Je m'en vais dans la montagne. Je marche le long d'un torrent, je m'enfonce dans une gorge la plus sauvage qu'il y ait, et (...) j'ai, tous les jours, un spectacle nouveau, inattendu et merveilleux... Ainsi, Victor Hugo décrit-il les Pyrénées. Avec lui, avec Stendhal, Flaubert, Loti, Toulet, Vigny... et, en cent photos couleurs, visitez, loin des guides touristiques et des sentiers balisés, les Pyrénées des poètes, ces "paysages montueux et magnifiques, penchants aux ombres bleues, pleins d'une herbe grasse", contemplez "les eaux et les clochers, en buvant un Jurançon d'ambre, sous les tonnelles, à l'heure où la blanche chaleur d'un jour d'été accable la campagne". Paul-Jean Toulet.
Izo est un être étrange. Grand et mince, manteau noir et chapeau melon, il arrive tout droit d'un tableau de Magritte. Sans passé, donc sans mémoire, sans langage mais d'une intelligence supérieure, sans a priori et donc ouvert à toutes les expériences, Izo devient polyglotte, philosophe, écologiste..., il s'essaie à toutes les religions, toutes les idéologies, il découvre le monde. Et ce monde, c'est le Paris d'aujourd'hui dont, pour notre plus grand bonheur, Izo l'entomologiste observe les machines et les manies, les couleurs et les travers, les folies et les snobismes. Avec ce conte moderne, joliment burlesque et tendre, traversée des apparences, Pascal de Duve nous renvoie comme en miroir une image cocasse, souvent absurde, de notre existence.
"Sarajevo était une belle ville, avec les minarets des mosquées qui brillaient au soleil, sur le fond vert des collines, avec les façades roses et bleues des demeures autrichiennes, les parcs et les promenades où passaient calèches et landaus, tandis que, dans l'Odéon, au milieu du parc des Juifs (on l'avait surnommé ainsi car c'était le lieu de rencontre des plus riches d'entre eux), un orchestre jouait des valses et des polkas. C'était au bord de la Miljacka, qu'enjambent des ponts de pierre construits par tous ceux qui ont dominé le pays. Clara pensait que lorsqu'elle serait une dame, elle ne porterait pas le shlafrok, la longue jupe de satin raide que les femmes juives portaient sur leurs jupons de batiste, et qui ne révélait rien de leur corps..." Les lumières de Sarajevo, un voyage plein de charme au coeur d'une communauté juive aujourd'hui disparue, mais que ces pages préserveront de l'oubli.
Nul doute que Cézanne est non seulement un des plus grands peintres du siècle mais qu'il a ouvert la voie à une ère nouvelle. Pourquoi, alors, a-t-il été ignoré de ses contemporains ? Comment ces éminents critiques et prétendus experts ont-ils pu faire de lui "le refusé des refusés", et même le tourner en dérision ? Qui était donc cet Aixois, fils de banquier, anonyme et génial ? C'est ce que nous révèle la biographie de Maïthé Vallès-Bled qui montre les rapports entre le peintre de la lumière et l'homme de l'ombre. Ombres que ses échecs successifs engendrent comme autant de doutes. Ombre d'un père redouté sur la vie sentimentale d'un fils qui gardera secrètes sa liaison et la naissance de son propre enfant. Ombre enfin de la trahison du grand ami, Zola, lorsque celui-ci choisit Cézanne comme modèle pour évoquer dans son roman L'OEuvre les déboires d'un peintre raté ! Ce livre nous fait connaître intimement l'homme et les rapports de la vie et de la création, grâce en particulier à de nombreux extraits de correspondance. Maïthé Vallès-Bled analyse la peinture avec la rigueur du spécialiste et nous révèle en véritable écrivain le parcours d'un grand créateur animé par la plus totale des exigences qui fit de son art, au-delà de la souffrance et de la solitude, le centre de gravité absolu de sa vie.
Qui sont les infirmières ? Qui sont ces femmes qui sacrifient une grande partie de leur vie aux autres, qui, chaque jour, côtoient la maladie, le drame ? Georges Ras a mené son enquête sur tous les fronts : à l'hôpital, à la clinique, dans les écoles préparatoires, chez les malades, dans la rue. Pour la première fois, il a donné la parole aux infirmières. Elles lui ont raconté leur vie quotidienne, leur dévouement, mais aussi leurs problèmes, leurs colères et leur découragement. Quelquefois tragiques, quelquefois burlesques, leurs récits témoignent de la grandeur et de la servitude de ces « femmes en blanc ». Au travers de leur destin, éclate celui de l'hôpital, du malade. Tout homme, un jour ou l'autre, sera soigné par l'une d'entre elles et lui confiera sa vie. Le "Journal d'une infirmière" nous concerne tous.
L'abbatiale de Cantorbéry, l'an de grâce 1273. Alors qu'il est intronisé archevêque, Robert Kilwardby, docteur et prêcheur dominicain, se remémore sa jeunesse, illuminée par le souvenir de Myriam, le seul et grand amour de sa vie. Arrivé à Paris quarante ans plus tôt pour étudier, il y est tombé amoureux de cette jeune juive, fille de maître d'école et copiste d'hébreu. Une passion partagée qui est aussi une transgression absolue à laquelle le père de Myriam répond en l'obligeant à épouser Jacob Anatolio, un célèbre savant provençal. Dès lors, Robert n'aura de cesse de retrouver Myriam. De Paris à Rome, puis à Naples, en passant par Troyes, Dijon, Aix et Marseille, dans un tourbillon de personnages réels - le philosophe Michaël Scot, Saint Louis, dame Paula, savante et éprise de liberté - ou imaginaires - Geoffroy, l'étudiant amateur de filles -, sur fond de rivalités entre le pape et l'empereur Frédéric II, de disputes théologiques et de parchemins interdits, mais aussi d'autodafés, d'exorcismes et d'expériences alchimiques, leur aventure passionnée ressuscite le Moyen Âge dans toute sa fulgurante diversité, hanté par des chercheurs d'absolu et de vérité. En un temps d'intolérance et de questionnements, si semblable au nôtre, fidèles à leur foi et à leur monde, Robert et Myriam incarnent la liberté de l'amour.
Pouvoir, argent, folie de l'image : les passions qui défrayent la chronique s'affichent à la une des journaux... Les puissants, eux, apprennent l'actualité dans une revue de presse. Des articles choisis leur restituent l'essentiel d'un événement, d'une affaire. C'est sous cette forme originale, parfaitement maîtrisée, réinventée littérairement, que Bernard Lecomte livre ici un saisissant roman qui raconte les coulisses d'aujourd'hui. Mieux que dans une narration ordinaire, l'inexorable logique des faits y révèle la vérité des êtres. Edith Lombard, la banquière au coeur d'acier, vient de racheter le plus important magazine français. Son premier geste : engager le fameux reporter Etienne d'Orzy. Hormis leur fascination réciproque, tout oppose le prix Albert-Londres et la Citizen Kane. Agathe Forestier, la jeune et jolie présentatrice du 20 heures, aux ambitions sans limite, sera leur arbitre. Ainsi qu'un mystérieux dossier, sorti des archives russes et qui préoccupe l'Elysée... Des quotidiens aux radios et télés, de reportages en interviews, de dépêches en scoops, défile tout le paysage médiatique. Et, au fil des pages, à chaque nouvelle information rebondit l'intrigue, redouble le suspense. Une formidable réussite où se conjuguent l'amour de la presse, l'art du récit et le vertige des moeurs contemporaines.
La révolution de la médecine que nous vivons depuis trente-cinq ans est sans doute la plus importante de l'histoire de l'humanité, parfois la plus surprenante, mais aussi la plus obscure. "Ce voyage au centre de la médecine" raconte les fabuleuses découvertes de la recherche chirurgicale, médicale et pharmaceutique, qui bouleversent nos perspectives de vie. On peut imaginer que dans quelques années, aucun domaine de la vie, aucune maladie n'échappera plus au formidable progrès qui naît dans les cerveaux des chercheurs, ces guetteurs du futur. Il restera à la médecine à retrouver ce complément d'âme qu'est le dialogue médecin malade trop souvent oublié au profit de la science. Il fallait le talent de vulgarisateur d'Igor Barrère et de Jean-Marie Manus pour faire le bilan de ces acquis et entrevoir ce que nous réserve le futur, pour les malades comme pour les médecins.
« Les Tibétains qu'elle nous a révélés, l'appelaient respectueusement "Lampe de sagesse". Cette femme qui a tout osé, tout risqué, a connu un Tibet que les hommes les plus intrépides n'avaient pas approché. N'acceptant jamais la défaite, elle a cheminé de son vivant vers l'Éternité. Elle nous a révélé un monde. »
« S'il n'avait pas existé, Jules Verne l'aurait inventé ! Quelle nature, quel personnage subtil et fonceur, haut en couleur et tout en nuances ! Ce visionnaire qui savait diriger a changé la face de la terre en ouvrant le canal de Suez. Jamais un homme n'aura été aussi lié à son projet. Statufié dès son vivant. »
De l'oeuvre prémonitoire de Chirico, désignant sa future blessure, au portrait, front bandé du trépané, par Picasso, l'image d'Apollinaire surplombe la modernité. Poète accompli, visionnaire, iconoclaste, il le fut du Pont Mirabeau aux Caligrammes. Mais, ce géant, sincère et mystificateur, s'affirma aussi comme le critique d'art le plus clairvoyant de son époque. Le premier il a reconnu Picasso, Braque, Delaunay, Archipenko et bien d'autres. Le premier il a perçu l'aube nouvelle qui se levait. Écrivain et prophète, sa vie non moins que son oeuvre en fait un être à part. Aussi l'auteur des Onze mille verges, cet amoureux insensé, érotomane distingué, pourtant héros de la Première Guerre mondiale, est-il apparu comme le maître de son époque. L'analyse très documentée qu'André Parinaud nous livre ici révèle ce que fut le génie de cet homme qui, en un temps où la technique prenait son essor gigantesque, pressentit tous les heurs et malheurs, toutes les contradictions du siècle venant : le nôtre.
Marco Polo qui découvrit la Chine pour notre monde occidental l'appelait Cathay. Après lui, l'accès à ce pays se referma pour plusieurs siècles et les générations d'humanistes qui se succédèrent ne cessèrent d'éprouver son étrangeté. Au fil du mythe, la Chine devint irréelle. Nos intellectuels, successivement maoistes puis anti-maoistes, voudraient nous faire croire que la civilisation chinoise est l'antithèse de la nôtre, sans voir que le pouvoir chinois a lui aussi intérêt à conforter notre sentiment d'irréalité. Aujourd'hui où l'ornière totalitaire rend le passage entre tradition et modernité douloureux... D'où la saveur décapante du livre d'Isabelle Landry, un kaléidoscope fait d'étonnements, de curiosités ou de simples réflexions, pour tenter de dissiper les équivoques politiques, les contresens qui faussent l'intelligence des problèmes de ce pays.
« La nuit, les lueurs rougeoyantes et sinistres déchiraient le ciel et les coeurs de ceux qui en connaissaient la signification. L'odeur âcre nous suffoquait ; les cendres des suppliciés nous prenaient à la gorge, avant qu'elles ne soient déversées dans la Vistule, ou répandues dans les champs pour les fertiliser. C'était la façon la plus atroce de faire "bouffer du juif" à la population locale. Toutefois, une partie des cendres des crémations revenait au bloc 21 d'Auschwitz. Et si d'en avaler, comme ce fut le cas à l'époque des épidémies interminables et des diarrhées permanentes, peut être assimilé à une forme de cannibalisme, je fus cannibale en 1943. » S. K
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
En cette fin de siècle, tourmentée mais passionnante, comment faire pour redécouvrir la séduction, cette énergie d'être et de communiquer que nous possédons tous, et qui est le détonateur de nos rencontres ?
Grâce à son don de voyance et son savoir astrologique, Didier Derlich révèle toutes les dimensions de la séduction. Il montre comment être soi-même, nous livre des clefs pour rencontrer l'autre en amour, et nous propose des stratégies pour améliorer notre vie professionnelle.
Il explore le zodiaque, indiquant - pour chaque signe et son ascendant - les atouts et les pouvoirs qui nous permettent de rayonner et de nous ouvrir aux autres.
Des témoignages accompagnent ce livre : Mireille Darc, Miou-Miou Inès de la Fressange, Laurent Voulzy, Yaguel Didier, Kenzo, Lova Moor, Nagui, Alexandra Kazan y expriment leur propre rapport à la séduction.
Un mode d'emploi du mieux vivre, où il est toujours temps de séduire et d'aimer.
Sur fond de Troisième République et des combats que, pour arriver à s'imposer, mènent les nouveaux peintres impressionnistes, Dominique Marny retrouve avec bonheur un climat qui lui est cher. Cafés et bals musette, parties de campagne ou de canoë sur la Seine, pique-niques sur les plages normandes, l'époque est à un art de vivre pour lequel on se prend de nostalgie. Aux personnages réels que nous croisons au fil des pages et que nous croyons connaître, Monet, Manet, Degas, Renoir, se mêlent ces beaux personnages de fiction que sont Hortense, Jeanne ou Gabrielle, des femmes fortes, éprises du goût de l'indépendance et de la liberté, ces hommes ambitieux pour eux-mêmes ou simplement curieux du monde que sont Etienne et Lucien. D'où "ces plaisirs" toujours espérés, souvent contrariés par les sentiments et les passions. D'où "ces jours" ordinaires, éblouissants ou douloureux, qui sont le lot des hommes. Couleurs, sensualité, art du suspense, on retrouve ici le beau talent romanesque de Dominique Marny.
Été 1992. Les routiers en colère bloquent l'Hexagone, affrontent les forces de l'ordre et réclament les têtes des ministres. Une rébellion spontanée et sauvage, la fête anarchique, improvisée à tous les péages, tous les carrefours. Très vite la corporation se trouve un porte-parole en la personne de Daniel Leiffet, dit Tarzan. Quelques jours plus tard, le géant débonnaire à la dégaine de Hell's Angel est reçu à Matignon. Un héros est né. Tarzan, c'est bien sûr la vie des routiers, les 35 tonnes, le salaire du cambouis et des kilomètres avant la halte, à la fraîche, le soir, avec le frichti et les copines ; tous les rites et les rythmes de la civilisation de l'asphalte ; la folie d'un métier beau comme un camion. Mais c'est aussi la gouaille, l'enfance d'un titi parisien du XIVe arrondissement devenu un gars de Ménilmontant, qui raconte son service militaire, les boîtes-jazz d'antan, mai 68, les bistrots, le boulot et le reste. Et c'est encore la tendresse, les amours et les chagrins, Nini sa nana, une constellation intime faite de Coluche, Lanzmann, Depardieu et les autres. Tarzan dit tout, se met à nu. Un récit fort et coloré qui célèbre argotiquement la route et le bon-vivre.
Désolées ou rayonnantes de beauté, les terres de Sicile sont des terres de mafia. Au coeur des villes quand tombe la nuit, des villages en pleine lumière de midi, dans le secret des palais ou sous le ciel des oliveraies, partout, depuis des siècles oeuvre une sanglante barbarie. Il fallait se rendre sur l'île, la sillonner, y rencontrer la société des prétendus hommes d'honneur. Henri-Christian Giraud a entrepris ce voyage. Il a accompli le "tour de la mort", plongée pathétique au coeur de Palerme où chaque ruelle, chaque maison rappelle l'assassinat de ceux qui se sont dressés contre la Pieuvre. Il est monté à Corleone, le fief de Toto Riina, le sanctuaire de la Coupole, capitale d'un empire fondé sur la haine et la cruauté où les antiques familles ont scellé le pacte du crime à l'échelle mondiale. Il a vu, questionné, entendu les uns et les autres. Car depuis les morts effroyables de Falcone et Borsellino, le silence ne fait plus loi. Carnet aux descriptions aiguisées, tragiques ou pittoresques qui font respirer l'air de la Sicile, ce document apporte aussi de nombreuses révélations sur la mafia, ses réseaux, la drogue, le blanchiment de l'argent, sa collusion avec le monde politique en Italie et ailleurs. Partout - et jusqu'à la France - où s'étendent désormais ses terres d'élection.
Comment fille de mineur, élevée dans une famille de "gueules noires" au coeur de la Lorraine, devient-on une star aux millions de disques vendus, aux centaines de concerts en France, à l'étranger, une vedette en Allemagne, en Russie et ailleurs au cours d'une tournée mondiale ? Ainsi le "mythe" Patricia Kaas a déferlé sur la planète. De ses débuts sur la scène à neuf ans jusqu'à son premier tube Mademoiselle chante le blues en 1987, elle aura gravi tous les degrés de la gloire. Et une fois au sommet sera entrée dans la légende, enchaînant succès sur succès. Mais qui se cache derrière cette personnalité troublante, irréelle presque, et pourtant si attachante ? Que faisait la petite princesse de Moselle avant d'accéder à la notoriété ? Quelle est aujourd'hui son existence ? A toutes ces questions et à d'autres encore cette biographie de Patricia Kaas apporte toutes les réponses. Fruit d'une véritable enquête, de nombreux entretiens avec la chanteuse, l'ouvrage de Didier Romand, entremêlant tableaux d'hier et d'aujourd'hui, anecdotes et témoignages, raconte cet extraordinaire destin.
De Loti à Istanbul : une passion. Une passion que menace la mort, la déchéance de l'écrivain. Mais un admirateur s'est glissé dans le dédale du vieux Stamboul, à la poursuite de son mythe. Un pacte étrange lie alors les deux hommes : l'admirateur propose sa jeunesse à l'auteur d'Aziyadé pour que celui-ci vive aussi longtemps que son oeuvre. Et lorsque surgit une jeune fille, Fenzileh, hésitant entre le maître et son disciple, le récit se fait onirique, s'empreint d'une véritable magie. Mais où donc se situent les rêves ? La vie n'est-elle qu'un songe, et la mort aussi ? Est-il vrai seulement que les hommes doivent mourir ? Aux confins de l'étrange et du fantastique, le nouveau roman de Jacques Serguine est un splendide hommage à celui qui fut l'un des très grands écrivains de la fin du siècle dernier. Entre présent et passé, rêve et réalité, un récit de style sur la fuite du temps et la nostalgie qui nous restitue magnifiquement les splendeurs d'Istanbul.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
« La Fontaine, reviens, ils sont devenus fous ! » Du secret des grenouilles aphrodisiaques au suicide des rats chinois, de la transat des mouches vampires à l'inceste des souris, de la stratégie diabolique du coucou ordinaire à la mort bucolique des papillons, en passant par les chats du Pentagone, la vache folle de Grande-Bretagne ou les porcs à l'oreille bleue, voici le bestiaire fabuleux de notre temps, tout à la fois chronique savante, inventaire poétique et satire des moeurs. Sur la planète Terre privée de rêves, sevrée d'idéologies, n'y aurait-il plus de mythe et d'aventure que la nature, l'environnement et l'écologie ? Pourtant, aujourd'hui comme hier, à laisser les animaux raconter les hommes, c'est la culture de nos sociétés qui transparaît sous un jour inattendu. Tendre ou cruel parfois, comique souvent, moral toujours. Un livre étourdissant d'invention qui enseigne à regarder le monde autrement.
La plus longue nuit de l'année, la magie des dauphins, un merveilleux conte d'aujourd'hui.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.