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De livre en livre, Nathalie Rheims n'a cessé d'explorer les limites de la vérité et de l'illusion dans la littérature, levant chaque fois, par petites touches, un pan du voile qui recouvre son existence. Il a été question de son frère, de son père, de sa mère, de ses premières amours, de l'homme qui a partagé sa vie de femme, mais il est un secret qu'elle a toujours gardé profondément enfoui sous les mots. Un secret qui est au coeur de son oeuvre, l'axe caché autour duquel tous ses romans se sont construits. Après vingt ans d'écriture ininterrompue, elle a décidé de nous le révéler.
Nathalie Rheims est écrivain. Ne vois-tu pas que je brûle est son vingt-quatrième livre. -
Conquistadors raconte un épisode de la conquête du monde telle que je l'ai rêvée, ouragan ou invasion de sauterelles. C'est en tous les cas un grand raout d'or et de sang, épopée glorieuse et vulgaire, comme elles le sont toutes, assortiment de hautes manoeuvres et de mauvais coups.
Cet épisode est celui de la conquête du Pérou par Francisco Pizarre et de la destruction de l'Empire inca. On y voit s'ouvrir la tragédie de notre monde, celui où nous vivons, par un grand fait divers où la mappemonde, Dieu, l'or et la poudre se rencontrent.
Ainsi, s'accrochant aux pentes sèches de la Cordillère pour la grande chasse à Dieu, les mercenaires d'Espagne soufflèrent sur les premières braises de l'empire le vent glacial du progrès.
É. V. -
Un père sur le banc est inspiré par la propre histoire de l'auteur. C'est le témoignage d'un homme qui se bat devant les tribunaux pour revoir son fils de trois ans, alors que celui-ci est enlevé par sa mère en Suisse - un pays si proche et si lointain.
Dans cet éloge de l'amour paternel, qui permet de dépasser les préjugés de notre époque, sans basculer dans la défense du patriarcat ou la guerre des sexes, l'émotion est brute, la drôlerie totale devant l'absurdité de l'imbroglio juridique.
À l'heure où la modernité veut déconstruire l'homme, ce roman ambitionne de reconstruire le père.
Damien Lecamp, plume des ex-Guignols de l'info sur Canal+, est auteur pour des humoristes célèbres, et aussi pour le théâtre ou l'opéra. Un père sur le banc est son premier roman. -
Fac off, c'est l'envers et l'enfer du décor de l'enseignement supérieur. Professeurs, maîtres de conférences, étudiants, syndicats, politique gouvernementale, rien ni personne n'est épargné, et surtout pas le narrateur. Son parcours est une forfaiture. Prêt à tout pour être nommé, il croise des personnages inquiétants et drôles, qui révèlent la mécanique assassine du monde académique. L'université tue.
Frédéric Sojcher est belge. Professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il est l'auteur d'une trentaine de livres sur le cinéma et le réalisateur de cinq longs métrages. Fac off est son premier roman. -
« Je voudrais vous parler d'un personnage omniprésent dans la littérature. Un personnage discret et remarquable, connu de tous et mystérieux ; arriviste peut-être, il sait aussi séduire et fasciner. Le chat est ce personnage aux formes multiples, infiniment flexible.
Comment se douter qu'un être si petit, si familier, avait investi les listes des dramatis personae ? Son animalité, les masques variés avec lesquels il se déplace dans les oeuvres ne le rendent pas moins prépondérant dans les romans que dans la poésie ou le cinéma. Prépondérant, mais si délicat à cerner qu'il me fallait en faire un livre. Je n'étais pas au bout de mes découvertes. Se pouvait-il, pour paraphraser Rilke, que je prétendisse connaître les chats avant d'avoir écrit sur eux ? »
S.?H. -
En 1977, la narratrice vient d'avoir 18 ans. Trois ans plus tôt, elle a fait ses débuts de comédienne.
Un soir, après le spectacle, un visiteur se présente dans sa loge du Théâtre de la Ville pour la saluer. Commence alors, avec cet homme hors du commun, de trente-sept ans son aîné, une véritable passion amoureuse.
C'est en voyant réapparaître par hasard, au fond d'un tiroir, un Polaroid pris par sa soeur à l'époque, que la romancière a eu, après toutes ces années, le désir de raconter cette histoire restée secrète.
Au long des jours est le 23e livre de Nathalie Rheims. -
Pourquoi révéler dans un livre ce nom que, toute ma vie, je me suis évertuée à cacher ? Parce que c'est la seule chose intéressante en littérature, la seule chose qui compte, parler de ce dont on a honte. Mais c'est aussi parce que ce nom, qui était celui de mon père, ce nom, aujourd'hui, n'est plus le mien.
Ce récit est là pour dire comment je me suis renommée, comment j'ai fait tomber le nom du père, ce bastion du patriarcat, en choisissant de porter celui de ma mère, jusqu'à ce que la loi m'autorise à devenir pleinement Angie David.
Angie David est éditrice et écrivain. La Renommée est son sixième livre.
Portrait d'Angie David par Audoin Desforges (D.R.) -
Sandrine Rousseau est ce qu'on appelle « une bonne cliente ». On se l'arrache autant pour ses punchlines provocatrices (quand elle appelle « à changer de mentalité pour que manger une entrecôte sur un barbecue ne soit plus un symbole de virilité ») que pour ses bourdes (quand elle juge qu'accueillir des terroristes afghans en France permet de mieux les surveiller). Pour le plus grand profit des médias et de l'intéressée. Mais derrière le cirque médiatique, Sandrine Rousseau travaille à l'avènement d'un inquiétant modèle de société.
Dans ce pamphlet, Éric Naulleau montre que le « rousseauisme » est un sectarisme aux relents totalitaires : il déconstruit la déconstructrice à partir de l'analyse serrée de ses propos, de ses écrits politiques et même de son unique roman. La reine est nue.
Écrivain, critique littéraire, animateur de télévision, Éric Naulleau est l'auteur de pamphlets très remarqués (Petit déjeuner chez Tyrannie, Au secours, Houellebecq revient !). -
Écrire avec et pour des artistes comme Michel Polnareff, Mika, Alain Bashung, Lio, Sylvie Vartan, Keren Ann, Julien Doré et tant d'autres. Être l'auteur de hits comme «?Toutes les femmes de ta vie?» ou «?Elle me dit?». Incarner ce métier de parolier à la fois fantasmatique et en voie de disparition, les artistes préférant aujourd'hui se raconter eux-mêmes. Comment ça se fabrique et surtout comment ça se vit??
Dans Un homme de paroles, Doriand raconte les coulisses d'une carrière extraordinaire, où se réalise le rêve de côtoyer ses idoles, de vivre de sa plume et de la musique, avec ses sacrifices et ses miracles, ses moments de doute et de gloire, tout en apportant un éclairage intime, émouvant et cocasse sur ces êtres hors norme que sont les chanteurs.
Doriand (Laurent Lescarret) est auteur-compositeur-interprète, mais il est aussi parolier, l'un des derniers à exercer ce métier «?à l'ancienne?». Un homme de paroles est son premier livre. -
Si un parti anarchiste a peu de chances de voir le jour, son Manifeste est l'occasion de réfléchir aux intrusions abusives du pouvoir dans nos vies. À partir d'anecdotes intimes, Léo Scheer dessine un autoportrait inattendu et montre qu'on ne naît pas anarchiste, mais qu'on le devient.
Comment cette idée a-t-elle lentement infusé en lui jusqu'à être indissociable de son propre destin ? Pour y répondre, il retisse la mémoire de sa famille juive polonaise, une famille de tailleurs ayant vécu dans le ghetto de Cracovie. Aaron et Myriam, ses parents, Henri, son grand frère, né avant la guerre, ont survécu à plusieurs déportations, tandis que leurs familles respectives étaient intégralement décimées.
L'itinéraire de Léo Scheer, désormais unique survivant, et n'ayant lui-même pas de descendance, l'a conduit à porter un regard ironique et distancié sur l'existence. En devenant éditeur sur le tard, il a parfait sa propre histoire, guidée par le souci d'une liberté absolue.
Après de nombreuses vies professionnelles, Léo Scheer a fondé, en 2000, la maison d'édition qui porte son nom. -
C'est l'histoire d'une ascension, celle d'une classique des Alpes, la traversée Charmoz-Grépon, par une cordée atypique : un guide de haute montagne et une cliente sur le point de perdre complètement la vue. Au milieu de cet environnement inhospitalier, les récits alternés de ces alpinistes, si différents l'un de l'autre, guident le lecteur dans le dédale de leurs émotions et souvenirs. De l'intériorité des personnages à l'extériorité absolue de la montagne, se trace, pas à pas, le chemin qui mène à soi.
Sophie Schulze est professeure de philosophie en Tunisie. Elle est l'auteure de plusieurs ouvrages parus aux Éditions Léo Scheer, dont Allée 7, rangée 38 (2011) et A+2 (2014). Le Livre ouvert est son quatrième roman. -
« Notre vie était impossible à croire, il me fallait rassembler des preuves. À chaque disque, chaque concert, je n'ai cessé d'écrire, comme autant de pièces à conviction. À la mort de mon frère, Fred, j'ai rencontré le néant. Rien. Après une année de stérilité artistique, je me suis replongé dans cet amas de textes, et j'en ai tiré ce témoignage : le road-trip d'une tournée, l'aventure infernale de notre duo au sein d'une scène underground magnifique et infecte à la fois. Tous les jours, 23 heures de souffrances motivées par le shoot d'une heure sur scène.
Les sales chiens, c'est nous, artistes enragés, mais c'est aussi une métaphore de l'amour inconditionnel qui nous lie toujours, Fred et moi, au-delà de sa disparition. »
Jb Hanak est musicien, auteur et plasticien. Avec Frédéric Hanak, ils ont créé le groupe dDamage : baptisés par la presse musicale, les « Moutons noirs de la French touch », ils ont été reconnus et salués pour leur parcours artistique sans concession.
Sales Chiens est son premier roman. -
Sur le bureau de Nathalie Rheims, un encrier en bronze à l'effigie de Méphistophélès. L'auteure croit pouvoir s'adresser à lui, mais on ne convoque pas le Diable aussi facilement. Pour qu'un dialogue soit possible, même imaginaire, il faut trouver un tiers, un nouveau Faust.
Ce sera Roman, un homme qu'elle ne connaît pas, mais dont l'existence et l'oeuvre la fascinent depuis toujours. Décidée à suivre celui dont le destin s'est accompli d'abord dans ses films, avant de le rattraper dans la vie, Nathalie Rheims explore les mystères de ce que notre monde ressent comme la fin des temps.
Roman est le vingt et unième livre de Nathalie Rheims. -
«?Le pacte que j'avais signé m'avait donc donné le pouvoir de me débarrasser de ce qui m'encombrait le plus. Encore fallait-il avoir une conscience précise de ce qui m'avait, jusque-là, gâché la vie.
Que de fardeaux transportés à longueur d'années sans le savoir, parfois même en finissant par aimer ses bourreaux et les causes de ses malheurs?!
Il fallait bien y réfléchir, car le temps pourrait venir à me manquer, et choisir, sans me tromper, ce que je pourrais corriger, sélectionner ce que j'avais le plus envie de jeter par-dessus bord.?»
Dans ce dix-neuvième livre, Ma vie sans moi, roman, Nathalie Rheims s'abandonne plus que jamais, et poursuit la démarche entreprise dans Laisser les cendres s'envoler (2014) et Place Colette (2016), ses deux derniers romans publiés aux Éditions Léo Scheer. -
« J'avais fini par imaginer que les reins, parce qu'ils fonctionnent sans qu'on puisse rien en savoir, sont le véritable siège de l'inconscient. J'avais opté pour les maintenir dans cette sphère de mon ignorance. Inutile de fouiller dans ces zones d'ombre, je savais très précisément où cela me conduirait. Qui étais-je pour me croire l'égale de celui qui, seul, peut sonder les reins et les coeurs ? »
Pour écrire ce texte, Nathalie Rheims n'a pas été guidée par son imagination. Confrontée à une réalité implacable, elle raconte une année de lutte contre un mal singulier, qui, de génération en génération, frappe toutes les femmes de sa famille.
Arrivée aux limites de ce que le corps et la conscience sont capables d'endurer, elle doit faire un choix, auquel elle n'aurait jamais cru devoir faire face, un choix sublimé par le don, mais rongé par le sentiment de culpabilité.
Nathalie Rheims est écrivain. Elle vit à Paris. Les Reins et les Coeurs est son 20e livre. -
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«?La Maison Squelette s'est construite sans plan ni architecte. Elle s'est érigée sur les bribes de mes deuils et de mes souvenirs, se plantant au milieu de mon paysage pour en prendre toute la place. Celle que les absents avaient laissée.
La Maison Squelette a accouché de toutes les autres. Toutes ces maisons dans lesquelles j'ai vécu, en les aimant souvent, les haïssant parfois.
Au milieu de tous ces lieux perdus, se tenait toujours mon père. Lui qui était devenu le fantôme de ma vie, je le convoquais à chacune de mes errances. Nos retrouvailles régulières, entre les quatre murs de mon esprit, m'ont appris à affronter sa mort.
En perdant mon père, je me suis un peu perdue, moi aussi. Me retrouver aura pris le temps d'achever ce livre. »
Camille Patrice est née en 1988 à Paris. Elle est assistante réalisateur pour le cinéma et la télévision. La Maison Squelette est son premier livre. -
Laisser les cendres s'envoler
Nathalie Rheims
- Editions Léo Scheer
- Littérature
- 26 Août 2014
- 9782756105222
« J'ai perdu ma mère. Elle a disparu il y a plus de dix ans. Ma mère est morte, je le sais. Mais, lorsque j'y pense, je ne ressens aucun chagrin, pas la moindre émotion. »
Dans son quatorzième roman, Nathalie Rheims laisse apparaître, pour la première fois, la figure de la mère. Une femme se souvient, des années plus tard, du jour où, quand elle était adolescente, sa mère l'a abandonnée. Sa croyance en un amour maternel absolu, irrévocable, était-elle une illusion ?
Avec une lucidité intransigeante, Laisser les cendres s'envoler livre les secrets d'une relation brisée, les non-dits d'une famille singulière, les troubles enfouis qui, pour être démêlés, requièrent souvent une vie entière. Mêlant émotion et férocité, ironie et tendresse, Nathalie Rheims dévoile ses vérités les plus intimes, et invite le lecteur à venir à sa rencontre. » -
Éric Vuillard réalise avec Tohu un geste littéraire qui en fait d'ores et déjà l'un des auteurs-clef de sa génération sachant allier densité d'un style poétique et efficacité romanesque en prise avec les affects les plus profonds.
A la fois roman et travail de la langue, Tohu fait appel à la curiosité du lecteur, développant un univers d'une originalité absolue et fascinante. Un jeu de cache-cache jouant de l'ellipse et de la révélation, mobilisant les mystères de la vie et de la mort, du désir et de la parole, dans une quête littéraire profonde et absolue.
Le style d'Éric Vuillard est direct et excessif, baroque et fulgurant. Il nous entraîne au sein d'un genre inédit : un roman exaltant qui serait aussi épopée de la langue, musicale, visionnaire, métaphysique. -
Kaléidoscope II ; ce qui commence et ce qui finit
Tristan Garcia
- Editions Léo Scheer
- 5 Février 2020
- 9782756113098
« Tout ce que je souhaite, c'est de pouvoir aimer ce qui commence et ce qui finit, sans faire semblant, sans faire passer un effondrement pour une révélation, ni une gestation pour une agonie. »
Le deuxième tome de Kaléidoscope rassemble une nouvelle série de textes de l'écrivain et philosophe Tristan Garcia. Tous sont reliés par un fil secret : la recherche d'une limite entre le monde ancien et le monde nouveau, entre la nostalgie et l'impatience, entre ce que nous gagnons et ce que nous perdons dans les changements de l'époque.
Où débute, où s'arrête une frontière ? Qu'est-ce qu'un esprit réactionnaire ? Comment voir quelque chose d'original dans des images sans cesse recopiées ? Pourquoi lisons-nous des romans policiers ? Autant de questions contemporaines, parfois inattendues, auxquelles ces courts essais se proposent de répondre. La pensée de Tristan Garcia est exigeante, rétive aux fausses simplifications, mais toujours éclairante. Là où le monde nous semble défait, abîmé ou incompréhensible, elle nous guide, du moins nous apprend, ici et maintenant, à ne pas confondre les aurores et les crépuscules. »
Extrait de: Tristan Garcia. « Kaléidoscope II, Ce qui commence et ce qui finit. » Apple Books. -
Après son divorce, une quadragénaire s'apprête à chercher un nouveau conjoint. Elle ignore qu'elle ne vaut plus rien ou presque sur le « marché matrimonial », ainsi que les difficultés relationnelles en tout genre qui l'attendent.
Or, loin de se résigner, l'héroïne de ce récit trouve une solution révolutionnaire : se mettre en couple avec elle-même. Elle ne se contente pas de trouver le bonheur de cette curieuse manière ; désormais, elle est persuadée qu'à l'avenir, chacun comprendra que cette recette est la seule viable pour l'humanité tout entière.
Marcela Iacub, directrice de recherche au CNRS, est auteure de nombreux essais dont, récemment, La Fin du couple ou Scandale à la porcherie, et de romans, dont Confessions d'une mangeuse de viande ou Belle et Bête. -
Mère de famille accomplie, l'Amoureuse vit avec David et leurs deux garçons, mais, confrontée à la crise de la quarantaine et à la routine du quotidien, elle étouffe. Une rencontre bouleverse alors son destin. Marc surgit dans sa vie comme une déferlante. Pour lui, elle est prête à prendre tous les risques, y compris celui de tout perdre.
Sous l'emprise de cet homme, dominée par son propre désir, l'héroïne de ce roman sensuel et délicat découvre les méandres de la passion amoureuse, et la complexité de l'âme humaine.
Annabelle Mouloudji est compositrice, interprète et écrivain. Elle est l'auteure d'un récit autobiographique, La P'tite Coquelicot (Calmann-Lévy, 2011), et coauteur d'un beau livre hommage à son père : Mouloudji, athée ! oh grâce à Dieu... (Didier Carpentier, 2014). -
La narratrice de ce roman a décidé, un jour, de couper les ponts avec le monde qui l'entoure, de renoncer à sa carrière d'écrivain, de quitter Paris pour se réfugier dans sa maison, perdue dans la campagne, au milieu du pays d'Auge.
Cela fait maintenant cinq ans qu'elle vit là, recluse, parfaitement solitaire, en dehors de son chien, Paul, qui l'accompagne partout. Depuis, elle n'a plus écrit une ligne.
À l'origine de ce changement de vie, il y a un traumatisme, si violent qu'elle en a perdu la mémoire. Des bribes de souvenirs vont pourtant refaire surface. Cette femme rendue à elle-même découvre alors qu'elle a été la victime d'un harceleur qui ne lui a laissé aucun répit, au point qu'elle a failli en perdre la vie.
Aujourd'hui, ce personnage monstrueux l'a retrouvée. Cette fois, elle n'a plus le choix : ce sera lui ou elle.
Nathalie Rheims vit toujours à Paris. Danger en rive est son vingt-deuxième roman. -
Quiconque mange de mon corps sera mon époux et ne mourra jamais. Celui qui portera sa main contre moi se verra changé d'aspect. Celui qui s'élancera à ma poursuite connaîtra le malheur dans une grande richesse. Une femme me prendra pour son fils et je laverai le sang de son visage. Et nous nous mettrons à pleurer. Nous serons profondément émus. Je serai dans une très grande détresse. Je me jetterai contre sa poitrine. Elle me mettra entre les mains la statue du Seigneur dont elle me dira : "C'est lui-même qui se l'est taillée dans une pierre." J'allumerai un feu et je ferai cuire la statuette. Une fois brûlante, je la tiendrai dans les mains. Je soufflerai dessus. Mais je ne la lâcherai pas. Jusqu'à ce qu'elle refroidisse.
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Comment Moustipic, chef-d'oeuvre d'Alexander Calder, a-t-il pu atterrir dans un club de vacances, où il servait d'étendoir pour maillots de bain ? Lucie de Clichy ne comprend rien à l'art contemporain, où même « rien » signifie quelque chose mais, pour Simon Bret, le commissaire-priseur fantasque qui l'a embauchée, elle devra retrouver l'origine de cette sculpture monumentale ; si elle réussit, Moustipic passera du statut de porte-serviettes à celui de stabile - soit une oeuvre d'art majeure, susceptible de battre un record en salle des ventes...
Dans ce roman plein de fantaisie et d'érudition, Marie Lebey élabore une véritable enquête peuplée de personnages hauts en couleur, comme le petit monde de l'art sait les agiter, et nous montre l'incroyable destin de Moustipic, simple tas de ferraille ou authentique trésor. N'est-ce pas cela, la valeur des rêves ?
Marie Lebey vit à Paris. La Valeur des rêves est son septième roman.