« Je suis plus d'une sur dix !
Comme plus d'une femme sur dix, je suis atteinte d'endométriose. Malgré des douleurs depuis mes premières menstruations, je n'ai été diagnostiquée qu'en 2019, à la suite d'un bilan d'infertilité. J'ai ensuite entamé un parcours de PMA que j'ai vécu comme un tsunami émotionnel. Face au manque d'informations et de suivi proposés, j'ai écrit ce livre pour t'aider et t'accompagner dans ton parcours de soin. Avec l'aide d'experts, j'apporte des réponses aux questions que tu peux te poser et je détaille les méthodes qui peuvent nous soulager. Prête à démarrer cette aventure en ma compagnie ? »
Entre témoignages à coeur ouvert et carnet de santé, cet ouvrage mêle interviews de médecins traditionnels et alternatifs, exercices, podcasts et bien d'autres, pour mieux comprendre l'endométriose et la PMA et se réconcilier avec son corps.
Sage-femme en protection maternelle et infantile (PMI), Viviane Larman assure un suivi médico-social auprès de femmes enceintes en situation de vulnérabilité, ou dans des situations familiales complexes. Un temps suspendu, des plus intenses de leur vie. Pas toujours aussi heureux, serein qu'envisagé, voire parfois fait de nombreux méandres, avec des ombres, des replis.
Au fil de ces rencontres, relatées avec autant de respect que de tendresse, comme un instantané parfois, dans l'intime des mères, elle nous fait partager leur vécu unique. Elle dessine également en creux le métier de sage-femme, encore trop méconnu, particulièrement dans ce mode d'exercice qu'est celui en PMI.
Viviane Larman s'adresse à tous les parents, actuels et à venir. Elle livre ici ses réflexions sur le devenir mère, et souhaite également encourager un savoir-être et un savoir-faire.
La «mission C» (comme choc) est le service de police judiciaire qui, de décembre 1961 à juillet 1962, participa en Algérie à la lutte sans merci que le général de Gaulle conduisit contre l'OAS, en réplique à celle que cette organisation terroriste menait contre sa politique et sa personne.
Restituant l'apocalyptique climat de guerre civile des derniers mois de la souveraineté française en Algérie, ce livre éclaire certains sujets qui continuent à faire polémique : la mission C a-t-elle torturé ? Quelle fut la nature de ses rapports avec les barbouzes ? Et avec le FLN, ennemi avant le cessez-le-feu du 19 mars 1962 et «allié» ensuite ? Pourquoi n'a-t-elle joué aucun rôle dans la recherche des quelque 1800 européens enlevés par le FLN à partir d'avril, en violation des accords d'Evian ?
"Durant trente-quatre ans, Patrick Merly a été surveillant de l'administration pénitentiaire. Autrement dit : un gardien de prison, un « maton ».
De son premier stage à Fleury-Mérogis jusqu'aux Baumettes à Marseille, en passant par la prison de la Santé à Paris, Patrick Merly raconte, sans fard, son parcours et ce métier si particulier. Comment gérer des hommes et des femmes dans un endroit déshumanisé ? Comment gérer sa propre peur devant la violence de certains détenus ? Comment se préserver de la noirceur du quotidien ? À qui en parler à l'extérieur pour ne pas sombrer ?
Porté par l'amitié de Marc La Mola, ancien flic de la BAC de Marseille, il livre un témoignage puissant pour « hurler ce qui se déroule derrière ces grands murs », et dire, malgré tout, la lente reconstruction d'un homme qui n'aura jamais perdu son humanité et gardé, chevillé au corps, le goût intense de la liberté.
"Ce livre, avant tout pédagogique, explique la GPA aux enfants, mais aussi aux adultes à travers des illustrations et le regard porté par une enfant née par GPA, Fiorella Mennesson.
Cette histoire est bien sûr la sienne, mais aussi celle de centaines d'autres enfants nés comme elle. Elle ressemble à toutes les autres, faites avant tout d'amour et de confiance...
Ce livre a été réalisé pour l'association C.L.A.R.A. créée en 2006 par ses parents, qui regroupe 2000 adhérents, une cinquantaine d'experts et plus de 1500 enfants nés par GPA. Ils ont ouvert la voie à la jurisprudence française et européenne sur la reconnaissance des droits des enfants nés par GPA à l'étranger.
La santé est inséparable des préoccupations sociales et environementales. Elle n'est pas une politique, mais un projet de société dont l'objectif consiste à rendre le système plus efficace, plus équitable, plus juste, plus accessible et, surtout, plus humain. Il aura fallu une pandémie pour que le grand public prenne conscience de l'importance des failles et du délabrement de notre système de santé : pénuries de matériel, de médicaments, de personnel et défaillance de la gouvernance et du management.
Cet ouvrage vise deux objectifs complémentaires : porter témoignage de nombreuses professions de santé (praticiens hospitaliers, brancardiers, infirmiers, aides-soignants, urgentistes, sages-femmes, orthophonistes, ambulanciers, psychiatres, anesthésistes-réanimateurs) et de la société civile (chefs d'entreprise, enseignants, étudiants en médecine, économistes, anthropologues), et tirer les leçons démocratiques de cet exercice citoyen des métiers, hors des champs institutionnels habituels.
« Bé dame, écoutez ! On dit qu'un trésor est caché à la ferme de Duchaffault ! » Une rumeur que Violette, qui vit justement à Duchaffault, a déjà entendue maintes fois. Mais cet or des guerres de Vendée semble rendre les adultes de son entourage bien nerveux. La seule chose que la fillette parvient à entendre de leurs messes basses est un sombre présage : « Le mal est fait, le maléfice... » Difficile pourtant de ne pas rêver de trésors alors que les terres de son enfance sont peuplées de mythes et de croyances qui la fascinent autant qu'ils la terrifient.
Au rythme d'une campagne encore à l'abri de la modernité, Violette grandit, passant des curiosités de l'âge tendre aux amours adolescentes et aux épreuves de la vie d'adulte. Et si, au détour d'un de ces chemins moussus de Vendée, l'or n'était pas si maudit et finissait par jaillir, faisant briller les yeux d'enfant que nous avons tous en nous ?
Entre réalité et fiction, Cyriaque Griffon s'appuie sur la mémoire familiale transmise par sa mère pour dépeindre un univers bucolique et empreint de nostalgie. Mêlant la petite histoire à la grande, il fait revivre les souvenirs d'une Vendée où se côtoient religion, superstitions et légendes dans un roman endiablé...
Le 4 octobre 2019, la Cour de cassation valide la transcription en droit français des actes de naissance de Fiorella et Valentina Mennesson, jumelles nées par gestation pour autrui (GPA) en Californie en 2000. Une décision historique, après vingt ans de combat mené par leurs parents, devenu depuis le couple emblématique de la GPA en France.
Des années 2000 où la GPA leur apparaît comme une nouvelle façon de fonder une famille et de devenir parents aux années de combat - judiciaire et politique - pour faire reconnaître leurs droits, traversées par les réformes et projets de loi de tout bord, tandis que leurs filles grandissent sous les feux des médias, Sylvie et Dominique Mennesson reviennent leur parcours et leur histoire et retracent en creux l'évolution de la société française sur un sujet controversé. Entre l'éducation de leurs enfants, les décisions de justice, le retentissement des différents projets de lois qui ont secoué le paysage social (lois de bioéthique, Manif pour Tous) et l'entrée des jumelles dans la vie adulte, le couple Mennesson livre le témoignage d'une famille d'aujourd'hui... presque comme les autres.
Si elles sont aujourd'hui plus d'une centaine en Allemagne, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, et également implantées en Italie, en Suède, en Norvège, en Suisse ou en Belgique, en France, les huit maisons de naissance font figure d'exception dans un pays où la culture dominante de la naissance passe par une hyper-médicalisation, remise en cause depuis quelques années.
Les recommandations internationales vont pourtant dans le sens d'une moindre médicalisation et conseillent l'accompagnement des grossesses et des accouchements dans des lieux gérés par des sages-femmes. En cela, les maisons de naissance répondent aux attentes de nombreuses femmes en proposant la prise en charge des grossesses à bas risque, un suivi personnalisé de chaque future maman par une sage-femme dédiée, et un accouchement physiologique, dans le respect des choix de la mère, pour son bien-être comme celui de son bébé.
Un document exhaustif et concret, à l'attention des parents comme des professionnels.
Depuis deux ans se déroule - avec peu d'opposition - le scénario d'une pandémie mis au point par les puissants de ce monde, alimenté par la peur du SARS-CoV-2 et le matraquage quotidien d'un message unique, omniprésent dans tous les médias : « Le virus est dangereux et risque de vous tuer, le contact des autres vous met en danger. » L'hypnose générale a occulté les dangers des atteintes aux libertés fondamentales imposées par un totalitarisme rampant.Les enfants sont les premières victimes de cette guerre. Le con nement les a isolés du monde et de leurs camarades, remplaçant les échanges humains par des échanges virtuels. Les masques cachent le visage et les émotions d'autrui, le pass leur interdit les activités collectives salvatrices et, plus grave, la vaccination généralisée même aux tout-petits les me- nace. Cette injection expérimentale est d'autant plus injustifiée qu'ils sont à risque zéro et ne contaminent personne. De plus, elle met en péril leur avenir immédiat et à long terme, avec des e ets secondaires connus et inconnus.Quel avenir pour une société qui sacri e délibérément ses enfants? Il est temps d'ouvrir les yeux et ne pas sacri er, après nos aînés, notre jeunesse, avenir de l'Humanité.
""Comment suivre Pauline ? Suivre se dit d'un médecin pour son patient. Mais avec Pauline, la suivre, cela voulait dire courir derrière elle ou s'accrocher à sa roue pour rester en sa compagnie, ne pas être lâché ni la lâcher sur le long parcours, frénétique, chaotique, à donner parfois le vertige, que nous avions entrepris de faire ensemble. Elle l'avait réclamé instamment alors qu'elle n'était que rébellion devant toute démarche instituée et toute contrainte, comme l'exigeait le mode de relation que je pouvais lui proposer en tant que psychanalyste. Nous nous sommes pourtant engagés pour un cheminement qui a duré plusieurs années, émaillé de multiples événements, rebondissements, interruptions, traversé par tous les états d'âme possibles de part et d'autre, entre attachement et rejet, entre espoir et découragement. Le tout était d'une richesse et d'une densité qui pouvaient laisser croire que Pauline allait sortir de son marasme. Mais ce cheminement fut interrompu tragiquement, ce qui ne pouvait que m'inciter à y revenir, à le raconter, à y réfléchir longtemps après. Malgré cela, ce récit voudrait donner toute la mesure de ce qu'instaure ce type d'écoute, les immenses ouvertures qu'il offre et les changements qu'il autorise chez le sujet.""
Naviguant sans cesse du fil de soi au fil de l'histoire collective, Jean Luc Dupuis nous embarque dans l'aventure vertigineuse et sublime de l'humain.
Car s'il s'agit bien du récit d'une vie, celui-ci s'éclaire et se nourrit constamment de l'histoire des hommes du XXe siècle. En faisant vivre et vibrer des événements tels que la Seconde Guerre mondiale, la guerre d'Algérie, mai 68, la décolonisation, en les faisant résonner de sa propre vie et de bien d'autres, l'auteur nous montre à quel point la confrontation et la juxtaposition des histoires individuelles font l'Histoire.
Philosophe de formation, attentif à l'évolution des idées et à l'influence de la religion sur la société, il nous invite aussi à un parcours qui s'inscrit dans l'espace, du Pas-de-Calais au Périgord, en passant par l'Afrique, la Turquie et le Brésil. Brèves étapes ou longues échappées, haltes auxquelles on se ressource ou abîmes où l'on se perd, recherche désespérée d'un port d'attache pour l'âme ballotée, esseulée.
Écrit dans un style dont la musicalité et la poésie épousent à merveille la profonde sensibilité de son auteur, ce magnifique récit aux multiples facettes nous livre surtout le long combat d'un homme qui, plongé à la fois dans les méandres tortueux et obscurs de son époque et ceux, inextricables et angoissants de sa propre histoire familiale et individuelle, va devoir s'arracher aux démons intérieurs qui le consument, pour accéder peu à peu à sa propre vérité.
De toutes ces guerres, la plu
Énergique et souriante, Camille, que ses proches appellent Milou,croque la vie à pleines dents. Elle est entourée de son mari et de ses amies et portée par un job qui la dynamise. Heureuse mère de trois enfants, elle attend un petit quatrième. Ce bébé, elle l'aime déjà et le surnomme Melba.
Pourtant, un matin d'avril, l'examen échographique laisse entrevoir une malformation qui peut s'avérer lourde de conséquences pour le bébé. Milou se voit arrêtée dans son élan aussi brutalement que soudainement. Que faire ? Garder cet enfant dont son mari ne veut plus ? Se résoudre à se séparer du bébé ?
Avec franchise et non sans humour, Camille Mortier aborde la difficile question du choix, et des décisions qui en découlent lorsqu'une femme doit envisager de mettre un terme à sa grossesse. Où s'arrête l'injonction sociale, et où commence le sacrifice de soi ? Doit-on suivre son intuition et aller à l'encontre de son entourage ou, au contraire, apprendre à renoncer pour le mieux de tous ?
Un récit résolument optimiste, qui permet de comprendre, pas à pas, ce qu'une femme peut traverser tout au long de cette épreuve si particulière qu'est l'interruption médicale de grossesse.
Maurice Drumlewicz a 18 ans lorsque, le 6 octobre 1939, il prend la route à la recherche de son frère Henri, enrôlé dans l'armée polonaise. La guerre vient d'éclater et l'armée est prise en étau entre les Russes et les Allemands. Maurice quitte sa Pologne natale, muni d'un simple baluchon, ignorant encore l'incroyable voyage qui l'attend.
Entre 1939 et 1946, Maurice parcourra ainsi plus de 11 000 kilomètres, en grande partie à pied. Un périple extraordinaire à travers l'Union soviétique, de Varsovie jusqu'au fin fond de la Sibérie, en pleine guerre, avant de rejoindre Paris en 1946.
Comment survivre lorsque les dangers affleurent de toutes parts? Maurice raconte une vie au jour le jour: marcher, ruser, multiplier toutes sortes de travaux contre du pain, une soupe, des cigarettes, tout en évitant les rafles car, en fil rouge, se dessine la grande Histoire, ses enjeux et la réalité des camps de travail. Ces tribulations sont aussi celles de ces copains d'enfance qui furent ses compagnons d'infortune. La fraternité, la solidarité auront été le moteur de leur survie durant ces années difficiles.
Un témoignage rare, nourri et complété des commentaires de sa fille, Sylvie Lidgi, qui vient éclairer une page de l'Histoire encore trop peu documentée.
Dans une société qui doit réinventer son modèle du vivre en commun et qui cherche sa résilience sociale, une grande partie de l'avenir se joue dans le logement social, qui représente plus de 5,3 millions de logements en France, soit 16% du total des habitations. Car, contrairement à des représentations éculées, le secteur HLM n'est pas « réservé » aux banlieues, ni aux grandes métropoles. Les HLM sont aussi très présents dans les zones rurales, les petites villes. Les familles monoparentales y sont deux fois plus nombreuses que dans l'ensemble de la société française. Les bailleurs sociaux sont parmi les premiers acteurs de l'accueil des ménages vivant en France (12 millions de Français), notamment au début de leur parcours résidentiel. Ils accompagnent aussi le vieillissement de la population.
Dans ce pays qui s'interroge et qui se réinvente, le logement social est un amortisseur de crise et un levier majeur de protection et d'innovation sociale. Cet ouvrage interroge les dynamiques en oeuvre dans une société résiliente et pose un questionnement plus large sur la place du logement social dans la France de demain.
Yves Beigbeder sort à peine de sa licence de droit lorsque son oncle, Henri Donnedieu de Vabres, juriste français, lui propose d'être son assistant lors du procès de Nuremberg. Assister aux plaidoyers et aux condamnations des grands bourreaux nazis, tombés de leur piédestal, est une expérience frappante pour le jeune homme. La justice internationale et la Seconde Guerre mondiale, avec son héritage difficile, sont devenus les fils conducteurs de toute sa vie, comme il le raconte dans cette autobiographie. Sa longue carrière de haut fonctionnaire dans les institutions internationales (la Food and Agriculture Organization, l'OMS) est marquée par son intérêt pour les grands procès d'un XXe siècle secoué par la décolonisation, les guerres en Europe et les génocides. À son expérience des difficultés et des réussites des organismes transnationaux se mêlent ses connaissances sur le développement du droit international. Aujourd'hui âgé de 98 ans, l'un des derniers témoins de Nuremberg exprime plus que jamais sa conviction profonde de l'intérêt d'une justice internationale.
Le don d'organe est déjà un sujet lourd, alors écrire dessus quand on ne se sent pas l'âme d'un écrivain est loin d'être une sinécure ! J'ai donc commencé à écrire sans penser à un lecteur précis, j'avais besoin de passer cette étape de ma vie par des mots, j'écrivais pour moi. Décrivant la maladie, le quotidien et les relations humaines comme je les vivais : avec beaucoup d'autodérision et un humour de « malade ».
Adeline a été trois fois greffée : Deux « dons » venant de personnes décédées, un venant d'un vivant. Connaître son donneur, voilà qui change tout ! En effet, dans le premier cas, c'est l'attente pour soi, et pour les proches la compassion. Il n'y a rien d'autre à faire. Dans le second cas, c'est l'espoir et la culpabilité. Embarquer un proche dans sa maladie, ça n'est pas anodin. Chacun appréhende la question fatidique : « Tu veux bien me donner un rein ? » Et tous ont des réactions différentes : surprenantes, touchantes, blessantes parfois...
Mais lorsque vous apprenez que votre unique chance de répit est de trouver un donneur dans votre entourage, avez-vous seulement le choix ?
Au crépuscule de sa vie, Françoise d'Origny fait revivre des mondes aujourd'hui disparus, décrits avec verve sur un rythme entraînant. Il n'est pas question d'épée, de robe ou d'argent, les anecdotes se suivent, rocambolesques souvent, graves parfois, toujours surprenantes, illustrant les étapes inattendues d'un parcours qui semblait pourtant écrit d'avance.
À sa suite, le lecteur cheminera de l'avant-guerre à l'exode et l'Occupation puis de Cambridge à Florence. Il l'accompagnera dans les mondanités parisiennes comme dans les forêts de Sologne ou la brousse africaine, des chaleurs équatoriales aux neiges de Sibérie. En marge de toutes les conventions, la mémoire des épreuves dominées, Françoise d'Origny, avec son oeil de peintre, affirme ici sa vraie noblesse : la liberté.
Paul Savinières, restaurateur de tableaux à Paris, se réveille d'un long coma survenu à la suite d'une agression dont il n'a aucun souvenir. De retour chez lui, il découvre un tableau dissimulé
dont il ignorait l'existence, tandis que le prénom d'Anna ne cesse de s'imposer à lui. Paul va progressivement sortir de son amnésie. Lui reviennent alors les heures lumineuses vécues avec Anna Kristof à Budapest et à Szentendre, petite ville d'art située sur les bords du Danube. Au fil d'une patiente recherche, il va plonger dans la douloureuse histoire de la Hongrie. De 1941, sous la botte nazie, à la tragédie subie par la communauté juive, en passant par l'oppression stalinienne et la révolte de 1956, il découvrira les liens insoupçonnés entre un peuple martyr, sa propre histoire et celle du tableau.
Quelques paroles prononcées et une poignée de main, voilà qui suffit à sceller le sort de Fatima. Le jour même de sa naissance, son père la promet à son meilleur ami, âgé d'alors trente ans. Dès cet instant, son destin ne lui appartient plus. Arrachée à sa mère répudiée à l'âge de trois ans, élevée dans l'isolement d'un village marocain auprès d'une terrible grand-mère et privée d'éducation, elle est mariée de force avant même ses quinze ans. Mais Fatima est bien décidée à briser ses chaînes. Arrivée en France, elle se jette à corps perdu dans le travail, clef de son indépendance. Celui-ci lui apportera la liberté et l'amour et lui permettra, après bien des épreuves et des sacrifices, de se construire une vie nouvelle.
C'est sous la plume de Vincent, son mari aujourd'hui, que Fatima dénonce la persistance des mariages forcés, ces usages d'un autre temps, et ouvre une réflexion passionnante sur la place de la femme dans la société marocaine, mais aussi sur la confrontation de la tradition et de la modernité, et sur la difficile affirmation des libertés individuelles.
Le titre "Désir d'écrire ?" s'adresse aux passionnés d'écriture ainsi qu'aux animatrices, animateurs d'ateliers d'écriture et enseignants. Il se présente comme un livre-outil pour bousculer la langue, la pensée et cheminer de soi vers les autres et le monde.
Exposée pour la première fois en 1972, Michèle Destarac est une artiste peintre proche de l'abstraction dont l'oeuvre fut révélée aux côtés, entre autres, d'Alechinsky, Doucet et Debré. Ses oeuvres figurent aujourd'hui dans plusieurs collections publiques.
« Soixante ans après son indépendance, l'Algérie reste un pays qui se cherche, un pays qui peut faire cent fois à tous les niveaux. Lorsque les jeunes et les moins jeunes sont sortis dans la rue le 16 février 2019, à Kherrata, en Kabylie maritime, ils ne savaient pas que leur geste amorçait un nouveau cycle de luttes en Algérie. Toute lutte sincère génère un éveil. De larges fractions de la po- pulation se sont éveillées et réclament désormais leur droit à la dignité, à la liberté, à la justice sociale. Pacifiquement, cet éveil finira par aboutir à des horizons meilleurs. Nulle force ne peut s'opposer éternellement aux désirs profonds d'un peuple. L'écrivain en est conscient.
Qu'ils écrivent en arabe, en tamazight ou en français, les écrivains algériens apportent un nouveau souffle à la littérature d'Afrique du Nord. Certaines voix ont déjà acquis une certaine notoriété au pays de Kateb Yacine ; d'autres le feront tôt ou tard.Les discussions contenues dans ce livre ont été réalisés entre 2004 et 2006, elles ambitionnent de faire connaître le regard de quelques-uns de ces écrivains en mettant en exergue leur parole. »
Édouard Moradpour est l'un des pionniers de la "nouvelle Russie", où il est considéré comme le "père de la publicité". Il s'installe à Moscou au lendemain de la chute du mur de Berlin et y restera vingt ans. Il mêle ici parcours personnel et réflexions sur le passage de l'URSS vers la nouvelle Russie et son capitalisme débridé. Putsch raté, chute vertigineuse du rouble, crise financière, guerres de Tchétchénie, attentats de Moscou, adieux d'Elstine, prises d'otages des rebelles tchétchènes, naufrage du Koursk, chasse aux oligarques - autant d'événements qui ont marqué le destin de la Russie postcommuniste et constituent des "plaies" encore ouvertes.