Bref tableau de ce livre : Le héros, Tchitchikov, pour d'obscures raisons ( financières, cela va de soi), parcourt la Russie pour racheter les "âmes" ( les serfs ) mortes de divers propriétaires russes, usant de diverses techniques que Benoît Poelvoorde dans les "portes de la gloire" n'eut pas renié...
Pour qui veut cerner "l'âme russe" au plus près, Gogol est indispensable !
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Ces quelques pages sont extraits des Facéties philosophiques, elles même extraites de la correspondance de l'auteur parue en 1790... Cela ne date donc pas d'hier ; et pourtant, ce texte, écrit dans un style truculent, est d'une incroyable modernité.
Car rien ne change, les courtisans d'hier ont produit les courtisans d'aujourd'hui. Ils ne sont pas issus du même camp, mais en ont comme leurs aînés, adopté les codes et travers.
« Un bon courtisan ne doit jamais avoir d'avis, il ne doit avoir que celui de son maître ou du ministre, et sa sagacité doit toujours le lui faire pressentir ; ce qui suppose une expérience consommée et une connaissance profonde du coeur humain » (Condorcet)
Courtisans prêts à tout pour ne pas passer à la trappe, jamais francs du collier, le propos toujours enrobé, jamais polémique....Un essai philosophique très court mais d'une justesse et d'un humour décapants !
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De tout temps, les préjugés de classes ont existé. Voltaire nous le rappelle dans sa pièce de théâtre humoristique et profondément sociale à la fois : « Nanine ». On y retrouve tout ce qui fait le sel des oeuvres voltairiennes, l'impertinence, la liberté de ton et l'esprit frondeur d'un philosophe toujours prêt à porter le flambeau de la raison et de la tolérance au coeur des âmes les plus obtuses.
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Véritable monument national en République tchèque, « Le brave soldat Chveïk » raconte l'histoire d'un idiot réformé pour idiotie qui s'obstine à servir l'armée autrichienne...Suivi des « Nouvelles aventures du brave soldat Chveïk », toujorus l'histoire d'un brave et bonasse soldat au service de l'armée austro-hongroise que rien ne démonte et qui reste toujours d'un optimisme béat.
L'auteur Jaroslav Hasek était connu pour son anarchisme, son goût pour la provocation, ses talents de conteur, ses beuveries, il devient un auteur important dans les milieux littéraires et artistiques de la Prague. Petite anecdote, en 1911, il se présente aux élections comme candidat d'une formation de son invention : le Parti du progrès modéré dans les limites de la loi dont il écrira la chronique ubuesque. Il publie de très nombreux articles inspirés par ses vagabondages, des récits aussi bien humoristiques, satiriques, que parodiques qui ne seront publiés sous forme de livre qu'à titre posthume. Après sa mobilisation dans l'armée austro-hongroise, il est fait prisonnier sur le front russe en 1915, il rentre en 1920 dans la nouvelle République tchécoslovaque, il reprend sa vie de bohème, avant de mourir à l'âge de quarante ans d'une pneumonie.
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Burlesque, décalé, déjanté, le baron fou de Munchhausen inspirera naturellement Terry Guilliam - célèbre membre des Monty Python - qui en fit une adaptation libre au cinéma en 1988.
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« Le fondateur du roman policier - Le père de Conan Doyle et de Gaston Leroux - écrivit en 1864, à ses débuts, un petit livre aujourd'hui très rare « les gens de bureau » où avec certaine désinvolture, une ironie un peu laborieuse, il esquissa à grands traits la vie d'un ministère et les petites servitudes des employés. » Guy Thuillier
Près de 150 ans plus tard, cette satire injustement méconnue de Gaboriau sur les gens de bureau, emportée par la prose vive et alerte de son style, rappelle étrangement la lourdeur, l'incompétence et la sournoiserie de notre administration actuelle.
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