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Editions Wombat
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« J'en ai par-dessus la tête de mes problèmes intimes. Il faut que je me sorte de ma tour d'ivoire, si confortable soit-elle, pour me plonger dans l'existence de mes contemporains... »
Mais comme Topor n'est pas un aventurier, il préfère toucher à distance la prime pour la mort de Salman Rushdie, convier Marilyn Monroe dans ses rêves, imaginer Duras et Godard en train de disserter au beau milieu de l'océan, nous parler de l'art des lettres anonymes, du mensonge de la dissuasion nucléaire, des prix littéraires et de l'accent belge, de la pluie et du beau temps, de tout et de rien, bref au fond toujours de lui-même : « À force d'entendre parler de moi, je meurs d'envie de me connaître. »
Un livre loufoque, cocasse, surprenant, imaginatif, parsemé d'un humour noir aussi cruel qu'hilarant.
Dessinateur, peintre, écrivain, dramaturge, poète, cinéaste, acteur, etc., Roland Topor (1938-1997) dessine pour Hara-Kiri, reçoit le prix de l'Humour noir dès 1961 et cofonde le mouvement Panique. Son premier roman, Le Locataire chimérique, sera adapté au cinéma par Roman Polanski ; il écrira aussi des recueils de nouvelles et des pièces de théâtre. Du film d'animation La Planète sauvage à Marquis, en passant par Palace et Téléchat, il marquera de son humour noir le cinéma et l'audiovisuel. -
Ce recueil original rassemble six nouvelles et novellas inédites en français d'Edogawa Ranpo. Publiées sur plus de trente ans, entre 1926 et 1955, elles reflètent ses thèmes fétiches de la passion obsessionnelle et d'une fascination amoureuse aux accents morbides, parcourues d'un frisson d'étrangeté caractéristique de l'oeuvre de l'auteur.
Contes noirs et fantastiques, dans la lignée d'Henry James et d'Edgar Poe, ces récits hypnotiques explorant les figures de la poupée (« Un amour inhumain ») ou de la femme fantôme (« L'abri antiaérien ») frappent par leur profonde modernité.
La passion amoureuse en particulier s'y dévoile dans tout son absolu, éclairant les recoins les plus sombres de la nature humaine.
Edogawa Ranpo (1894-1965) est le maître de la littérature policière et fantastique japonaise des années 1920-50. Assumant ses influences occidentales (Poe, Wells, Doyle...), Ranpo insuffle à ces genres un ton unique mêlant érotisme, perversion, grotesque et macabre, dans des textes comme La Chenille, La Bête aveugle ou Le Lézard noir, devenus des classiques. Père du mouvement « ero guro nansensu », son influence marquera aussi le cinéma (de Masumura à Schroeder) et le manga (Maruo). -
Bienvenue au Café Panique ! Soit trente-huit histoires, véridiques et loufoques, récoltées par Topor dans les bistrots, où se mêlent anecdotes, légendes urbaines et mythologies de comptoir. Dans ce grand Barnum des clowns humains, on écoutera l'histoire d'Attends-la-Suite, le comique le plus triste du monde, celle de Double-Face, l'inventeur d'un cocktail qui transforme les hommes en femmes, ou encore celle de Poney-Express et Vodka-aux-herbes, dont les scènes de ménage sont si explosives que l'ONU doit envoyer un casque bleu !
Ces contes grotesques, burlesques et tragi-comiques, distillés par l'imagination panique de Topor, sont autant de fables cruelles sur lesquelles planent les ombres de Gogol, Kubin et Ambrose Bierce.
Ce classique de la littérature de comptoir est suivi du rare Taxi Stories, quinze histoires recueillies par Topor dans les taxis. En route pour le Café Panique, bien entendu. -
Cent bonnes raisons pour me suicider tout de suite
Roland Topor
- Editions Wombat
- POCHE
- 18 Octobre 2018
- 9782374981345
Comment ridiculiser son cancer ou arrêter de fumer pour de bon ? En se suicidant, bien sûr !
« La vie augmente, la mort reste abordable », constate à juste titre Roland Topor dans ce recueil de cent aphorismes aussi cyniques qu'amusants.
Ces Cent bonnes raisons pour me suicider tout de suite sont suivies d'un précieux guide détaillant Douze possibilités d'échapper à Noël, à travers des solutions originales et tout aussi radicales, comme « Devenir bouddhiste ou musulman » ou « Perdre la mémoire en se tapant sur la tête ».
Un pétillant recueil inédit de mauvais esprit et d'humour noir, signé par le grand rire de Topor.
Roland Topor (1938-1997) : dessinateur, peintre, écrivain, dramaturge, poète, chansonnier, cinéaste, acteur, photographe, etc. Remarqué pour ses étranges dessins au graphisme original (dans Arts, Bizarre et Hara-Kiri), il reçoit le prix de l'Humour noir dès 1961 et cofonde le mouvement Panique. Son premier roman, Le Locataire chimérique (1964), sera adapté au cinéma par Roman Polanski ; il écrira aussi des recueils de nouvelles, des pièces de théâtre et des livres concepts.
Du long-métrage d'animation La Planète sauvage (avec R. Laloux, prix spécial du Jury à Cannes en 1973) au meilleur film sur Sade, l'étonnant Marquis (avec H. Xhonneux, 1988), en passant par les émissions télévisées Merci Bernard, Palace et Téléchat, il marquera également de son empreinte le cinéma et l'audiovisuel. Certaines de ses images ont fait le tour du monde, toujours relevées d'un humour noir féroce. -
Le quotidien, c'est pas facile tous les jours
Emmanuel Prelle
- Editions Wombat
- LES INSENSES
- 15 Septembre 2023
- 9782374982359
Nous voici de plain-pied dans ce fameux monde d'après, où tout change et va trop vite. Psychologie, écologie, travail, relations... la vie est devenue si complexe ! Alors n'est-il pas temps de vous reprendre en main ? D'abord, avez-vous un QI élevé ou êtes-vous un bobo ? Ensuite, il faut savoir bien choisir un métier sensé et profitable. Par exemple, pourquoi ne tenteriez-vous pas une carrière criminelle ? Par ailleurs, comment rencontrer l'amour ? Et, une fois trouvé le graal, comment survivre à l'enfer du couple - et d'éventuels enfants ? Tout en prenant soin de renouer avec la nature (et avec la culture un petit peu quand même)...
On l'aura compris, ce livre se moque avec un humour féroce et acidulé des tonnes de guides d'épanouissement personnel qu'il vous économisera de lire !
Né en 1969, Emmanuel Prelle est enseignant et vit à Paris XIe, où il observe plus de bobos que de bonobos. En collaboration avec Emmanuel Vincenot, il a déjà commis plusieurs livres d'humour, parmi lesquels L'Anticyclopédie du cinéma (Wombat), L'Élevage des enfants (2 tomes, Wombat) ou encore Nanar Wars (2 tomes, Wombat & Omaké Books), salués par un éclat de rire unanime.
Il espère gagner beaucoup d'argent grâce à ce livre en devenant « coach de vie », mais est-ce bien sérieux ? -
Les Mémoires d'un vieux con offrent la parodie définitive et sonnent le glas d'un « genre littéraire » qui est une véritable plaie : les mémoires prétentieuses. Une oeuvre de salubrité publique !
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Jusqu'où faut-il s'humilier pour travailler ? Jeune homme honnête et soutien de famille, Joko va travailler à la citerne de la ville, comme tous les matins, lorsqu'un inconnu bondit subitement sur son dos et lui ordonne de le porter jusqu'à l'hôtel, contre rémunération. D'abord outré d'être pris pour une bête de somme, Joko ne tarde pas, comme ses collègues, tous attirés par l'appât du gain, à changer d'avis et à se vendre. Mais la dépendance entre le porteur Joko et ses clients va prendre des formes tout à fait étranges et monstrueuses, l'entraînant avec ses proches dans un véritable cauchemar...Relecture Panique de la théorie du maître et de l'esclave, fable kafkaïenne d'un comique cruel sur l'« ubérisation » généralisée, Joko fête son anniversaire est un des romans les plus noirs et les plus féroces de Topor, récompensé par le prix des Deux-Magots en 1969.« Il sera peu question de fêtes ou de loisirs dans Joko mais beaucoup de travail : un travail traité avec un humour carnavalesque sombre, un grotesque "gothique" très drôle et très triste... Joko est un roman, entre autres, sur les véritables raisons de l'exploitation des hommes : ni la nécessité structurelle, ni l'organisation sociale, ni les froides raisons économiques, ni même l'impression de supériorité d'une partie de la planète, mais le plaisir de faire souffrir d'autres hommes. Oui, seulement ça. » (Extrait de la préface de Pacôme Thiellement)Roland Topor (1938-1997). Dessinateur, peintre, écrivain, dramaturge, poète, chansonnier, cinéaste, acteur, photographe, etc. Remarqué pour ses étranges dessins au graphisme original (dans Arts, Bizarre et Hara-Kiri), il reçoit le prix de l'Humour noir dès 1961. En 1962, avec Fernando Arrabal et Alexandro Jodorowsky, il crée le mouvement Panique. Son premier roman, Le Locataire chimérique, sera adapté au cinéma par Roman Polanski ; il écrira aussi des recueils de nouvelles, des pièces de théâtre et des livres concepts. Du film d'animation La Planète sauvage à l'étonnant Marquis, en passant par les émissions télévisées Merci Bernard, Palace et Téléchat, il marquera de son empreinte le cinéma et l'audiovisuel. Certaines de ses images ont fait le tour du monde, toujours relevées d'un humour noir féroce.
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Dans une ville inconnue d'Europe de l'Est, un homme esseulé et exilé de Paris, qui ne comprend pas la langue locale, erre par les rues... Honteux de sa corpulence, il fait pourtant diverses rencontres féminines, qui vont le conduire à se blesser le pied gauche. De cette plaie purulente, il ne tarde pas à tirer un étrange plaisir : car dans ce pied apparaît Suzanne, son amour disparu... Ce conte noir à l'ambiance « kafkaïenne » (on pense ici au Château) bascule alors dans une histoire d'amour fou très « toporienne ».
Après Le Locataire chimérique (1964) et Joko fête son anniversaire (1969), Portrait en pied de Suzanne (1978) vient clore dans l'oeuvre de Topor sa « trilogie noire » romanesque, placée sous le signe de Kafka.
Dessinateur, peintre, écrivain, dramaturge, poète, cinéaste, acteur, etc., Roland Topor (1938-1997) dessine pour Hara-Kiri, reçoit le prix de l'Humour noir dès 1961 et cofonde le mouvement Panique. Son premier roman, Le Locataire chimérique, sera adapté au cinéma par Roman Polanski ; il écrira aussi des recueils de nouvelles et des pièces de théâtre. Du film d'animation La Planète sauvage à Marquis, en passant par Palace et Téléchat, il marquera de son humour noir le cinéma et l'audiovisuel. -
Et si les progrès de la biologie et du savoir sur les cellules et l'ADN humains nous permettaient, dans un avenir plus si lointain, de stopper le processus du vieillissement ? Ce dernier est-il inéluctable, ou une maladie dont on pourrait guérir ? Car l'immortalité, ce n'est pas ne pas mourir (de maladie ou d'accident), mais ne plus être condamnés d'avance par le tic-tac fatal de la dégénérescence. De 1969 à 2013 dans les pages de Charlie hebdo, Cavanna développa cette réflexion, ainsi que sur le thème de l'euthanasie, nourrie de lectures (Jacques Monod, François Jacob...) et d'échanges avec les biologistes.
Rêverie scientifique farfelue, coup de gueule désespéré, ou but primordial que doit se fixer l'humanité ? Cavanna s'attaque à l'ultime tabou et invite à changer notre manière de penser.
Fondateur du mensuel satirique Hara-Kiri en 1960, puis de Charlie hebdo en 1970, François Cavanna (1923-2014), d'abord dessinateur, en deviendra le principal chroniqueur. Révélé au grand public comme un écrivain majeur avec ses récits Les Ritals (1978) et Les Russkoffs (1979, prix Interallié), cycle autobiographique conclu avec Crève, Ducon ! (Gallimard, 2020), il a signé plus de soixante livres. Son humanisme, sa verve et ses coups de gueule ont marqué plusieurs générations de lecteurs. -
Naufragé sur une île, Gisou devient le Dieu vivant de la tribu des Zoas, qui se livre bientôt à un suicide collectif. Tous périssent, sauf un : le récalcitrant Proutto, qui finit par s'incliner devant la puissance de son Dieu. Ce dernier va exercer son emprise et sa domination sur toute l'existence de son esclave souffre-douleur, de son alimentation et de sa sexualité comme de ses rites... Mais l'arrivée de la princesse Aba, que Proutto souhaite épouser, va bientôt bouleverser les rapports du duo.
Critique féroce des rapports de domination, de la crédulité religieuse et de la soumission volontaire, cette contre-utopie drôle et féroce de Topor, aux accents sadiens, parvient à nous faire rire du pire.
Dessinateur, peintre, écrivain, dramaturge, poète, cinéaste, acteur, etc., Roland Topor (1938-1997) dessine pour Hara-Kiri, reçoit le prix de l'Humour noir dès 1961 et cofonde le mouvement Panique. Son premier roman, Le Locataire chimérique, sera adapté au cinéma par Roman Polanski ; il écrira aussi des recueils de nouvelles et des pièces de théâtre. Du film d'animation La Planète sauvage à Marquis, en passant par Palace et Téléchat, il marquera de son humour noir le cinéma et l'audiovisuel. -
Un homme divorcé et toujours en colère contre son ex-femme se retrouve un beau matin en état d'érection permanente ; une ravissante jeune femme qui rêve de célébrité s'imagine que tous les hommes la suivent dans la rue ; un lycéen redoute tellement de ne pas avoir d'amis qu'il envoie deux cents textos par jour... Tels sont quelques-uns des patients qui viennent - par hasard - consulter le docteur Irabu, un psychiatre obèse et fétichiste des piqûres, au complexe d'OEdipe assez mal résolu, et qui roule dans une magnifique Porsche caca d'oie. Il est assisté de Mayumi, une infirmière aussi sexy que revêche et exhibitionniste...
Cinq histoires - on n'ose dire « cinq leçons de psychanalyse » - qui se transforment en autant d'aventures improbables et hilarantes, et desquelles, pourtant, les patients du docteur Irabu sortent rétablis et reconnaissants. Irabu est-il un parfait idiot, ou un médecin génial ? Bien malin serait celui qui pourrait répondre à cette question.
« Hilarant ! Par ces portraits décalés de gens ordinaires placés dans des situations apparemment anodines mais néanmoins extraordinaires, Les Remèdes du docteur Irabu nous font vraiment passer un excellent moment. » (Mark Schreiber, The Japan Times)
Premier tome, paru en 2002, d'une série qui en compte trois à ce jour, et dont le deuxième a obtenu le prix Naoki en 2004, Les Remèdes du docteur Irabu connaît un grand succès de librairie au Japon, avec plus d'un million d'exemplaires vendus. Traduit dans plusieurs langues, notamment en anglais et en allemand, le livre a été adapté au cinéma, à la télévision et en dessin animé. -
Le dernier qui restera se tapera toutes les veuves
François Cavanna
- Editions Wombat
- LES INTEMPESTIFS
- 20 Janvier 2023
- 9782374982250
Ce titre est celui de la chronique que Cavanna consacra en 1983 à la mort de son ami Reiser. De 1969 à 2013, dans les pages de Charlie hebdo, Cavanna signa plus de 60 textes détonants pour évoquer la disparition de maintes célébrités (De Gaulle, Mesrine, Mitterrand, Lady Di...), d'artistes et amis (Sartre, Reiser, Coluche, Doisneau, Topor...), mais aussi d'anonymes (un clochard) ou d'animaux qu'il chérissait.
Toute sa vie animé d'une féroce révolte contre la mort, Cavanna écrit ses nécrologies d'une plume caustique, irrévérencieuse, méditant sur l'illusion de la puissance, l'absurdité de la vie et la connerie humaine, avec une lucidité parfois bouleversante. Traversant près de cinquante ans d'histoire, cette anthologie originale forme l'un des livres les plus poignants de l'auteur.
Fondateur du mensuel satirique Hara-Kiri en 1960, puis de Charlie hebdo en 1970, François Cavanna (1923-2014), d'abord dessinateur, en deviendra le principal chroniqueur. Révélé au grand public comme un écrivain majeur avec ses récits Les Ritals (1978) et Les Russkoffs (1979, prix Interallié), cycle autobiographique conclu avec Crève, Ducon ! (Gallimard, 2020), il a signé plus de soixante livres. Son humanisme, sa verve et ses coups de gueule ont marqué plusieurs générations de lecteurs. -
Pourquoi je déteste la nature
Robert Benchley
- Editions Wombat
- LES INSENSES
- 25 Août 2022
- 9782374982151
C'est bien beau de chanter les louanges de la Nature, mais n'en fait-on pas un peu trop ? La Nature n'aurait-elle pas elle aussi des défauts ? Les violents orages, les blizzards bizarres, les chutes de météorites, le sable des plages qui s'infiltre partout, les pigeons malveillants et autres volatiles agressifs, les tarentules géantes et les chiens qui se mettent à parler... Autant d'épreuves pour les nerfs de n'importe quel individu sensé. Sans parler du jardinage ou de l'observation des colonies de fourmis, des occupations qui risquent fort de vous mener à la dépression.
Dans ce recueil de plus de vingt nouvelles inédites, l'humoriste du New Yorker Robert Benchley, en fervent partisan d'une écologie dubitative, remet enfin les pendules à l'heure avec la Nature !
Chroniqueur humoristique, Robert Benchley (1889-1945) publia ses textes dans les plus prestigieux magazines de son temps, de Vanity Fair au New Yorker, dont il fut un pilier avec son amie Dorothy Parker. Dès 1928, il sera l'un des premiers comiques du cinéma parlant et recevra un Oscar pour son film intitulé : Comment dormir ? Maître de l'humour décalé et absurde, admiré par ses pairs, de Stephen Leacock à Woody Allen, Benchley demeure un des écrivains américains les plus drôles du XXe siècle. -
Un bon père massacre toute sa famille à l'issue d'un Noël traditionnel, une petite fille finit le réveillon suspendue au lustre, l'oncle Edith flanque des taloches aux garnements qui n'écoutent pas ses contes stupides... Quant à Robert Benchley, il se lance dans la fabrication d'une neige artificielle (« qui causerait autant de problèmes que la neige ordinaire »), milite pour la prohibition des cartes de voeux et s'enthousiasme pour l'ajout d'un « Jour de fin d'année » au calendrier, qui permettrait de récupérer de sa cuite du Nouvel An avant de retourner au bureau.Composé de douze textes pour la plupart inédits, Pourquoi je déteste Noël est un livre salutaire à lire (et à offrir) avant Noël (pour s'y préparer), pendant Noël (pour le supporter) ou après Noël (pour s'en remettre).« Le dosage parfait entre loufoque et ironie sociale. L'humour de Benchley est plus moderne que jamais. C'est une immense référence pour moi. » (DAVID FOENKINOS)
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43 recettes de cuisine cannibaleEn ces temps de haro sur la viande, la gastronomie française se devait de réagir en défendant le mets le plus goûteux pour cet admirable prédateur qu'est l'homme : lui-même. Mais de quelle manière le cuisiner avec art ? Mâle ou femelle, jeune ou vieux, inconnu ou familier, chacun demande un soin particulier, sans parler du choix des morceaux...De la « Tête de patron dans la purée » à la « Maman aux roses blanches », en passant par le « Pâté de campagnard » et la « Soupe aux fous », vous saurez désormais grâce à ce livre de recettes très originales comment mieux accommoder, servir et apprécier votre prochain.Dédiée au précurseur Jonathan Swift, La Cuisine cannibale lève avec humour le dernier grand tabou culinaire, ce qui ne manquera pas de réjouir (outre les zombies) tous les vrais gourmets.
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Et si, dans Alien, l'héroïne occupait la fonction de pédicure du bord, tandis que le commandant se préoccupe de repasser son linge ? Cela s'appellerait Alein... Et si, dans La Grande Librairie, Michel Klouelbecq comparait les saveurs des pâtées pour chien, tandis que Christine Ragot passait son temps à quitter le plateau en furie, sans entamer le flegme onctueux de François Tusnel ? Cela s'appellerait La Grande Solderie... Et si, dans La Belle au bois dormant, le prince s'inquiétait de l'effet de sa coiffure, alors que la princesse se passionne pour les enclumes, manière LGBT ? Cela s'appellerait La Belle et l'Enclume.
Situations loufoques et scènes délirantes abondent dans ces trois parodies, où l'écrivain iconoclaste Pierre Jourde dézingue à tout-va avec un humour ravageur et jubilatoire.
Écrivain et critique littéraire, Pierre Jourde a longtemps été professeur de littérature française à l'université. Il a publié une quarantaine de livres, dans tous les genres (poésie, essais, romans, satire littéraire, théorie de la littérature...). Il a tenu une chronique sur le site Bibliobs. Parmi ses publications, couronnées de nombreux prix : La Littérature sans estomac (2002), Festins secrets (2005), Le Jourde & Naulleau (2008), La Culture bouge encore (2016), Le Voyage du canapé-lit (2019). -
Les tribulations loufoques d'une famille farfelue - grand-père et chien compris - signées par l'un des maîtres de l'humour anglo-saxon
« Quand j'atteindrai quarante ans, mes facultés se seront peut-être repliées, telle la corolle des fleurs au crépuscule, me laissant incapable d'écrire mes mémoires en y mettant la dose idoine de sobre inexactitude, ou alors, étant venu à bout de la tâche, incapable d'aller les porter à mon éditeur... »
C'est donc en pleine force de l'âge, dès les années 1930 dans les pages du New Yorker, que l'auteur fait paraître Ma chienne de vie, autobiographie loufoque et illustrée racontant sa jeunesse au sein d'une famille farfelue de l'Ohio.
De l'effondrement du lit paternel à la visite nocturne de bien étranges fantômes, des lubies du chien Muggs à celles d'un grand-père frappadingue hanté par la guerre de Sécession, James Thurber transfigure les petits événements de la vie en minuscules épopées tendres, drôles et cocasses.
Écrivain et dessinateur, pilier de la rédaction du New Yorker durant plus de trente ans, James Thurber (1894-1961) fut un des grands talents de l'âge d'or du magazine, aux côtés de Robert Benchley, S. J. Perelman et Dorothy Parker.
Si les textes d'humour de Thurber sont devenus des classiques constamment réédités dans les pays anglo-saxons, son style graphique sensible et naïf, très précurseur, eut aussi un impact considérable sur le dessin minimaliste d'après-guerre, de Charles Schulz et Jules Feiffer à Sempé.
James Thurber est par ailleurs l'auteur de La Vie secrète de Walter Mitty (adapté plusieurs fois au cinéma, de Norman McLeod en 1947 à Ben Stiller en 2014) ainsi que de La Dernière Fleur, conte graphique traduit par Albert Camus (rééd. Wombat, 2018). -
« Le regard des vaches, tout le monde dit qu'il est bête. Il n'est pas seulement bête. Il est méchant. Un regard de tueur comme on en décrit dans les Série noire. Une vache noire sortirait un flingue et vous arroserait de pruneaux sans même cesser de mâcher son chewing-gum. Sans états d'âme et sans remords. Un contrat comme tant d'autres, pour le fric, voilà comment elles sont, les vaches noires.Saloperies ! »Composé par l'auteur lui-même en 1996, Vaches noires est le dernier livre de Roland Topor. Ce recueil de trente-trois nouvelles inédites concentre les thèmes qui lui sont chers : l'aliénation par les choses et l'argent, la déchéance physique, jusqu'au démembrement et au morcellement, la hantise du temps qui file et de la mort qui rôde. Le tout baigné dans cet humour noir grinçant, ce sens inné du grotesque, cette fantaisie tantôt blagueuse, tantôt inquiétante, qui furent la marque de l'auteur. Quinze ans après sa mort, Topor rit encore !
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L'élevage des enfants
Emmanuel Prelle, Emmanuel Vincenot
- Editions Wombat
- LES INSENSES
- 21 Octobre 2014
- 9782919186662
- Comment faire croire à son conjoint que c'est son tour de changer la couche ?
- Réussir un goûter d'anniversaire : l'importance du plan de table.
- Laisser ses enfants à la famille pendant les vacances : doit-on obligatoirement les récupérer ?
- Préados : leur parler de sexualité sans les dégoûter.
- Ados : leur parler de sexualité sans leur donner envie.
Être père ou mère est une joie de chaque instant. C'est aussi une responsabilité écrasante. Il est encore temps d'y renoncer.
Mais si vous avez déjà franchi le pas, ou que vous vous apprêtez à le faire, L'Élevage des enfants offre une mine de conseils éducatifs, d'informations véridiques et de témoignages de première main qui vous accompagneront dans chacune des étapes de cette prodigieuse et épuisante aventure.
Un hilarant voyage dans le monde de l'enfance et de l'adolescence, cet univers coloré où se mêlent innocence et odeurs de pieds, pudeur et toxicomanie, acné et Père Noël. -
Abe, Noir américain du début du XXe siècle, n'aura connu qu'une brève vie d'injustice lorsqu'il meurt à 27 ans. Expédié en Enfer (zone USA), il constate stupéfait que les Noirs y sont privilégiés sur les Blancs pour mieux les faire souffrir. Abe profite de cet éternel séjour pour s'instruire et comprendre les racines des problèmes de son pays.
Sympathisant avec un Blanc, Dave, ex-éclaireur de la conquête de l'Ouest scalpé par les Indiens au XIXe siècle, Abe convainc le Diable de les renvoyer tous deux dans l'Amérique de 1938. Séparés, mais promettant de se retrouver, les deux amis vont alors suivre des chemins très différents.
Satire sociale féroce sous la forme d'une farce burlesque, Un Américain en enfer attaque frontalement et de manière originale l'essence même du « rêve américain ».
Cinéaste, acteur, musicien et écrivain, Melvin Van Peebles est né en 1932 à Chicago. À Paris au début des années 1960, il rencontre Chester Himes, puis Cavanna et collabore à la revue Hara-Kiri, où il prépublie Le Chinois du XIVe illustré par Topor (Wombat, 2015). De retour aux États-Unis, il continue d'écrire et réalise plusieurs longs-métrages, dont Sweet Sweetback's Baadasssss Song (1971), le film fondateur du cinéma de « Blaxploitation ». Âgé de 87 ans, Melvin vit aujourd'hui à New York. -
Savez-vous que Flipper le dauphin est en réalité un obsédé sexuel qui saute sur tout ce qui bouge, quilles de navires compris ? Que le poisson-clown, héros du Monde de Nemo, change de sexe à volonté pour trouver des partenaires ? Que les cris d'extase trop « humains » des tortues des Galapagos empêchaient Darwin de dormir ? Que le panda géant se reproduit mieux en matant des films pornos ? Et que le macaque est même prêt à payer pour en voir ?
C'est trop tard : si vous lisez ce texte, vous le savez désormais et ne pourrez plus regarder ces mignonnes petites bestioles du même oeil. Du panda à l'albatros, en passant par le chimpanzé, le rhinocéros ou la girafe, ce texte instructif et hilarant, signé par l'un des meilleurs humoristes anglais, est illustré avec humour par Florence Cestac.
Né en 1975 à Londres, Gideon Defoe suit des études d'anthropologie et de zoologie, avant de se lancer dans l'écriture avec la série de romans humoristiques Les Pirates ! (5 tomes, Le Dilettante & Wombat) qui connaît un succès international et est adaptée en film d'animation par Peter Lord (Les Pirates ! Bons à rien, mauvais en tout). Cet héritier de Will Cuppy et des Monty Python ramène parallèlement sa science en signant Le Sexe tout bête, essai humoristique sur la sexualité des animaux. -
« La fable express est une parodie de fable, qui naquit à la fin du XIXe siècle, époque de fantaisie, d'invention et de jeu avec la langue. La recette en est simple : une poignée de vers de mirliton, aromatisés à l'absurde, à l'insolence ou à l'obscénité, et une « morale » en général très peu morale, qui parodie parfois dictons et lieux communs, mais sans obligation. La « morale » est à double sens : elle cache une autre formule, qui se prononce de la même manière mais dit tout autre chose. Bref, c'est un calembour. Le but ? Le jeu, le rire. » (P. Jourde)
Après une savoureuse présentation, Pierre Jourde revisite en 101 fables ce drôle de genre littéraire, exercé entre autres par Alphonse Allais, Boris Vian et Marcel Gotlib. Un vrai manifeste pour une littérature humoristique et populaire.
Écrivain et critique littéraire, Pierre Jourde a longtemps été professeur de littérature française à l'université. Il a publié une quarantaine de livres, dans tous les genres (poésie, essais, romans, satire littéraire, théorie de la littérature...). Il tient une chronique sur le site culturel de L'Obs, Bibliobs. Parmi ses publications, couronnées de nombreux prix : La Littérature sans estomac (2002), Festins secrets (2005), Le Jourde & Naulleau (2008), La Culture bouge encore (2016). -
À l'issue de la 12e Guerre mondiale, la civilisation s'est effondrée, les chiens ont quitté leurs anciens maîtres, toutes les forêts et les jardins ont été détruits et l'amour a fui le monde. Un jour, pourtant, une jeune fille découvre la dernière fleur subsistant sur terre et décide d'en prendre soin...
En 1939, alors qu'éclate la Seconde Guerre mondiale, James Thurber dessine pour sa petite fille Rosemary, âgée de 7 ans, cette émouvante « parabole en images » (véritable « roman graphique » avant l'heure), pour lui raconter les cycles de la guerre, de la paix et de l'amour, à travers la résilience d'une simple petite fleur. Un conte écologiste et pacifiste, grave et tendre, mais enjoué et d'une délicate sagesse, traduit en français en 1952 par Albert Camus. -
Et si les Noirs devenaient blancs, le racisme disparaîtrait-il pour autant ?Comme l'a vite appris Max Disher, jeune Noir de Harlem en ce début des années 1930, un membre de sa communauté n'a que trois alternatives : « Foutre le camp, devenir blanc ou serrer les dents. » Incapable de partir et n'appréciant guère de s'aplatir, Max va bondir sur la deuxième opportunité.En effet, grâce à Black No MoreTM, mystérieux procédé créé par un certain Dr Junius Crookman, qui permet de changer de couleur de peau en trois jours (et vingt-quatre heures seulement pour un nouveau-né !), Max et une foule de clients noirs empressés sont blanchis et peuvent ainsi s'introduire dans un monde qui leur était jusque-là interdit. Mais les Blancs sont-ils vraiment plus heureux ? Ce que Max découvre de leur société ne tarde pas à le laisser dubitatif.Roublard et opportuniste, cet anti-héros ira néanmoins au terme d'une rocambolesque aventure qui fera de lui, l'ex-Noir de Harlem, le porte-parole d'une nouvelle organisation suprématiste blanche, les Chevaliers de Nordica, des épigones du Ku Klux Klan qui s'insurgent contre la transformation de la race à grande échelle !Fable satirique grinçante, dans la lignée d'un Swift et d'un Orwell, Black No More ne se contente pas de déboulonner les mythes de la suprématie blanche et de la pureté raciale mais brocarde aussi les principaux leaders de la NAACP et de la Harlem Renaissance. Original et atypique, le roman de Schuyler nous offre un point de vue décapant sur l'hypocrisie, la démagogie et les magouilles populistes accompagnant l'obsession américaine pour la couleur de peau.