand-père, Lewis, drôle d'extravagant misanthrope dont il veut écrire les mémoires. Le soir au boudoir, ils partagent des alcools et leur mélancolie. Mais Lewis refuse de se raconter.
Peu à peu, de dérobade en numéro de cirque, surgiront de leur face à face des bribes de vies - celles que les autres ont ratées, celle que le narrateur ne parvient pas à commencer. Autant d'histoires qui, en traversant les difficultés de la filiation, le mèneront sur la voie du détachement et de l'émancipation.
Louis-Henri de La Rochefoucauld a 24 ans. Les Vies Lewis est son premier roman.