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FeniXX réédition numérique (Le Cercle d'or)
105 produits trouvés
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L'Arbre déraciné
Yves Jacob
- FeniXX réédition numérique (Le Cercle d'or)
- Romans
- 8 Octobre 2020
- 9782402058605
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Mission Lorelei : En Lorraine occupée (5 nov.-24 déc. 1944)
Charles Gilbert
- FeniXX réédition numérique (Le Cercle d'or)
- 12 Novembre 2015
- 9782402040570
Novembre 1944, alors que l'État-Major allemand prépare sa grande offensive sur Bastogne, dans les Ardennes, le G2, service de renseignement de la 3e armée américaine commandée par le général Patton, cherche à savoir ce que trament les nazis. Une équipe de quatre résistants français, membres du réseau Alliance, pourvue d'un poste émetteur, franchit de nuit la Moselle et s'infiltre au travers des lignes ennemies. Deux jeunes Lorraines vont la rejoindre et servir d'interprètes. Jour après jour, circulant à pied, malgré le froid et la faim, bravant tous les dangers, l'équipe va renseigner le G.Q.G. allié sur les mouvements des soldats de la Wehrmacht. Pendant que la bataille des Ardennes fait rage, épuisés, ayant échappé par miracle à une attaque allemande, les six courageux Français regagnent à Noël, sous le feu de l'ennemi, les lignes américaines. Avec « Mission Lorelei », Charles Gilbert, retrace aujourd'hui, d'après les souvenirs des membres de la mission, avec exactitude et minutie, les multiples et authentiques péripéties de cette aventure tout à la fois quotidienne et extraordinaire, où parfois le drame rejoint la comédie, où la peur et l'angoisse se transforment parfois en rires.
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À la croque au sel... Grand menu d'histoires politiques
Gabriel Delaunay
- FeniXX réédition numérique (Le Cercle d'or)
- 12 Novembre 2015
- 9782402042147
C'est un repas digne de Brillat-Savarin et de Grimod de la Reynière... Les mets sont variés et la cuisine relevée. Il n'y manque rien, des hors-d'oeuvre aux rince-bouche. Les huiles y sont au vinaigre, les cervelles au beurre noir et les gros poissons y chassent le petit gibier. On y mange peu, mais on y déguste beaucoup : le miel parfois prend un arrière-goût d'amandes amères, mais en compensation, le lard fumé se digère comme un velouté de pêches. Que d'histoire, que d'histoires ! Les mélanges sont explosifs quand il s'agit de politique et de religion, de justice et d'administration, de sport et d'amour... Certains s'y reconnaîtront, mais « feront semblant de ne pas en avoir l'air ». Peut-être que vous les reconnaîtrez aussi, mais tant que le repas ne sera pas fini vous garderez votre air innocent. Et ceux qui n'y découvriront personne se demanderont pendant des jours quelle part l'auteur a faite à la vérité en prenant toutes les fantaisies, à moins que, tout simplement, la vie des hommes publics soit la plus vraie des comédies humaines.
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Corse : Terre de liberté
Marie-Jane Natali-Listera
- FeniXX réédition numérique (Le Cercle d'or)
- 12 Novembre 2015
- 9782402041232
Pour parvenir à la vérité d'un homme ou d'un peuple il n'y a pas de chemin plus droit, plus direct, que celui du coeur. C'est celui qu'a choisi Marie-Jane Natali-Listera pour atteindre à la vérité de la Corse, pour la comprendre et, par ce récit qui se veut témoignage, pour la faire comprendre autour d'elle. Dans sa préface, Mgr Thomas, évêque d'Ajaccio, souligne les raisons de cette exceptionnelle compréhension : « Mme M.-J. Natali a épousé un Corse, a vécu en Corse la vie de famille et ouvert son coeur à tous ceux de Corse, sans acception de personne, pour les écouter avec sympathie, les connaître du dedans et les aimer. La lumière s'est faite alors, et elle nous la transmet dans un récit alerte, varié, où paysages et personnes ne font qu'un avec la réalité contemporaine : la Corse d'aujourd'hui, fidèle à son passé, mais qui éprouve grande peine à se frayer un passage dans une civilisation éloignée de ses valeurs les plus profondes. » Destiné aux « continentaux », ce livre veut changer en eux, dans la mesure où ils cherchent à mieux connaître la Corse actuelle, quelque chose d'essentiel : « des idées fausses auront disparu, des questions auront trouvé réponse, une sympathie envers la Corse les aura gagnés ». « Mais, ajoute le préfacier, de nombreux Corses eux-mêmes y puiseront la joie d'une découverte, celle de se savoir connus, entendus, compris et aimés par une « continentale » de Vendée... » Au reste, on ne sera pas surpris que la Vendée soit le pays de l'auteur, du préfacier et de l'éditeur de ce livre : ne sut-elle pas, en d'autres temps, comme la Corse aujourd'hui, se battre pour conserver son âme et demeurer « terre de liberté » ? Ce que l'Empereur corse a marqué de son sceau en créant « Napoléon - Vendée » (La Roche-sur-Yon), chef-lieu de la Vendée et ville natale de Marie-Jane Natali-Listera.
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Féminapolis
Andre Audureau
- FeniXX réédition numérique (Le Cercle d'or)
- 12 Novembre 2015
- 9782402042086
Avant de paraître, ce livre a déjà soulevé des réactions diverses, opposées, parfois violentes. J'ai souvent remarqué combien ce thème de l'émancipation des femmes déclenchait les passions et qu'il fallait être prudent dans toute conversation. Or ce livre est une imprudence car il peut agacer. Et c'est très bien. J'ai toujours été frappé par certains aspects de notre civilisation ; elle est incontestablement l'oeuvre quasi exclusive des hommes ; elle témoigne de leur ingéniosité, de leur créativité, de leur intelligence, mais aussi de leur démesure, de leur agressivité, de leur perversité. Je me suis posé la question que beaucoup de gens doivent se poser : « Et si les femmes avaient eu le rôle que les hommes ont assumé ? » Féminapolis n'est pas ma réponse mais une réponse possible. J'ai inversé les rapports des sexes, ce qui doit nous rendre notre faculté de nous scandaliser. Les androcées sont monstrueux, dites-vous, cherchez le mot dans le dictionnaire et vous n'y trouverez que sa définition botanique ; par contre, vous trouverez gynécée. Le vocabulaire reflète les réalités : l'homme a bien enfermé des femmes pour son plaisir ; le contraire n'a pas eu lieu. Le renversement des rôles ne constitue pas une attaque contre les femmes, ce serait une lecture trop simpliste, qui a pourtant été faite par des femmes du monde de l'édition. L'admirable Planète des singes de Pierre Boulle, n'a jamais été un livre contre les singes, au contraire. L'intention est différente, nous y reviendrons. On peut voir dans Féminapolis une caricature de certains régimes politiques : la ruche humaine bien organisée et totalitaire, on connaît... Je ne pense pas que les femmes, si elles prenaient une telle direction, ce qui resterait à prouver, feraient pire que les hommes. Cela semble difficile : des sommets ont été atteints en ce siècle ; notre mémoire en est encore traumatisée. Je crois que derrière ce qu'on appelle l'émancipation des femmes se cache l'une des plus grandes hypocrisies, une des plus grandes duperies du siècle. Si, en France, on leur a octroyé le droit de vote en 1946, c'est pour qu'elles fassent contrepoids aux six millions de voix communistes d'alors ! Actuellement les femmes sont en partie la force-frein en France et en Europe. La droite est au pouvoir en France grâce à elles, c'est connu, irréfutable. Alors si les femmes n'ont pas ce pouvoir révolutionnaire au sens noble du terme (qui bouleverse l'ordre établi), si elles ne représentent pas la force neuve de contestation et de dénonciation, si elles rentrent dans le système (argent, guerre, égoïsme, mensonges, hypocrisies, injustices, violences...) et qu'elles aident à le maintenir, il n'y a plus d'espoir nulle part. Seuls les petits enfants auront peut-être encore le pouvoir de s'étonner et de trouver monstrueux ce que les adultes acceptent lâchement. C'est ce que pense et écrit Christiane Rochefort, mais de cela on peut douter : la télévision est là, qui commence son joli travail dès le berceau. Écoutez les chers petits crier leur admiration fanatique pour Goldorak et tremblez pour l'avenir !
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Lucile et la guerre
Andree Bourcois-Mace
- FeniXX réédition numérique (Le Cercle d'or)
- 17 Décembre 2015
- 9782402058698
Pour de nombreuses lectrices, il sera le « roman féminin » parfait où l'amour (de Lucile de Bruc et de l'officier d'occupation Hans Brünner), le drame, l'époque recréée (le lumineux et sombre été 1942), la couleur locale (bretonne autour de Saint-Malo et de Rennes) s'allient pour composer un récit bref mais intense, tenant constamment en haleine... Mais pour d'autres, plus sensibles à l'humour de multiples traits d'observation plus proches de l'eau-forte que du pastel, ou à la violence de moins en moins contenue, marquant la rencontre de ces deux destins (Lucile, la veuve épanouie de quarante ans, « Jeannette » dans la Résistance, et Hans, l'ennemi, le jeune officier blond aux « yeux de muet »), ce qui comptera dans ce livre, ce sont la précision du document et l'audace du thème : Passion et vérité.
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Nocturnales ou le Concerto diabolique
Michel Moreaux
- FeniXX réédition numérique (Le Cercle d'or)
- 17 Décembre 2015
- 9782402058681
« Nocturnales » est comme « le concerto diabolique » de nouvelles fantastiques qui nous livrent tour à tour une réalité étrange à la saveur de rêve ou un cauchemar atroce se transformant peu à peu en une cruelle certitude. L'épouvante n'y a pas toujours une face horrible aux dents de vampire ; elle peut se nicher derrière une porte close ou un masque carnavalesque, voire dans un joli rosier. Le fantastique y a aussi parfois le parfum subtil et émouvant d'un amour jauni ou la douceur amère d'un rêve qui n'a pas résisté aux lueurs de l'aube.
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Ouragan sur la Vendée
Elie Fournier
- FeniXX réédition numérique (Le Cercle d'or)
- 14 Mai 2016
- 9782402079549
L'auteur est vendéen, né et domicilié dans la région du Poiré sur Vie où les quatre cousines de Charette passèrent leurs années heureuses. Région rendue célèbre par le plus odieux des massacres ordonnés par la Convention, celui des Lues (28 février 1794) où périrent 564 personnes dont 110 enfants de sept ans et au-dessous. Jusqu'à la cinquantaine, Elie Fournier a vécu en terroir vendéen : instituteur au Fenouiller, l'auteur consacre ses loisirs de retraité à établir, par les documents d'archives le véritable caractère de l'insurrection vendéenne. « Le grand public, nous dit-il, a connu celle-ci à travers le prisme déformant de Jules Michelet, pour qui les Vendéens sont « de malheureux sauvages ». La vérité est moins simpliste et le lecteur du deuxième centenaire (bientôt 1989 !) la veut dans son intégralité. Les Vendéens, pacifiques par nature, furent poussés à bout, deux années durant (1791-1792), par un Pouvoir exorbitant qui prétendait légiférer en matière religieuse et organiser une Eglise indépendante de Rome. Une fois déclenché, le conflit, longtemps contenu, s'exaspéra par les décrets gouvernementaux qui portent, noir sur blanc, le mot extermination. Ce sont les cruautés démentielles du gouvernement de la Terreur - par un Westermann, un Carrier, un Turreau interposés - qui recrutèrent les soldats de Bonchamps et de Charette, « les géants », écrira Napoléon. » Elie Fournier a choisi de faire revivre cette tragédie à travers l'histoire d'une famille - les Vaz de Mello, du château de la Métairie, au Poiré sur Vie - « exterminée » au fil de la sanglante décennie, en Vendée, sur les routes de la « virée de galerne », à Nantes, dans les Flandres, à Quiberon. Si l'émotion affleure constamment, le document n'en demeure pas moins prioritaire. Par l'iconographie, la cartographie, les annexes, la précieuse chronologie comparée des événements vendéens et nationaux, « Ouragan sur la Vendée », récit d'Histoire, apparaît bien comme une contribution capitale à la connaissance de ce que l'auteur appelle « la Terreur bleue » - titre de son prochain ouvrage, centré sur la période fatale d'octobre à décembre 1793, celle qui décida du destin dramatique des « quatre cousines de Charette ».
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Inconstante Angelina ou La rhapsodie cantalienne
Yvonne Pierre-Rochez
- FeniXX réédition numérique (Le Cercle d'or)
- 14 Mai 2016
- 9782402077040
Il était une fois... ainsi commencent bien des histoires ; à plus forte raison ce récit qui rapporte des faits vécus et met en scène des personnages historiques. Donc, il était une fois, dans le Cantal, à Albepierre, près de Murat, au coeur de la Haute Auvergne, une jeune fille, Angélina Rispal, élevée comme une demoiselle, vers les années 1860, dans un couvent distingué de Rodez, car son père, instituteur, directeur d'un pensionnat et chantre à l'église, avait les moyens de lui faire donner une brillante éducation. Hélas ! Le démon est rusé, et Angélina, plus naturellement douée aux jeux de l'amour que portée aux exercices de la vertu, si prisée pourtant de ses contemporains, n'ignorait rien de sa beauté et entendait profiter de sa jeunesse. Il était une fois également un certain capitaine Matuszewicz, officier français mais comte polonais, que la beauté entrevue de la couventine avait envoûté. Angélina, bien que flattée, lui préféra Bertrand, un joli garçon de Murat, bourgeois cyniquement libertin. Comment l'officier, aux idées socialistes avancées, devint avec son ami, le prêtre marié, François Queyrel, « communeux », comme on disait alors, tandis qu'Angélina filait avec Bertrand le parfait amour, d'une façon fort tumultueuse, c'est ce que ce livre, où une prudente fiction a comblé les vides de ce qu'on sait avec précision de la réalité et quelle réalité ! vous apprendra, en vous emmenant de Rodez à Albepierre, du Larzac au Paris fiévreux de 1871 et aux prisons de la Nouvelle Calédonie, grâce à la plume vive, parfois ironique, toujours fidèle, d'Yvonne Pierre Rochez. Cette histoire vraie, dans son décor naturel, dans ses péripéties familiales, dans son environnement national, dans la psychologie de ses personnages, révélateurs d'une époque à la fois proche et extraordinairement lointaine, vaut aussi et peut-être surtout par la minutieuse et pittoresque reconstitution des moeurs, des saisons, des costumes, du climat de cette Haute Auvergne qui, depuis longtemps, ne s'était pas trouvée à pareille fête littéraire. Que demande-t-on à un bon roman historique, genre si apprécié aujourd'hui ? De l'authenticité, de la crédibilité, de l'intérêt dramatique, du document et de la vie ! C'est exactement ce que nous offre cette Inconstante - et désormais inoubliable Angélina.
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Imagerie
Jean-Francois Bourasseau
- FeniXX réédition numérique (Le Cercle d'or)
- A l'enseigne du Sablier
- 14 Mai 2016
- 9782402134255
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Les mille et un visages de la Vendée
Societe Des Ecrivains De Vendee
- FeniXX réédition numérique (Le Cercle d'or)
- 14 Mai 2016
- 9782402161589
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Le «Carabin rouge» : témoignage d'un médecin de combat en Indochine et en Algérie devenu médecin du travail chez les sidérurgistes de Longwy
Jacques Delivre
- FeniXX réédition numérique (Le Cercle d'or)
- 14 Mai 2016
- 9782402139847
Ainsi, l'auteur, par ses différentes affectations, s'est trouvé, en tant que médecin, « en première ligne » des importants évènements qui, durant ces trente dernières années, ont secoué notre pays. À travers ses témoignages, depuis les rizières d'Indochine jusqu'aux usines du Pays Haut lorrain, des « soldats perdus » d'Algérie aux sidérurgistes de Longwy, il y décèle chaque fois un sursaut de l'homme face aux bouleversements sociologiques et économiques ayant exigé de sa part un effort douloureux d'adaptation. Il y voit aussi une domination progressive de la Matière sur l'Homme, étouffant sur son passage ces sentiments naturels que l'on nomme croyances et ambitions. Le Docteur Délivré appuie son témoignage sur la pathologie qu'il est ou fut appelé à rencontrer quotidiennement : accroissement des allergies, des troubles dits psychosomatiques, des accidents cardio-vasculaires frappant des hommes de plus en plus jeunes. Pour lui, il s'agit là, parfois, d'un moyen d'expression, d'une forme de langage, transmis par le corps mais émanant de notre cerveau dont le bon fonctionnement requiert croyances ou motivations nécessaires à la réalisation de l'acte. Jacques Delivré demeure cependant convaincu du triomphe de « la Vie ».
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Le bouquet de ma vie
Anne Mandeville
- FeniXX réédition numérique (Le Cercle d'or)
- 14 Mai 2016
- 9782402152778
Comment expliquer l'attrait que la peinture naïve exerce aujourd'hui sur tant de gens ? Doit-on évoquer le mythe de quelque Paradis perdu et retrouvé ? Car ces peintres que l'on dit naïfs ont en commun la passion du réel. Le « paradis » est là, autour de nous, dans le moindre objet, dans la scène la plus quotidienne, pour peu que nous sachions les regarder avec cet oeil éclairé par le don d'émerveillement. Anne Mandeville n'est pas une autodidacte de la peinture, mais ce don qui transmue le réel, elle le possède, à un tel degré que nous allons dans son oeuvre, de révélation en redécouverte. Dans le cours de ce livre pourtant, où elle nous accueille, nulle fresque historique, nul effet résolument pathétique, même lorsque l'existence qui nous est contée se déroule sur le fond de deux guerres qui, certes, ne l'auront pas épargnée : il en est d'Anne Mandeville comme de ce joueur de pipeau de nos livres d'enfant, qui avait gravé sur son instrument la devise magique : « De tout fais joie ». De ses heures tristes ou tendres, graves ou espiègles, elle a composé le Bouquet de sa vie. C'est une offrande qu'on ne refuse pas, car elle est adressée du coeur au coeur, la voie la plus directe, la ligne la plus droite par laquelle, spectateur, auditeur ou lecteur, il nous est possible d'accéder au secret de l'oeuvre d'art. Écoutons la confidence d'Anne Mandeville. Écrivain ou peintre sa démarche est la même, elle vient à nous pour partager ce qu'elle détient à notre intention de plus précieux : une joie de vivre en laquelle se sont fondus les peines et les rêves, les soupirs et les sourires d'un destin qui continue de mûrir comme un beau fruit au soleil de la Création. Jean Huguet, de l'Académie de Bretagne.
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Le Feu du ciel (Plymouth, 1940-1941) : un français témoin de la bataille d'Angleterre
Andre Savignon
- FeniXX réédition numérique (Le Cercle d'or)
- 7 Janvier 2016
- 9782402060493
Ce document, le témoignage d'un Français ayant tenu jour après jour - ou plutôt nuit après nuit - le journal du « Blitz » de Plymouth, un des plus meurtriers de la bataille d'Angleterre, de l'été 1940 au printemps 1941, est exceptionnel à un double titre : - son auteur est André Savignon, Prix Goncourt 1912 pour « Les Filles de la pluie », journaliste consacré par ses livres, tous inspirés de reportages, où il se révèle un des meilleurs écrivains de l'insolite quotidien ; - correspondant en Grande-Bretagne depuis plus de trente ans lorsqu'il se retrouve à Plymouth où il a déjà vécu, c'est un familier de la langue et de la société anglaises, qui observe et note le comportement des Britanniques sous « le feu du ciel » que fait pleuvoir la Luftwaffe sur le grand port de la Royal Navy, et à l'égard des Français, des marins bretons surtout, pris sous un autre feu, celui d'une francophobie galopante alimentée par la Presse. Mêlé au petit peuple de Plymouth, qu'il aime et dont il se plaît à croquer de multiples et fantastiques silhouettes sur fond de carnage, André Savignon écoute, regarde, enregistre, dans l'angoisse des siens demeurés à Saint-Malo, de la France, elle aussi bombardée, mais par la RAF, et déchirée, dans l'angoisse aussi d'une mort toujours présente, dès que tombe le jour. Il fallait un écrivain-témoin au faîte de son métier et de son expérience d'homme (A. Savignon mourra en 1946, sans avoir revu la France) pour traduire, avec une pudeur très britannique, mais une sensibilité toute française, la Peur de cette période tragique. Les amateurs d'histoire de la Seconde Guerre mondiale revivront dans ce livre - illustré de documents d'époque - un épisode connu, mais ici renouvelé, de la bataille d'Angleterre. Les lecteurs, en général, redécouvriront un admirable écrivain que la France, ce livre en est la preuve éclatante, n'aurait jamais dû oublier.
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Les sentiers de la liberté
Lucienne Blandeau
- FeniXX réédition numérique (Le Cercle d'or)
- 7 Mai 2016
- 9782402081061
Voici venu le temps de la mémoire. Depuis bientôt quarante ans, des témoins prestigieux - à commencer par le Colonel Rémy dont la « lettre préface » convie, avec une amicale et simple chaleur, à la lecture de ce récit - ont tracé les grandes avenues de la Résistance française à l'occupant nazi. Il reste aujourd'hui à affiner ce réseau de voies - et de voix - connues de tous, en donnant la parole aux acteurs anonymes qui ont frayé les sentiers sans lesquels les avenues glorieuses n'auraient pu conduire tout un peuple à la reconquête de sa liberté. Ces acteurs n'ont jamais prétendu au titre de héros. Ils ont payé cependant un lourd tribut à l'angoisse, à la violence, à la torture même, et la mort était parfois au bout du sentier. Le témoignage de Lucienne Blandeau est émouvant, car il touche et convainc par son authenticité ; il est d'une admirable concision, demeurant, dans sa ligne naïve, au coeur même de la réalité qu'il décrit. Ce témoignage est clair, comme le nom de la jeune fille sous les traits de laquelle l'auteur revit pour nous son adolescence, sa naissance à sa vie de femme, au pays exaltant et terrible de la Résistance. Ce pays est géographiquement Angers, mais ce pourrait être une autre ville de la France occupée ; c'est aussi les Mauges, la plus paisible des campagnes françaises, si bien accordée au cours immuable des saisons, soudain bouleversée par les orages, alors sans cesse menaçants, de la répression nazie. Avoir 20 ans en 1943. Quelle extraordinaire aventure quand ces 20 ans ne veulent ni se résigner ni se soumettre ! Et pourtant la vie est là ; elle continue avec ses rêves, ses élans, ses illusions. On a dit de ce temps qu'il fut celui du chagrin et de la pitié ; nous le découvrons ici sous les traits de la colère et de la tendresse, au sein d'une famille de résistants que la guerre, un jour, est venue provoquer et qu'elle a bientôt cruellement déchirée. Mais la désespérance même aura été impuissante à tuer en Claire (Lucienne) le besoin d'aimer.
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« La sincérité, en poésie, n'est jamais évidente. Je crois bien même qu'il n'est pas de genre littéraire - la fiction comprise - où elle soit aussi menacée, si forte est la tentation du jeu dans l'écriture poétique. Rares sont les recueils où la sincérité s'allie à l'humour sur un fond inaltérable de gravité. Or, c'est la qualité première d'« Embellie ». Nous qui connaissons - un peu, beaucoup... - Abel Cougnaud, nous n'ignorons pas ce que recouvre son éternel sourire. Telle est sa poésie : un sourire, comme une « embellie », sur fond de nuages, ou de gravité ; un sourire qui s'appelle aussi : pudeur, fidélité, lucidité, angoisse latente dominée... Voilà à quel prix nous méritons nos poètes. À eux de dire ce que, confusément, nous ressentons, ce que, à notre su ou insu, nous sommes. Car, écrivain ou lecteurs sincères, nous sommes, en poésie, de la même espèce, celle des gens qui acceptent de vivre de toute leur sensibilité, pour mieux dire : intensément, ou peut-être mieux encore : pleinement. C'est difficile, oui, mais en revanche quelle sensation d'être ! C'est à cette plénitude que nous convie Abel qui porte, en poésie, le plus riche, le plus significatif des prénoms. Le poète n'est-il pas chaque jour immolé par les « caïns » de toutes sortes ; mais pour infiniment renaître, car lui est aimé des dieux. » Jean Huguet
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Le Puy du fou : Un pays retrouvé
Herve Louboutin
- FeniXX réédition numérique (Le Cercle d'or)
- 5 Novembre 2015
- 9782402034814
On a parlé d'événement : c'est, en fait, beaucoup mieux : un avènement. Au coeur de la province Vendée, non loin de la jonction des provinces tutélaires : le Poitou, l'Anjou et la Bretagne, un haut lieu vient de naître. Les premières foules qui se pressaient durant l'été 1978 vers la colline embrasée du Puy du Fou, celles qui se préparent, plus nombreuses encore, à célébrer « Ce soir, la Vendée », croyaient et croiront peut-être vibrer à un spectacle inoubliable. Ils sont, en vérité, les témoins acteurs d'une aventure dont les multiples significations - historiques, sociologiques, ethnologiques, culturelles, spirituelles même - méritaient d'être analysées : le château du Puy du Fou étant devenu l'axe d'une dynamique par laquelle onze communes vendéennes ont retrouvé le goût et le sens unitaires du Pays. Autour du spectacle, miracle d'enthousiasme et d'ingéniosité, ayant brusquement pris conscience de racines profondes à nouveau parcourues par la sève des initiatives communautaires, le Pays du Puy du Fou s'est constitué. Hervé Louboutin, journaliste en Vendée, a suivi pas à pas le cheminement de l'idée, les étapes de sa réalisation, les péripéties de son triomphe. Son témoignage a la précision et la hauteur qu'exigeait cet exemple, probablement unique en France, de Renaissance régionale. Ici le phénomène est total : aux talents venus de Paris, mais soucieux de servir avant tout la province évoquée, se sont mêlés l'imagination, le tour de main, le courage et la ferveur d'une population gagnée peu à peu par la fièvre des grands commencements. Louis Chevalier, professeur au Collège de France, qui a parrainé cet ouvrage en le préfaçant, parle d'une vérité qui a « éclaté en gerbe d'étincelles dans le ciel du Bocage ». Pour pleinement vivre les « gestes » du Puy du Fou on aimera prolonger et ordonner, dans ce livre qui eût passionné Jean Yole, l'émotion du spectacle : à ce niveau l'acte et le témoignage ne sont pas seulement complémentaires, ils sont indissociables.
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Le Puy du fou : Une culture en fête
Herve Louboutin
- FeniXX réédition numérique (Le Cercle d'or)
- 5 Novembre 2015
- 9782402043144
Le Puy du Fou est un miracle permanent. Le miracle, c'est moins le prodigieux succès de son spectacle techniquement et esthétiquement parfait, comblant d'aise, chaque saison depuis 1978, des centaines de milliers de personnes accourues de partout, que la volonté sereine, le dévouement intact, l'enthousiasme contagieux des 1 350 bénévoles acharnés, depuis une douzaine de communes du Haut Bocage vendéen, à faire revivre un monument hier meurtri, aujourd'hui sauvé par l'Histoire. Là, en quelques années, un univers culturel paysan s'est non pas créé mais révélé. Une terminologie nouvelle est née : cinéscénie, puyfolais, etc. ; un pays surtout s'est « retrouvé » dont Hervé Louboutin, avec l'oeil du brillant journaliste qu'il est. ici toutefois davantage acteur que témoin, s'est fait le héraut. Le tirage du premier livre, dans lequel il rappelait la genèse puis décrivait l'extraordinaire croissance du phénomène puyfolais, le Puy du Fou, un pays retrouvé, est épuisé. Tout en conservant l'essentiel d'un texte qui fut reçu par les Puyfolais et leurs amis comme une chronique chaleureuse et fidèle, Hervé Louboutin a enrichi ce second livre non seulement d'une illustration entièrement renouvelée manifestant mieux encore la dimension humaine de cette gigantesque entreprise, mais aussi d'un rappel d'événements récents actualisant son témoignage et d'une réflexion l'approfondissant. La préface de Louis Chevalier, l'éminent professeur du Collège de France, y figure toujours, mais en postface. Elle a laissé la place, au début du livre, au vibrant hommage de l'essayiste et romancier Michel Ragon, l'auteur de « L'accent de ma mère ». qui a ressenti le choc du Puy du Fou comme l'éclatante confirmation de ses racines paysannes et vendéennes, aujourd'hui sa principale source d'inspiration. Ainsi, « Jacques Maupillier. paysan de Vendée » est-il devenu l'ancêtre commun, le point de convergence d'esprits étonnamment divers, n'ayant jamais fini de se reconnaître au miroir de l'étang du Puy du Fou, l'incomparable scène où se déploie la fête estivale d'une culture dont les siècles n'auront pu altérer l'ardente et simple générosité. Jean Huguet
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Un homme de la terre
Eliane Aubert
- FeniXX réédition numérique (Le Cercle d'or)
- Romans
- 12 Août 2016
- 9782402131131
La quarantaine venue, Édith, professeur de lettres à Paris, épouse d'un brillant économiste - trop brillant pour ne pas l'oublier parfois sans la négliger vraiment - éprouve jusqu'au malaise le sentiment d'une insatisfaction. L'étonnante camaraderie, sincère et totale, qui l'unit à Fabien, son grand fils, pour divertissante qu'elle soit, ne parvient pas à compenser cette frustration. C'est alors que refusant d'accompagner son mari dans une de ses missions aux États-Unis, Édith vient se « reprendre » aux sources de son enfance paysanne, aux confins de la Touraine, du Berry et du Poitou, dans la ferme de son grand-père. Une noce paysanne où elle s'est rendue plus par devoir que par plaisir, la met brusquement en présence de Robert, un homme de la terre, à la fois puissant et fragile, foudroyé comme Édith par le même amour fou. Et c'est là que commence un extraordinaire combat : Édith, libérée d'abord de son angoisse, veut à son tour délivrer son amant de la gangue étroite des traditions, de la famille, des conformismes qui le retiennent, prêt à toutes les audaces, au bord de la rupture. En fait, ce combat a l'homme pour enjeu, mais il oppose la femme et la terre, et jamais sans doute cette dernière n'avait pesé, dans un roman d'amour où l'érotisme affleure à chaque page, d'un tel poids de gravité.
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Chronique insolente d'une ville de province
Henri De Grandmaison
- FeniXX réédition numérique (Le Cercle d'or)
- 5 Novembre 2015
- 9782402034746
« Insolent » est le mot qui convient. Le pamphlétaire de « La Province trahie » n'a jamais été aussi cinglant. Dans son précédent ouvrage, il offrait aux notables et à leurs administrés quelques salutaires sujets de réflexion. Cette fois, à la faveur de cette politique - (si peu) fiction, il s'agit moins de principes et d'idées que des personnages qui les incarnent : maire d'une métropole régionale, conseillers de tous poils, prêtres, chefs syndicalistes, notables anciens et nouveaux, animateurs culturels et leaders universitaires..., marionnettes d'un théâtre où le spectacle, sous des éclairages variés, est hélas permanent... Où l'auteur veut-il donc en venir ? À nous aider à voir plus clair. La lucidité n'est pas encore contagieuse, mais qui sait ?
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Le dernier Breton
Roger Laouenan
- FeniXX réédition numérique (Le Cercle d'or)
- Romans
- 23 Avril 2016
- 9782402074223
Les Monts d'Arrée : des croupes hérissées de landes au coeur de la Montagne. C'est le domaine de l'Ankou, la Mort, personnage familier de la légende bretonne, présente dans la vie intime des habitants du Cosker comme dans les pierres des fermes ruinées par l'exode. Perdu dans les crêtes, un vieillard attend, seul, l'approche amicale de la Mort. À la Toussaint, l'Ankou l'a salué. Mais au printemps, Yeun a bouté dans la Montagne le grand feu de la purification, annonciateur de nouvelles semailles. Trop tard : la Montagne a été « vendue » ; elle prend place dans un Parc Naturel, la Réserve des Monts d'Arrée. Le vieux Gaonac'h devient la vedette pitoyable d'un scénario monté par les « mass medias » pour les visiteurs du Parc. Dans un ultime sursaut une poignée de paysans lui rendra cependant son honneur. Mais dans son agonie, Yeun ne gardera que l'amitié du fossoyeur. Ainsi meurent les « derniers Bretons »
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L'Affaire Corday-Marat : Prélude à la Terreur
Jean Epois
- FeniXX réédition numérique (Le Cercle d'or)
- 5 Novembre 2015
- 9782402038782
Sur la scène de l'Histoire, la Révolution française aura tenu l'affiche durant près de dix ans. Du mélodrame à la tragédie, riche en rebondissements, diverse et pathétique, la pièce dont nous sommes encore les spectateurs acteurs, fut à la lettre passionnante. De la figuration innombrable ont émergé tour à tour des inconnus qui demeurent, après bientôt deux siècles, des « héros » de notre Histoire nationale. Parmi ces personnages, deux se détachent. Ils ne sont pas les plus importants, quant à leur rôle strictement politique, et ils n'eurent à jouer ensemble qu'une scène - mais quelle scène ! Charlotte Corday et Jean-Paul Marat, le 13 juillet 1793, à l'issue d'un face-à-face qui dura à peine un quart d'heure, sont entrés, au prix de leur vie respective, dans l'immortalité. À l'envi, leurs ennemis les ont caricaturés, stigmatisés, simplifiés. Les voici l'un et l'autre, dans leur vérité reconquise par les patientes et scrupuleuses recherches de Jean Epois, beaucoup plus complexes et surtout plus humains. Sous les célèbres figures de cire du Musée Grévin, le sang court à nouveau, révélant des emportements, des contradictions, des tendresses qui nous les rendent soudain plus proches. Certes, la baignoire de Marat, la froide et cornélienne beauté de Charlotte, le masque, pour les uns hideux, pour les autres tragique, de Jean-Paul, appartiennent au patrimoine français. Que peut-on dire d'eux que l'on ne sache encore ? Plus qu'on ne le croit. Et d'abord, Jean Epois établit définitivement la filiation directe de Charlotte Corday et du grand Corneille, elle n'est pas son arrière-petite-nièce, comme on l'a trop dit, mais son arrière-petite-fille. De même n'avait-on jamais, avec cette minutie, reconstitué l'environnement familial normand de l'héroïne, ni évoqué, avec cette précision, les idées républicaines qui la hantaient, près de son « contestataire » de père. Dès lors qu'elle quitte Caen et monte dans la diligence pour Paris, c'est vers Marat que l'auteur nous guide, retraçant pas à pas son singulier « itinéraire » (de Suisse en Grande-Bretagne et en France) où s'accusent toutes les ambiguïtés de l'âme humaine. Et quand nous abordons enfin la « semaine terrible », du 10 au 17 juillet 1793, c'est heure par heure que nous accompagnons Charlotte Corday, que nous vivons auprès d'elle cet autre itinéraire, celui-là parisien et mortel, marqué d'une détermination à la fois naïve et glacée qui, chez cette jeune fille, stupéfie.
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Histoire extérieure et maritime des guerres de Vendée
Loic Du Rostu
- FeniXX réédition numérique (Le Cercle d'or)
- 23 Avril 2016
- 9782402089791
Avec cette « Histoire extérieure et maritime des Guerres de Vendée », Loïc du Rostu apporte une contribution essentielle et originale à la connaissance d'événements qui frappent aujourd'hui les esprits, en glissant peu à peu du domaine de la légende à celui de l'histoire où ils trouvent enfin toute la place qu'ils méritent. Peu d'auteurs, sinon Emile Gabory, parmi les mieux informés, auront traité cet aspect primordial des Guerres de Vendée, rappelant les menaces anglaises qui, à partir de 1793, pesèrent sur les côtes vendéennes et bretonnes ; les relations ambiguës de la Grande Armée catholique et royale avec les Princes, les émigrés et leurs « alliés » britanniques ; les missions du chevalier de Tinténiac, émissaire du comte d'Artois ; l'énigme de Granville et les interrogations que pose encore la Virée de Galerne ; le jeu équivoque de l'Agence royaliste parisienne aux ordres du comte de Provence ; les rivalités opposant les Princes entre eux ; l'affaire de Quiberon, etc. Loïc du Rostu ne se contente pas de relater ces épisodes, souvent méconnus, de la Grande Guerre de Vendée et des Chouanneries, il évoque aussi l'insurrection de 1815 et la tentative de la duchesse de Berry en 1832. Des cartes, un cahier d'illustrations, une chronologie, de nombreuses notices biographiques, éclairent ces événements qui ont laissé dans nos populations, côtières ou intérieures, des traces profondes.