Jouissant encore d'une forte popularité, le tarot est un outil de divination à la fois ludique et occulte. Sous la direction de David Dorais, passionné par le tarot, les vingt-deux auteurs participant à ce numéro ont dû s'inspirer d'un arcane majeur, comme La Papesse, L'Empereur, L'Hermite, La Roue de Fortune, Le Diable, L'Étoile... Toutes les nouvelles explorent en effet la frontière tracée par un arcane où l'homme ne sait plus ce qui le guide. Les nouvelliers jouent alors les cartomanciens comme ils le font d'ailleurs toujours avec leurs personnages et leurs lecteurs ; sauf qu'ils jouissent, ici, d'une formidable machine à imaginer qui transcende la condition humaine, Le Destin ayant, dans le tarot, sa propre volonté mystérieuse. Et s'abattent alors les chutes, vingt-deux fois, en rafale.
L'acronyme YOLO (You Only Live Once - On n'a qu'une vie) orne la couverture du numéro d'automne de XYZ. La revue de la nouvelle. Dirigé par Gaëtan Brulotte, il regroupe les yoloïstes Jean-Pierre April, Jean-François Aubé, Jean-Paul Beaumier, Renaud Jean, François Jobin, Serge Labrosse, Roxanne Lajoie, Morgan Le Thiec et Jean Marcel dont les nouvelles mettent en scène des êtres fouettés par la proximité de la mort, des désirs qui ne se matérialisent pas et des défis qu'on se donne par ennui. Version contemporaine extrême du carpe diem classique, YOLO évoque aussi une absence de mesure, de délibération, voire d'intelligence ou une action irréfléchie ou irresponsable, voire dangereuse. Le numéro comprend aussi une nouvelle hors thème de Caroline Gauvin-Dubé et trois « hors-frontières » par Henry Lawson, Patrick Saffar et Marie-Claude Viano. En plus de ses rubriques habituelles, la revue XYZ publie la lauréate de son 27e concours de nouvelles, Christiane Vadnais.
L'école. Voilà le thème pour le moins inspirant qu'explorent les auteurs du numéro d'hiver d'XYZ. L'école. Tout le monde y passe ou y est passé. C'est dans ce microcosme qu'on expérimente pour la première fois les périls de la vie en société. On s'y frotte au monde adulte des connaissances. On y apprend à tirer son épingle du jeu. Une nouvelle identité nous définit tant dans ses murs qu'à l'extérieur, dans la cour, à l'heure de la récréation. Les auteurs de ce numéro n'y récoltent pas les mêmes souvenirs, mais tous, sans exception, imaginent des personnages confrontés à la dure et éprouvante réalité de ce milieu. À ce dossier thématique étoffé s'ajoutent un article de Christiane Lahaie, qui fait un survol de la production de nouvelles au Québec dans la dernière année littéraire, ainsi qu'un compte rendu de Nicolas Tremblay sur le recueil Le basketball et ses fondamentaux de William S. Messier.
C'est sous le thème du « Zodiaque » en autant de nouvelles qu'il y a de signes astrologiques que se présente le numéro printanier de XYZ. Qu'on croit ou non à l'astrologie, que l'on adhère ou non aux bons et moins bons augures que nous prédit notre horoscope, il n'en reste pas moins que cette « science » offre un ensemble de traits de caractère et un éventail de tempéraments soutenu par la culture populaire que les nouvellistes ont pu explorer à loisir. Chaque nouvelle s'articule autour d'un signe précis et du caractère associé, qu'il s'agisse du mauvais caractère présumé des Scorpions ou de la pondération des Balances. Lisez Emilie Andrewes, David Dorais, Danielle Dussault, Karoline Georges, Lucie Lachapelle, Christiane Lahaie, Serge Lamothe, Sophie-Rose Lefebvre, Juliana Léveillé-Trudel, Kiev Renaud, Hélène Rioux et Alexandre Soublière. Hors thème, découvrez Tom McMillan dans une traduction de Sabrina D'Arcy, renouez avec David Clerson et Nicolas Tremblay, puis accueillez l'étrange Mario Yeault.
Le numéro printanier de XYZ. La revue de la nouvelle réitère une préférence marquée pour la brièveté en présentant, pour une cinquième fois depuis sa fondation, un numéro dédié aux nouvelles d'une seule page. Portée et nourrie comme par les éditions passées par la contrainte de la concision, cette nouvelle mouture ouvre un monde de possibles. Elle réunit nombre d'auteurs et d'autrices de plusieurs horizons et générations, proposant ainsi une pluralité de voix et de styles. Les autres rubriques, « Intertexte » et « Comptes rendus » sont à l'avenant puisque Camille Deslauriers se penche sur les microfictions d'Hugues Corriveau, un écrivain formaliste excellant dans l'art de raconter sous contraintes et que les recueils commentés : Microfictions de Régis Jauffret, Synapses et Les fins heureuses de Simon Brousseau et Cinéma de Petite-Rivière de Louis-Philippe Hébert mettent de l'avant la brièveté narrative.
Le numéro printanier de XYZ. La revue de la nouvelle propose un ensemble de textes explorant les multiples facettes de la vulnérabilité. Qu'il s'agisse des fragilités du corps, des autorités qui s'effritent, des pertes qu'on ne sait gérer, du trépas du grand-père ou de la mère (Claire Legendre et Jean-Paul Beaumier), de l'insécurité amoureuse (Cyril Della Nora et David Dorais) ou encore des enfances inquiètes (Yves Angrignon et Anne-Marie Duquette), les nouvelles offrent des portraits nuancés, empreints d'humilité. La section « Thème libre », elle, présente des textes de Catherine Browder, Gaëtan Brulotte, Esther Laforce, Jean-Sébastien Lemieux et Richard Savard. S'en dégage une sorte de tâtonnement des personnages devant la fatalité des lois qui se déploie dans un ton tragicomique (Savard) ou férocement angoissant (Laforce et Lemieux). Des comptes rendus des Papillons boivent les larmes de la solitude d'Anne Gene, de Gens du milieu de Charles-Philippe Laperrière et de Faunes de Christiane Vadnais clôturent le numéro.
XYZ, la revue de la nouvelle, consacre son numéro d'été à deux nouvelliers majeurs : Etgar Keret et Annie Saumont. Le premier est un auteur israélien dont l'oeuvre primée a été traduite dans plus de quarante langues. Trois nouvelles traduites de l'hébreu et un entretien sont offerts au lecteur. « Imaginez Kafka, père de famille, vivant en Israël aujourd'hui. Cela vous donnera une idée de la plume surréaliste et savoureuse de Keret. » Dans le cas d'Annie Saumont, c'est un hommage littéraire posthume que lui rend la revue en publiant trois textes, un de Jean-Paul Beaumier et deux pastiches par Sylvie Massicotte et Gaëtan Brulotte afin de donner envie de découvrir la trentaine de recueils de l'auteure décédée en janvier 2017. Le numéro comprend aussi quatre nouvelles au thème libre, une fiction de Cary Fagan, une nouvelle de polar de Stéphane Ledien et deux premières publications, l'une pour Tristan Hippolyte, l'autre pour Luc Lafortune.
Pour son numéro d'hiver 2015, année qui marque les 30 ans de la revue, XYZ propose le thème « Séductions » sous la direction de Gaëtan Brulotte. Nous voilà au coeur du monde des désirs et des fantasmes. Conviés au jardin des délices ou à l'enfer du leurre au royaume des amants et du flirt. Mais cela peut être aussi un désir d'un autre ordre, comme celui de l'enfant voulant plaire à ses parents ou celui d'un professeur souhaitant charmer son auditoire. Et bien sûr, ultimement, ce sont des écrivains qui tentent ici de nous séduire. Avec les textes de Jean-Paul Beaumier, Natalie Jean, Bertrand Laverdure, Philippe Mottet, Elsa Pépin, Jérôme Tousignant et Francine Tremblay.
Pour entamer l'année 2016, XYZ nous offre les meilleurs fruits de sa cueillette de nouvelles des derniers mois. Hormis certains auteurs habituels comme le minimaliste Luc LaRochelle, la spirituelle Sylvie Gendron ou l'imprévisible Jean-Pierre April, nous découvrirons deux nouvelles plumes : celle de Françoise P. Cloutier qui nous raconte une histoire d'amour aux accents policiers, mélangeant les thèmes de l'immigration et du spiritisme, et celle de Fabien Quérault, qui nous décrit, par le biais d'un narrateur reporter, les dures conditions de travail dans usine de Foshan, en Chine. Du côté de la critique, Gaëtan Brulotte jette un regard rétrospectif sur les deux recueils de Normand de Bellefeuille, Ce que disait Alice et Votre appel est important, à considérer comme de jeunes classiques de notre littérature.
Ce numéro d'été est le fruit d'une collaboration spéciale avec la photographe Anne-Marie Guérineau. Les nouvelliers se sont inspirés d'une sélection de photos tirées de l'exposition Que fais-tu là? tenue à Trois-Rivières à l'automne 2016. Ces photos de famille, volontairement surannées et prosaïques, sont des portraits de personnes du quotidien posant pour la mémoire. Le lecteur les trouvera reproduites aux côtés des nouvelles qu'elles ont inspirées. Ce numéro devient ainsi une espèce d'album de famille métaphorique, en plus de regrouper la quasi-totalité du collectif de rédaction. Les nouvelles hors thème présentent des fictions sur la psychanalyse (Claudine Potvin), la genèse du christianisme (Jean-Pierre Vidal) et la tragique mort d'un chien (Robert Baillie). Le traducteur Jean-Marcel Morlat fait découvrir l'auteur anglais James Kirkup, avec « Le maître du bonsaï », une nouvelle campée au Japon. Enfin, David Dorais livre un compte-rendu du recueil néoféministe Des femmes savantes de Chloé Savoie-Bernard.
Le numéro automnal de XYZ. la revue de la nouvelle a pour thème les armes. Cimetière devenant un champ de bataille, jeu de société qui tourne au supplice, invisibilité, secret complice, amour courtois ou adultère, voitures-béliers ou empoisonnement vengeur, les armes se font diverses et affutées. De l'intime au terrorisme, de la science-fiction au réalisme quasi journalistique en passant par le suspense et l'onirisme, les styles des nouvellières et nouvelliers le sont tout autant. Lisez Dominique Blondeau, David Dorais, Jean-Jacques Dumonceau, Jean Pierre Girard, Marie-Claude Leclerc, Stéphanie Pelletier, Michel Robert, Paul Ruban et Mario Yeault. Hors thème, lisez Caroline Guindon et Régis Normandeau. Ce numéro comprend aussi la nouvelle lauréate du concours de nouvelles 2018, Voir loin de Frédéric Hardel et les comptes-rendus des deux plus récents recueils de Gilles Archambault et de Nouvelles d'ici, d'ailleurs et de là-bas de Marie-Célie Agnant.
Pour son édition hivernale, XYZ, la revue de la nouvelle propose une édition spéciale consacrée à l'Association professionnelle des écrivains de la Sagamie (APES) qui célèbre ses 25 ans. Sous la direction littéraire de Marjolaine Bouchard et Jean-Pierre Vidal, deux membres de l'association, le numéro permet de découvrir douze plumes du Saguenay-Lac-Saint-Jean sous le thème « Eaux(-)fortes », à entendre au double sens de puissance aqueuse et de gravures. Les nouvelles de Marie-Christine Bernard, Hervé Bouchard, Mylène Bouchard, Danielle Dubé, Julien Gravelle, Cynthia Harvey, Steve Laflamme, Guy Lalancette, Yvon Paré, Larry Tremblay, Nicolas Tremblay et Élisabeth Vonarburg évoquent les tempêtes, les rivières, la mer, l'acide nitrique, l'eau-de-vie ou d'autres métamorphoses liquides. En complément, le numéro propose aussi des nouvelles de Bertrand Bergeron, Gaëtan Brulotte et en traduction, la Canadienne Joanna Lilley et l'Étasunienne Catherine Browder. Dans la section « Compte-rendu », David Dorais a lu Les ovaires, l'hypothalamus et le coeur, plus récent recueil de Camille Deslauriers.
L'édition automnale de XYZ. La revue de la nouvelle, se présente sous le thème Sex, drugs and rock'n'roll. Histoire de cuites (Patrick Nicol), d'adolescences tourmentées (Fanie Desmeules, M.K. Blais, Marie-Claude Lapalme), de gangsters à guitare (Georges Desmeules) et de spectacles épiques (Nicolas Guay) vous sont proposées dans ce numéro qui « nous rappelle plus souvent qu'autrement qu'il faut parfois se garder de glorifier le passé. » Lisez aussi quelques nouvelles en thème libre : sur les années d'université (Nathalie Nadeau), sur l'appartenance au temps des tatouages (Paul Ruban) sur une bibliothèque de livres bien mystérieuse (Bruno Lalonde), sur le deuil et la sexualité (Samuel Homier) et une allégorie sur le thème d'Abel et Caïn (Olivier Talbot). Paraît également « Nocturne à la tête de chat » texte du lauréat du concours de nouvelle de cette année, Pascal Blanchet. Cette nouvelle sur les difficiles fins de vie dans les centres de soins longue durée (écrite avant la pandémie) a quelque chose d'effroyablement prémonitoire.
L'édition hivernale d'XYZ. La revue de la nouvelle, piloté par David Dorais, s'articule autour du thème de la dépression, mal du siècle s'il en est un. Cette vénérable mélancolie n'est pas étrangère, à la littérature et à l'art de la nouvelle en particulier. Laissez Maude Deschênes-Pradet (Les chips et le cantaloup), Louise Cotnoir (Entre parenthèses), Pierre-Marc Grenier (Thérapeute isométrique), Perrine Leblan (Montréal fantôme), Mélanie Boilard (Méandres), Hugues Corriveau (L'entre-deux), Kari Guillemette (Miroir de poche), David Bélanger (Embrassés), Claude La Charité (L'assassin de la 2e avenue) et Marc-André Boisvert (Leçon de ténèbres) vous racontez le fond du baril. Hors-thème, lisez Mémoire abandonné(e) par David Hoon Kim, Torche par Eveline Dufour et Glisse à gauche par Guillaume Bourque. Le numéro se clôt sur un intertexte de Louis-Daniel Godin où il est question de psychanalyse.
Le numéro printanier de XYZ se déploie sous le thème "Je préférerais ne pas", traduction maladroite du I would prefer not to de Bartleby le scribe dans la nouvelle éponyme d'Herman Melville (1853). L'expression signifie aujourd'hui la résistance passive, le haussement d'épaules inquiétant. D'un usage policier (Marie-Pier Lafontaine) à son pur détournement (Jean-Michel Fortier), les usages du thème sont inventifs. D'un ton érudit (Patrice Lessard) ou faussement scientifique (Daniel Grenier), taillé dans l'évocation poétique (Louis Carmain) ou dans le langage du quotidien (Mélissa Verreault), les nouvelles réinterprètent à leur manière l'art de la fuite : on esquive (Caroline Guindon) et on refoule (Annie Perreault). La revue présente également la première édition de son concours de traduction, en collaboration avec le Centre Figura sur le texte et l'imaginaire. Marie-Pier Labbé remporte les honneurs pour sa traduction de Jill Sexsmith, « Marcher sur une craque ». En thème libre, lisez une saga familiale (David Clerson), un monologue dense et morbide (Julien Farout) et une traduction de Douglas Smith (Mélina Lau). (source : XYZ. La revue de la nouvelle)
On les adule, on les exècre : les chats règnent en maître dans le numéro d'automne d'XYZ. La revue de la nouvelle. Piloté par Camille Deslauriers, en collaboration avec Christiane Lahaie, ce numéro donne tantôt la parole au félin (Raphaël Bédard-Chartrand, Suzanne Myre), tantôt lui accorde le statut de subtil passeur (Emmanuelle Cornu, Valérie Provost, Joanie Lemieux, Odile Tremblay). Le chat est proie (Jean Pierre Girard), prédateur (Marie-Pier Poulin) ou encore l'objet de touchantes biographies (Claude La Charité, Lynda Dion). Cette édition est aussi l'occasion d'introduire une nouvelle rubrique, «Revenance» visant à réinvestir, par une nouvelle traduction ou une réécriture, une nouvelle canonique. Hélène Rioux propose ainsi une nouvelle traduction de «Black Cat» d'Edgar Allan Poe. Enfin, lisez la nouvelle de la lauréate du 29e concours de nouvelles : Marie-Pier Lafontaine. «Quarante-huit heures» vous plonge dans le trouble enchâssement de deux possibilités inconciliables et s'inspire, beau hasard, du «chat de Schrdinger», une expérience de pensée en physique quantique.
Inspirées par la musique, les nouvelles composant ce numéro hivernal de XYZ. La revue de la nouvelle referent tantôt explicitement aux grands compositeurs tantôt plutot à de grands courants, mais chaque fois ramenent la musique a la question du sens, comme si notre raison d'etre se trouvait quelque part dans le son, dans le rythme, dans la vibration. Vanessa Berger, Genevieve Boudreau, Jean-Francois Chassay, Sylvain David, Caroline Guindon, Frederic Hardel, Francoise Major, Gilles Pellerin, Emmanuel Poinot, Maude Poissant, Claudine Potvin et Christiane Vadnais interrogent, sans poser de questions et sans donner de reponses, notre place dans cette existence vibrante. Anaïs Gachet signe quant à elle La sanguinaire, une nouvelle en thème libre. Le numero est complete par une entrevue avec le laureat du prix Adrienne-Choquette 2019, Simon Brousseau et des comptes rendus des plus recents recueils de Mo Yan et de David Dorais. (source : communiqué, XYZ. La revue de la nouvelle)
Montréal s'incarne, dans ce numéro d'XYZ. La revue de la nouvelle, dans son futur et son passé, entre mémoires et fantasmes. Neuf auteurs, montréalais et non montréalais, ont ainsi relevé le défi de dévoiler une facette de leur Montréal imaginaire. Entre le Montréal historique d'André Carpentier et de Maxime Raymond Bock et le Montréal fantastique et anticipatoire de Jean-Pierre April et de David Dorais, reconnaissez les mêmes espaces. Les lieux nostalgiques de Denise Brassard, Christine Champagne, Jeanne Crépeau et Christine de Camy ou ceux irritants décrits par Jean-Paul Beaumier se rejoignent aussi dans les mêmes carrefours. Ce dossier est accompagné d'une série de six photographies de l'artiste Martine Rouleau intitulée Montréal, le temps de quelques clics , qui attrape la ville sur le vif. Hors dossier, retrouvez une nouvelle du Paris d'Alexandra Estiot, une autre sur le monde de l'art signée Emmanuel Bouchard et un texte d'Antoine Dion-Ortega sur la famille.
« Cucu et casse-gueule, l'union de la littérature et des fleurs bleues ne fait pas bon ménage ; qu'à cela ne tienne, voilà un défi que le numéro 142 de XYZ. La revue de la nouvelle relève avec toupet ». Du collégien enamouré (Gaëtan Brulotte) à la maîtresse jalouse (Anaïs Gachet), de la passion sous forme de conte fantastique (Emmanuel Poinot), de discours officiel (Suzanne Arcand) ou encore de nécrologie (Michel Dufour) ; le cadre est estival et idyllique (Danielle Dubé) ou plus sûrement désespéré, claustrophobique (Lyne Richard, Anne Genest, Daniel Gagnon). Chaque fleur toutefois, avec ou sans épines, présente son propre bleu. Hors thème, lisez trois nouvelles fortement imprégnées par l'environnement. La revue propose également une nouvelle rubrique, « De bref en bref », qui offre un tour d'horizon de la nouvelle d'ici, en proposant des comptes rendus d'une page maximum. Des comptes rendus plus longs restent aussi au sommaire. (source : communiqué)
Les algorithmes s'avèrent un piège pour l'humain parce qu'ils prétendent le libérer en prenant en charge ses désirs. C'est du moins l'angle d'approche commun du thème qui se dégage du présent numéro de XYZ. La revue de la nouvelle, qu'il s'agisse de réalité virtuelle (Cassie Bérard) , d'insinuation d'un autre en soi (David Bélanger), de sites de rencontres (Maude Poissant, Renaud Corbeil), de repousser la mort (David Clerson), ou le passé (Laurence Hélie-Fontaine), de marketing (J. D. Kurtness) ou de surveillance (Françoise Major). Le numéro d'automne est l'occasion de dévoiler le lauréat du Trente et unième concours de nouvelles, Rémi-Julien Savard et sa nouvelle « Si doux » qui adopte le point de vue d'un garagiste esseulé. Hors-thème, Gabriel Laverdière traduit une histoire de Noël de l'auteur ontarien Andrew Hood, Simon Alarie raconte l'homophobie, Pierre Lasry offre une nouvelle campée dans une communauté de Juifs allemands exilés aux États-Unis et Jean-Philippe Martel présente un mauvais côté de la nostalgie.
Ce numéro d'XYZ. La revue de la nouvelle propose des fictions autour du thème confinement et avançait, conscient, sur la ligne fragile du morne quotidien : si la vie confinée apparaissait dystopique, sa narration ne prendrait-elle pas une forme ennuyeuse? Les nouvellistes évitent ce piège avec intelligence! Certaines revisitent le quotidien des jours en le poétisant (Véronique Grenier, Esther Laforce, Christine Comeau, Chantal Fortier), d'autres le dramatisent (Mikella Nicol, Olivier Sylvestre) ou le révolutionnent (Edem Awumey). Certaines n'hésitent pas à tremper dans le récit d'anticipation : Mattia Scarpulla fait du confinement notre futur, Joanie Lemieux lui donne une note de magie. Enfin, Lori Saint-Martin détourne quelque peu le thème pour nous plonger dans un huis clos angoissant. Le numéro est complété par trois nouvelles en thème libre. Philippe St-Germain présente une disparition fascinante ; Antoine Dion-Ortega raconte les idéaux perdus quand l'âge gagne contre sa force de résistance ; Valérie Provost propose des nostalgies au parfum de mer. (source : XYZ)
Le numéro printanier d'XYZ vous invite au coeur d'îles réelles ou métaphoriques, où l'on se dépose en espérant se reposer, se découvrir, traverser une épreuve initiatique ou se réconcilier avec sa mémoire. Le numéro se présente comme un archipel de fictions, indépendantes, mais reliées par une écriture singulièrement poétique, celles des poètes Vanessa Bell, Louise Dupré, Charles Sagalane et Marie Belletête. Dans la rubrique « Revenance », qui redonne vie à des textes anciens, Claude La Charité traduit une partie du roman de Frances Brooke tirée de The History of Emily Montague (1769). En thème libre, retrouvez une histoire de nez en fuite à l'heure du confinement par Guillaume Marie ; une histoire de poète sans poème qui aime beaucoup le bacon par Julien Simard Farout, et un dur récit d'agression, par Marie-Pier Lafontaine. Trois comptes rendus concluent cette édition: Petits marronnages de Kaie Kellough (par David Dorais), Aller aux fraises d'Éric Plamondon (par Jean-François Chassay) et Les Enragé.e.s de Valérie Bah (par David Bélanger).
C'est sous le thème pétaradant des feux d'artifices qu'éclate ce numéro spécial (le 150e) de XYZ. La revue de la nouvelle ! Le feu d'artifice est préparé avec art et effets spéciaux, dans des agencements variés, réfléchis. Sa progression est calculée. Certains textes se rapprochent de cet art pour raconter un passage important, un changement de destinée, une prise de conscience, une réconciliation familiale, la fin d'un cycle, d'une étape, voire d'une civilisation. Mais les apparences sont parfois trompeuses, rien n'est jamais simple, et ainsi les auteur.trices invitent le drame, renversent et déplacent, donnant aux artifices leur caractère profondément humain. Des plumes aguerries aux nouvelles voix, laissez-vous porter par les récits d'Edem Awumey, Francine Beaudin, Jean-Paul Beaumier, André Carpentier, Gabrielle Delamer, Fanie Demeule, Laura Doyle Péan, Michel Dufour, Julie Dugal, Natalie Jean, Christiane Lahaie, Bruno Lalonde, Perrine Leblan, Jean-Sébastien Lemieux, Michel Lord, Mayane, Diane Paré, Stanley Péan, Michèle Péloquin et Paul Ruban.
C'est sous le thème « Coming-out » que se déploie l'édition automnale de XYZ. La revue de la nouvelle. La sortie du placard prend ici des formes diverses. Violente ou libératrice, elle se déroule en milieu scolaire (Emmanuelle Cornu, Olivier Sylvestre), dans l'humour ou dans le doute (Cécile Huysman, Jennifer Boulanger). Le coming-out se célèbre, se vit dans l'amour (Danus et Gabrielle Boulianne), en famille (Gabriel Cholette) ou envers elle (Michael Delisle). Le numéro présente aussi la lauréate du Concours de nouvelles 2021, Julie Dugal, qui signe L'ordre naturel des choses, une nouvelle qui navigue entre deuil et retrouvaille, fête et cataclysme. Hors-thème, lisez un texte tendre et tragique de Rémi-Julien Savard, un d'Eveline Dufour où il est question de nettoyage de scènes de crimes et une traduction d'une nouvelle de Barry Sherwood, sise sur les routes sauvages de l'Alberta.