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Finitude
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Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n'y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.Celle qui mène le bal, c'est la mère, imprévisible et extravagante. Elle n'a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l'inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.L'amour fou n'a jamais si bien porté son nom.
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Enfant, Arnaud se rêvait aventurier, grand reporter. Devenu le journaliste vedette d'un grand hebdo, ses reportages passionnants lui valent le prestigieux Prix Albert Londres. Le problème, c'est qu'au fil du temps, il a pris de plus en plus de liberté avec la vérité, hors de toute déontologie. Dans sa vie même, la frontière entre réalité et fiction est devenue floue. Il faut dire que ce qu'il invente est tellement plus captivant que la bête réalité ! À la rédaction, on s'interroge sur ce jeune collègue qui trouve toujours le bon témoin, la bonne histoire. Arnaud panique, l'étau se resserre. Si son imposture est démasquée, il perd tout : son boulot, sa famille. Mais journalisme et fiction ne font pas bon ménage et le scandale est inévitable.
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Une enfance compliquée, une courte scolarité plus que chaotique suivie d'une série de petits boulots calamiteux, rien ne prédestinait Olivier Bourdeaut à devenir écrivain. Alors quand et où a été plantée la petite graine qui allait faire de lui l'auteur des romans à succès que l'on connaît, d'où lui est venue cette drôle d'idée qu'inventer des histoires pouvait être un métier ? C'est ce que raconte ici Olivier Bourdeaut, avec une franchise et une autodérision redoutables, lui qui se décrit volontiers comme un personnage grotesque traversant l'existence en sautillant sous le regard navré de ses proches. De souvenirs heureux en échecs aussi cuisants qu'hilarants, il retrace la trajectoire fort peu linéaire d'un petit cancre nantais qui a toujours eu la curieuse idée de vouloir écrire.
Olivier Bourdeaut est né au bord de l'Océan Atlantique en 1980.
Il publie son premier roman en 2016, En attendant Bojangles (Finitude), qui devient un best-seller en quelques semaines. Paraissent ensuite, toujours aux éditions Finitude, Pactum salis (2018) et Florida (2021). -
« Ma mère s'emmerdait, elle m'a transformée en poupée. Elle a joué avec sa poupée pendant quelques années et la poupée en a eu assez. Elle s'est vengée. »
Olivier Bourdeaut est né au bord de l'Océan Atlantique en 1980. Il ne s'est pas attardé sur les bancs de l'école, il préférait lire et rêvasser. Il a ensuite travaillé quelques années dans l'immobilier, avant d'accumuler les petits boulots, allant de fiascos en échecs avec un enthousiasme constant. En 2016, il publie son premier roman, En attendant Bojangles (Finitude), qui devient un best-seller en quelques semaines. Son deuxième roman, Pactum salis (Finitude), paraît deux ans plus tard. -
Anna vend des poulets rôtis sur les marchés pour assurer l'essentiel, pour que son fils Léo ne manque de rien. Ou de pas grand-chose. Anna aspire seulement à un peu de tranquillité dans leur mobile-home au bord de l'Atlantique, et Léo à surfer de belles vagues. À vivre libre, tout simplement.
Mais quand elle perd son camion-rôtissoire dans un accident, le fragile équilibre est menacé, les dettes et les ennuis s'accumulent.
Il faut trouver de l'argent.
Joseph Incardona : 53 ans, Suisse d'origine italienne, auteur d'une quinzaine de romans, scénariste de BD & de films, travaille à son second long-métrage.
Ses derniers livres, « Derrière les panneaux, il y a des hommes » (finitude 2015), Grand Prix de littérature policière, et « La soustraction des possibles » (finitude 2020), Prix Relay, ont connu un beau succès, tant critique que public. -
Stella fait des miracles. Au sens propre. Elle guérit aveugles et paralytiques. Le Vatican est aux anges, imaginez donc, une sainte, une vraie, qui plus est américaine ! Le seul hic, le modus operandi : Stella guérit ceux avec qui elle fait l'amour, Stella est une prostituée. Pas très présentable, cette sainte-putain, aux yeux du Saint-Siège, alors qu'une sainte-martyre... Voilà un job parfait pour les affreux frères Bronsky, les tueurs à gage attitrés du Vatican. Mais Stella peut compter sur ses anges gardiens, un prêtre défroqué ancien Marines et un journaliste en quête du Pulitzer. S'engage alors une course-poursuite déjantée entre ce trio improbable et les impitoyables frères Bronsky, direction Las Vegas, la ville de tous les possibles.
Écrivain italo-suisse, Joseph Incardona est l'auteur d'une vingtaine de romans dont la Soustraction des possibles(Finitude, 2010) et Les Corps solides (Finitude, 2012). Comme on doit rendre ce qu'on a reçu, il rend souvent hommage à la littérature américaine qui l'a nourri. Avec Stella et l'Amérique il paie, entre autres, son tribut à Harry Crews. -
À Genève, en 1989, Svetlana, une ambitieuse cadre bancaire, rencontre Aldo, un prof de tennis vaguement gigolo. Ils s'aiment mais veulent plus, plus d'argent, plus de pouvoir, plus de reconnaissance. Alors qu'ils préparent minutieusement le casse qui devrait changer leur vie, ils n'imaginent pas être les marionnettes de plus gros, plus malins, plus féroces qu'eux. On ne joue pas impunément avec l'argent des puissants. Et pour les requins de la finance internationale, l'amour n'est pas une valeur refuge. Aldo et Svetlana n'avaient aucune chance.
Joseph Incardona signe ici son livre le plus ambitieux. Vaste comédie humaine tout à la fois roman noir et grand roman d'amour. Une prouesse.
Joseph Incardona : 50 ans, Suisse d'origine italienne, auteur d'une douzaine romans, scénariste de BD & de films, vient de réaliser son premier long-métrage.
Ses derniers livres, « Derrière les panneaux, il y a des hommes » (finitude 2015), Grand Prix de littérature policière, et « Chaleur » (finitude 2017) ont connu un beau succès, tant critique que public. -
Jérémy a 17 ans. Handicapé mental, il ne parle pas, n'a jamais parlé. Il est comme un ordinateur déconnecté de son écran, incapable de communiquer. Pourtant, dans sa prison intérieure, Jérémy pense, ressent, comme vous et moi, ou presque. C'est un ado plein d'esprit et d'humour. Mais son entourage ne le sait pas. Parfois Jérémy envie son chien parce que, lui au moins, il réussit à se faire comprendre...
Laurent Seyer restitue avec pudeur et délicatesse le monologue intérieur de Jérémy, sa langue un peu bancale, qui vrille, qui bugue parfois. Il lui rend les mots qu'il n'a jamais eus.
Laurent Seyer vit un pied en région parisienne, l'autre dans les Landes. Il a commencé à écrire à plus de cinquante ans, après un détour de trois décennies dans la banque. Tous ses romans sont parus aux éditions Finitude. -
Une jeune fille, Thérèse, est retenue prisonnière par un Chasseur, comme les animaux sauvages qu'il garde en cage. Quand elle s'enfuit, la forêt devient son refuge et lorsque la terreur la gagne, ses souvenirs d'enfance deviennent une barrière à la noirceur des Hommes. La course fiévreuse de Thérèse, dans une forêt bruissant d'une vie dans laquelle elle se fond, provoque dans son esprit un flux d'images et de sensations.
L'écriture rythmée, tout en émotion, illumine ce roman aux allures de conte. Il combine le naturalisme des descriptions et le cheminement intérieur de l'héroïne portée par un amour fraternel et qui oscille entre l'émerveillement, la peur et l'espoir.
Fanny Wallendorf vit à Troyes. Elle a publié deux romans : L'Appel (Finitude 2019, J'ai Lu 2020 - Prix Jules Rimet) et Les Grands chevaux (Finitude 2021, J'ai Lu octobre 2022). Elle est également la traductrice, chez Finitude, de la correspondance de Neal Cassady et des romans de Phillip Quinn Morris. -
«Elle a mon âge. Ses yeux clairs ont peu dormi. Elle est jolie, perdue dans sa solitude. Elle doit porter un peu de rouge à lèvres mais c'est discret. Comme elle. Une fille invisible au rouge à lèvres discret. Elle me rappelle ma mère ; des bribes de ma mère. Sa douceur. Sa mélancolie. Sa fragilité. Comme un puzzle, si tu veux, les morceaux du bord. Avec un grand vide au milieu.»
Adam a dix-sept ans et vient de tomber amoureux, là, sur le quai de la gare de Clapham Junction, à deux pas de cet immeuble de la banlieue de Londres où la vie est devenue si sombre. Cette fille aux yeux clairs est comme une promesse, celle d'un ailleurs, d'une vie de l'autre côté de la voie ferrée, du bon côté. Mais comment apprendre à aimer quand depuis son enfance on a connu plus de coups que de caresses ? Comment choisir les mots, comment choisir les gestes ?
Mais avant tout, il faut la retrouver...
Après une enfance parisienne, le franco-britannique Olivier Dorchamps a vécu à Washington et à Londres. Il vit aujourd'hui à Nice.
Ceux que je suis, son premier roman paru en 2019, a remporté treize prix littéraires, dont plusieurs prix lycéens. -
À L'Ardoise (Gard), on connaît bien les Bonnefoi. Ouvriers et membres du Parti Communiste de pères en fils, ils sont de tous les combats, ayant mis leurs vies et leurs espoirs au service du parti. Né en 1971, Stéphane a été élevé comme un parfait petit militant, formé pour prendre la relève. Pourtant, adolescent, il se découvre d'autres aspirations : le lycée plutôt que l'usine, les beaux-arts plutôt que la lutte commune. Mais il peine à trouver sa place : déclassé au lycée, déception pour sa famille, il a sans cesse l'impression de trahir.
Avec un humour teinté de mélancolie, Stéphane Bonnefoi porte aujourd'hui un regard apaisé sur son enfance, faisant le constat amusé que le mélange idéologie et famille est souvent détonnant.
Né en 1971 dans une famille d'ouvriers, Stéphane Bonnefoi abandonne rapidement ses études, puis ses velléités artistiques. Il devient journaliste dans la presse communiste avant d'intégrer France Culture. Il réalise et produit des documentaires, qu'il consacre souvent à des écrivains. Il est l'auteur d'une biographie de Marc Bernard, dont il établira plusieurs recueils de textes inédits comme À hauteur d'homme (Finitude, 2007) ou Vacances surprises (Finitude, 2016). -
Les parfums sont toute la vie de Sylvain Bragonard. Il est capable, par le simple biais de senteurs, qu'elles soient vives ou délicates, douces ou entêtantes, de cerner une personnalité. C'est d'ailleurs ainsi qu'il appréhende les défunts dans son métier d'embaumeur, et cette manière étrange de dresser des portraits stupéfie Alice, une jeune thésarde qui étudie les thanatopracteurs. Sylvain lui-même est une véritable énigme : bourru, taiseux, il semble plus à l'aise avec les morts qu'avec les vivants. Alice sent qu'il cache quelque chose et cette curieuse impénitente veut percer le mystère. Elle va apprivoiser Sylvain en lui faisant partager sa passion pour la musique et finir par comprendre ce qu'il cache à tous depuis quinze ans.
Marie Mangez vit à Paris où elle s'efforce de plancher sur sa thèse en anthropologie qui la mène régulièrement sur les rives du Bosphore. -
Un soir d'été de 1946, Boris Vian parie avec son éditeur qu'il peut écrire un «best-seller américain» qui trompera les critiques. Ce sera J'irai cracher sur vos tombes, qui paraît sous le nom de Vernon Sullivan dans une «traduction» de Boris Vian. Le livre fait scandale. Dans les caves de St-Germain, on s'interroge et Vian jubile. Hélas, en parallèle, la carrière d'écrivain de Boris ne décolle pas. L'Écume des jours est un échec alors que le public redemande du sulfureux, du Sullivan. Vian ne cache ni son amertume, ni sa fatigue.
Dans un jeu de miroirs, entre fiction et réalité, Dimitri Kantcheloff donne vie à un des minuscules drames intimes de l'histoire littéraire. Il offre à Boris Vian, écrivain dévoré vivant par son double, un hommage à sa mesure, élégant, virevoltant poignant.
Dimitri Kantcheloff est né en 1981. À vingt ans, ses succès relatifs de guitaristes dans des groupes de rock'n'roll l'incitent à accepter un emploi dans la communication. Quelques années plus tard, il quitte Paris pour les bords de la Méditerranée et trouve enfin le temps d'écrire. Après Supernova (Les Avrils, 2021), Vie et mort de Vernon Sullivan est son deuxième roman. -
Très improbable, cette amitié entre un paludier misanthrope, ex-Parisien installé près de Guérande, et un agent immobilier ambitieux, prêt à tout pour « réussir ». Le premier mène une vie quasi monacale, déconnecté avec bonheur de toute technologie, tandis que le second gare avec fierté sa Porsche devant les boîtes de nuit.
Liés à la fois par une promesse absurde et par une fascination réciproque, ils vont passer une semaine à tenter de s'apprivoiser, au coeur des marais salants.
Avant d'entamer sa carrière d'écrivain avec En attendant Bojangles, Olivier Bourdeaut a travaillé dans l'immobilier. Il a également passé une saison à cueillir du sel dans les marais salants de Guérande, et quelques nuits en discothèques. Il a tiré de ces diverses expériences les ingrédients et les paysages de ce second roman. -
« Le Maroc, c'est un pays dont j'ai hérité un prénom que je passe ma vie à épeler et un bronzage permanent qui supporte mal l'hiver à Paris, surtout quand il s'agissait de trouver un petit boulot pour payer mes études. »Marwan et ses deux frères ne comprennent pas. Mais pourquoi leur père, garagiste à Clichy, souhaitait-il être enterré à Casablanca ? Comme si le chagrin ne suffisait pas. Pourquoi leur imposer ça. C'est Marwan qui ira. C'est lui qui accompagnera le cercueil dans l'avion, tandis que le reste de la famille arrivera par la route. Et c'est à lui que sa grand-mère, dernier lien avec ce pays qu'il connaît mal, racontera toute l'histoire. L'incroyable histoire.« Ceux que je suis » est un roman plein de pudeur et de délicatesse, dont la subtilité se révèle à travers des scènes à la justesse toujours irréprochable.
Olivier Dorchamps a 45 ans et vit à Londres. Né dans une famille cosmopolite, il a une double nationalité, française et anglaise. Ancien avocat, il a radicalement changé de vie pour écrire et prendre des cours de théâtre. Il a fait le choix du Français pour son premier roman parce qu'il préfère la littérature française à la littérature anglo-saxonne. -
La Finlande : ses forêts, ses lacs, ses blondes sculpturales... et son Championnat du Monde de Sauna.Chaque année, des concurrents viennent de l'Europe entière pour s'enfermer dans des cabines chauffées à 110°. Le dernier qui sort a gagné.Les plus acclamés sont Niko et Igor : le multiple vainqueur et son perpétuel challenger, la star du porno finlandais et l'ancien militaire russe. Opposition de style, de caractère, mais la même volonté de vaincre. D'autant que pour l'un comme pour l'autre, ce championnat sera le dernier. Alors il faut se dépasser. Aller jusqu'au bout.Aussi dérisoire que soit l'enjeu, au-delà de toute raison, la rivalité peut parfois pousser l'homme à la grandeur. À la fois pathétiques et sublimes, Niko et Igor illustrent avec éclat le désir d'absolu de la nature humaine.
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Amanda, auteur de polar has been portée sur le gin, anime un atelier d'écriture. Suivant ses conseils, aussi sérieux dans le fond qu'hilarants dans la forme, ses élèves doivent écrire un roman policier. Sous sa houlette, ces auteurs en herbe pratiquent l'art du crime parfait. Au fil des séances de l'atelier, on découvre les chapitres de ce roman - une jubilatoire histoire de vengeance et de femme bafouée sur un bateau de croisière. Amanda, entre deux critiques acides, pioche allégrement dans le travail des élèves pour son propre roman.
Dans un réjouissant millefeuille littéraire, Rosa Mogliasso signe un roman gigogne ludique dont les protagonistes sont tour à tour écrivains et personnages. Au final, sous une même couverture, deux romans efficaces et un manuel d'écriture ! Pas mal, non ?
Rosa Mogliasso est Italienne, née à Turin en 1960. Après avoir longtemps travaillé pour le théâtre, elle commence à publier des romans noirs et des polars en 2009. Sa bibliographie compte actuellement huit romans dont seul Si belle, mais si morte a été traduit en français (Finitude 2017, Points 2018), déjà dans une traduction de Joseph Incardona. -
Derrière les panneaux, il y a des hommes
Joseph Incardona
- Finitude
- FINITUDE
- 4 Mars 2021
- 9782363391353
Pierre a tout abandonné, il vit dans sa voiture, sur l'autoroute. Là où sa vie a basculé il y a six mois.Il observe, il surveille, il est patient.Parmi tous ceux qu'il croise, serveurs de snack, routiers, prostituées, cantonniers, tout ce peuple qui s'agite dans un monde clos, quelqu'un sait, forcément.Week-end du 15 août, caniculaire, les vacanciers se pressent, s'agacent, se disputent. Sous l'asphalte, lisse et rassurant, la terre est chaude, comme les désirs des hommes.Soudain ça recommence, les sirènes, les uniformes.L'urgence.Pierre n'a jamais été aussi proche de celui qu'il cherche.Joseph Incardona mêle les genres avec habileté et réussit un roman profond et ambitieux. Son style puissant et son art très cinématographique de la narration font mouche.
Joseph Incardona : 45 ans, suisse d'origine italienne. Auteur de neuf romans, scénariste de BD & de films, vient de réaliser son premier long-métrage. « Derrière les panneaux, il y a des hommes » est son roman le plus singulier, le plus ambitieux, le plus abouti. -
Avril s'inquiète pour Elias. Elle l'aime, mais il est si secret, si étrange parfois. Craintif, aussi. Elle voudrait comprendre ce qui le tourmente, ce qui l'empêche de vivre pleinement.Mais comment Elias pourrait-il lui confier ce qu'a été son enfance ? Pas facile, dans un petit village, d'être le fils du « fou ». De celui qui se dit magnétiseur, médium ou « paradoxologue » et qui fait subir à sa famille la tyrannie de ses discours et de ses délires.L'amour d'Avril suffira-t-il pour qu'Elias échappe à cette enfance abîmée ?
Victor Pouchet est né en 1985 à Paris. Il est l'auteur d'un premier roman très remarqué, Pourquoi les oiseaux meurent (Finitude, 2017). -
Sur quatre plages (Capbreton, Hyères, Perros-Guirec, Arromanches), des vacanciers se croisent et leurs destins s'entrecroisent. Durant quatre étés (1972, 1982, 1992, 2002), on voit des enfants grandir, des parents se déchirer, des adolescents rêver d'ailleurs. Un petit garçon envie ceux du Club Mickey, un vieil homme s'ennuie dans sa location, une jeune fille se prépare à sortir en boîte, un homme fantasme sur l'amie de sa femme... Avec une écriture simple et directe, volontiers nostalgique, Blondel raconte la vie qui suit son cours entre petits bonheurs et grands drames. Le lecteur découvre peu à peu les fils qui relient entre eux tous les personnages, parfois sans qu'ils le sachent, et recrée la géographie souterraine de ce roman intelligent et sensible, à la fois puzzle et kaléidoscope.
Jean-Philippe Blondel est né à Troyes en 1964. Il enseigne l'anglais au lycée tout en menant sa carrière d'écrivain. Accès direct à la plage, son premier roman, a été publié en 2003 aux Éditions Delphine Montalant. Depuis, près d'une trentaine sont parus, dont certains pour la jeunesse. -
Un gamin s'élance face au sautoir. Au lieu de passer la barre en ciseaux, comme tout le monde, il la passe sur le dos. Stupéfaction générale. L'adolescent vient d'inventer, de «créer» un saut qui le mènera jusqu'au podium olympique. Ce gamin, c'est Dick Fosbury, direz-vous. Oui, bien sûr. Mais c'est à peu près tout ce que Richard, le jeune héros de ce roman, a de commun avec le célèbre athlète.
Fanny Wallendorf invente une vie, une aspiration, une vocation à Richard. Sa manière de passer la barre lui vaut le surnom d'Hurluberlu. Il s'en fiche, ce qu'il veut, c'est suivre sa propre voie.
Les entraîneurs timorés, les filles, la menace de la guerre du Vietnam, rien ne le détournera de cette certitude absolue : il fera du saut en hauteur une manière de sublime chorégraphie.
Fanny Wallendorf est traductrice. On lui doit la traduction de textes de Raymond Carver, des lettres de Neal Cassady (2 volumes, Finitude, 2014-2015) et de Mister Alabama de Phillip Quinn Morris (Finitude, 2016).
L'Appel est son premier roman. -
Le Bricou est vacher, dans les montagnes d'Auvergne, l'un des meilleurs. Du moins l'était-il, avant que son « malheur », la mort de deux vaches, ne le fasse douter. Depuis, c'est la dégringolade : il n'est plus bon à rien et on se moque de lui, il en est sûr. Et si sa femme le trompait ? Et s'il avait la gale ? En Auvergne, dans les années 50, on ne parlait ni de paranoïa, ni de dépression. On se mettait juste « martel en tête » et cette immense détresse du Bricou, si simple et si digne, est bouleversante.
Sous son allure de fable pleine d'humour, ce roman modeste touche à l'universel. Comment ne pas comprendre la fragilité de celui qui se sent devenu inutile, obsolète ? Qui a vieilli, tout simplement.
Parisien d'origine auvergnate né en 1924, André Vers est mort en 2002. Il laisse une oeuvre discrète : trois romans, un recueil de souvenirs (C'était quand hier ?, 1990) et un recueil de nouvelles posthume. Trois titres sont parus ou reparus chez Finitude, Martel en tête en 2006, Misère du matin en 2009 et Ils étaient chouettes, tes poissons rouges en 2014. -
Se taire, ne jamais se mêler des affaires des autres, voilà la règle qui prime dans ce village au coeur des montagnes, permettant à chacun de cultiver consciencieusement son lot de rancoeurs et de préjugés. Quand Emil a disparu, personne n'a rien dit, bien sûr, les langues sont restées liées. Et quand l'orpheline, la jeune Ida, a été placée chez les Hauser, on se doutait bien que la vie serait difficile pour elle. En butte à la haine de la fermière et aux regards libidineux de son mari, la jeune fille ne peut compter que sur son amitié clandestine avec Noah, un adolescent qui rêve d'ailleurs. Il réussit à la convaincre qu'elle aussi a droit à sa part de bonheur, mais il est trop tard. Ils ne parviendront, bien malgré eux, qu'à déclencher malheurs et drames, à faire remonter à la surface toute la boue de secrets et de non-dits du village.
Écrivain et scénariste suisse de langue italienne, Luca Brunoni est né à Lugano en 1982. Après une thèse sur Henry Miller, il enseigne à l'université de Neuchâtel. Il a publié deux romans, dans lesquels il mêle son goût du roman noir américain à une sensibilité et une sociologie européenne. -
Il est tombé des oiseaux en Haute-Normandie.
Il a plu des oiseaux et manifestement tout le monde s'en fiche. À peine quelques entrefilets dans la presse locale. Seul un jeune Parisien, histoire d'échapper à sa thèse, se passionne pour le phénomène. D'autant que c'est arrivé dans le village où il a grandi.
Il fouille, il cherche, il enquête. Les pistes se multiplient, toutes plus inattendues et extravagantes les unes que les autres. Il descend la Seine à bord d'un bateau de croisière, tombe amoureux, se découvre des alliés, des ennemis, s'invente une famille et tente de mettre un peu d'ordre dans ses notes et dans sa vie.
Victor Pouchet signe un premier roman malicieux, il propose un river-trip normand comme d'autres un road-trip californien.
Victor Pouchet est né à Paris en 1985. Agrégé de lettre moderne, il est professeur en classes prépa. Il publie de temps en temps des critiques dans le Magazine littéraire.
Pourquoi les oiseaux meurent est son premier roman.